•  

    Parachah "Haaziynou"



    Pensée :

    “Cieux, prêtez l’oreille, et je parlerai, et toi terre, écoute les paroles de ma bouche. Ma leçon goutte comme l’averse ; ma parole descendra comme la rosée, comme une pluie fine sur l’herbe tendre, et comme des ondées sur l’herbe mûre. Oui, le nom de YHVH, je le proclame, Attribuez la grandeur à notre Élohim !” (De 32:1-3) « et IL fait l’expiation pour son sol, pour son peuple » (De 32 :43)

    Vison de félicité exprimée sous forme poétique du cantique de Moshéh… Mais n’y a-t-il pas là, matière à ne pouvoir que chanter, tellement la bénédiction promise est et sera merveille !

    “Oui, la terre se remplira de la connaissance de la gloire de YHVH, comme les eaux couvrent la mer.” (Hab 2:14)

     

     

     


    PARACHAH: “HAAZIYNOU” 
    « Oyez », « Ecoutez », « Prêtez l’oreille…»


    Shabbat 23 septembre 2017
    (Commentaire 2013)


    Lectures
    Parachah : Dévariym / Deutéronome 32
    Haftarah : Shémouel B/II Samuel 22:1-51
    Bériyth Hadachah : Hiyzzayon/Apocalypse 5:6-14 ; 14:1 à 5 ; 15:1-4



    Rappel: les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth
    haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua


    Résumé de la parachah
    Haaziynou - en hébreu « oyez, écoutez, prêtez l’oreille… » - est le premier mot de la parachah du même nom. C’est la 53ème section hebdomadaire du cycle annuel de lecture de la Torah et la dixième du Livre du Deutéronome.
    C’est donc également l’avant dernière du cycle liturgique et son étude coïncide avec les fêtes du 7ème mois, période de repentance et d’opportunité de pardon. C’est aussi le thème central de cette section.

    La plus grande partie de cette parachah Haaziynou est composée d'un
    « poème-cantique » de 70 lignes que Moshéh transmit au peuple d'Israël,
    le dernier jour de sa vie terrestre. Ces 70 lignes renvoient-elles à l’existence des 70 nations autour d’Israël ? Cela signifierait que ce chant n’est pas adressé qu’aux seuls bnei Israël survivants du désert mais, à terme, à toute
    l’humanité soucieuse de « prêter l’oreille » aux devariym, paroles de Moshéh !

    Prenant le ciel et la terre à témoins, Moshéh exhorte le peuple en ces termes:  « Souviens-toi des jours d'antan, méditez les années, d'âge en âge ; interroge ton père, il te l'apprendra, tes aïeux, ils te diront » de quelle manière Elohim 
    « l'a trouvé au pays du désert » pour en faire Son peuple.

    Le cantique met en garde contre les pièges de la prospérité - « Mais Yéchouroun (Israël - Jacob) s'engraisse et se rebelle. Tu deviens gras, replet, bouffi. Il abandonne le Elohim qui l'avait fait, il méprise le Rocher de son salut » - et contre les terribles calamités qui en résulteraient, décrites par Moshéh comme Elohim « détournant Sa face ». Cependant, il promet
    que Elohim, en finalité, vengera Ses serviteurs et se réconciliera avec Son peuple et Sa terre.

    La parachah se conclut par l'ordre de Elohim à Moshéh de gravir le mont Nebo (aujourd’hui en Jordanie) jusqu'à son sommet, depuis lequel il contemplera la terre Eréts-Israël avant de mourir sur la montagne. « De loin seulement tu verras le pays, tu n'y entreras pas, dans cette terre que Je donne aux enfants d'Israël. »



    Chapitre 32 du Dévariym/Deutéronome


    Ce Shirah / poème-chant de Moshéh a été écrit sur l’ordre de Elohim. Les 6 (ou huit parties selon les commentateurs) sont écrites dans un style lyrique avec une vigueur d’évocation qui désespère le traducteur, impuissant à la restituer, quelle que soit la langue de destination. Ce chant dépeint essentiellement ce qui arrivera aux enfants d’Israël jusqu’à la fin des temps. 
    C’est un poème  prophétique, universel dans le temps et l’espace.

    1. L’introduction: Moshéh explique que toute faute a son origine en elle-même, l’Adonaï Elohim YHWH n’est donc pas à blâmer. Moshéh prend comme témoins le ciel et la terre pour enjoindre les enfants d’Israël à rester fidèles à la Torah, qui est comparée à la pluie et la rosée.

