• Rediffusion 2017


    Le "dîner de l'Adôn Yeshoua" que nous devons prendre à Pessah n'est plus le "Seder de Pessah"...  mais évidemment pas non plus...
    (Blog de Michel Yeshayah)


    Seder de Pessah ou dîner de l'Adôn




    Seder de Pessah ou dîner de l'Adôn ?


    Dans les normes, le dernier repas que l'Adôn Yeshoua prit avec ses adeptes était le Seder de Pessah. Et Pessah, fête annuelle des juifs (et de "tout Israël", "l'Israël de Elohim" !)* en mémoire de leur sortie de Mitzraïm (Egypte), est célébrée autour d'un dîner, le Seder, selon les instructions qu'Elohim donna à Moshé (Moïse) et Aharon (Lév 12:1-8), chaque quatorzième jour du mois de Nissan (premier mois de l'année).
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204
    Cette fête est suivie de la Hag Ha Matzi, la fête des pains sans levain ou fête des Azymes, qui dure 7 jours pendant lesquels il est strictement interdit de manger de la nourriture qui contient du ferment.
    Une dérogation particulière existait néanmoins pour ceux qui, pour raison d'impureté ou d'éloignement, n'avaient pu célébrer la fête de Pessah au quatorzième jour du mois de Nissan entre les deux soirs. Il est ainsi écrit dans le livre de Bamidmar:

    "Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Si quelqu’un d’entre vous ou de vos descendants est impur à cause d’un mort, ou est en voyage dans le lointain, il célébrera la Pâque en l’honneur de YHWH-Adonaï.
    C’est au second mois qu’ils la célébreront, le quatorzième jour, entre les deux soirs ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères.
    Ils n’en laisseront rien jusqu’au matin, et ils n’en briseront aucun os. Ils la célébreront selon toutes les ordonnances de la Pâque." (Nombres 9:10-12)

    Le Seder de Pessah préfigurait le B'rit Hadasha, l'alliance nouvelle et parfaite qui permettrait aux hommes (dont les "païens") de se réconcilier avec Elohim. Le Pessah annonçait de fait l'ultime sacrifice de Yeshoua, l'Agneau d'Elohim. Avant même d'aller plus loin, écoutons le récit de Loucas se rapportant au Pessah que Yeshoua mangea avec ses disciples:

    "Quand l’heure arrive, il s’allonge [1] avec ses envoyés.
    Il leur dit: « J’ai désiré de désir manger avec vous ce Pèssah avant de souffrir (...)
    Oui, je vous dis: je ne le mangerai plus jamais, jusqu’à ce qu’il soit accompli au royaume d’Elohîm. »
    Il prend une coupe, remercie et dit: « Prenez ceci et partagez-le entre vous.
    Ceci est le Pacte neuf en mon sang pour vous versé. Oui, je vous dis: je ne boirai plus désormais du "fruit de la vigne", avant que vienne le royaume d’Elohîm. »
    Il prend le pain, remercie, partage, leur donne et dit: « Ceci est le corps, le mien, donné pour vous. Cela, faites-le en mémoire de moi. »
    (Luc 22:14-20 CHOU)

    La version de Matyah ajoute même à ce verset: "le Pacte Neuf en mon sang pour vous versé en rémission des fautes" (Mat 26:28 CHOU)


    Tous les passages qui se rapportent à ce Seder insistent sur le fait que c'était "pendant qu'ils mangeaient" (Mat 26:21) ou encore "pendant qu'ils étaient à table et mangeaient" (Marc 14:18), que s'était déroulée cette scène.
    Cette information finit ainsi de nous édifier sur ce qui devrait être la manière de célébrer le dîner de l'Adôn.
    Ce n'est donc pas "l'eucharistie", ce "sacrement", qui suivant la doctrine catholique, contient le corps, le sang, l'âme et la "divinité" (déusité ?) du Mashiah, sous les espèces d'hostie et de vin. Encore moins la "Cène", la conception protestante de la chose.
    http://jyhamon.eklablog.com/yeshoua-jesus-a-t-il-institue-une-sainte-cene-non-a47876396
    Le Seder de l'Adôn , par contre, est un repas cérémoniel pris à table !


