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     Avertissement: Cette parachah sera la dernière avant la "mise en PAUSE du Blog".


    Parachah "Balaq"



    Pensée :

    « Qui te bénit est béni, et qui te maudit est maudit ! » No 24 :9

    Que les Balaq, Amaleq, Haman, Midian modernes et autres, réfléchissent à cette conclusion du prophète « corrompu » qu’était Bilam ! Il n’a pu que valider la sentence de l’Élohim d’Israël ! La Parole d’Élohim est vivante, bien que ses détracteurs s’en moquent, elle s’accomplit toujours. Toute l’Histoire est là pour nous le rappeler, car les faits sont têtus et sont aussi des témoins …




    Parachah "Balaq"

     


    PARACHAH : « BALAQ » 



    Shabbat 8 Juillet 2017
    (Commentaire de 2012)

     

    Lectures:
    Parachah : Bémidbar/Nombres 22 :2 à 25 :9
    Haftarah : Miykhah/Michée 5 :6 à 6 :8
    Bérith Hadachah : Yohanan/Jean 3:14-21
                               Ivriym/Hébreux 9:11-15
                               Yéhoudah/Jude (entier)

     

    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.

     

    Résumé de la Parachah:
    Sorti de sa pérégrination dans le désert, Israël est vainqueur de plusieurs rois ; le Kananéen roi d’Arad, Siyhon roi des amoréens et Og roi de Bashan. Israël campe dans la plaine vis-à-vis de Jéricho à l’Est du Jourdain et s’apprête à rentrer en Kanaan. Balaq le roi de Moav, effrayé par la puissance d’Israël, recherche auprès de Bilam (Balaam) un support spirituel occulte, en capacité de maudire Israël afin de le vaincre.
    Après plusieurs tergiversations Bilam se trouve contraint, au grand dam de Balaq, de bénir Israël. Son repli de la scène purement spirituelle n’empêche pas Bilam de conseiller Balaq de pervertir Israël de l’intérieur. Les fils d’Israël sont entraînés à l’idolâtrie par les filles de Moav. Une plaie éclate au sein du peuple. Piynéhas, fils d’El’azar intervient, la plaie cesse. 



    Méfiance de Bilam, le prophète corrompu



    «
    Viens lui fait dire Balaq, maudis-moi ce peuple »… « car je sais que celui que tu bénis  est béni, et celui que tu maudis est maudit » voir ch 22 :6.

    En résonance à la parole donnée à Avraham en Genèse 12 :3…

    “et Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre. »

    Nous avons l’impression que Balaq, obsédé par sa peur, élève Bilam à la stature d’un "dieu", en capacité de bénir ou de maudire sous sa seule autorité. Pouvoir réel ou surfait que Bilam entretenait peut-être en termes de
    « publicité » pour augmenter sa notoriété. 

    Bilam, censé connaître de nombreuses caractéristiques du domaine spirituel, ne pouvait pas tout à fait ignorer qu’il ne pouvait pas impunément bénir ou maudire sans prendre quelque précaution… Il savait que ce petit jeu malsain pouvait lui retomber sur la tête. Dans ce sens il apparaît être un homme
    « sage » au regard de nos contemporains bien mal avisés à vouloir, comme des brutes ou certainement comme des inconscients, maudire tout ce qui s’appelle "Israël" et plus encore, tout ce qui s’associe en somme à la descendance
    d’Avraham, Yitshaq, Yaaqov-Israël, génétique ou spirituelle.

    Bilam était néanmoins cupide, et son attrait pour le gain le poussait à la négociation de surenchère… Le prix de sa collaboration fut augmenté par Balaq, au corps défendant de Bilam qui feignait de refuser l’offre car il rétorquait ne pouvoir désobéir à Élohim. Élohim qu’il désigne comme « son Elohim » … Par deux fois Bilam dira « je vais consulter Elohim pour connaître sa réponse… »

    Bien que le Seigneur lui ait dit une première fois « tu n’iras pas », Bilam insiste. Alors Élohim répond « tu iras, parce que ces hommes sont venus te chercher, (bien que ce ne soit pas Moi qui te laisse partir et Je te le ferai savoir), mais tu feras ce que Je te dis »… Néanmoins la colère d’Élohim s’enflamma contre Bilam car il était parti.