    2. Les voies de la providence divine dans les versets 4-14 : énumération des bontés de Elohim envers le peuple.

    3. La faute du peuple dans les versets 15-18 : Moshéh prophétise la rébellion des enfants d’Israël.

    4. Adonaï cache Sa face dans les versets 19-35 : c’est le châtiment de YHWH consécutif aux fautes de Ses enfants.

    5. YHWH s’apaise dans les versets 36-43 et s’abstient de la destruction dont Il pensait frapper Ses enfants.

    6. La fin du poème est attribuée à Moshéh et Yéhoshoua (versets 44-47) : consolation du peuple israélite et promesse que justice sera faite à leurs oppresseurs. La fin de la parachah répète ce qui est dit dans la parachah Piynéhas (nombres 25 :10 et suite) à savoir, l’ordre à Moshéh de monter sur le mont Nevo pour voir Eréts Israël avant sa mort.
                                                        ***

    Verset 1 : Moshéh personnifie les ciels et la terre à qui il parle comme à deux témoins convoqués au mariage de Elohim et d’Israël. Étrangement, dans la Torah, ce chant est découpé en 2 colonnes parfaitement symétriques, comme suit :

    Parachah "Haaziynou"

                                             Cliquer sur l'image

    « Prêtez l’oreille, Cieux, et je parlerai ; que la Terre écoute les paroles de ma bouche. »

    Comme nous pouvons le constater, ce premier verset est divisé en deux demi-phrases: qui commencent et se terminent respectivement par un "Hé"(x2), un "Vav", un "Yod" : Hé, Vav, Yod, soit encore les 4 lettres formant donc le tétragramme sacré YHWH. C’est ainsi que Moshéh conclura très logiquement cette courte introduction par « C’est le Nom de YHWH que je proclame… ».

    Autorisons-nous un « commentaire maison » : relions les 4 mots/verbes formés par les 4 lettres du tétragramme dans ce verset : Ma bouche – Parler – Entendre – Écouter. Ce que nous pourrions restituer par « Ma bouche va parler : entendez et écoutez ! ». Or, en hébreu le verbe utilisé pour
    « écouter » renvoie à une intimité de l’écoute, une intériorisation.
    « Entendez la puissance de Ma Parole, puis recevez-là en vous-même. »

    Préalablement, Moshéh avait utilisé une succession de termes issus du dictionnaire poétique et lyrique pour qualifier la Parole de Elohim : rosée, pluie, ondée, averse, gazon, plantes. Termes que le prophète Isaïe réutilisera pour relier à son tour, ciels et terre :

    « De même que la pluie et la neige descendent des cieux et n’y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer pour fournir la semence au semeur et le pain à manger, ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission. » (Isaïe 55,10)

    Nous pouvons nous étonner de ce que Moshéh n’interpelle pas ses semblables mais les cieux et la terre. Il nous faut alors nous souvenir du premier verset de la Torah qui contient tout le projet divin : « en tête de tout (béréchiyth), Élohim a créé et le ciel et la terre ».

    « béréchiyth bara Elohim éth (aleph-tav) hachamayim vé-éth haaréts ».

    Moshéh réutilise ici le même vocabulaire que le Béréchiyth, comme le fera Isaïe :

    « Écoutez, les cieux, je vais parler (haazinou hachamayim vaadabéra)
    et qu'elle entende, la terre, les paroles de ma bouche (vétichmâ haaréts imré-fi).

    En introduction de son chant, Moshéh invoque le couple ciel-terre à témoin. Ce faisant, c’est tout le projet divin qu’il prend à témoin. Ce couple existe en tant que couple par l’action de la Parole comme l’établira Isaïe. Moshéh invoque donc de façon subtile et lyrique la Parole comme véritable témoin de ce qui va suivre dans ce cantique testamentaire.

    Il est intéressant dès lors de relier également ce passage de la Torah (qui est une introduction) à la célèbre introduction de Jean l’évangéliste, à savoir :

    « Au commencement (béréchiyth) était la Parole…et la Parole était en forme de Elohim ».

    Voyons-nous les connexions entre ces 3 passages ? La Parole unit les deux témoins invoqués par Moshéh (selon Isaïe) et le tétragramme « caché » qui sont présents dans le premier verset du chant de Moshéh (comme celui signifié sur l’écriteau de la croix de Golgotha) ! Tout y est…

    L’évangéliste Yohanan explicite le chant de Moshéh en nous expliquant que cette Parole s’est faite chair. Dès lors, il ne nous est pas interdit de songer que Yéshoua Lui-même fut le témoin privilégié des dernières paroles testamentaires de Moshéh lorsqu’il prit ciels et terre – et donc la Parole – à témoins dans ces ultimes recommandations pour les générations futures.