    Ecoutons le Shaliah Shaoul (Paul) enseigner sur la façon de célébrer le dîner de l'Adôn:
    " Car j’ai moi-même reçu de l’Adôn ce que je vous transmets. L’Adôn Iéshoua‘, la nuit où il a été livré, a pris du pain; il a rendu grâces, il l’a partagé et dit: « Ceci est mon corps pour vous. Cela, faites-le pour mémoire de moi. »
    De même aussi la coupe, après le dîner, disant: « Cette coupe est le pacte neuf en mon sang. Cela, faites-le aussi souvent que vous boirez, pour mémoire de moi. »
    Oui, aussi souvent que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort de l’Adôn, jusqu’à ce qu’il vienne." (1 Cor 11:23-26)

    Initialement, le Seder de Pessah requérait un emplacement spécifique des convives : le père ou le chef de famille prenait place au centre de la table, face au plat. A sa droite la mère, puis les enfants par ordre décroissant d'âge, de sorte que le plus jeune enfant, situé à la gauche du père, puisse se pencher vers lui pour lui poser les questions traditionnelles de Pessah. C’est cette position qu’avait occupée le Shaliah Yohanân auprès de l’Adôn Yeshoua lors du diner pascal. Sur la table, il y avait naturellement un plateau chargé d’herbes amères, de trois matzôt (azymes ou pains sans levain) et d’un agneau rôti.
    Avec l'émergence du Judaïsme rabbinique, de l'agneau entier les Juifs sont passés à l'épaule en s'appuyant sur ce verset qui dit: "Qui adhèrera à notre rumeur ? Le bras de YHWH-Adonaï, pour qui s'est-il découvert ?"
    (Isaïe 53:1)
    Le mot hébreu "zeroa" qu'on traduit généralement en français par "bras", signifie exactement "épaule".Il y avait également sur la table du Seder de Pessah, quatre coupes de vin (oïnos, fruit de la vigne) qui exprimaient les quatre étapes du peuple d'Israël dans son histoire douloureuse vers Kena'an, la terre promise:
    "J'ai vu l'humiliation de mon peuple (...) J'ai entendu leurs vociférations face à ses tyrans (...) Je descends le secourir (...) pour le faire monter de cette terre vers une terre bonne, large, vers une terre fluente de lait et de miel"
    (Exode 3:7-8)

    Les quatre coupes de "vin" (oïnos) étaient diluées avec de l'eau et une cinquième coupe appelée par la tradition "la coupe d'Eliyahou" n'était touchée par personne.
    Après le Seder de Pessah, lorsque Yeshoua prit la coupe d'Eliyahou, les shelihim (disciples) ont eu la confirmation qu'il était vraiment le Mashiah, car personne d'autre que Lui ne pouvait toucher à cette coupe. 
    A la fin du repas, l'Adôn Yeshoua prit donc "la" coupe d'Eliyahou, la cinquième coupe ou coupe d'Eliyahou, l'éleva et la  donna à Ses shelihim en disant :
    « Cette coupe est le pacte neuf en mon sang. Cela, faites-le aussi souvent que vous boirez, pour mémoire de moi. » (1 Cor 11:25)

    En Yeshoua, seule la coupe dite de "Eliyahou" nous intéresse, car elle représente le B'rit Hadasha scellé dans le sang de l'Adôn Yeshoua.
    Le dîner de l'Adôn est avant tout un repas, mais un repas pris dans un esprit de recueillement. Lors de ce dîner, un accent particulier doit être mis sur le pain et sur le "vin". Ce sont les deux éléments clés du Seder de l'Adôn dans le B'rit Hadashah en Yeshoua. Après le dîner, l'Adôn et ses Shelihim ont chanté le traditionnel Hallel, les Psaumes 113 à 118, selon qu'il est écrit:  "Après avoir chanté le Hallel, ils sortent vers le mont des Oliviers."
    (Marc 14:26 CHOU)

    Le dîner de l'Adôn, tel qu'enseigné par la tradition "apostolique" s'apparente à un repas cérémoniel pris dans un esprit de recueillement.
    Si nous le mangeons indignement, nous sommes coupables du corps et du sang de l'Adôn Yeshoua. Il n'est donc aucunement question ici de boire de son sang ni de manger de sa chair. Nous ne sommes pas des cannibales et encore moins des vampires !


