• Yvette Mailliet le Peven http://www.y-mailliet-le-penven.net/LES-NOMS-DE-DIEU.html

    [Je ne recommande pas ce site, mais il est intéressant de constater que lorsqu'une "scientifique catholique" prend ses sources "ailleurs", elle est obligée de contredire son (ses) Pape(s) ]

     

    Les noms de l'Eternel

     

    1. אלEl / אלהים Elohim.

     

    • אל - 'êl - El est l'équivalent archaïque (et parfois poétique) de אלהים - 'ĕlôhı̂ym - Elohim; comme notre mot "dieu/Dieu" c'est à la fois

    - un nom commun désignant toute divinité,

    - un nom propre désignant la personne unique et définie qu'est l'Eternel.

     

    • Le mot אלהים est un pluriel; mais plus qu'un pluriel "de majesté" (qui n'existe pas en hébreu), et plus encore qu'une survivance polythéiste (invraisemblable dans la mentalité juive sur un point aussi sensible), c'est très vraisemblablement la trace d'une représentation mentale sémitique commune, qui perçoit le divin comme le rassemblement en un seul être divin d'une pluralité de forces.

    En effet, il ne faut pas oublier que les Hébreux n’ont pas toujours été monothéistes. À une époque reculée, ils ne croyaient pas encore en l’existence d’un seul dieu mais pratiquaient la monolâtrie: ils croyaient en l’existence de plusieurs dieux, tout en ne vouant un culte qu’à un seul, le dieu d’Israël.

    Les Hébreux estimaient que leur dieu était tellement puissant, qu’il incarnait tout ce qu’il y avait de meilleur chez les autres dieux; leur dieu était donc le Dieu des dieux.

     

    • אל El est connu et adoré en-dehors d'Israël.

     

    - Comme nom commun, il désigne la divinité dans pratiquement tout le monde sémitique (c'est d'ailleurs l'origine du nom propre arabe Allah - qui est certes le nom de Dieu chez les musulmans, mais également chez les chrétiens arabophones).

     

    - Comme nom propre, c'est celui d'un grand dieu qui semble avoir été dieu suprême dans le secteur occidental de ce monde sémitique, en particulier en Phénicie et en Canaan. Fut-il, dès les origines sémitiques, un dieu commun suprême voire unique, dont la religion, pure mais fragile, aurait été plus tard éclipsée par un polythéisme plus séduisant, et corrompu? Fut-il plutôt le dieu chef et guide des différents clans sémites, dieu unique pour chaque clan, mais hors d'état de faire prévaloir son unicité quand il se heurtait à d'autres groupes - puis dégradé en l'une des figures du panthéon païen? Cette seconde hypothèse semble la plus vraisemblable, mais cette histoire reste obscure.

     

    • Le fait certain, c'est que les patriarches nomment leur Dieu אל El - sous différentes épithètes:

    - אל עליון - 'êl ‛elyôn - El le Très Haut (Gn 14,22);

    - אל ראי - 'êl rŏ' ı̂y - El qui voit (Gn 16,13);

    - אל שׁדּי - 'êl shadday - El Tout-Puissant (Gn 17,1; 35,11; 48,3);

    - אל עולם - 'êl ‛ôlâm - El de l'Éternité (Gn 21,33);

    - אל בּית־אל - 'êl bêyth-'êl - El de Beth-El, "Beth-El" étant le nom donné à un lieu consacré par Jacob... et signifiant précisément "la demeure d'El"! (Gn 35,7).

    Ces faits montrent que le Dieu d'Israël est considéré par ce dernier comme "le Juge de toute la terre" (Gn 18,25) - d'autant qu'il est susceptible d'être reconnu et effectivement adoré comme le vrai Dieu en-dehors du peuple élu, comme le montre le cas de אל עליון- El le Très Haut, le dieu de Melchisédech, roi de Salem, présenté comme étant identique au Dieu d'Abraham.

    Toutefois, cette dernière reconnaissance est exceptionnelle.

    Dans la plupart des cas, les dieux des "nations" (= des non-Juifs) ne sont pas des dieux (Jr 2,11; 2R 9,18), et אל - El / אלהים - Elohim ne sera pratiquement reconnu comme le vrai Dieu qu'en se révélant à son peuple sous son nom devenu ensuite imprononçable, le tétragramme יהוה - YHWH.