    Par ailleurs, considérons que Moshéh prit les ciels et la terre à témoin car ils sont perpétuels. D’autres témoins plus matériels disparaitraient et avec eux les preuves du témoignage. Moshéh veut donc s’adresser également aux générations lointaines, les dernières, voire la dernière ! Un indice ? La Tradition rapporte qu’après le cri solennel de Moshéh aux cieux et à la terre (Oyez ! Ecoutez !...), il se fit un silence dans les cieux et sur la terre. Et toute la création fut contrainte d’écouter le chant de Moshéh. Quelle surprise de retrouver un évènement similaire dans notre dernier livre, soit le livre de la Révélation de Yéshoua :

    « Quand l’Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. » (Ap. 8 :1)

    Ce silence « apocalyptique » suit une séquence bien connue du livre de l’Apocalypse : il suit le dénombrement-recensement des 144.000 fidèles issus des 12 tribus d’un Israël recomposé. Cette armée de combattants est ensuite emmenée sur le mont Sion (Jérusalem) où un cantique lui est donné ! Ils chantent alors le cantique de l’Agneau…et le cantique de Moshéh.

    « Ils chantaient le cantique de Moshéh, le serviteur de Elohim, et le cantique de l‘Agneau
    Grandes et admirables sont tes oeuvres, YHWH Elohim tout-puissant. Justes et véritables sont tes voies, Roi des nations. » (Apocalypse 15:3)

    Selon la Tradition, le retour du Mashiah s’accompagnera d’un dernier chant, qualifié de Shir Hadach, « nouveau chant », celui de la rédemption ultime, une rédemption qui annihilera toute la souffrance, l'ignorance, la jalousie et la haine de la surface de la terre. L’intuition d’hommes pieux de la Torah, exprimée à ce sujet est notable. Nous attendons tous l’expression originale de cet ultime chant du cantique de Moshéh et de l’Agneau. Sans le savoir, sans reconnaître pour l’instant les vérités des livres de la nouvelle Alliance, le
    commentaire rabbinique (midrash) n’annonce pas autre chose, à ce sujet, que la prophétie du Livre de l'Apocalypse.

    Assurément, ceux qui enseignent encore que les deux « testaments », les deux « alliances » seraient dissociables, doivent encore étudier…la Torah, pour cesser d’enseigner une contrevérité. Tous ces livres, toutes ces paroles, sont reliés les uns aux autres, par Celui qui des deux n’en fait qu’un: Yéshoua. 

    Verset 7 : « Souviens-toi des temps antiques, médite les annales de chaque génération; interroge ton père, il te l’apprendra, tes anciens, ils te le diront.»

    Moshéh insiste sur le fait que nous ne sommes chacun qu’un maillon d’une longue chaîne qui remonte loin dans les siècles. En réalité, ce qui lui importait au moment où il allait quitter ce monde, c'était de faire comprendre à cette nouvelle génération, qui allait entrer en Canaan, que le cours de l'Histoire à venir n'était en rien différent de tout ce qui s'était déjà passé depuis les temps diluviens notamment (temps antiques). L’histoire collective dépendra du
    comportement et des choix individuels de chacun de ceux de cette nouvelle génération. Rien n’est acquis au terme de ces 40 années, tout reste à faire et à préserver pour que ce « chant » traverse l’Histoire et puisse à son tour servir de lumière, de témoignage, sur le chemin des croyants de la dernière génération.

    C'est grâce au comportement courageux de nos ancêtres en la Foi, que la chaîne est parvenue solide jusqu’à nous et que nous avons à notre tour à la relayer. Le passé est donc pour nous riche d’enseignements car il nous apprend à transmettre de façon authentique. Aujourd’hui, Moshéh n’est plus là pour parler, mais ces mots sont encore présents, fidèlement reproduits, présents dans le texte de la Torah, qu’il nous appartient d’étudier de Shabbat en Shabbat.

    Avec ce chant, nous sommes arrivés au sommet de la Torah ! Ce qui nous y est dit est donc essentiel. Il s’agit du dernier message de Moshéh, et comme le fit le patriarche d’Israël (Yaâqov) à l'occasion de ses dernières paroles, lorsqu'il s’approche du moment de sa mort,
    Moshéh a l'obligation de léguer un enseignement important - qu'il plaise ou non !. Aussi, ce que va nous révéler Moshéh dans ce cantique est de la plus grande importance.



    Justice et Amour de Elohim, infidélité de l'homme...


    Versets 15 à 21 : « Yéchouroun est devenu gras et il s’est regimbé…Et il a délaissé Elohim, son créateur, Il a méprisé le Rocher de son salut... Tu as dédaigné le Rocher qui t’a fait naître, Et tu as oublié l'Elohim qui t’a engendré. YHWH-Adonaï l’a vu et il a ressenti du mépris…Il a dit: Je leur cacherai ma face, Je verrai quel sera leur avenir; car c’est une génération pervertie, ce sont des fils auxquels on ne peut se fier… »

    Le peuple hébreu-israélite porte trois noms : Israël, Jacob, Yéshouroun. Les trois dernières lettres de ces noms forment ensemble le mot « lavan », soit
    « blanc ». Ce qui peut signifier que grâce aux mérites de Jacob, les péchés d’Israël sont pardonnés (c’est une hypothèse de lecture bien sûr non recevable), les transgressions de Yéshouroun sont blanchies.