    “Et Elohim vint la nuit à Bilam, et lui dit, si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève–toi, va avec eux ; seulement, la parole que je te dirai, tu la feras. Et Bilam se leva le matin, et sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moav. Mais la colère de Elohim s’embrasa parce qu’il s’en allait ….” (No 22:20-22 )

    Puis arrivé à l’endroit de rencontre, ce fut à deux reprises que Bilam consultait YHWH par ses techniques divinatoires (Note JYH: "techniques" tellement fréquentes dans certaines "entreprises" qualifiées improprement de "ministères"). La troisième fois, il n’insistait plus pour trouver une possible « faille » qui ferait que le peuple puisse être maudit. Il admit que YHWH couvrait absolument Israël et qu’il ne pouvait sans risque pour lui-même poursuivre ce funeste projet.

    Ceci nous apprend que Elohim peut même obliger de puissants ennemis spirituels - le domaine où se livrent les vraies batailles - à cesser toutes attaques, sinon à leurs dépens et cela Bilam le savait.

     


    Tout ce qui est écrit l'est pour notre instruction. Réfléchissons !



    Dans l’exercice de « notre pèlerinage sur terre » et des décisions que nous avons à prendre ou des actions que nous avons à mener, comment nous comportons-nous ? Dans des circonstances délicates, peut-être demandons-nous au Seigneur ce que nous devons faire… Nous le consultons, nous prions… Tout en ayant notre propre solution à la question, une solution qui favorise notre intérêt, notre sens. Toutefois cette solution, que nous espérons, peut s’opposer à ce que le Seigneur attend de notre fidélité… Mais nous aimerions
    bien que cette idée soit agréée du Seigneur… Alors nous faisons tout ce qu’il faut pour qu’il en soit ainsi, quitte à nous abuser nous-mêmes. Cela ne va pas devant le Seigneur, il nous le fera savoir si nous insistons tel un Bilam ! Ne soyons pas que clair, mais soyons transparent, soyons entier… que pourrions-nous cacher au Seigneur ! Pouvons-nous seulement abuser le Seigneur comme un homme en nous auto justifiant de nos mauvais projets ...

    “Je ne puis rien faire, moi, de moi–même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.” (Jn 5:30 DRB)

    Suite à nos demandes, nous recevons parfois une réponse inattendue mais tellement nette, toutefois nous l’éludons en disant : « non ce n’est pas ainsi que je ressens les choses, cela ne vient pas de Elohim… » et aussi « Ce petit évènement dérangeant que je viens de constater ne peut pas être un signe de Elohim » de la même façon que Bilam aveuglé, n’essaie pas de comprendre pourquoi son ânesse interrompait son voyage. Et nous insistons, nous forçons notre destin, nous nous inventons le scénario qui favorise notre penchant. Donc, le Seigneur nous laisse à notre penchant, mais sa désapprobation
    s’affiche… jusqu’à parfois nous stopper net sur notre chemin !
    En d’autres occasions le Seigneur nous ouvre une « porte » de façon incroyable, tellement incroyable que nous trouvons toutes sortes de raisons pour ne pas la franchir, en dressant la liste des inconvénients. Bref, Nous rechignons. Alors le Seigneur nous emmène sur des « chemins de détour », des chemins de réflexion et de pédagogie. N’est-ce pas ce qu’IL fit au retour des 12 explorateurs ? Ce qu’IL fit pour tout le peuple, IL le fait aussi pour chacun de nous, car IL nous aime.

    Disons-nous alors: Seigneur, pardon, j’ai insisté contre ta volonté pour faire ma volonté, pour réaliser ce qui était pour moi un attrait. J’ai été deux fois coupable, en faisant ce qui m’attirait et aussi en t’associant à ma désobéissance comme si Tu la bénissais ! J’ai cherché des détours tout en recherchant ton accord ! Comment ai-je pu associer le profane ("sagesse d'en bas") au sacré (sagesse d'en haut") ?

