• Cours élémentaire de compréhension des "Ecritures" pour les esclaves des doctrines antisémites et anti-shabbat: (Part 1)

     

    Hélas, pour beaucoup, l’expression « Christ est la fin de la Loi », (Romains 10:4)signifie, plus du tout de lois, de préceptes, d’ordonnances, de règles, de prescriptions à observer, etc.

    Mais alors, attention, car voulant vivre la vie libre de l’Esprit, on peut rapidement se trouver « hors la loi » de D.ieu, c’est à dire hors la loi tout court !

     

    Yeshoua nous a accordé l’accès au Royaume de D.ieu, mais cet accès, cette liberté de vie qu’il nous a conquise par sa mort et sa résurrection ne doit pas être un prétexte pour vivre sans loi ou selon notre propre loi.

    Non, dans ce : « Christ est la fin de la loi », il faut comprendre que ce qui a cessé par la venue du Messie, c’est uniquement le principe de la justification par l’observance de la Loi, la justification qu’apportait la Loi au travers des divers types de sacrifices d’expiation.

     

    Le mot grec traduit par « fin » est le mot « Telos », et ce mot a 2 sens :

    -          fin, dans le sens de stoppé, cessé, terminé, conclu,

    -         fin dans le sens de but atteint, fin en soi, objectif atteint, aboutissement,  mission accomplie, apothéose, couronnement.

     Note JYH: "telos" veut également dire "prix, impôt, taxe, douane"... et j'aime penser que Yeshoua a "payé le prix" pour que nous puissions passer par la "porte" (étroite) et "marcher comme Il a marché" (1 Jean 2:6) sur le "chemin" (également "resserré") qui mène à la "vie" ! (Jean 14:6)

    C’est évidemment,  ce deuxième (et troisième ?) sens  qu’il nous faut appliquer à ce verset, et l’on comprend alors mieux la suite du discours de Yeshoua, face à Kfar Nahum, au sommet du mont des béatitudes, ou plus exactement du mont des bénédictions et des malédictions, quand il proclame avec force et autorité :

               « Je ne suis pas venu pour abolir mais pour accomplir ».

     

    Plerosaï             =              accomplir, remplir, rendre fécond

    Katalusaï          =             abolir, détruire, délier, renverser.

    Le mot « montagne »  en Hébreu se dit  « har  »,  le mot « enceinte, grossesse »  se dit« harah »  et le mot « parents » se dit « horim » : Yeshoua, sur cette montagne, va, comme une maman, accoucher de la Torah afin que toute la foule la reçoive comme des parents qui viennent de donner la vie à un fils 1er né !

               Ce que proclame Yeshoua en  s’adressant  à  la  foule juive de Galilée pour la rassurer, c’est que NON, il ne renverse pas la Torah, NON, il ne la vide pas de son contenu, mais OUI, il la confirme encore plus et même, OUI il y ajoute pour la remplir jusqu’à ras bord.

     

    En prenant un autre langage,

     Yeshoua n’est pas venu pour avorter de la Torah dont il était « enceinte », mais pour en « accoucher », non pour donner la mort à la Torah mais bien pour lui donner la vie !     

               Qu’y ajoute-t-il ?   La loi  de la  Sainte Torah ne  sera plus simplement observée par des actes extérieurs mais elle sera observée par des actions motivées par l’amour de D.ieu qui siège dans nos cœurs.

     

       Désormais la Torah n’est plus la Loi, mais la Loi du cœur, la Loi d’amour, la Loi de vie, et cette Loi d’amour exprimée ainsi révèle pour chaque croyant l’amour de la LOI : voilà tout simplement mais ô combien magistralement ce qu’exprime le rabbin Juif Yeshoua, et beaucoup de croyants continuent hélas d’obéir à ce qu’on exprimé et continuent d’exprimer les théologiens non Juifs : qui faut-il croire ?

    En Yeshoua, la Loi du dehors a été digérée et assimilée en dedans, et désormais, de même que le bon pain nourrit tout le corps par ses glucides, ses protides et ses lipides, la Torah, le Pain de vie, apportera à l’être tout entier, corps âme et esprit, tous les bienfaits promis par D.ieu.

     

    Tout  ceci  étant  résumé par  les  fameuses paroles de Yeshoua :

    «  Vous avez entendu qu’il a été dit par les Anciens… Et  moi je vous dis … »                 Je vous dis quoi ? …    

    N’accomplissez pas par automatisme, n’obéissez pas d’une manière légaliste, allez au-delà de la lettre du commandement, découvrez l’esprit qui doit vous animer pour obéir, alors vous   accomplirez la Loi du Messie dont le moteur est l’esprit d’amour,  amour pour D.ieu, amour pour son prochain, oui, accomplissez d’abord  la Loi  dans votre cœur, alors vous verrez comme  il est  aisé, bon  et agréable de l’accomplir en action.