    La personnalité unique de יהוה - YHWH donne au visage divin toujours plus ou moins pâle de אל - El, constamment défiguré par la proximité de divers paganismes, une consistance et une vie transcendantes qui s'imposent.

     

    Les noms de l'Eternel

     

    2. Le tétragramme יהוה YHWH,

    et אֲדֹנָי / אדןAdôn/Adonaï.

     

    2. 1. Pourquoi lier ces deux termes?

     

    • L'hébreu biblique est une langue consonantique, c'est à dire que seules les consonnes sont écrites.

     

    • Dans la תנכ TaNaKh (Bible hébraïque), certains mots ne peuvent être prononcés ou sont "impossibles" soit grammaticalement soit sémantiquement - souvent à la suite d'erreurs de transmission; on trouve donc pour ces mots deux leçons : le kétiv, qui est écrit, et le qéré, qui est lu - correction apportée par les massorètes.

     

    • Il en va également ainsi du tétragramme divin יהוה YHWH, révélé à Moïse, et que - depuis l'Exil - l’on ne doit pas prononcer (c'est donc un kétiv - mais cette fois théologique): "Si l’homme ne peut lire le tétragramme, c’est que le Mystère de l’identité de Dieu le dépasse".

    Son qéré est אֲדֹנָי (transcrit et lu: « Adonaï » – traduit: « Seigneur »). Donc, dès qu'en lisant la Bible en hébreu on rencontre le tétragramme יהוה, on doit lire "Adonaï".

    Dans certains manuscrits (celui du Livre d'Isaïe de Qumrân par exemple), le qéré (non vocalisé) אדני du nom divin apparaît au-dessus du kétiv. Ce système de notation, apparu donc assez tôt, correspond à la période précédant l’apparition de la vocalisation. Lorsque la vocalisation a été "installée", on a écrit אֲדֹנָי, avec les "voyelles" - en fait des signes diacritiques suggérant une vocalisation.

     

    • Mais certains, ignorant ce fait, ont superposé dans leur énonciation, consonnes du kétiv YHWH, et voyelles du qéré Adonaï, ce qui donne «YaHoWaïH - YaHoVaH» d'où les aberrations, à la fois linguistiques, historiques et religieuses telles que « Jéhovah » ou encore «Yahweh ».

     

    • D'autre part, de nombreux commentaires rabbiniques comparent le nom (השם « HaShèm = "Le Nom" » est d'ailleurs une autre façon pour les Juifs de désigner Dieu sans prononcer son nom - voir plus bas) tétragrammique de Dieu, יהוה, au verbe « היה exister » dans ses différents états (l’hébreu, comme toutes les langues sémitiques, ne connaît pas de temps, mais des « états » du verbe ).

    Dans ce cas, le tétragramme YHWH peut être considéré comme la contraction en ses quatre lettres

    - de l’accompli, notre « passé » : HYH (= Il était de tout temps),

    - de l’ « actuel » : HWH (= Il est aujourd'hui),

    - de l’inaccompli, notre « futur » : YHH (= Il sera de toute éternité),

    de ce verbe « היה être ».

    • C’est pourquoi l’on traduit souvent יהוה par « l’Eternel », ou encore « Celui qui est, qui était et qui vient »

     

    • Et, contrairement à ce qui se trouve dans de nombreuses traductions françaises, on devrait réserver la traduction « le Seigneur » à אדן ou אדון - Adôn (dont אֲדֹנָי - Adonaï est la forme emphatique - voir §4).

     

    2. 2. Théologie du tétragramme.

     

    • Dans la Bible, comme pour la grande majorité des peuples du Proche-Orient ancien (et surtout pour les peuples sémitiques), le nom révèle ou annonce ce qu'est ou ce que sera celui qui le porte (c'est pourquoi l'attribution d'un nom à un enfant à naître est si important, et les changements de nom si fréquents dans la Bible). Et, parce que le nom est si fortement lié à la personnalité de celui qui le porte, prononcer ou, plus encore, donner un nom est une prise de pouvoir, de possession de celui-ci. Dieu parachève sa Création en nommant les créatures (Gn 1,3-10), en désignant chacun des astres par son nom (Is 40,26); il concède à Adam un pouvoir sur les animaux, en le chargeant de les nommer (Gn 2,20).