    Mais aussi et de plus, l’histoire de Bilam le prophète corrompu des nations, nous apprend que le pire peut encore arriver, si malgré les avertissements nous persistons dans notre voie de désobéissance, nous risquons peu à peu de nous retrouver dans une situation qui nous placera dans le camp de l’adversaire, là où nous n’avons rien à y faire, dans un environnement qui n’est pas saint et face à des situations dont nous aurons beaucoup de mal à nous extirper. Pour exemple, nous pensons à ces « serviteurs de "Dieu", pasteurs et leaders » qui se sont associés aux actions de boycott "d’Israël" (seulement "l'Etat terrestre"), aux actions dites « de la flottille de la paix, anti blocus de Gaza ». N’ont-ils pas l’impression, tous ceux-là, de se ranger derrière « Bilam » avec des infidèles, gauchistes, islamistes et autres !* Attention, tous ceux qui se disent de Elohim ne le sont pas pour autant ; Bilam disait lui aussi qu’Élohim était son Elohim, et bien qu’il sache qui était Elohim, il s’en servait pour sa propre gloire, sa propre richesse…
    Note JYH: C'est vrai pour tellement d'autres "engagements" publics et "politiques" ! Rappelons aussi que "l'Etat israëlien" n'est pas "l'Israël de Elohim" et que vouloir s'en prendre à un "Israëlite en Yéshoua" peut être plus dangereux que de reprendre par exemple "ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas". N'oublions pas que Yéshoua est déjà venu une fois et qu'IL a dit clairement ce qu'IL en pensait.
    Que la "sagesse d'en bas" ne se substitue jamais à la "sagesse d'en haut" !
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204


    “Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Messie, dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres.” (Php 3:18-19)

    Ceux du monde non instruits dans la Parole, ne sont pas responsables au même titre que ceux qui "savent" mais dont les pensées sont toutefois séduites par les attraits des choses terrestres, c'est à dire des œuvres de néant, celles des ténèbres à tous niveaux de gravité, du pratique au spirituel ... Tel fut Bilam, tels sont ses imitateurs de toutes les époques qui mettent des pièges et des malédictions sur le chemin du tout Israël.



    Qu'elles sont belles tes tentes...



    Engagé pour maudire, Bilam ne put que s’étaler en éloges à la vue du campement d’Israël.

    “Que tes tentes sont belles, ô Jacob* ! et tes demeures, ô Israël* !”
    (No 24:5 DRB)
    * Note JYH: Comme déjà signalé à propos de la "Parachah Bamidbar",
    la distinction entre "Jacob" et "Israël" est suffisamment fréquente dans "l'Ecriture" pour qu'on s'y attarde un peu:
    Lorsqu'il est parlé de "Jacob" ce n'est pas "Israël" (ou pas encore Israël). Par exemple, que penser de Gen 46:2  "Elohim parla à Israël dans une vision pendant la nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Israël répondit : Me voici !"... Ainsi, YHWH appelle "Jacob" avec insistance et c'est "Israël" qui répond ?
    Ou encore, dans le Psaume 105:23  "Alors Israël vint en Egypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham."... ce n'est pas le même ?... ou faut-il une lecture à 2 niveaux ?
    Oui, il faut une lecture spirituelle et tenir compte du devenir d'un "Jacob terrestre" en "Israël spirituel"... sans compter que Jacob a eu "onze" fils et que c'est en tant que "Israël" qu'il a eu "Benjamin"... celui qui sera plus tard "de la Maison de Juda" et ancêtre du premier "roi": Saül, ennemi de David, ce qui semblerait compliquer encore les choses, quoique... !
    Pourrait-on aller plus loin dans cette étude comparative ? Oui, certainement.
    Toutefois, ce n'est pas le lieu et encore moins l'heure pour le faire car la confusion est aujourd'hui beaucoup trop grande à propos de "Israël" qui devrait toujours être "tout Israël de Elohim" mais qui est parfois "Maison d'Israël", Royaume du nord, appelé "Ephraïm" par les prophètes, et beaucoup plus souvent "l'Etat terrestre israëlien" représentant en partie "Juda" (Maison de) et sa vocation spécifique dans ces "derniers temps".
    On voudra bien noter cependant qu'en Nombres 24:5 cité plus haut, il nous est parlé de "tentes" (ohel) pour "Jacob" et de "demeures" (mishkan: tabernacle, sanctuaire) pour "Israël", "l'Israël de Elohim".