    Yeshoua n’a ni exterminé la Torah pour en proposer une nouvelle, ni rejeté le Judaïsme pour fonder le Christianisme.

     

    Toujours dans cette épître aux Romains Paul ajoute :

               « Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi… » (10 : 6) et il citeDeutéronome 30. 

     

    Ce verset semble encore en opposition avec la Loi-Torah, simplement à cause de cette conjonction            « mais » : Paul semblerait dire en effet qu’il y aurait 2 chemins distincts pour atteindre la justice de D.ieu 2 chemins qui s’opposent :

    -           la justice qui vient de la Torah

    -           la justice qui vient de la foi.

    Ce  tout  petit  mot  « mais »  tend  à  les  opposer  ce  qui, dans l’esprit antisémite d’une certaine théologie, peut facilement amener à cette conclusion : la Loi - Torah est mauvaise « mais », au contraire, ou à l’opposé, à l’inverse, la foi, donc l’Evangile est bon, et continuer ainsi cette guerre entre Loi et Grâce, Ancien Testament et Nouveau Testament, Juifs et Chrétiens.

               Jamais,  ni Moïse,  ni Yeshoua,  ni Paul  n’ont  pensé  ou parlé ainsi.

     

    Là  encore  le  mot rendu  en  Français  par  « mais »  est  une mauvaise traduction, qu’elle ait été volontaire ou non.

    Si le mot signifiait « mais », « au contraire », « à l’inverse » etc… on utiliserait un autre mot grec  « ella ».

    Or ici, c’est le mot grec  « de » qui lui signifie tout simplement « et », « aussi », « qui plus est ».

    Ce mot « de » implique une idée de continuation et d’amplification de la pensée mais jamais d’opposition.

    Ce que Paul dit, ce n’est pas qu’il y ait 2 chemins pour atteindre la justice de D.ieu, mais que la justice provenant de la Torah ne peut être effective et efficace que si elle est manifestée par la foi en Yeshoua.

    Nous verrons un peu plus loin comment s’exprime vraiment l’apôtre.

               Soyons donc vigilants, et faisons attention !           Il faut partir de la Torah pour arriver ! 

               Et combien ne sont jamais partis de la Torah et pensent être arrivés !

     

    Paul est parti de quelque part et il est arrivé quelque part, et ce quelque part, c’est la Torah, sur la route de laquelle il a rencontré le Messie qui la lui a fait vivre alors, cette Torah, dans toute sa plénitude.

     

               Oui, sans l’ombre d’un doute, Paul est un pur-sang étalon, Juif à 100 % et Messianique à 100 % ! 

    Les hommes ont tronqué et déformé son message pour répondre à leur fin, et leur propre fin antisémite justifie tous les moyens, des traductions fallacieuses aux théologies hérétiques en passant par les Croisades, l’Inquisition, les Pogromes, la Shoah et autres techniques d’épuration ethnique.

               Croyez-vous que ce mot Croisades renferme pour un Juif le symbole de la culture de la chevalerie ou l’image trop souvent répétée de bains de sang ?

     

    Paul enseigne en fait que la justice de la Loi n’est efficace que si elle vient aussi et en même temps que la justice venant de la foi.

    Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

               Ce que Yeshoua a fait est bien plus grand, c’est harmoniser la pensée et le cœur avec l’action de la main.

    Par l’accès à la  Nouvelle Alliance, Yeshoua  apporte  un  plus,  c’est à dire un approfondissement, une intériorisation, une sublimation de la Torah : il n’a rien aboli, il n’a rien changé, comment lui, la Parole de D.ieu faite chair aurait-il pu se contredire ?

     

                Le drame, de beaucoup de croyants, c’est d’agir sans toujours savoir pourquoi ils agissent de telle ou telle manière.

    Le monde est rempli d’habitudes, de coutumes, de rituels, de traditions, de superstitions et peu d’individus connaissent réellement l’origine réelle des choses.

    Il en est de même dans le monde religieux où l’on préfère agir comme les autres, comme nos parents et grands-parents ont fait plutôt que de se poser les questions sur l’origine biblique ou non de telle ou telle pratique religieuse.

    C’est plus facile de faire « comme les autres », fondu dans la masse et cela semble même plus sécurisant, c’est la « loi du grand nombre » et après tout on se rassure en se disant, « des millions et des millions de gens ne peuvent pas tous ensemble se tromper sur la même chose !

    Et l’observance du Dimanche par près de 2 milliards de Chrétiens en est l’exemple le plus flagrant, toutes dénominations confondues : sans savoir « pourquoi », sans savoir« quelle est l’origine » de cette pratique, on observe le Dimanche qu’on appelle pour beaucoup le « Jour du Seigneur » !

    L’Ecriture Sainte nous explique par la bouche du prophète Daniel quand et par qui le changement se ferait,  le jour viendrait où les hommes changeraient les temps et la Loi.

              « Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps » (Daniel  7 : 25)

     

    Nous comprenons que des 4 grands empires dont parle le texte, le 4ème est l’Empire Romain, symbolisé par les 10 cornes, desquelles sortira « une petite corne » ayant une« grande apparence ».

    Il s’agit en fait d’un royaume beaucoup plus petit mais bien plus puissant pourtant, dominant sur les autres : chacun aura reconnu une puissance religieuse hiérarchique non pas titanesque mais vaticanesque !

    Or c’est à partir de là que la sainte doctrine s’est vue modifiée, à propos du Shabbat et de la Torah en général.

    En effet, c’est très tôt que le courant politique d’un Christianisme qui ne l’était que de nom seulement a voulu s’émanciper par rapport à toutes les racines juives qui l’avaient engendré, et c’est là l’origine d’une violente rupture, d’une terrifiante cassure, d’une épouvantable déchirure dans le mépris le plus total et l’orgueil le plus fou.

    Le but était de montrer que ce que l’on appelle dès lors le Nouveau Testament provoquait cette rupture avec tout ce que l’on appelait désormais Ancien Testamentpour montrer la supériorité du Nouveau par rapport à l’Ancien.

    C’est là en fait que l’antisémitisme et l’anti-judaïsme Chrétien voyaient le jour : il fallait impérativement se couper du tronc originel et se déraciner volontairement.

    Le Shabbat est un commandement divin ainsi qu’une révélation, et c’est par réaction que l’on imposa le Dimanche, comme d’autres, plus tard encore, les Musulmans, par réaction vis à vis des Juifs et des Chrétiens instaureront le Vendredi comme jour d’adoration.

              Quelle en est donc la véritable origine ?

    Déjà le Livre des Actes de Apôtresnous apprend que des persécutions s’abattaient contre les croyants :

    -           A Ephèse (Actes 19) ce sera le peuple qui élèvera un tumulte craignant que ces Juifs et non Juifs croyant en leur Messie pouvaient porter atteinte à leurs affaires,

    -           A Thessalonique, ce seront les Juifs non croyant en Yeshoua qui avanceront des raisons politiques contre Paul et ses disciples, leur reprochant de considérer leur Yeshoua comme Roi à la place de l’Empereur.

    Après la  révolte du Juif Bar KOHBA (de 132 à 135) contre les  Romains, l’Empereur Adrien réagira par une répression physique et spirituelle terrible, prenant les 1ères mesures officielles à savoir :

     

    -           le Shabbat des Juifs devient le Dimanche des Chrétiens,

    -           la Pâque des Juifs devient les Pâques chrétiennes, et chaque fois il prit la date  d’une fête païenne, à la place de la date biblique,

    -           Israël devient Palestine

    -            Jérusalem devient Aelia Capitolina

     

    Puis, de  Claude  à  Néron on parvient jusqu’à  Constantin.

    La mère de Constantin a joué un rôle fondamental à cette époque, étant une fine politicienne qui a tout fait pour « faire monter » son fils sur le trône, jusqu’à faire assassiner ses rivaux).

     

    Devant ces tensions internes il fallait trouver quelque chose qui souderait l’Empire : or, cette nouvelle foi séduisait : Constantin avec l’aide de sa mère comprit que la religion était le moyen idéal, « l’opium du peuple ».

    Il était un fervent adepte de Mithra, dieu du culte solaire.

    C’est par décrets d’Empire au 4ème siècle que Constantin impose la Religion d’Etat et produit la base sémantique des décrets prononcés par les futurs Conciles : le 7 Mars 321, Constantin le Grand comme on l’appelait, émit la 1ère loi civile  du Dimanche contraignant tout le monde, excepté les fermiers de l'Empire Romain, à observer le Dimanche.

    Celle-ci et 5 autres lois civiles émises par Constantin concernant le Shabbat ont servi de précédent à toutes les législations civiles sur le Dimanche de cette époque à nos jours.

     

    Au 4ème siècle, le Concile de Laodicée empêchait les Chrétiens de s'abstenir du travail pendant le Shabbat, et les exhortait à observer le Dimanche en s'abstenant de travailler.

    L'histoire montre que le culte et l'observation du Dimanche sont des habitudes créées par les humains.

    La Bible ne donne aucun ordre pour mettre de côté le Shabbat du septième jour que l'on retrouve dans le 4ème commandement. Le prophète Daniel avait bien prophétisé !

     

    Enfin,  c’est  ce  fidèle  adorateur d’Hercule  et d’Apollon  que  fut Constantin, prétextant une « conversion chrétienne »,  qui utilisa le  jour de l’adoration voué  au soleil, le Dimanche, pour affirmer que le Shabbat était caduc.