     

    • En révélant son nom tétragrammique à Moïse, Dieu révèle ce qu'il est et ce qu'il fait: son nom mais aussi son action. Si son nom est mystérieux, son action est merveilleuse, inouïe.

    Alors que les manifestations de אל aux patriarches surviennent dans un pays familier, sous des formes simples et proches, יהוה se révèle à Moïse dans le cadre sauvage du désert et dans la détresse de l'exil, sous la figure redoutable du feu (Ex 3,1-15).

    Mais il est justement Celui qui, dans le comble du malheur et du péché, voit et entend la misère de son peuple (Ex 3,7), pardonne faute et transgression - car il est "יהוה יהוה אל רחום וחנון ארך אפים ורב־חסד ואמת - YHWH-Adonaï, YHWH-Adonaï, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en חסד ואמת bonté et fidélité" (Ex 34,6, et vv. suivants).

     

    2. 2. 1. Le nom tétragrammique et ses origines.

     

    • Pour la Bible elle-même, les origines du Nom divin supposent, au-delà de la présentation schématique de Ex 3, un processus complexe.

     

    • Pour une série de textes, יהוה menait son œuvre dès les origines de l'humanité, et se donnait à connaître, de façon de plus en plus précise, dans la lignée des patriarches. C'est le point de vue de l' "historien" yahviste (sur les différentes sources de la תּורה, voir à cette page): Gn 4,26; 9,26; 12,8; ... - point de vue que recoupe et complète l'histoire sacerdotale (Ex 6,3).

     

    • Un autre point de vue situe au temps de Moïse la forme définitive de la religion d'Israël, et la fait coïncider avec la révélation du nom de יהוה. Cette vue commande la tradition sacerdotale (Ex 6,2-8); elle repose sur le récit élohiste (Ex 3,13-15) et se trouve confirmée à sa manière par le récit yahviste (Ex 33,19).

     

    • Il est naturel que les historiens modernes aient cherché la préhistoire de ce nom, qui n'a pas dû s'imposer d'un seul coup, ni sans référence à une expérience antérieure.

     

    - De fait, la généalogie de Moïse donne à sa mère le nom théophoreיוכבד

    yôkebed - Yokébèd, où "Yo-" pourrait bien être l'équivalent de Yau, et représenter le nom divin, et "-kébèd" se rattacher à la racine "כּבד kbd ", qui évoque la gloire.

    - Or, à l'époque des patriarches, la même forme "Yau" désigne à Babylone, également dans les noms propres théophores, le dieu invoqué par le porteur de ce nom; et "yau", forme pronominale, signifie "le mien"; "le Mien" est donc le nom que le fidèle donne au dieu qui le prend en charge, dieu dont il veut respecter le mystère (il ne donne pas son nom), tout en affirmant avec force le lien qui les attache l'un à l'autre.

    - Ce rapport ambigu, fait à la fois de mystère et de grande proximité, entre un dieu et son fidèle n'est donc pas sans évoquer celui du Dieu d'Abraham avec son peuple.

    Et la continuité linguistique entre "Yau" et "Yahou" (parfois transcrit "Jéhu") est tout à fait logique. Or "Yahou" est, comme "Yah", une forme abrégée assez courante du tétragramme divin, en particulier (et à nouveau) dans les noms théophores (ainsi Jérémie = ירמיהוּyirmeyâhû = "Dieu bâtit")

     

    2. 2. 2. Signification théologique du tétragramme.

     

    • יהוה est le seul nom que Dieu S'est Lui-même donné. Il révèle ce qu'il est et ce qu'il fait.

    Ce n'est pas la seule façon qu'il ait de se révéler: même en-dehors d'Israël, l'homme peut atteindre le vrai Dieu, et celui-ci se reconnaît dans un un nom comme "אל עליון - 'êl ‛elyôn - El le Très Haut" (voir plus haut), qui se retrouve tel quel dans les religions voisines.

    Mais, avec le nom de יהוה, il fait bien davantage: il prononce le premier, à sa manière, le nom repris par son peuple dans la prière et dans le culte, et il en donne lui-même la signification (Ex 3,13-15; 34,6sqq); et il le fait dans un cadre et à un moment qui mettent en lumière à la fois la profondeur mystérieuse de ce nom et le salut qu'il apporte.