    La vue du camp d’Israël bien organisé selon l’ordre de campement décrit en Nombres 2, avec le Mishkan dressé en son milieu d’où s’élevait la fumée de l’autel, bien que remarquable n’était certainement pas le seul aspect que Bilam percevait. L’homme qui « voyait » le spirituel, ne pouvait que constater l’état de sainteté acquise par Israël. La beauté de ses tentes révélait la protection, le bouclier lumineux de YHWH, impénétrable à toutes tentatives extérieures d’attaque. Les essais de pénétrations occultes étaient d’avance voués à l’échec. L'Elohim qui avait vaincu les puissances d’Égypte, était toujours et plus encore le protecteur d’un peuple qui se sanctifiait depuis quarante ans.
    Un peuple qui n’a pas sa part parmi les nations, parce que son comportement différait en tous points du comportement délétère des nations. Un peuple nouveau né, orienté vers la vie, la pureté, portant les valeurs "divines" (de Elohim) de la sainte Torah… Israël était devenu intouchable, quasiment irréprochable, irrépréhensible. Ce peuple était en condition pour prendre possession de la Terre promise, le Royaume.

    Le Royaume et la venue de son Roi est à cette condition : “afin que lui se présentât l’assemblée à lui–même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable.” (Eph 5:27 DRB)

    Donc sans accusation recevable et passible de jugement !
    « et sur ce roc (pétra – éven) Je bâtirai ma Qéhiyllah (sainte assemblée de tout Israël, le "goy qadosh" de Ex 19:6) et les portes du shéol (hadés- séjour des morts) n’auront pas de puissance sur elle » (Matt 16 :18 mot à mot)

    Donc inattaquable ! Mais restons sur nos gardes :
    “Soyez sobres, veillez, votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer.” (1 Pi 5:8 DRB)



    La corruption, la tentation de l'assimilation



    Bilam n’avait pourtant pas dit son dernier mot. Il s’éloigne de Elohim et de l’obligation de bénir. Dégagé de cette « imposition » spirituelle, il s’emploie dans le domaine purement humain de la manipulation. Il organise un plan machiavélique : Israël est invincible parce qu’il est saint ! La solution consistera donc à le déchoir de sa sainteté en le pervertissant
    de l’intérieur.

    La démarche est simple : les filles de Moav allèrent vers les fils d’Israël, se firent acceptées bien sympathiquement certainement au départ… Peut-on refuser la discussion avec autrui seulement parce qu’il est d’un autre milieu ? Les relations évoluèrent, devinrent plus intimes, puis l’invitation à partager les habitudes festives de l’autre furent également adoptées…
    Quoi de plus normal, quand on a de bonnes relations de voisinage… L’idolâtrie et son cortège de « luxure » fit le reste… Israël tombait dans l’impureté adultérine physique et spirituelle. Certainement la pensée sous-jacente qui en infectait alors beaucoup parmi le peuple était « pourquoi ne ferions nous pas alliance avec ce peuple, nos enfants se marieraient avec les leurs et tout irait pour le mieux entre nous, nous formerions un seul peuple ». Le danger de l’assimilation, que nous connaissons bien depuis l’affaire de Dinah (voir Genèse 34) jusqu’à nos jours… est une manière toujours efficace pour faire la guerre
    aux "juifs" et aussi, ne nous leurrons pas à "toute la postérité d’Avraham" selon la foi au vrai Élohim, l’Élohim "d’Israël", "tout Israël", et en Son Fils.

    Que sont ces essais d’infiltration de la Maison de Elohim par du syncrétisme, de l’oecuménisme, des philosophies, des traditionalismes, de l’humanisme jusqu’au risque du révisionnisme et du remplacement-substitution, qui susurrent à l’oreille des enfants de Elohim ; venez faisons cause commune, nous viendrons chez vous, vous viendrez chez nous… Elohim, Allah, Bramah, le grand Manitou, etc… nos fêtes, vos fêtes, tout cela c’est la même chose… Le monde ne doit-il pas être une grande famille ?!