              En 363, le concile de Laodicée adoptera le décret proclamant officiellement le Dimanche, en transférant la solennité du Shabbat au 7ème jour à ce 1er jour de la semaine :

              « Les Chrétiens  ne doivent pas se comporter comme des Juifs en chômant le jour du Shabbat, mais ils doivent travailler ce jour-là  pour témoigner au Dimanche le respect qui lui est dû… Mais si l’on établit qu’ils se comportent comme des Juifs, qu’ils soient anathèmes auprès du Christ. »

     

    Cela signifiait que lorsqu’une personne était marquée comme « anathème » (maudite ouhérétique) par l’Église, elle était arrêtée par l’État et, à moins qu’elle n’abjure, on la torturait jusqu’à la mort : et cela était appliqué si strictement que les gens étaientobligés de se reposer le Dimanche et de travailler le Samedi pour pouvoir faire des affaires ou détenir un emploi !

    Rome observait des fêtes païennes comme Noël / les Saturnales, Pâques / la fête d’Astarté, et le Dimanche comme jour d’adoration du soleil bien avant la venue du Seigneur.

    L’Église apostate, la fausse Église, a tout simplement adopté ces fêtes païennes parmi ses pratiques et les a rendues obligatoires dans tout l’Empire Romain par l’intermédiaire du gouvernement civil en 315 quand ce Christianisme devint Religion d’Etat.

    Pour mémoire, c’est le prédécesseur de Constantin, Aurélien qui proclama l’anniversaire du soleil invaincu / Natalis solis invicti le 25 Décembre 274 !

              En fait, le premier à obliger l’adoration le dimanche n’a pas été le pape mais Constantin, l’Empereur de Rome !

    Et les décrets de ce Concile précisaient que non seulement les Chrétiens ne devaient pas judaïser en se reposant le Shabbat, mais qu’en cas de désobéissance ils seraient punis de mort !

    Même les protestants avec Martin Luther, leur « leader » croyaient en l’observance du Shabbat du 7ème jour et l’observaient ; mais il ne le prescrit dans ses articles sur la foi à ses fidèles, sauf dans sa thèse originale où il est mentionné. Luther préconisait l’observance du Sabbat du 7ème jour, mais ses collègues s’y sont opposés en prétextant que c’était une doctrine impopulaire qui aurait tendance à repousser les supporteurs de la Réforme qui « n’étaient pas aussi pieux qu’ils auraient dû l’être ».

              Voilà simplement ce que fit Constantin et voilà simplement à qui obéissent encore trop de Chrétiens !

              Voilà, ce que signifie changer les « Temps et la Loi ». 

    Luther préconisait l’observance du Sabbat du 7ème jour, mais ses collègues s’y sont opposés en prétextant que c’était une doctrine impopulaire qui aurait tendance à repousser les supporteurs de la Réforme qui « n’étaient pas aussi pieux qu’ils auraient dû l’être ».

     

              Devons-nous obéir à l’autorité de la Parole de D.ieu, du D.ieu d’Israël, ou à celle de la parole d’un homme,  antisémite de surcroît ?

    Voilà le mensonge, voilà la fiction, voilà l’œuvre du Père du Mensonge, le dieu de ce Siècle, Lucifer, l’Astre Brillant, le Fils de l’Aurore.

              On décrète comme cela que les 4000 ans de conduite par l’Eternel depuis Abraham, Isaac, Jacob devenu Israël puis Moïse et le don de la Torah, les prophètes et jusqu’à Yeshoua et les apôtres, cela est nul et non avenu !

    Yeshoua a gardé la Torah et le Shabbat, les apôtres aussi, les disciples aussi, les disciples non Juifs des premiers siècles aussi, mais ensuite il y a eu Constantin, Nicée, Laodicée ?

    Alors mes Frères, vous qui avez répondu présents à ce Rendez-Vous Saint de Souccot, vous qui semblez être plus matures que d’autres, je voudrais poser une question :

              Pourquoi de bons croyants, issus des nations, aimant le vrai D.ieu, le vrai Messie, même pour certains aimant Israël et les Juifs et conscients de l’élection et de la vocation de ce peuple, pourquoi ces disciples de Yeshoua, pourquoi n’ont-ils encore pas décelé le mensonge ?

              Oui, pourquoi continuent-ils plus ou moins inconsciemment ou non à flirter avec le Dimanche et pourquoi ignorent-ils inconsciemment ou nontout ce qui concerne le Saint Shabbat ?

              Eux qui connaissent l’Ecriture, pourquoi préfèrent-ils obéir à l’homme plutôt qu’à D.ieu ? 

    On me reproche souvent de vouloir « judaïser » les Chrétiens : dire que le Shabbat doit être observé par tous, et c’est ce que je dis et affirme, ce n’est pas vouloir « judaïser », mais c’est vouloir authentifier leur greffe sur Israël, alors, c’est peut-être vouloir les« israéliser », et là, je suis d’accord  !