                                                                                            D’où viennent alors toutes ces manières de célébrer le dîner de l’Adôn,
    à
    savoir: l’eucharistie catholique ou les saintes cènes protestantes et/ou évangéliques ? Il est clair qu’elles ne proviennent pas des enseignements de l’Adôn Yeshoua et encore moins de ses Shelihîm, encore qu’il a fortement exigé ceci: 
    « Apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » 
    (Matthieu 28:20).

     

    D’aucuns nous objecteraient: comment célébrerons-nous le dîner de l’Adôn si nous sommes très nombreux, comme pour justifier les simulacres de commémoration que nous voyons un peu partout ? Le livre de Shemôt [2]   en son chapitre XII, nous fait savoir que le Seder de Pessah se prend en famille. En Yeshoua, le Seder de Pessah devenu diner de l’Adôn, se prend en assemblée, cependant, toujours autour d’une table. Nous croyons qu’avec un peu d’intelligence et de bonne volonté, l’on saurait préparer un dîner pour plusieurs convives.

     

    Quand doit-on prendre le dîner de l’Adôn ?

     

    A quelle date doit être pris le dîner de l’Adôn ? Entre les deux soirs du 14 au 15 Nissan comme le prescrit la Tora ou par "anticipation" ? La chronologie du Seder de Pessah quand on considère les récits des différents témoins qui ont rédigé la Bessora Tova s’avère incertaine.

    Si pour Matyah,
     c’était le premier jour des Azymes:
    « Alors, le premier jour des Azymes, les adeptes s'approchent de Yeshoua et disent: "Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pèssah ? Il dit: "Allez en ville chez un tel, et dites-lui: "Le Rabbi dit Mon temps approche. Je fais Pèssah chez toi avec mes adeptes". Les adeptes font comme Yeshoua leur a indiqué; ils préparent Pèssah. Le soir venu, Yeshoua se met à table avec les Douze.»
    (Matthieu 26, 17-20).

    Et pour Marcos aussi, c'est le premier jour des Azymes quand ils sacrifient le Pessah:  "Au premier jour des Azymes, quand ils sacrifient le Pèssah, ses adeptes lui disent: « Où veux-tu que nous allions préparer pour que tu manges le Pèssah? »
    Il envoie deux de ses adeptes et leur dit: « Allez en ville. Là, vous rencontrerez un homme porteur d’une cruche d’eau. Suivez-le.
    Là où il entrera, dites au patron: ‹Le Rabbi dit: Où est ma salle, là où je mangerai le Pèssah avec mes adeptes?›
    Il vous montrera à l’étage une vaste salle tout ornée. Là, vous préparerez tout pour nous. » (Marc 14:12-15)

    Idem pour Loucas: "Survient le jour des Azymes, où le Pèssah est sacrifié.
    Il envoie Petros et Iohanân et dit: « Allez et préparez le Pèssah. Nous le mangerons. »
    Ils lui disent: « Où désires-tu que nous le préparions? »
    Il leur dit: « Voici, comme vous entrerez dans la ville, un homme porteur d’une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le dans la maison où il entrera.
    Vous direz au patron de la maison: Le Rabbi te dit: ‹Où est la salle où manger le Pèssah avec mes adeptes?›
    Il vous montrera à l’étage une vaste salle ornée de tapis. Là, vous préparerez tout. » (Luc 22:7-13)