    Apprenons encore de Bilam, qu’il fut un initiateur de ce type de perfidie, et que son mode de fonctionnement était celui que lui inspirait son véritable père : le diable. Bilam ne disait-il pas qu’il était un prophète dont l'Elohim était YHWH. ! Assurément il était un super-faux prophète. Sa méthode est toujours d’actualité : La séduction ; il bénit par la bouche et il détruit par ses actes machiavéliques. Bilam mourut de l’épée des israélites (Nombres
    31 :8)

    Si la vraie assemblée du Seigneur ne peut être touchée de l’extérieur, alors l’ennemi cherchera à la corrompre de l’intérieur. Craignons dès lors qu’une plaie similaire à celle que subit Israël, 24 000 morts (ch. 25 :9) n’éclate parmi nos rangs, car l’impur ne peut côtoyer le Saint. Grâce soit rendue à Yéshoua qui interviendra avant qu’il ne soit trop tard, tel un Piynéhas qui terrassa le couple sacrilège du verset 8.

    “Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera le froment dans son grenier, mais il brûlera la balle au feu inextinguible.” (Lu 3:17 DRB)

    “Nous savons aussi que le Fils de Elohim est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable (Elohim) ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Yéshoua Messie.
    C’est Lui (Elohim le Père) qui est l'Elohim véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez–vous des idoles ! Amen.” (1 Jn 5:20-21 )




    Shabbat Shalom véshavoua tov 





    JYH
    7/07/2017
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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  • Parachah "Houqqath"

    Représentation possible mais non certaine du "Nehuschtan" (serpent d'airain)             qui sera détruit plus tard pour cause d'idolâtrie (2 Rois 18:4)

    Pensée :

    De nouveau, le peuple murmure contre Élohim et contre Moshéh. Ils en vinrent à mépriser la nourriture que leur Élohim leur procurait dans le désert. Le leitmotiv désolant revenant toujours égal à lui-même : « Pourquoi vous nous avez fait monter hors d’Égypte pour que nous mourrions dans ce désert… »

    Le murmure, préambule à la rébellion, est inspiré du serpent. Serpent pour serpent, le peuple eut pour réponse son propre « fond » : des serpents les mordirent. Un signal monté sur une perche, un serpent figé, métallique, amène le peuple à comprendre que le « venin du serpent » sera vaincu si l’on y regarde de plus près…

    “Et comme Moshéh éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.” (Jn 3:14-15)



    Parachah "Houqqath"

                                 La fameuse "vache rousse" (ou rouge).



    PARACHAH : « HOUQQATH » 

    (Règle: de la Loi)




    Shabbat 1er Juillet 2017
    (Commentaire de 2011)


    Lectures :
    Parachah : Bémidbar/Nombres 19 :01 à22 :01
    Haftarah : Chophétiym/Juges 11 :1-33
    Bérith Hadachah : Yaaqov/Jacques 1:12-27


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études exhaustives, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.

     

    Résumé de la Parachah : une règle complémentaire de purification ; mettant en scène une « vache rouge » est prescrite à Israël. Au premier mois de la quarantième année de pérégrination dans le désert, le peuple est stationné à Qadesh, Miryam meurt. De nouveau, alors que le périple touche à sa fin le peuple se plaint d’être parti d’Égypte. Moshéh agit malencontreusement sur le
    rocher de Mériyvah et se verra, à cause de ce geste, interdire d’entrer en Éréts Israël. Édom refuse de laisser passer les israélites par son territoire. Bientôt Aharon mourra sur le mont Hor. Il est remplacé dans le rôle de grand sacrificateur par son fils Élazar. Un conflit éclate avec le roi d’Arad, Israël en sort vainqueur, mais de nouveau le peuple s’impatiente à cause de la nourriture… l’épisode des serpents brulants se terminera par la confection d’un serpent d’airain placé sur une perche (signal), que Moshéh fit à la demande de Elohim. La parachah s’achève par la conquête de territoire situé à l’est du Jourdain.

    Cette parachah est riche de relation au Messie : « la vache rouge » « le rocher de Mérivah » « le serpent d’airain ». Collatéralement elle est marquée par la disparition de deux acteurs principaux : Aharon et Miryam, et de la sentence de YHWH à l’encontre de Moshéh… ce qui est à méditer.
     


    Parah adoumah (vache rouge)


    Par sa nature liée à la purification, et par similitude aux autres aspects du sacerdoce, nous devons admettre que le symbole de la vache rouge (ou rousse) est une image, une ombre, une projection, d’une vérité spirituelle réelle.