    Mais en inversant les 3 lettres, on obtient le mot « naval », ce qui signifie : impie ou avili. Car il est écrit « c’est une génération de perversions… ». Dans ce verset, Moshéh prophétise que les enfants d’Israël transforment le « lavan en naval ». D’où la sentence de Elohim : « je verrai quel sera leur avenir…», ce qui sous-entend : « Je verrai en fonction des choix opérés par ce peuple… ».
    ... ce qui confirme que "Jacob" n'est pas encore "Israël". Comprenne qui peut.

    « Il a méprisé le Rocher de son Salut » : Israël méprisa et dédaigna Elohim selon les mots d’Ezéchiel : « Ils tournaient le dos au sanctuaire et faisaient face à l’est… » (8 :16). Pour mémoire, le camp de Juda stationnait à l’Est du Mishkan et faisait face à l’entrée du sanctuaire. Il ne lui tournait pas le dos. Pour le célèbre commentateur de la Torah, Rachi, il n’est pas de pire mépris que cette attitude. Et d’invoquer la sentence du prophète Malachie :
    « Il est vain de servir Elohim ; que gagnons-nous à observer sa discipline et à cheminer tristement dans la crainte de YHWH Tsévaoth ? Mais à présent nous estimons heureux les impies… » (3,14). Et comme l’exprimèrent également les femmes idolâtres en Jérémie 44,18 :
    « Mais du jour où nous avons cessé de brûler de l’encens aux constellations…nous avons manqué de tout. »

    Voici donc le message radical de Moshéh dans cette parachah Haaziynou:

    Les croyants israélites - Juifs de Juda et leurs associés, Éphraïm et leurs associés - sont littéralement poursuivis par Elohim… par Amour. Leur bonheur et leur malheur ne sont dus qu’à Lui, ainsi que les commentateurs disent : « Si tu jouis ou si tu souffres, c’est par Sa main. ». Pourquoi fait-Il donc cela notre Elohim ? Moise explique que si nous souffrons, c’est exclusivement par Sa main…mais c’est uniquement de notre faute. Rachi* explique que lorsque Elohim veut nous faire du bien, nous l’affaiblissons en l’irritant, l’empêchant ainsi de nous prodiguer le bien. Dès lors, il n’y a qu’un responsable de ton bonheur ou ton malheurc’est toi !
    *... mais nous n'avons pas besoin du Talmudiste babylonien Rabbi Chlomo ben Itzhak HaTzarfati pour comprendre ces choses. Le Rouah Hakodesh conduit dans toute la Vérité. C'est pourquoi nous n'avons pas besoin des Papes non plus.

    Rien de plus simple que de rendre le créateur du monde responsable des conséquences de nos fautes, cela évite tant de questions sur nos certitudes ! Car chacun veut profiter de ses journées de vie terrestre, de toutes les manières possibles et sans entraves. Que Elohim nous impose une limite et des restrictions peut ainsi sembler être une injustice majeure.

    La souffrance est donc ainsi imputée avec cynisme, à cette injustice intrinsèque propre à la Justice divine (quel paradoxe !). Nous refusons alors l’évidence : la jouissance et le bien-être ont précédé toute peine et toute souffrance. Ce constat nous apparaît incompréhensible et irrecevable car après avoir baigné dans le bien et la jouissance, nous ne supportons pas la
    perte même momentanée de cet état. Parce que le monde est rempli de bienfaits offerts sans limites au méchant, il nous apparaît scandaleux d’en être soudainement privés.

    Les hommes ne réclament jamais de justifications pour leurs joies, elles leur semblent aller de soi, comme un dû. Et lorsque la vie joue un mauvais tour, au lieu de s’interroger sur les causes manifestes de ces maux, dont ils sont en général responsables, les hommes s’empressent de demander des comptes à leur créateur : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? »

    Notre Elohim nous renvoie alors cette même question, tel notre propre reflet dans le miroir.

    « Pourquoi toi, m’as-tu abandonné… » ? 