     

    • La scène de la révélation du Nom à Moïse comporte au moins une réinterprétation du vocable ancien, et sans doute une transformation matérielle.

    Elle établit un rapport entre le nom יהוה et la 1ère personne du verbe הוא

    - hâwâ' ou הוה - hâwâh = respirer -> היה - hâyâh = être (non la simple copule française, mais au sens fort: "exister"): אהיה - 'èyèh - je suis.

     

    • Au "Je suis" de Dieu, l'homme répond "Il est", ou "Il fait être". Il est en effet difficile de dire si יהוה représente un causatif - ce qui serait grammaticalement plus normal - ou une forme simple archaïque, ce qui correspondrait mieux au mouvement du texte.

    Il est sûr en tout cas que le nom divin n'est plus un pronom par lequel l'homme désigne son Dieu, ni un substantif qui le situe parmi les êtres, ni un adjectif qui le qualifie par un trait caractéristique: il est perçu comme un verbe - à la fois essence et écho sur les lèvres des hommes de la Parole par laquelle Dieu se définit.

     

    • Cette Parole est à la fois un refus et un don:

    - refus de se laisser enfermer dans les catégories de l'homme:

    "אהיה אשׁר אהיה - 'èyèh 'ăsher 'èyèh - Je suis qui Je suis" (Ex 3,14); assurément, ce nom comporte un mystère; il dit par lui-même quelque chose d'inaccessible: nul ne peut contraindre Dieu, nul ne peut le pénétrer;

    - don de sa présence:

    "אהיה עמך - 'èyèh 'immak - Je suis/serai avec toi" (Ex 3,12); ce nom dit donc aussi quelque chose de positif. Car le verbe היה a un sens dynamique: bien plus encore que le sens neutre d' "exister", il désigne un événement, une existence toujours présente et efficace, un "ad-esse" plutôt qu'un simple "esse". La présence divine est extraordinairement active et attentive, une puissance invulnérable et libératrice, une promesse inviolable.

     

    • Ce Dieu à la sainteté dévorante est en effet aussi un Dieu de fidélité et de salut: "חסדו ואמונתו – sa fidélité et sa constance" est une paire figée qui revient souvent dans la TaNaKh. Il se souvient d'Abraham et de ses descendants (Ex 3,6), il est attentif à la misère des Hébreux en Égypte (3,7), résolu à les délivrer (3,8) et à faire leur bonheur.

    Le nom de יהוה sous lequel il se manifeste répond à l'œuvre qu'il poursuit.

     

    3. יהוה צבאות Adonaï tsebâ'ôt ("Sabaoth").

     

    Au nom de יהוה est souvent associé le titre de צבאות tsebâ'ôt, généralement transcrit en français "Sabaoth".

     

    • Ce titre ne paraît pas primitif; il semble remonter au sanctuaire de Silo (cf. 1S 1,3) et s'être attaché particulièrement à l'arche (cf. 1S 4,4).

    Le sens premier du nom צבא - tsâbâ' ou צבאה - tsebâ'âh - dont צבאות serait le pluriel - est "une grande assemblée de personne en ordre de guerre".

    יהוה צבאות est donc vraisemblablement "YHWH-Adonaï des armées d'Israël".

     

    • Mais certains pensent (peut-être pour occulter ce que ce terme peut avoir de violent?) que le mot pourrait aussi désigner, figurativement, le monde des cieux et des astres. Ce monde était, pour les anciens, un monde de vivants, et pour les religions païennes un monde de dieux. Pour Israël, le Dieu unique dispose de toutes les puissances de l'univers; si l'on perçoit le sens causatif du verbe היה, c'est יהוה qui leur donne l'existence.

     

    • Cependant, il est également possible que צבאות soit un singulier, de désinence analogue à celle des mots akkadiens en -âtu qui désigne une fonction; dans ce cas, on reviendrait (par un autre cheminement) à un sens proche de la première interprétation: "YHWH-Adonaï - Le Guerrier".

     

    4.אֲדֹנָי / אדן Adôn/Adonaï

    et Kύριος Kurios.