    Pour le Shaliah Yohanân - que Loucas cite comme étant l'un des deux que l'Adôn Yeshoua avait envoyé préparer le Pessah - c'était "avant" la fête de Pessah. Plus précisément la veille du jour où les juifs prenaient d'accoutumé le Seder de Pessah ! Pour preuve, ces passages extraits de l'Annonce du Shaliah Yohanân:
                            
    « Ils conduisent donc Yeshoua de chez Caïapha [3]  au prétoire. C’était le petit jour. Eux-mêmes n’entrent pas au prétoire, pour ne pas être contaminés, afin de manger le Pèssah. »  (Jean 18:28).
    Ou encore
     :
    « Mais c’est votre coutume, lançait Pilatus aux Juifs, que je libère   quelqu’ un pour Pèssah. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Yehoudîm ? »  (Jean 18:39). Ou même encore :
    « C’est alors la préparation de Pèssah; c’est environ la sixième heure. Il dit aux Yehoudîm: "Voici votre roi !" »  (Jean 19:14)

    Il apparaît clairement à la lecture de ces trois derniers extraits tirés du témoignage de Yohanân, que le dîner n'a pas eu lieu le jour où les Yehoudîm sacrifient d'accoutumé le Pessah, mais plutôt la veille. C'est incontestable !
    Lors de ce dîner particulier, l'Adôn Yeshoua, contrairement à la tradition des juifs, lava les pieds de ses adeptes au lieu de leur laver les mains et désigna nommément celui qui allait le livrer:
     "Avant la fête de Pèssah, Iéshoua‘ sait que l’heure est venue pour lui de passer de cet univers vers le père. Il a aimé les siens en cet univers, et il les aime jusqu’à la fin. Et c’est au cours d’un dîner: le diable jette alors au coeur de Iehouda bèn Shim‘ôn [4], l’homme de Qériot, de le livrer."
    (Jean 13:1,2)

    Ce jour-là, l'Adôn Yeshoua avait demandé à ses Shehilim, notamment à Yohanân et Qépha d'aller préparer le Pessah. Mais au cours de ce Seder, au lieu d'évoquer la sortie du peuple d'Israël de Mitzarïm, il leur annonce, contre toute attente, le sacrifice de son corps et la coulée de son sang. Par là, il faisait savoir à ses Shehilim qu'il était le sacrifice pascal, l'agneau immolé pour Pessah et son sang, celui qui scellerait la Nouvelle Alliance, le B'rit Hadashah.

    Depuis lors, ce repas a pris une nouvelle connotation pour la Qéhila. En effet, ce n'est plus le Seder de Pessah traditionnel que nous prenons mais un repas rituel où l'on partage le pain et le vin, en mémoire de l'Adôn, proclamant sa mort jusqu'à ce qu'il vienne. On retrouve cette idée dans les écrits du Shaliah Shaoul, singulièrement dans sa première lettre aux Corinthiens, au chapitre XI, les versets 17 à 34, où il expose en détails sur la manière de célébrer non pas le Seder de Pessah mais le dîner de l'Adôn.
    Ce "en mémoire" marque le passage de la fête "prophétique" à la fête "accomplie". 

    Voir "l'accomplissement" et le changement de "sacrificature" dans cette parachah:
    http://jyhamon.eklablog.com/parachah-vayyiqra-il-appela-a80091107

      
                  Si pneumatiquement (spirituellement) le Seder de Pessah annonçait le sacrifice de l’Adôn Yeshoua sur le bois,  initialement, on l’a dit, il fut institué en commémoration de la sortie du peuple d’Israël de Mitzraïm. Par contre, lors du dîner de l’Adôn, c’est la mort de Yeshoua que nous proclamons jusqu’à son retour. L’acte physique de "manger" répond à une réalité spirituelle. Si en mangeant, l’on nourrit son corps physique, spirituellement c’est en se délectant de la Parole d’Élohim que l’on nourrit son souffle.