    Nous n’avons certes pas toute la connaissance et nous n’avons donc pas la prétention de tout expliquer, de sorte que notre point de vue ne se veut pas absolu. Nous tenterons seulement, ci-dessous, de situer de ce que la Parole nous enseigne à ce sujet. Ceci, compte tenu de la vision dans le Mashiah Yéshoua, autour duquel l’ensemble du sacerdoce prend tout son sens.

    Remarques générales

    En ce qui concerne le sacerdoce et pour la famille des bovins, jamais une vache n’est utilisée pour les sacrifices, mais seulement le bouvillon ou le taureau. La vache, en tant que sacrifice, n’est désignée que dans le cas de la
    « vache rouge » que nous n’amalgamons pas avec le mot génisse ; églah en hébreu. Génisse qui servit à l’alliance faite avec Abraham (genèse 15 :9), et
    dans les cas de meurtres non élucidés (Deut 21)...

    Un seul autre cas de vache avec le mot « parah », est cité : c’est à l’époque du prophète Samuel, lors du retour de l’arche de l’alliance du pays des philistins vers la terre d’Israël (voir I Samuel 6) l’arche fut tirée par un couple de vaches qui n’ont pas porté le joug. (de couleur non définie). Elles servirent de victime d’holocauste (olah) et le bois du chariot de combustible. Tout ce qui servit à tirer l’arche était sacré et fut ainsi offert à Elohim.

    En ce qui concerne la couleur rouge « Adom » en hébreu (adoumah est le féminin de adom) Ce terme est en relation avec : Adam = Homme ; Adamah = terre (matière) ; Dam = sang. 


    La pratique

    Nombres chapitre 19 nous explique la raison de la prescription (Houqqah) : à l’extérieur du camp la vache est entièrement consumée par le feu il s’agit donc d’un sacrifice complet qui s’apparente à la « olah » ou holocauste. Il se réalise sur l’extérieur, le sacrificateur asperge du sang vers le sanctuaire, son principe est une purification d’ordre « externe », les autres sacrifices se réalisent à l’intérieur du tabernacle, et sont basés sur une expiation et un rapprochement d’ordre « interne » (Qorban)

    Le brasier est additionné de cèdre, d’hysope et de cramoisi qui sont des éléments utilisés dans la purification d’un galeux (lépreux)
    La cendre obtenue est déposée dans un endroit pur, toujours hors du camp, pour être prélevée selon le besoin.
    De l’eau vive recevra de la cendre et servira à la purification de tout homme ayant touché un mort ou relique d’un mort ou tombeau, ou ayant pénétré dans la tente d’un mort, ou touché un vase non fermé… etc.

    L’objet premier est de traiter le problème de la souillure rituelle occasionnée par le contact avec le corps d’un homme mort ou tout reste de ce dernier.

    Il s’agit bien de régler la relation à la mort devenue incontournable dans la chair adamique et de l’impureté qui s’y rattache.

    Un point important se dégage de cette constatation : Il y a une distinction de nature sacrificielle, donc, de purification, de rapprochement, à faire entre les sacrifices qui généralement se déroulent à « l’intérieur » du tabernacle, car l’origine même de l’acte est intérieur à l’être, intérieur au corps, que ce soit le péché ou l’action de grâce. Et par ailleurs, ce qui justifie la « règle de la vache rouge » qui n’intéresse pas les causes intérieures de l’être, donc du sanctuaire, mais l’extérieur de l’être, à cause du contact inévitable, dans ce monde, avec le fruit du péché qui est la mort, les oeuvres mortes, et sa corruption sous quelque forme que ce soit, (sans quoi il nous faudrait vivre
    en dehors du monde !)
    Cette pollution environnementale, par contact nécessite une purification de souillure à partir d’un sacrifice réalisé à l’extérieur du camp. . Car l’intérieur du camp, du corps, n’est pas la cause de ce type d’impureté. 


    Il y aurait donc, compte tenu du règne évident de la mort dans notre monde, des souillures au quotidien de nature « imposée » car ambiante, différentes d’un acte de désobéissance, de sorte que notre marche dans ce monde nous infligerait des « salissures subies» desquelles nous avons à être purifiés. Réfléchissons quelque peu à tout ce qui nous entoure quotidiennement et qui peut nous « polluer » malgré nous.