     

    5. השם HaShèm = "Le Nom"

     

    6. Quand Dieu parle de lui.

     

    Voir aussi: http://jyhamon.eklablog.com/torah-class-suite-genese-1-a58363763


    JYH
    12/11/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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  • ETUDE BIBLIQUE : YESHOUA HAMASHIAH

     

    Cette  étude  biblique  est une  réflexion  sur le Nom de Yeshoua  fondée sur des versets de la Bible.

    De  nos  jours , la  majorité  des  croyants  chrétiens  s’accorde  à tort  pour appeler le  Messie  Jésus  alors  que  son véritable  nom est YESHOUA HA MASCHIAH .

    Il  est très  important  et nous  dirons même  urgent  de  revoir  notre  position  sur  ce  sujet pour  les raisons  suivantes :

    - Dieu-Elohim Lui même a envoyé un  archange  pas  un  ange  mais l’archange  Gabriel pour dire  quel  devait être  le nom de son Fils.

    Elle va mettre au monde un fils, et toi, tu l’appelleras  יְשׁוּעָ Yeshoua. En effet, c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» (Matthieu 1:21)

    Nous  disons  bien YESHOUA  et  non Jésus  comme il  est indiqué  dans presque toutes les versions bibliques  parce  que c’est le terme YESHOUA qui révèle l’identité  du  Sauveur et  qui justifie  l’existence  de ce  nom. En effet  YESHOUA signifie  en  Hébreu  Dieu sauve. (YHWH sauve)

    - Ce  nom YESHOUA est  vital pour  le  salut  de  l’homme. 

    Il  n’y a  de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4:12) 

       יְשׁוּעָ YESHOUA  est  l’unique  chemin  par  lequel  la  relation  parfaite  entre  l’homme  et  Dieu-Elohim  est  restaurée .Il  est  spirituellement  inopportun pour  le  croyant de  changer le  nom  du  Messie.

    - L e  croyant  est  appelé  à annoncer la  Bonne Nouvelle partout dans le monde  entier .Peut-il valablement  parler de  quelqu’un  dont  il ignore  le nom ? Quel  crédibilité  peut-on accorder  à  un disciple  qui ne  connaît  pas le nom de son "Dieu Sauveur" ou  qui délibérément  enfreint  les instructions  qui ont été  données  par un archange.

    A  ce  jour ,à  l’exception  de certaines  versions  bibliques  telles  que  celle  de  CHOURAQUI  et  les Bibles  hébraïques, le  prétexte  de  la  traduction a  été généralement  utilisé  comme  alibi  pour  modifier  radicalement le  nom  du  Messie.

    C’est  ainsi  que  le nom  יְשׁוּעָ YESHOUA est d’abord  devenu IESSOUS en  Grec et  finallement  JESUS   en  latin. Cette  traduction  est  inadmissible  pour  les  raisons  suivantes :

    - La  traduction  appropriée  de  יְשׁוּעָ  YESHOUA  est  SAUVEUR  . Au  lieu  de  dire  Yeshoua   , on  devrait  plutôt dire  SAUVEUR  si  l’on tenait absolument  à le traduire   .

    - Chaque  lettre  hébraïque  a  une  correspondance  numérique. le  mot  Jésus  n’a  pas  la  valeur   numérique  de  יְשׁוּעָ YESHOUA.  JESUS  n’a  de ce fait  aucune  équivalence  avec YESHOUA .

    Les  croyants  devraient  faire  un  effort  pour  garder le  nom  authentique  de  YESHOUA LE  MESSIE. C’est  le  mot  le  plus  important et le plus  puissant  du  monde.

    - Il permet  de  vaincre  la  mort .

    - Il donne  accès  à  l’immortalité.

    - Il est au dessus de tout nom

    - Il est  tout  simplement incompréhensible  d’adorer un Dieu (Elohim et Père) dont on ne  connaît pas le nom du Fils qui nous L'a fait connaître.

    Beaucoup  de croyants  savent  que  Jésus n’est pas le nom du Messie  mais  s’obstinent pour  des raisons  purement partisanes  et  religieuses  à  rejeter  le véritable nom qui est YESHOUA. Cette  pratique  découle  tout  simplement  d’une  prédominance  de l’esprit religieux  sur l’ESPRIT  DE DIEU-ELOHIM  au  sein des différentes  organisations .