     

    Lorsque nous mangeons le dîner de l’Adôn, nous communions avec le corps et le sang de  Yeshoua représentés symboliquement lors de ce Seder par le pain et la coupe de vin. Nous proclamons ainsi sa mort jusqu’à ce qu’il (re)vienne. Lors de ce dîner, ce n’est donc plus la sortie du peuple d’Israël de Mitzraïm qu’on commémore. Quand bien même la sortie d’Israël de Mitzraîm symboliserait la sortie du peuple consacré du système des nations, nous ne pouvons, dans le Pacte Neuf, revenir à nouveau sur ces choses anciennes que le Shaliah Shaoul qualifie d’ombre, à savoir : les trois pains sans levain, l’agneau d’un an sans tache ni défaut et les herbes amères. Ces trois éléments composant le repas de Pessah initial préfiguraient la personne du Messie tant attendu par les Bnéi Israël.



    Au cours de ce Seder, l’Adôn Yeshoua avait donné une injonction nouvelle :
    «  Cela, faites-le pour mémoire de moi. » (1Corinthiens 11:24). Précisant et dévoilant ainsi au grand jour le mystère caché derrière le Seder de Pessah initial. L’archétype du dîner de l’Adôn apparaît en filigrane dans le livre de Beréshit, notamment quand Malki-Sèdeq, Roi de Shalèm et Cohen Gadol pour Élohim, quatre siècles avant le don et la promulgation de la Tora de Moshé, apporta au patriarche Avraham, du pain et du vin, le bénissant au nom d’El Elyôn [5]  (Ge.14, 18-20).

     

    Le dîner de l’Adôn n’est pas le Seder de Pessah traditionnel. Car l’Adôn Yeshoua, notre Pessah, a été déjà sacrifié, selon qu’il est écrit : « Éliminez le vieux levain, pour être une pâte neuve, comme ce que vous êtes: des azymes [6].   Car notre Pèssah a été sacrifié : le Messie, de sorte que nous fêtions, non pas avec du vieux levain, non avec le levain de malice et de crime, mais avec les azymes de la sincérité et de la vérité. »
    (1 Corinthiens 5:7-8).

     

     

    Riches bénédictions en Yeshoua Ha Mashiah

     


     [1]  Il s’allonge : se met à table, c’était ainsi à l’époque romaine.

    [2] Shemôt :
    littéralement Noms ; le livre d’Exode


    [3] Caïapha
     : Caïphe


    [4] Yehouda bèn Shimôn : Juda fils de Simon, l’homme d’Iscariot

    [5] El Elyôn
     : El le Suprême, en d’autres termes, Élohim le Père.


    [6] Azymes
     : les pains sans levain. En Hébreu : Ha matzôt





    JYH
    13/04/2014
    D'après: http://yeshayahou.over-blog.com/2014/03/seder-de-pessah-ou-diner-de-l-adon.html
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





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  • Préambule à cet article classé dans la rubrique "Sainte EuchariCène" (des catho-protestants):

     Lorsque Yeshoua dit qu'on "ne met pas de vin nouveau dans de vieilles outres", Il exprime le fait que le jus de raisin ne doit pas être mis dans des outres usagées ayant déjà contenu du vin fermenté... sinon elles "éclatent et sont perdues". (Mat 9:17; Marc 2:22; Luc 5:37)

     

    Les Chrétiens peuvent-ils boire de l’alcool ?

    De même, lorsque Yeshoua dit "Ceci est mon sang", Il parle de jus de raisin non fermenté... puisque Son sang n'est pas alcoolisé !... tout comme "Son corps" est représenté par du "pain sans levain", sans péché, non fermenté !

     

    Les Chrétiens peuvent-ils boire de l’alcool ?

    Qu’en dit la Bible ?

    Tant de désolation est causée par l’alcool dans notre communauté - sans compter les dommages causés sur les routes et dans les foyers -, que cette question n’est même pas nécessaire. Pourtant, elle est tout de même posée et il faut y répondre par les Écritures.

    L’alcool engendre une malédiction.