    Contrairement au péché qui nécessitait un sacrifice chaque fois et pour chaque individu ou pour la communauté, la purification du contact à la mort ne requérait qu’un animal tant que la réserve de cendre perdurait.

    Tout homme qui ne se purifiait pas du contact avec la mort était exclu de la communauté d’Israël, car il souillait le sanctuaire de YHWH . Voilà l’ultime raison de ce rituel ! La mort a quelque chose de polluant, la mort n’est pas recevable là où réside Elohim, c’est à dire « dans le camp » « dans le temple » « dans le corps du Mashiah ». La mort est le résultat du péché ; de la même manière que le péché doit être effacé avant de se présenter devant le Saint des Saints, le fruit du péché, la mort et tout ce qui s’y rapporte ne peuvent pas davantage laisser leur trace en présence d’Élohim. 


    Remarque : n’oublions pas qu’Israël sortait d’Egypte où l’art de s’occuper des morts avait atteint une très grande importance ; des villes entières étaient dédiées à l’industrie de l’embaumement et des rites magiques qui l’accompagnaient. L’Égypte était ancrée dans la mort alors qu’Israël était
    appelé à la vie. La rupture avec la puissance mortifère d’Égypte se
    devait d’être marquée nettement. 



    Le symbole du
    Mashiah


    La
     couleur rouge « adom » de la vache nous rappelle (mais ici il faut considérer la langue hébraïque, pour soupçonner la relation) la chute de
    « Adam » dont le sang « dam » à travers Abel a coulé vers la terre
    « adamah », donc de la mort qui impose son règne et sa marque sur toute la
    terre. Cette relation nous permet aussi de percevoir dans le symbole de la vache rouge, l’action du second Adam (Yéshoua) dont le sang (le don de sa vie) et de son corps a couvert la puissance de la mort, le péché. Il a été fait
    « malédiction » en clouant à la croix notre propre mort, en effaçant, en payant nos fautes qui nous lient à la mort, ce qui fut fait « hors des murs » de
    Jérusalem comme la vache était sacrifiée hors du camp.

    Nos fautes sont donc couvertes, oubliées. Il est écrit : « Si vous êtes dans le Messie, vous ne péchez plus » soit ! Nous dirons que le péché n’est plus le moteur de notre existence… Mais nous sommes dans le monde, et confrontés chaque jour à la souillure du monde, et chaque jour, sans que nous soyons intéressés par le péché pour autant, nous avons besoin d’être lavés, purifiés…
    Car si nous sommes vivants en Lui, nous sommes toujours au contact de ce monde côtoyant la vanité du péché donc la mort et les œuvres mortes…

    « combien plus le sang du Messie, qui, par le Souffle éternel, s'est offert lui-même sans tache à Elohim, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez l'Élohim vivant ! » (Hébreux 9:14 NEG)

    Effectivement notre conscience, et ce malgré nous, peut se trouver influencée, imprégnée, par la « culture de société de notre monde » à cause de la présence permanente des oeuvres mortes.
    Pensons simplement à la majorité des émissions télévisées, au cinéma Hollywoodien, à la « normalisation » des mauvaises moeurs, aux relations agressives dans le monde du travail…etc.
    Nous constatons que soumis à un tel régime, même des enfants de Elohim s’en trouvent infectés, car il s’agit bien d’une infection, une souillure, due au contact d’oeuvres mortes… De cela aussi il nous faut être « purifiés »

    Yéshoua y a satisfait par sa mort à la croix, car si son sacrifice remplace tous les sacrifices aharonique (acham-culpabilité, hatath-expiation, minhah-offrande, olah-holocauste) prescrits pour la réconciliation avec le Père, le Seigneur nous apprend que son sacrifice englobe également le sacrifice de la vache rouge, qui a pour but de purifier l’homme des souillures qui l’environnent malgré lui.

    La symbolique est délicate mais évidente, notamment dans l’épisode du lavement des pieds des disciples au souper précédent Péssah.

    Jean 13:10 « Yéshoua lui dit, Celui qui est baigné n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs,… »

    Jean 15:3 «Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée»

    « Si Je vous lave les pieds – (symboliquement point de contact avec la terre sur laquelle vous marchez et vous vous souillez) - alors vous êtes entièrement purs »

    Ceux qui préparaient la vache, Grand sacrificateur, sacrificateurs et lévites, comme l’homme pur qui officiait à l’aspersion de l’eau lustrale sur celui qui se purifiait, tous ceux-là étaient impurs jusqu’au soir.