    Cette question à double sens, Yéshoua la cria sur la croix, en tant qu’homme réalisant les prophéties à son sujet. Elle s’adressait à Son Père, mais elle s’adressait aussi aux hommes qui l’écoutaient sur le mont Golgotha, ainsi que Moshéh prophétisa dans cette parachah Haaziynou: « il [Israël] a méprisé (abandonné) le Rocher de mon Salut… ». Nous savons qui est ce Rocher, nous connaissons notre Salut

    Mais Moshéh prophétisa également qu’en réaction à cet abandon individuel et collectif, Elohim « cacherait Sa Face ». Nous savons aussi Qui-est-l’Ange-de-Sa-Face et nous mesurons la portée prophétique des paroles de Moshéh. Le Mashiah Yéshoua s’est donc caché pour un temps à Son peuple en criant pourquoi m’as-tu abandonné ?



    La mort de Moshéh


    Étrange séquence finale que l’épisode de la mort de Moshéh ! Il est enseigné que Moshéh pécha 4 fois contre le Saint béni soit-Il mais qu’à chaque fois, il loua Elohim de l’avoir puni de son vivant, avec justesse. Ainsi :

    - Quand Elohim voulut l’envoyer vers Pharaon, Moshéh rétorqua avec vigueur à deux reprises : « je ne suis pas beau parleur…envoie quelqu’un d’autre…»
    - Quand Elohim interpella Moshéh sur les cris de Son peuple, Moshéh répliqua
    « Pourquoi donc as-tu laissé le peuple travailler si durement en Egypte ? »
    - Libéré d’Égypte et du piège des armées de Pharaon, Moshéh confronté au quotidien s’écria : « Comment pourra-t-on donner suffisamment de viande à Israël ? Est-ce du petit et du gros bétail qu’on égorgera pour eux qui leur suffira ? »
    - Et souffrant de la soif, Moshéh frappa le rocher au lieu de lui parler avec douceur…

    Pour toutes ces fautes, Elohim dit à Moshéh tu ne combattras pas pour moi en Canaan et tu ne verras pas tous les miracles que je ferai pour eux (enseignement midrashique sur la passation de pouvoir avec Josué). Bien sûr, la Tradition vole au secours de Moshéh en citant le plus grand des Sages, Salomon :
    « Car il n’est pas homme juste sur terre qui fasse le bien et qui ne pêche
    pas... » (Ecclésiaste 7 :20)

    Verset 50 : « Meurs sur la montagne, là où tu montes… ».  Cet étrange verbe à l’impératif signifie-t-il que Moshéh doit mourir de sa propre volonté, en renonçant par pure obéissance et confiance à cette vie-ci ?
    Les commentateurs de la Torah posent la question. Comme une dernière épreuve avant de monter, Moshéh doit accepter sa propre mort pour vivre son ascension. Les églises modernes diraient volontiers "enlèvement". Or, Moshéh fut bel et bien enterré, quoiqu’il soit précisé que nul ne retrouvât sa sépulture et que son esprit fut revendiqué par Elohim seul via l’archange.

    Il est dit dans ce même cantique, verset 39 : « C’est moi qui fais mourir et qui fais vivre »… et qu’il n’est pas écrit l’inverse pourtant plus logique « c’est moi qui fait vivre et qui fait mourir… » ! Les commentateurs voient dans cette inversion mort-vie, l’annonce de la possible résurrection. Annonce validée définitivement et sans ambiguïtés en 1 Samuel 2 :6 :
    « Le Seigneur fait mourir et fait vivre, il fait descendre dans le monde des morts ou en fait remonter. »

    Verset 51 : « Parce que vous m’avez été infidèles…parce que vous n’avez pas manifesté ma sainteté au milieu des Israélites…». Le rappel de la faute donne la raison du châtiment de Moshéh qui contemple la terre promise sans pouvoir y accéder.

    Voici la conclusion de l’apparente « injustice » et « non clémence » que porte l’épisode de la mort de Moshéh : c’est une chance et une grâce pour un peuple d’être jugé par Elohim, car ce jugement est une consolation à venir pour Ses serviteurs. Si le juste souffre alors que le méchant prospère, c’est parce que par Amour le Père reprend celui qui Lui appartient.
    Prospérer dans la méchanceté et le pêché n’est pas bon signe pour celui qui s’en félicite !
    Puissions-nous souffrir un peu… et faciliter le travail de notre Avocat, qui fermera ainsi la bouche de nos accusateurs : « laissez passer celui-là… il a déjà payé… et pour ce qui reste encore, J’ai donné le prix de rachat… ! »

    Pour finir dans la joie et la légèreté de coeur qu’il sied à ce cantique (voir le dernier verset : « jubilez nations !), à la question de savoir pourquoi D.ieu a empêché Moshéh de pénétrer dans le pays, l’humour juif répond : « Sans doute parce que c’était plus beau de loin … »





    Shabbat shalom vé shavoua tov.