    L’emploi de l’alcool dans "l’Ancien Testament"* a des résultats tragiques. L’ivresse de Noé entraîna sa honte et l’amena à maudire son petit-fils. Les filles de Lot burent de l’alcool pour commettre l’inceste avec lui et elles enfantèrent Ammon et Moab, dont les enfants tourmentèrent Israël durant des siècles. Le peuple d’Israël a bu du vin et a forniqué, tout en adorant le veau d’or, et des milliers de personnes moururent (GENESE 9:18-27 ; GENESE 19:31-38 ; EXODE 32:6,25,28,35). Amnon, un autre buveur, séduisit sa demi-sœur Tamar et apporta le malheur à David lorsqu’Absalom la vengea (2 SAMUEL 13:13-28). Les enfants de Job moururent en buvant du vin ainsi que Belschatsar lorsqu’il utilisa les coupes sacrées du temple pour sa dernière beuverie. (JOB 1:13,18-19 ; DANIEL 5:2-5).
    * Voir: http://jyhamon.eklablog.com/3-nouveau-testament-au-lieu-de-alliance-nouvelle-ou-renouvelee-a78524315

    Esaïe prédît un désastre à Israël s’ils buvaient, faisant contraste entre les buveurs et ceux qui ont une soif spirituelle que Elohim pourrait étancher par l’effusion de l'Esprit Saint. (ESAIE 5:11-12,22-25 ; ESAIE 28:7-8,9-13 ; 1 CORINTHIENS 14:21). Jérémie a dit que Elohim mettrait " des outres de vin " à la libre disposition de la nation pour la détruire. (JEREMIE 13:12-15). Et combien cela est-il vrai chez nous aujourd’hui ! Plus tard, il a vu le vin de Babylone détruire la nation ; et 600 ans plus tard Jean a lui aussi vu Babylone continuer à corrompre les nations avec sa coupe d’or. (JEREMIE 51:7 ; APOCALYPSE 17:3-6). Michée mit en garde contre les faux prophètes menteurs qui prophétisent sur le vin et sur les boissons fortes (MICHEE 2:11). Ceux-ci enseignent encore la " modération " et conduisent un grand nombre à la damnation. Il est temps que les vrais prophètes prêchent à nouveau la sainteté Biblique.

    Quel est l’enseignement de Elohim ?

    Elohim dit à Aaron et à ses fils, les prêtres d’Israël, qu’ils mourraient s’ils buvaient de QUELCONQUE vin ou boisson forte avant d’entrer dans le tabernacle. Ils devaient différencier le saint du profane, le pur de l’impur. Aujourd’hui, ce sont les croyants qui représentent le tabernacle, le temple de Elohim, chaque jour de leur vie (LEVITIQUE 10:9-10 ;1 CORINTHIENS 3:16-17 ; 1 CORINTHIENS 7:9-20). Nous sommes constamment en présence de Elohim et Il est en nous ! Il n’a pas changé son attitude envers l’alcool. Nous entachons cette relation si nous en buvons.

    De la même manière, les rois et les juges ne buvaient d’AUCUNE façon au risque d’affecter leur jugement (PROVERBES 31:4-5 ; OSEE 7:5-7). Ceux qui se séparaient du monde pour Elohim, les Nazaréens, ne devaient toucher à rien de la vigne, pas même au raisin ou aux feuilles de vigne. Samson, Samuel et Jean-Baptiste étaient tous Nazaréens (NOMBRES 6:2-3 ; JUGES 13:3-7 ; 1 SAMUEL 1:11 ; LUC 1:15). Les petits-fils de Récab s’engagèrent à ne jamais boire, comme leur père le leur avait demandé et Elohim s’étonna que Son peuple ne Lui obéisse pas de la même manière. Il promit de bénir les fidèles Récabites au moment où Il a jugé la nation désobéissante qu’est Juda (JEREMIE 35:2-10, 12-19). Dans chacun des cas cités ci-dessus, AUCUNE boisson alcoolisée n’était acceptable.

    Nous savons que Elohim ne change jamais. Il met en garde contre le mal dans la boisson. Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses (PROVERBES 20:1 ; 23:29-32). Le problème est la boisson elle-même, et non l’ivresse. Les prêtres qui buvaient, mourraient. L’alcool est profane et impur comme cité ci-dessus. Leur vigne (celle d’Israël) est du plant de Sodome, leur vin est le venin des serpents et le poison cruel des aspics (DEUTERONOME 32:32-33). Elohim permit au peuple de boire ainsi qu’aux mourants, de plus nous n’imposons pas nos principes aux incroyants. Il y a cependant un standard de vie plus exigeant pour le peuple sanctifié de Elohim (DEUTERONOME 14:26 ;PROVERBES 31:6 ; HEBREUX 12 :14). Les offrandes de boissons étaient versées sur le sol et les prêtres ne mangeaient que les animaux (NOMBRES 28:7 ; LEVITIQUE 6:14-18).

    Deux types de vins

    En hébreu, il y a deux mots pour désigner le vin : " tîyrôsh " ou vin nouveau non fermenté, et " yayin " pour le vin fermenté. Les grecs n’ont qu’un mot, " oinos ". Ainsi dans le (soi-disant) "Nouveau-Testament", à moins que le texte ne précise si le vin est " vieux " ou " nouveau " (LUC 5:37-39), seul le contexte peut nous indiquer lequel est mentionné. Ce fait a été utilisé par certains comme une faille justifiant la consommation d’alcool alors que le message même des Ecritures va à son encontre. Voici quelques exemples : 

    Aux noces à Cana, Yeshoua changea l’eau en " vin ". Il fut suggéré que ce vin devait être alcoolisé. Cela représentait six vases contenants chacun 2-3 mesures (ou 20-30 gallons).

    Les Chrétiens peuvent-ils boire de l’alcool ?

    Yeshoua aurait-il fait 150 gallons de vin alcoolisé, suffisamment pour saouler comme des grives chaque invité, alors que la Bible met en garde contre l’ivresse ? Il aurait renié Sa propre Parole ! (HABAKUK 2:15 ; LUC 12:45-46 ;EPHESIENS 5:18). Il fit sans aucun doute du vin non fermenté et l’ordonnateur de la fête en fit des compliments à l’époux. Quelques-uns disent que les paroles de Yeshoua à Marie, " Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? " seraient une réprimande car elle a suggéré qu’Il ait fait du vin alcoolisé (JEAN 2:4,6,10 ; MARC 1:24 ; 2 SAMUEL 16:10). Yeshoua était appelé un " buveur " ou un " ivrogne ", et un glouton par les pharisiens. Ils dirent aussi qu’Il avait un démon et qu’Il blasphémait, entre autres.

    Rien de tout cela n’était vrai, alors pourquoi aurait il été un ivrogne ? Ils comparaient Sa façon de vivre avec celle de Jean-Baptiste, plus austère, qui lui se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage et s’abstenait de tout produit de la vigne. (LUC 7:33-34 ; JEAN 8:48-52 ; MARC 2:7 ; MATTHIEU 3:4 ; LUC 1:15).

    Nota: Lorsqu'il est écrit: "Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant..." (Mat 11:19; Luc 7:34), il est seulement écrit "mangeant et buvant" et non pas "mangeant du cochon et buvant de la bière". De la même façon que "rompre le pain" a toujours signifié "partager un repas" et non pas "faire une cérémonie catho-romaine" !

    Au dernier repas, Yeshoua a utilisé du " vin ". Après quoi, Il l’a appelé le " fruit de la vigne ". Un vin fermenté est transformé ; il n’est pas plus " le fruit de la vigne " que le yaourt est le " fruit de la vache " ! Il a probablement dit cette parole pour se prémunir contre les suggestions malveillantes (MATTHIEU 26:29). Le Sang de Yeshoua, parfait et sans péché ne pouvait être symbolisé par un vieux vin corrompu ! Alors que Yeshoua était cloué sur la croix, les soldats Lui ont offert du " vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas " (MARC 15:23). Alors pourquoi serait-il un buveur de vin normalement ?

    Le vin et "l’église" (Qéhila)

    Au jour de la Pentecôte, lorsque les premiers disciples reçurent le Saint Esprit, les spectateurs dirent : " Ces hommes sont pleins de vin doux " (ACTES 2:13). Le mot grec est ici " gleukos ", qui signifie soit du vin nouveau non fermenté ou du " moût ", du jus de raisin bouilli non alcoolisé. Ils se moquaient d’eux en disant " Ils sont saouls avec du jus de raisin ". Les disciples devaient être connus pour leur abstinence.

    " Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ". Ce verset interdit l’ivresse, mais montre aussi que l’excès est dans le vin lui-même. La question n’est pas combien nous buvons, mais que le vin est excessif par nature. Le mot " excès " est " asotia " signifiant : " débauché et vivant dans la débauche " (EPHESIENS 5:18 ; 1 PIERRE 4:4 ; LUC 15:13)

    Dans les critères de choix d’un surveillant, Paul dit qu’un candidat doit être : " me paroinos " ou " ni adonné au vin " (1 TIMOTHEE 3:3 ; TITE 1:7 qui sont des traductions littérales !). Les diacres doivent être " éloignés (…) des excès du vin, d’un gain sordide,… " (1 TIMOTHEE 3:8).

    Cette Ecriture semble dire qu’un peu d’alcool est acceptable ; mais cela nierait tout ce dont nous avons parlé. Elle signifie plus probablement que les diacres ne devraient pas boire de jus de raisin en excès, ni avoir d’autres désirs immodérés qui les rendent inaptes au ministère.

    Note JYH: Je ne participe plus aux "agapes" du dimanche (surtout "du dimanche" !) parce que dès que les "chrétiens" ont pris l'apéritif, leur humour est décalé sinon déplacé ! (Sans compter que ces "buveurs avec modération" envoient en enfer ceux qui fument une cigarette !... c'est leur "logique religieuse" !)

    Paul a dit à Timothée : " Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac… " (1 TIMOTHEE 5:23). Timothée devait vivre comme un Nazaréen, ne buvant que de l’eau. Paul lui dit d’utiliser du jus de raisin car cela est apaisant. Ce verset n’est cependant pas une excuse pour les personnes qui n’ont pas de problème d’estomac.

    Résumé

    Paul a dit qu’il ne voulait ni manger de viande, ni boire de vin ni rien faire qui puisse causer pour un frère une occasion de chute (ROMAINS 14:21). Lorsqu’un alcoolique est sorti de sa dépendance, nous n’avons pas le droit de causer sa rechute. (Cela est pourtant souvent arrivé !)

    La Bible parle du : " vin de la fureur de Elohim " (APOCALYPSE 14:10). Si le vin est un symbole de fureur, pourquoi y toucherions-nous ? Nous sommes appelés à la paix et à la sanctification.

    Nous sommes des ministres de la réconciliation et non de la colère.

    Cela fait réfléchir de réaliser que le péché de Noé détruit encore des familles aujourd’hui, près de 4300 ans plus tard. N’avons-nous rien appris de nos erreurs ? La consommation modérée d’alcool n’est pas la réponse de ElohimEn revanche, l’abstinence l’est ! Un alcoolique l’est devenu en ayant d’abord bu UN SEUL verre ! L’église ne devrait pas admettre ou permettre cette première étape dans son enseignement. Elle devrait plutôt soutenir la position distincte de la Parole de Elohim, en reconnaissant que Yeshoua est la Parole devenue chair et a qui habité parmi nous !

    Assemblée Chrétienne d’Auckland, Nouvelle Zélande

    Extrait de HQL-9826, p. 8-9

    Article d'origine ici: http://www.cai.org/fr/etudes-bibliques/les-chretiens-peuvent-ils-boire-%E2%80%99alcool

    Les Chrétiens peuvent-ils boire de l’alcool ?


    Nota: Le "Dieu-Zeus" pagano-chrétien a été remplacé fort justement par Elohim dans le texte. Idem pour le "Jésus-fils de Zeus" qui a été remplacé fort justement par Yeshoua (YHWH sauve).





    JYH
    12/10/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

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