    Il est remarquable que le Seigneur, homme pur, ait pratiqué le lavement des pieds pendant la nuit veille de la crucifixion, Il a donc purifié ses disciples et endossé « l’impureté jusqu’au soir suivant de celui qui touche l’eau lustrale de la vache rouge » avant d’endosser la malédiction globale de nos fautes en tant qu’Agneau de Elohim. "IL A TOUT ACCOMPLI" (du moins ce que LUI devait accomplir pour SA Qéhila). Avant de partir, Il a en somme purifié entièrement et selon la loi, sa Qéhiyllah (église-sainte assemblée) tel l’Époux qui fait paraître sans tache et glorieuse son épouse. 



    Une vache particulière


    Tout animal choisi pour un sacrifice devait être sans défaut. Avec la vache l’exigence est décuplée ! Tout rouge… En plus du « sans défaut » hygiénique et morphologique, la robe de l’animal ne devait (selon ce que l’on en sait) comporter aucun poil d’une autre couleur, sinon la bête était disqualifiée. Elle était entièrement pure, entièrement « Adam ».

    Lorsque nos amis juifs se mettent au contrôle d’une vache potentiellement candidate, ils l’inspectent de long en large et très minutieusement. Récemment une vache de Californie semblait faire « l’affaire » jusqu’à ce que l’on découvre un poil différent ! Cela peut paraître exagéré, mais quelle ressemblance étonnante avec le comportement des religieux de l’époque de Yéshoua qui l’assénaient de questions et observaient ses faits et gestes pour savoir s’Il était bien le Messie ! Et quel acharnement ne mettaient-ils pas pour le prendre en défaut ? Nous dirions pour Lui trouver un poil différent de ce que l’on attendait ou estimait du Mashiah ! Nous savons qu’ils ne trouvèrent rien de divergent à la Torah.

    A ce jour il y aurait eu, selon les sources, 7 ou 9 vaches rouges depuis Moïse. Certains savants juifs affirment qu’une 10 ème vache sera brûlée par le Messie lorsqu’il viendra ! Cette proposition n’engage que ceux qui l’émettent, bien entendu.

    Par analogie de pensée, nous faisons la remarque suivante sur Zacharie 13, qui se situe selon notre interprétation, après une future bataille décisive à Jérusalem, et la reconnaissance de « Celui qu’ils ont percé » par une partie essentielle du peuple d’Israël.

    « En ce jour-là, une source sera ouverte Pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, Pour le péché et pour l'impureté ». (Zacharie 13:1 NEG)

    L’hébreu dit : lé-hatath oul-nidah – c’est à dire le même terme que pour le péché d’inadvertance ET (nidah) le même terme cité à l’occasion de la vache rouge. Sans entrer dans le détail de l’interprétation prophétique de ce verset, nous en retirons simplement la confirmation qu’il existe une distinction de nature entre péché et impureté. Nous ne voulons pas non plus affirmer de ce passage que, à nouveau, une vache rouge pourrait être utilisée… Aujourd’hui, à nos yeux, et après le sacrifice de Yéshoua, cette hypothèse n’aurait que peu de sens, sinon que celui d’un saint vestige symbolique…

    Pour terminer ce commentaire, nous voulons nous remémorer le conseil de Paul, repris par d’autres disciples, qui résume l’action du Mashiah qui, tout en nous dédouanant de nos fautes, s’est inscrit également dans la volonté du Père qui souhaite notre pleine purification. Le signe de la vache rouge y réside en arrière plan. Notre responsabilité dans ce travail consiste dès lors à mettre notre attention et notre propre volonté au service de la purification engagée par Celui qui peut entièrement nous purifier : Yéshoua.

    « Car nous sommes le temple l’Élohim  vivant, comme Élohim  l'a dit, J'habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur l’Élohim , et ils seront mon peuple. C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifionsnous de toute souillure de la chair et du Souffle, en achevant notre sanctification dans la crainte d’Élohim. » (2 Corinthiens 6:16-7:1 NEG)


     

    Shabbat Shalom vé-shavoua tov



    JYH
    30/06/2017
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





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