    Beaucoup de nos frères et amis des nations sont conscients de ces choses révélées, concernant le Shabbat, les Saintes Convocations, mais « n’osent pas » faire le pas décisif.

    Celles et ceux parmi les Chrétiens qui accusent les Juifs Messianiques de vouloir les« judaïser » ne veulent pas comprendre le contexte d’Actes 15 ou de l’épître aux Galates qui ne traitent que du problème de la circoncision.

     

              « Judaïser » ne s’applique pas davantage lorsque les Juifs Messianiques affirment aux Chrétiens, et c’est toujours mon cas, qu’ils leur faut respecter le Saint Shabbat et toutes les Fêtes de l’Eternel, plutôt que d’autres fêtes comme Noël, les Pâques dites « chrétiennes » la « Sainte Cène », etc…

    Frères et sœurs, vous aimez D.ieu, alors obéissez à D.ieu, plutôt qu’aux hommes, et observez le Shabbat :

              « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de D.ieu et la foi en Yeshoua. » (Apo. 14 : 12)

    Israël est le pilier choisi par D.ieu pour Son plan de Salut, et si les gens des nations veulent recevoir ce même Salut, ils doivent s’attacher à Israël par Yeshoua : le Shabbat est le pilier central pour Israël : il doit l’être aussi pour les Gentils greffés sur Israël. La Grâce ne peut avoir aucun effet sans la Loi, et la Loi ne peut être mise en pratique que parce que la Grâce de D.ieu est présente.

    Le Shabbat est le guide spirituel pour tous les peuples car il est antérieur à l’existence même d’Israël et les Juifs croyant en Yeshoua écoutent leur Messie et le regardent lorsqu’il proclame qu’il est le Baal, le Maître, le Seigneur, l’Epoux du Shabbat (Marc 2 : 28).

    Déjà au 2ème siècle Justin Martyr reconnaît que le Christianisme repose sur une philosophie et une théologie païennes et explique comment les pratiques dites chrétiennes sont en fait basées sur les rites en faveur du dieu Mithra, divinité perse qui se confond avec le dieu soleil  Shamash.

    Ce sont les hommes qui ont décidé et institué le Dimanche comme jour d’adoration et de sanctification lors du Concile de Trente où de sa propre autorité l’Eglise Romaine a comme par magie, transféré le pouvoir du Shabbat au Dimanche en l’appelant le « Jour du Seigneur » !

     

              Le Concile Vatican II rappelle d’ailleurs avec force : 

              « Selon la tradition apostolique, dont l’origine remonte jusqu’au jour même de la résurrection du Christ, l’Eglise célèbre le mystère pascal chaque 8ème jour, qui est nommé à juste titre Jour du Seigneur ou Jour Dominical. »(je pose la question : de quels apôtres s’agit-il ? Sûrement pas de ceux dont parle le Livre des Actes des Apôtres !)

     

    C’est en effet pour dénigrer le 4ème commandement du Shabbat que certains avancent la vision de Jean à Patmos prétendant que c’est un Dimanche qu’il eut cette vision quand il déclare dans le Livre de la Révélation :

              « Je fus ravi en esprit au Jour du Seigneur ».

     

    Mais le jour du Seigneur qui n’est ni le Dimanche ni le Shabbat est un jour redoutable et terrible, un jour de jugement selon les prophètes et Jean précise :

              « Car le grand jour de Sa colère est venu » (6 : 17)

     

    et Pierre, à la Pentecôte, précise :

              « Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang avant l’arrivée du Jour du Seigneur. » (Actes 2 : 20)

    Ce que les Ecritures appellent le jour du Seigneur, et les prophètes en particulier, c’est un jour terrible, un jour de jugement redoutable qui aura lieu quand le Messie  reviendra avec les anges de puissance pour juger et châtier.

              Le Dimanche n’est rien d’autre que l’institution d’une loi antisémite, anti-juive, anti-Torah imposée par des païens ayant l’apparence de la piété, et les croyants authentiques se doivent de ne pas respecter ce jour comme Jour de l’Adoration de D.ieu, car D.ieu nous a fixé un autre rendez-vous pour cela !

     

    Ce n’est pas le fruit du hasard si cela s’est produit quand la Sainte Eglise devenait religion d’Etat du Saint Empire Romain !

     

    Cela a pu se produire à cette époque car le nombre de ceux qui croyaient devenait plus grand issu du paganisme qu’issu du Judaïsme et la finesse magistrale de cette église romaine, c’est d’avoir fait une savante cuisine entre les jours et dates des fêtes païennes en les maquillant à la sauce chrétienne.

    En rejetant la Torah, ce Christianisme-là rejetait Moïse, rejetait Celui Qui avait choisi et envoyé Moïse, rejetait celui dont parlait Moïse, au profit de l’adoption d’un jour qui correspondait à la célébration du dieu soleil chez les peuples païens dont faisaient partie les Romains.