    JYH
    22/09/2017
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)



    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  •  

    Parachah "Vayyelekh"




    Pensée :

    “Lorsqu’il eut achevé d’écrire sur un livre les paroles de cette Loi jusqu’à la fin, Moshéh donna cet ordre aux lévites qui portaient l’arche de l’alliance de YHVH : Prenez le livre de cette Torah. Placez-le à côté de l’arche de l’alliance de YHVH votre Elohim. Qu’il y serve de témoin contre toi.” (Deutéronome 31:24-26)

    La Torah donnée dans le désert s’écrivait pour être observée. En fin de parcours et avant d’entrer en terre promise, la Torah, parole sortie d’Elohim retourne symboliquement auprès d’Elohim, par un écrit placé à côté de l’arche dans le lieu très saint.

    “Mais lui, étant plein de souffle sacré, et ayant les yeux attachés sur le ciel, vit la gloire d’Elohim, et Yéshoua debout à la droite d’Elohim ; et il dit, Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite d’Elohim.” (Actes 7:55-56)

    Oui, Il est la Torah vivante, issue du Père, venue pour accomplir sa volonté ; Il est retourné dans la gloire dans le lieu « très saint »… Il est dès lors témoin contre  ceux qui le rejettent ou  pour ceux qui le suivent !




    Parachah "Vayyelekh"



    PARACHAH : “VAYYELEKH” 
    « ll alla (Moshéh) »


    Shabbat 8 octobre 2016


    Lectures
    Parachah : Dévariym / Deutéronome 31 :1-30
    Haftarah : Hoshéa/ Osée 14 :2-10
    Bériyth Hadachah : Miphaloth/Actes 2 :14-40


    Rappel: les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la parachah: C’est le dernier acte de Moshéh de la part de Elohim auprès des Israélites. Paroles d’encouragement suivies de la remise d’un écrit de la Torah aux lévites pour une lecture cyclique. Celle-ci se fera à l’époque de la convocation de Soukkoth quand tous rassemblés, sans exception, entendront la Torah. Moshéh et Yéhoshoua sont en présence d’Élohim dans la tente du rendez-vous. L’infidélité future d’Israël leur est annoncée. Moshéh écrit un poème que les Israélites doivent apprendre. Moshéh annonce ces choses aux chefs du peuple, les lévites déposent un écrit de la Torah finalisée auprès de l’arche de l’alliance. Moshéh fait entendre le cantique à tout Israël.



    La croisée des chemins


    Étonnant ! Moshéh a l’habitude de convoquer le peuple. Ici il est dit : Moshéh alla à tout Israël ! L’expression « vayyélékh » -il alla- résonne comme le
    « lékh lékha » -va pour toi, traduit par "va-t-en" qu’Élohim adressa à Abraham (Genèse 12 :1).

    Quelque chose est différent et Moshéh comme le peuple le savent. C’est un
    « il alla » de rupture d’Histoire, demain sera tout autre chose … mais toujours dans la continuité des promesses faites à Israël ! Du désert et de tout ce qu’il aura permis en termes de formation, d’acquisition de la Torah, de la reconnaissance et de la confiance en son Elohim, le peuple va passer à la réalisation. Maintenant c’est à lui, à ce peuple, à se mettre en scène, non
    seulement pour profiter du Royaume, mais pour être le représentant, la bannière de son Elohim à la vue des nations.

    Le Royaume est à sa portée, tel que son Elohim lui a promis, les Israélites en sont au seuil, malgré toutes les difficultés qu’ils ont vécues, ils sont à un aboutissement historique, ou plutôt à une étape décisive …. Demain, ils auront à prendre possession du Royaume !

    Demain, nous aurons à prendre possession du Royaume, en avons-nous fini avec l’Égypte, en avons-nous fini avec le désert, sommes nous prêts ? Avons-nous avec l’aide de notre divin Chef vaincu ces rois qui voulaient interdire l’entrée dans le Royaume ? En avons-nous fini avec la puissance occulte des Bilam et les alliances adultères étrangères à Elohim, introduites au sein du Corps du Mashiah ? Ces questions sont lourdes. Néanmoins ne soyons pas surpris que ce qui advenait à l’Israël de Moshéh ne se réitère de façon moderne pour l’Israël de Yéshoua, de NOTRE temps. Le message que Moshéh laisse à Israël reste le même aujourd’hui :

    « Soyez forts et courageux, ne craignez pas, ne tremblez pas devant elles, car c’est YHWH ton Elohim qui marche avec toi : il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas. » (De. 31:6)

    Le message des 6 versets du Ch 31 est certainement une des dernières manifestations officielles de Moshéh, le ton est en peu de mots rassurant, protecteur, positif, motivant, rassembleur, engageant. Ce n’est pas un long discours d’adieu qui n’en finit pas qui nous est rapporté, mais uniquement les points essentiels. Lorsque le Seigneur par Son Souffle nous visite réellement pour nous dire ce que nous avons à faire, Il ne s’étale pas en phraséologie.
    Le message est concis : va, tu feras ceci et cela … La simplicité du message n’a d’égal que sa puissance de dynamique, de vision. Cela nous rappelle la parole du Seigneur :