    L’esprit religieux  y  rend les adeptes  des religions  captifs  des principes de leurs  confessions au point de  les  amener  à  enfreindre  les  prescriptions  de Dieu-Elohim . C’est  l’esprit religieux  qui a  amené les pharisiens  à rejeter le Messie , c’est le même  esprit qui suscite des  doctrines hérétiques  contraires à l’Evangile , et c’est encore le même  esprit qui veut  que les  croyants  oublient  le  véritable  Nom du Messie  par lequel ils  sont  sauvés .

     En réalité , quelle  est  l’origine  du nom Jésus ?

    Le  nom JESUS n’est  nullement pas  le fruit  d’une  erreur  de traduction  comme  on  on le prétend  aujourd’hui.  Il faut  savoir  que les  contemporains  de YESHOUA  qui ne  croyaient pas  en lui  le  considéraient  comme  un enfant  naturel  produit  de  l’adultère  de Myriam sa mère  avec  un père  inconnu . Ils ne  croyaient  pas  que le Messie  était  conçu  du Saint-Esprit . Selon  la  Torah , il devait  de ce fait  disparaître . Il  a  de ce  fait été  décidé  que son nom  et sa mémoire  devaient  disparaître soit  en Hébreu ( YMAH SHEMO  U ZIKRONO) dont les initiales sont Y.SH. U.Z .  Au lieu  de l’appeler  YESHOUA qui veut  dire  Sauveur , ces mécréants pour le maudire   l’appelaient  YESHUZ  en d’autres  termes  QUE  DISPARAISSENT SON NOM  ET SA MEMOIRE (1) .

    Lorsque l’on  dit  JESUS , on  prononce  cette  malédiction (QUE  SON NOM ET SA MEMOIRE DISPARAISSENT) en lieu  et place  du nom  véritable  nom du Messie . Voilà  comment  l’esprit religieux peut amener les enfants  de Dieu-Elohim à blasphémer en   substituant  une malédiction au nom de leur Messie .

    La  connaissance  du nom de YESHOUA  est  le pilier  de   notre  foi . Il  faut  connaître  le nom de Dieu-Elohim et de Son Fils "premier-né".

     Celui  qui  connaît le nom de Dieu-Elohim et de Son Fils Yeshoua reçoit  des bénédictions . Dieu-Elohim répond , bénit , délivre, glorifie et sauve  ceux  qui connaissent  son nom .

    « Puisqu’il m’aime, Je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. » (Psaume 91 :14-16 )

    Le salut a pendant longtemps été demandé  et promis par  Dieu-Elohim à   son peuple

     בִּישׁוּעָתִי

    וְאַרְאֵהוּ

    bi.shu.a.ti

    ve.ar.e.hu

    mon salut

    et je lui ferai voir

     Dans le psaume 91 verset 16  en hébreu VEAREHU BISHUATI  ( je jui ferai voir mon salut ) . BISHUATI  mon salut  contient  le nom  YESHUA (le  salut)

     Il n’y a  de  salut  en aucun autre nom

    Il  n’y a  de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4:12) 

    YESHOUA est le nom qui est  au-dessus de tout  nom

     C’est pourquoi aussi Dieu-Elohim l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,afin qu’au nom de YESHUA tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,et que toute langue confesse que YESHUA HA MASHIAH est Seigneur, à la gloire de Dieu-Elohim le Père.(Philippiens 2:9-11)

    (1) LES TOLEDOTH YESHUH  dans JESUS RACONTE PAR LES JUIFS  par Berg International Editeurs Page 42 .

    A toutes  fins utiles nous  informons le lecteur que Yeshoua était juif . Par  conséquent son disciple aime  Israël notre  aîné dans la foi et prie pour la paix  de Jerusalem . Yeshoua a  affirmé lui-même  que le salut  venait des juifs.

     

    NB: Quelques corrections ont été apportées le plus souvent "en rouge" afin d'éviter les confusions entre Yeshoua et "Dieu".

    Rappel: Dire "Jésus sauve" (ou "Yeshoua sauve"), c'est dire "YHWH SAUVE sauve" !... c'est juste un bégaiement... à moins que ce soit une idolâtrie "Jésusiste" ?

    D'après: http://cerclebiblique.org/2011/07/17/yeshoua-est-le-veritable-nom-de-jesus/

     

    JYH
    7/11/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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