    Cette Eglise fera de même avec la Pâque de l’Eternel, et inventera des Noël, et autres fêtes venant tout droit du calendrier des faux dieux païens, avec des jours autres que ceux de D.ieu, Lundi, M, M, J, V, S, D au lieu de jour 1er, jour 2ème, etc… ?

    Concernant le Shabbat, l’Eglise Romaine s’est autoproclamée être le Nouvel Israël, elle a fait du Dimanche, le « vrai » Shabbat de la nouvelle Création, l’affublant à ses yeux de toutes les caractéristiques de sainteté de ce Yom Kodesh !

    En réalité, on a « pris » tout ce qui caractérise le Shabbat du 7ème jour, Shabbat l’Adonaï, le Shabbat de l’Eternelle jour d’adoration du Père, et on l’a vidé pour en remplir le 1er jour, et en faire le Shabbat du Fils.

    A ceux qui rejettent la Loi mosaïque, ou plutôt la Loi de D.ieu transmise par Moïse, on peut faire le même reproche que Yeshoua fit à certains Juifs. (Jean 5 : 45)

     

    C’est comme si le Fils avait dépouillé le Père en s’octroyant ce qui appartient au Père !

    Malheureusement, les hommes l’ont fait, le Christianisme l’a fait, mais le Fils, lui, parfaitement soumis et respectueux du Père, ne l’a pas fait, non, Yeshoua ne l’a pas fait !

                On appelle cela du vol ou de la spoliation. 

    C’est pourquoi, plutôt que d’obéir à D.ieu en se greffant sur Israël « contrairement à leur nature » (Romains 11 : 4), en préférant adapter les choses de D.ieu aux choses des hommes, ces faux-vrais Chrétiens païens ont connu très vite une forte expansion et un succès grandissant, par une séduction et une persuasion héritées d’un esprit de« malignité ».

    Et vous aurez alors compris aussi pourquoi ce nouvel Evangile était un véritable obstacle pour les Juifs : Jean ne dit-il pas que les disciples de Yeshoua « doivent marcher aussi comme le Messie a marché lui-même » (1 Jean 2 : 6) ?

              Si  le  Shabbat  a  été  fait pour l’homme, pourquoi ne pas respecter le Shabbat ?Alors, « dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (Révélation 22 : 15)

     

    A ce stade et avant de conclure, que chacun commence à se poser la bonne et la vraie question :

    Alors ! Shabbat  ou  Dimanche ?

    Certains, pensent qu’en observant les deux jours, D.ieu ne pourra rien leur reprocher.

    Mes amis si nous calculons les choses ainsi, un jour viendra et il est peut-être déjà venu pour certains de s’entendre dire : « pene, pene, tekel oufarsin  /  pesé, pesé, compté, divisé ! » 

     

    Savez-vous qu’au  dernier jour, ce n’est ni D.ieu, ni Yeshoua ni l’Esprit qui nous jugeront, mais la Parole de D.ieu ?

    Si l'E.ternel s’est donné la peine d’écrire de Sa propre main la Loi, afin qu’elle nous parvienne jusqu’à nos jours, il y a une raison à cela.

              Non !L’observance  du Dimanche  n’a  rien  à voir, ni  avec  un commandement divin, ni avec une tradition des Juifs, ni avec celle des premiers Juifs Messianiques, pas davantage avec celle des premiers Chrétiens d’origine païenne !

     

    Il s’agit bien davantage d’une tromperie, d’une imposture d’un système anti-D.ieu représenté par quelques hommes de tradition romaine anti-sémite et polythéiste.

    Il est temps pour chacun de se méfier des contestataires de la parole de D.ieu écrite, car : « Malheur à qui conteste avec son Créateur, vase parmi les vases de terre » ! (Isaïe 45 : 9)

    Le mot hébreu satan, est justement traduit par contestataire, accusateur !  Et attention, il nous faut reconnaître sa voix !

     

              « D.ieu a-t-Il réellement dit ? », nous connaissons tous cette belle parole lénifiante, et comme nous sommes bien complaisants avec nous-mêmes ! 

    A chacun de reconnaître cette voix, Yeshoua, lui, la reconnut lorsqu’elle le tenta à sa sortie du désert, il lui résista, il la combattit, et elle s’éloigna loin de lui : faisons donc de même.

              Alors non, célébrer et Shabbat et Dimanche, non, car on ne peut servir deux maîtres à la fois car, comme dirait le prophète Elie, si c’est D.ieu qui est l’Eternel, allez vers D.ieu, si c’est Baal, allez vers Baal !

    Et l’on prendra des paroles de l’apôtre Paul, en Français bien sûr, et on en fera Parole de D.ieu !

    Certains prétendent la fin du Shabbat remplacé par le Dimanche en citant les écrits de l’apôtre Paul : nous allons donc prendre quelques uns de ces textes pour mieux comprendre ce que Paul veut réellement dire.

    -            Romains 14 : 1-6

    Dans le texte de Paul aux Romains que nous allons lire ci-dessous, (14 : 1-6), l’apôtre s’adresse à des croyants issus pour la plupart du paganisme et qui n’ont pas encore une bonne connaissance de la Parole et qui ne sont pas enseignés régulièrement par un responsable.

    On peut aisément déduire qu’ils n’ont pas de pasteur ou rabbin à leur tête car, si tel avait été le cas, Paul les aurait nommés comme il le fait dans d’autres épîtres ou se serait adressé à l’église ou aux ministères : (1 et 2 Corinthiens 1 : 1, Galates 1 : 2, Philippiens 1 : 2, 1 et 2 Thessaloniciens).

     

    Dans ce texte, il nous est dit que certains de ces Chrétiens issus du paganisme ne mangeaient pas de viande, que des légumes, ils étaient végétariens.

    Et même si cela n’est pas conforme à la doctrine biblique, Paul conseille de ne pas leur en tenir rigueur car il faut que les forts puissent soutenir les faibles et D.ieu permettra qu’ils parviennent ensuite à la saine connaissance.

    De plus, certains de ces anciens païens conservaient leurs coutumes superstitieuses et considéraient certains jours comme chanceux ayant leur « bonne étoile », et d’autres malchanceux, ayant leur « mauvaise étoile » en accord avec le calendrier astrologique qui accordait aux démons le pouvoir de provoquer la chance ou la malchance.

    Parmi ces nouveaux convertis il y avait un mélange de coutumes païennes associées à la nourriture, certains mangeaient végétarien, s’abstenaient de vin, etc… et étaient influencés par la « bonne ou mauvaise étoile » qui conduisait tel ou tel jour.

               « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. 

    Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? 

    S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. 

    Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. 

               Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à D.ieu; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grâces à D.ieu. » 

     

    Il existait donc, entre ces nouveaux convertis, des divergences en ce qui concernait la nourriture avec ou sans viande notamment à certains jours de la semaine.

    D’ailleurs cette pratique est restée chez les Catholiques Romains qui ne mangent par de viande le vendredi, par exemple.

     

    Et c’est tout simplement par attachement et superstition que ces gens continuaient d’appliquer ces coutumes et n’osaient s’en défaire.

    La philosophie de l’Ascétisme et du Stoïcisme étaient répandue dans ce monde à culture gréco-romaine et l’on considérait le plaisir, même sain, comme un péché et il fallait, certains jours de la semaine se mortifier par des privations pour, en quelque sorte se purifier.

    Dans ce passage Paul n’a que cela en pensée et décrit ces deux tendances parmi ces convertis, ceux qui mangeaient de tout et ceux qui ne mangeaient pas de tout.

     

                Il n’y a donc là aucun rapport avec le respect de la Kashrout biblique ou celui du Saint Shabbat. 

    Ce sont les païens qui avaient eux-mêmes déterminé tel jours gras ou maigres et les nouveaux convertis, mal enseignés et encore un peu faibles dans la foi, restaient attachés à ces prescriptions non bibliques.

    -           Galates 4 : 8-10

     

               « Autrefois, ne connaissant pas D.ieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ; mais à présent que vous avez connu D.ieu, ou plutôt que vous avez été connus de D.ieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années !

    Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. »

    Pour beaucoup, la preuve irréfutable démontrant que Paul était opposé au Shabbat se trouverait dans cette épître, où l’apôtre reprocherait aux Galates d’observer les jours, les mois, les temps et les années, sous entendu, bien sûr, les jours étant ceux du Shabbat et des Fêtes, les mois ceux des célébrations des néoménies, la nouvelle année Rosh Hashanah, etc…

    C’est là encore un raccourci mensonger trop facilement emprunté par beaucoup pour étayer la thèse du Dimanche en lieu et place du Saint Shabbat. qui tord complètement la pensée de Paul.

     

    Pour bien comprendre les propos de Paul faisons d’abord un petit historique : les habitants de la Galatie étaient originaires de hordes gauloises qui avaient envahi l’Asie Mineure au 3ème siècle avant l’ère actuelle.

    Plus tard, vers 189 avant Yeshoua, Rome envahira cette Galatie mais lui accordera cependant une certaine indépendance.

    En l’an 25 de notre ère, sous le règne de l’Empereur Romain Auguste, la Galatie devint une province romaine.

    Et c’est pourquoi, Paul, de nationalité romaine, ne l’oublions pas, put aller apporter le message de la Bonne Nouvelle du Royaume de D.ieu.

     

    Quand ces Gaulois envahirent l’Asie Mineure pour fonder la Galatie, ils ne vinrent pas seuls : ils y apportèrent toutes leurs croyances, cultures, traditions, coutumes, superstitions et tous leurs faux dieux.

    Certains furent sensibilisés par le message de l’apôtre et se convertirent, tandis que d’autres le repoussèrent et tentèrent d’influencer dans le mauvais sens les Galates convertis.

     

    Et c’est dans ce contexte que Paul tient ces propos :

               « Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. (1 : 6-7)

    Le mot grec original traduit par « renverser » a le sens de « pervertir, corrompre, altérer ».

    Influencés par les Galates païens, les Galates convertis avaient gardé encore leurs coutumes gauloises païennes et leurs faux dieux imaginaires : désormais ils devaient abandonner cela et Paul leur reproche de vouloir conserver ou retourner à ces fausses croyances et coutumes.

    Vous voyez, cela n’a strictement rien à voir avec ce que pensent aujourd’hui encore certains Chrétiens qui accusent les Juifs ou les Gentils Messianiques de vouloir retourner sous la Loi, comme ils disent en brandissant ce texte !

    Si autrefois païens, ils observaient toutes sortes de faussetés et adoraient toutes sortes de faux dieux, s’ils se disent désormais être croyants, c’est toute cette fausse observance qu’il leur faut abandonner.

    Les divinités gauloises étaient : Abélio, le dieu guérisseur, Belen (Baal), le dieu soleil,

     

    Ils observaient également les jours du calendrier astrologique issu du paganisme, et c’est ces jours-là que Paul leur reproche de continuer de respecter :

    -            Lundi                          Lune, reine du ciel

    -            Mardi                         Mars, dieu de la guerre

    -            Mercredi                    Mercure, messager de dieu

    -            Jeudi                          Jupiter, roi des dieux

    -            Vendredi                    Vénus, déesse de l’amour

    -            Samedi                       Saturne, D.ieu des paysans et vignerons

    -            Dimanche                   Jour du soleil

               De même pour les mois :

     

    -           Janvier                        Janus, dieu des dieux

    -           Février                        Mois des expiations en faveur des morts

    -           Mars                            Célébration du dieu de la guerre

    -           Mai                              Célébration de Maïa, mère de Mercure devenue pour certains le mois de Marie, mère de D.ieu !

     

               Et puis ils observaient les temps comme les Calendes, les Nones, les Ides, les Matronales, les Saturnales, l’Avent.

               C’est cela que Paul leur reproche, rien à voir avec le Shabbat !

               D.ieu, le vrai D.ieu d’Israël n’a pas donné aux jours de la semaine les noms de « ses concurrents »,  Il les a nommé par un chiffre du 1er au 7ème !

     

    Colossiens 2 : 16

                « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger et du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune ou des Shabbats. »

     

    En fait Paul s’adresse ici à des Chrétiens d’origine païenne qui étaient jugés par leur entourage pour vouloir abandonner les pratiques païennes et se conformer à l’exemple du Messie ou des apôtres

    Certains Chrétiens, issus du paganisme, étaient jugés parce qu’ils voulaient garder le Shabbat et les fêtes de l’Eternel.

    Du reste l’expression « au sujet de » vient du Grec meros, qui signifie exactement« pour le respect de, pour l’observance de, pour le partage de. »

    Et bien Paul, au contraire, encourage les Chrétiens, ex païens, à garder le Shabbat, les fêtes, le mois nouveau, et ne pas tenir compte des jours où les païens mangeaient gras ou maigre.

    -           1 Corinthiens 5 : 6-8  

    Dans cet autre passage, Paul encourage  les Chrétiens d’origine païenne à célébrer les fêtes, ici celle de la Pâque de l’Eternel et des pains sans levain.

    D’ailleurs, en disant « que personne ne vous juge », Paul confirme que l’église de Colosse garde les fêtes et le Shabbat !

    Ils étaient critiqués et jugés par leur entourage païen parce qu’ils voulaient, en tant que Chrétiens authentiquement greffés, respecter les convocations saintes de l’Eternel.

    Que les Chrétiens aient aussi des traditions, c’est normal, mais à condition que cela ne s’oppose pas et ne torde pas les Ecritures Saintes, et à condition qu’ils ne les instaurent pas en dogme, en règle, en loi.

     

    Sinon, la remarque de Yeshoua à certains Pharisiens est aussi pour eux :

    « Vous anéantissez fort bien le commandement de D.ieu pour garder votre tradition. »(Marc 7 : 9)

    Conclusion

    Gardons fermement en mémoire vivante que le Shabbat est un signe d’alliance entre D.ieu et Son peuple, or que je sache, il n’y a pas deux peuples mais bien un seul, le peuple d’Israël auquel, au temps de la Grâce lui a été adjoint l’église des nations, et ce signe doit durer à perpétuité.

     

     JYH
    6/07/2012
    D'après: Lettre à l'Epouse (Claude-Haïm Bitoun)

     (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

    Cours élémentaire de compréhension des "Ecritures" pour les esclaves des doctrines antisémites et anti-shabbat: (Part 1)

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