    « Mais que votre parole soit, Oui, oui ; non, non ; car ce qui est de plus vient du mal. » (Mt. 5:37 DRB)

    Examinons le discours :
    1- Moshéh dit : je ne continue pas avec vous.
    2- YHWH passera devant toi pour détruire les nations, Yéhoshoua sera là.
    3- Vous traiterez ces nations comme Je vous l’ai ordonné.
    4- Soyez forts, Je ne vous délaisserai pas.
    Puis Moshéh adoube Yéhoshoua (Josué) devant le peuple.

    Avec l’annonce de son départ, Moshéh marque le changement de cap ou de dispensation. Néanmoins jamais le Seigneur ne laisse Son peuple orphelin. Il lui assure que Lui-même ouvrira sa marche comme Il l’a toujours fait depuis la sortie d’Égypte. A cet égard, rien ne change…



    Je suis avec vous jusqu'à la consommation du siècle


    « Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l’Ange de sa face les a sauvés ; dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, et il s’est chargé d’eux, et il les a portés tous les jours d’autrefois. » (Is. 63:9 DRB)

    Qui est l’ange (messager) de Sa face, sinon Yéshoua dont le nom n’est pas encore révélé, sinon que par « Son Nom » qui est en Lui : YHWH.

    « Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te garder dans le chemin, et pour t’amener au lieu que j’ai préparé. Prends garde à toi à cause de sa présence, et écoute sa voix ; ne l’irrite pas ; car il ne pardonnera point votre transgression, car mon nom est en lui. Mais si tu écoutes attentivement sa voix, et si tu fais tout ce que je dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Car mon Ange ira devant toi, et t’amènera vers l’Amoréen, et le Héthien, et le Phérézien, et le Cananéen, le Hévien, et le Jébusien, et je les exterminerai. » (Ex. 23:20-23 DRB)

    Celui-là même dira 1500 ans plus tard, à Ses disciples, à toute la maison d’Israël fidèle :

    « Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle. » (Mt. 28 :20)

    Sa fidélité, Ses promesses n’ont pas changé. Il « passe » devant nous pour nous assurer le chemin. Et en toutes choses, par Lui nous sommes plus que vainqueurs. Croyons-nous cela ? Notre adhésion à Sa Parole, à Ses promesses, est-elle sans faille, sans doute ?

    Les Israélites, dans le désert, eurent en permanence la vision de Sa présence, par une colonne de feu la nuit et de nuées le jour. Puis, comme la manne qui cessa, ce phénomène ostentatoire disparaît ! Nous pourrions dire qu’il fut la dispensation propre au désert avec le conducteur du peuple Moshéh.
    L’ « Ange de Sa face » ne se manifestait plus, ou plutôt plus de la même façon.

    Moshéh avait dit à Yéhoshoua (Josué) : « Sois fort et courageux, car c’est toi qui entreras avec ce peuple dans le pays que YHWH a juré à leurs pères de leur donner ; c’est toi qui le leur donneras comme patrimoine. » (De. 31:7)

    Yéhoshoua avait bien besoin de cet encouragement. Ne fut-il pas réconforté quand il ordonna aux sacrificateurs de se tenir dans le lit du Jourdain ? Comme Moshéh ouvrit la mer des joncs et que le peuple s’enfuit de Pharaon par ce chemin, Yéhoshoua vécut l’ouverture du Jourdain, et le peuple entra en terre d’Israël.

    Yéhoshoua, dont le nom prophétique est à l’origine du nom de Yéshoua. C’est lui, ce fils d’Éphraïm qui ferait rentrer le peuple dans le Royaume en Kénaan ! Mais bien qu’il fût dit qu’il remplaçait Moshéh, et qu’il passerait avec le Seigneur devant le peuple, remplaçait-il pour autant l’ « Ange » qui les a préservés jusqu’alors ? Non … Yéhoshoua sera celui qui par nécessité se retrouvera face à face avec cet « Ange », comme Moshéh le fut lors de
    l’épisode du buisson ardent.

    « Et il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva ses yeux et vit ; et voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans sa main ; et Josué alla vers lui et lui dit, Es–tu pour nous, ou pour nos ennemis ? Et il dit, Non, car c’est comme chef de l’armée de YHWH que je suis venu maintenant. Et Josué tomba sur sa face contre terre, et lui rendit hommage, et lui dit, Qu’est–ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de YHWH dit à Josué, Ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi. » (Jos. 5:13-15 )

    En présence de ce « Chef », Yéhoshoua est invité à enlever sa sandale, car le lieu est saint, exactement comme en Horev au buisson ardent.

    Il « passe » toujours devant pour ouvrir le chemin, jusque dans Son ultime intervention. N’oublions pas de même qu’Il fut le premier à plonger dans la mort pour en ressortir vainqueur. A qui d’autre pourrions-nous nous confier ?

    « Et je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus appelé fidèle et véritable ; (…) et son nom s’appelle, La Parole de Elohim ; et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; (…) sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit, Roi des rois, et Seigneur des seigneurs » (Ap. 19:11-16 )

    Celui qui fera définitivement rentrer Son peuple dans le Royaume est Yéshoua en personne.

    Voici encore ce que fera Celui qui est le Fidèle et qui rassemble Son peuple, Celui qui va chercher toutes Ses brebis dispersées :

    « Et je rendrai forte la maison de Juda, et je sauverai la maison de Joseph, et je les ramènerai, car j’userai de miséricorde envers eux ; et ils seront comme si je ne les avais pas rejetés ; car je suis YHWH, leur Elohim, et je les exaucerai. Et ceux d’Éphraïm seront comme un homme fort, et leur coeur se réjouira comme par le vin, et leurs fils le verront et se réjouiront ; leur coeur s’égayera en YHWH, Je les sifflerai et je les rassemblerai, car je les ai rachetés ; et ils multiplieront comme ils avaient multiplié. Et je les sèmerai parmi les peuples, et ils se souviendront de moi dans les pays éloignés, et ils vivront avec leurs fils, et ils reviendront. » (Za. 10:6-9)

    Nous ôtons nos sandales lorsque le Seigneur nous lave les pieds ! Cela s’est produit au Péssah de l’an 30 avant la Croix. Lorsqu’Il rassemblera "tout Israël": Juda, Éphraïm et tous les greffés de l’Alliance, et qu’Il passera devant, quel sera alors l’état de sanctification du lieu où Il se tiendra ! Le Royaume sera là.

    IL passe toujours le premier. IL ouvre le passage à travers Lui-même, Il plonge dans la mort pour en ressortir vivant… Il nous dit par ailleurs :

    “Pour vous, soyez en garde : je vous ai prévenus de tout.” (Marc 13:23 JER)

    Texte dont la traduction très précise et nuancée du grec à travers l’hébreu, donnée par Van cangh et Toumpsin* est :

    « Vous ouvrez l’œil, voici j’ai pris les devants pour tout vous dire… »

    * “L’évangile de Marc Un original hébreu ? ”éditiions safran, de Jen Marie Van Cangh et Alphonse Toumpsin

    Ce qui est pleinement conforme à ses actes de haute responsabilité en tant que Chef. Il passe toujours devant, nous avons donc ensuite à le suivre dans l’imitation… Quant-au reste, IL nous a tout dit d’avance, Il a pris la précaution de venir Lui-même et de se présenter pour tout annoncer et pour ouvrir. Tel fut le comportement de « l’ange qui les précédait » qui était le
    « Chef de l’armée de YHWH » que Yéhoshoua rencontrait.

    En somme n’ajoutons rien, n’enlevons rien, n’interprétons pas à la légère. Quel assurance de savoir qu’IL sera toujours devant… si toutefois nous savons rester entièrement à sa suite !



    Réalisme du serviteur, prophète de YHWH


    « Car je sais qu’après ma mort vous vous corromprez certainement, et vous vous détournerez du chemin que je vous ai commandé ; et il vous arrivera du mal à la fin des jours, parce que vous ferez ce qui est mauvais aux yeux de YHWH, pour le provoquer à colère par l’oeuvre de vos mains. »
    (De. 31:29 DRB)

    Pouvons-nous transposer ces paroles de Moshéh, qui sait que le peuple ne restera pas fidèle, en les adaptant au départ du Seigneur Yéshoua ? Avait-Il en vision ce qui adviendrait de Sa Parole et de Sa Qéhiyllah ?

    “Si le premier venu proclame un autre Yéshoua que nous n’avons pas proclamé, ou vous fait recevoir un autre souffle que vous n’avez pas reçu, ou une annonce (évangile) différente que vous n’avez pas accueillie, vous le supportez fort bien.” (2 Corinthiens 11:4 )

    Pour nous, arrivés au 21e siècle, nous connaissons comment les hommes « religieux » se sont détournés de la simplicité du don de Yéshoua Messie,
    pour annoncer un messie défiguré, avec un souffle étranger, par un faux évangile et un enseignement folâtré.

     Moshéh laissa à Israël un cantique … Le Seigneur nous laisse Sa présence et une prière : Notre Père.




    Shabbat shalom véshavoua tov. 



    Présentation PDF:
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Vayyelekh.pdf





    JYH
    7/10/2016
    D'après "Blog Qéhila".
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks




    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique