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    Parachah "Eqev"... "Tu Aimeras d'Amour"



    Pensée :

    “Ce n’est point à cause de ta justice, ni à cause de la droiture de ton cœur que tu entres pour posséder leur pays ; car c’est à cause de la méchanceté de ces nations que YHVH, ton Élohim, les dépossède devant toi, et afin de ratifier la parole que YHVH a jurée à tes pères, à Abraham, à Isaac, et à Jacob. Et sache que ce n’est pas à cause de ta justice que YHVH, ton Élohim, te donne ce bon pays pour le posséder ; car tu es un peuple de cou roide.” (De 9:5-6)

    « Si vous entendez mes ordonnances et les mettez en pratique… » voici ce que YHVH fera pour Son peuple… Mais ce n’est toutefois pas à cause de cette justice… mais à cause de l’iniquité des peuples qui sont sur le territoire que YHVH a juré de donner à Avraham, à Yitshaq et à Yaaqov !
    Que "tout Israël" le sache ! 

    Note JYH:
     Quand on sait que même Moshéh (Moïse) n'est pas (encore) entré, dans ce "territoire", on se doute bien que c'est surtout "l'Israël de Elohim", "l'Israël spirituel", "l'Israël d'en haut", qui est concerné en définitive par la prophétie et qu'alors seulement, ce qui a été promis à Avraham, à Yitshaq et à Yaaqov sera donné à Avraham, Yitshaq... et Israël (le Yaaqov transformé et complet).







    LA PARACHAH : « EQEV » 
    (à la suite de … ou pour récompense à l’obéissance)


    Shabbat 12 août 2017
    (Commentaire 2009-13)


    Lectures :
    Parachah : Dévariym /Deutéronome 7 :12 à11 :25
    Haftarah : YéshaYahou/Isaïe 49 :14 à 51 :3
    Bérith Hadachah : Hiyzzayon/Apocalypse 7  


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth
    haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.



    Introduction



    Ecouter, entendre, mettre en pratique les commandements, instructions que YHWH donne à "Israël", à l’homme, afin que l’homme-Israël (y compris "l'étranger" qui s'y attache) bénéficie et goûte de toutes les promesses 
    d'Elohim. Promesses qui sont la quintessence de l’Amour du Père réalisé dans l’unité de l’homme et de son Créateur. Cette parachah nous apprend en effet que Elohim étant Amour, Il désire que l’homme L’aime, non dans la contrainte, mais que l’homme L’aime de tout son coeur, de tout son être, de toute sa force.

    C’est le « shéma Israël » mitsvah (commandement) proclamée dans la parachah
    Vaèthhannan (j’implorais, Deut 3:23 à 7:11) précédant cette parachah "éqev" où le shéma Israël se poursuit et en particulier au chapitre 10 verset 12 :

    « Et maintenant Israël que te demande YHWH ton Élohim sinon de craindre YHWH ton Élohim, d’aller sur toutes ses routes, de l’aimer, de servir YHWH ton Élohim de tout ton coeur, de tout ton être. »

    Reprise une troisième fois au chapitre 11 :13, suivi cette fois de promesses de bénédiction, mais aussi de jugement si le coeur de l’homme s’égare.

    Le thème de l’Amour est le fil conducteur de la parachah vaèthhannan et de la parachah éqev que nous aimons associer. Ceci nous conduit à « entendre » le shéma (sh’ma) Israël. Ensuite nous nous imprégnerons de la force d’amour qui doit aussi unir l’homme-Israël à sa terre, Éréts Israël, et des bénédictions qui y sont attachées. !
    Note JYH: Rappelons que la Torah aussi est "Amour" !



    Tu Aimeras d'Amour



    Nous savons que la Torah exprime avec force et priorité la puissance de l’Amour. Amour de Elohim pour Sa création qui doit entendre et vivre en retour dans l’amour pour son Créateur et son proche. C’est ainsi que l’Adôn Yéshoua s’est exprimé dans l’esprit et la continuité de la Torah :

    « Quelle est la première de toutes les mitsvoth ? Yéshoua répond : la première est : entends Israël, Adonaï, notre Elohim, Adonaï UN et tu aimeras Adonaï ton Elohim de tout ton coeur, de tout ton être, de toute ton intelligence, de toute ton intensité. Et la deuxième est : aime ton compagnon comme toi-même. De mitsvah plus grande, il n’en est pas. » (Marc 12 :28-31
    A.Chouraqui).

    La citation du shéma Israël est connue de tous les hébreux. C’est la profession de foi fondamentale du judaïsme, noyau central des offices quotidiens du matin et du soir (voir dictionnaire du judaïsme)... et c'est aussi la profession de foi de tous les "Israëlites en Yéshoua" aujourd'hui. La citation du shéma, complétée par notre Adôn Yéshoua, devrait être connue de tous les "chrétiens" et présentée en prière matin et soir, selon ce qui est écrit :
    « … quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » (De.6 :7).
    YHWH Elohim attend que nous l’aimions d’un amour vrai et pur. L’homme ne s’unit dans l’Unité à Elohim que dans l’Amour parfait, tel l’Amour de notre Adôn Yéshoua. Or, si nous n’avons pas en nous l’Amour que Elohim veut, nous ne sommes rien. Ainsi l’avait bien compris et proclamé Paul l’apôtre :
    « Si je n’ai pas l’amour je ne suis rien … l’amour ne périt jamais … l’amour est plus encore que la foi, que l’espérance … » (1 Co.13).



    Shéma Israël -Entends Israël



    Comme nous l’avons mentionné ci-dessus nous aimons associer la parachah éqev à la parachah vaèthhannan qui proclame la mitsvah du « shéma Israël ». Nous croyons qu’il importe de bien percevoir les richesses cachées du shéma pour glorifier plus encore notre Adôn Elohim de nous avoir donné accès à Sa Torah, la Parole vivante. 
    Note et Nième rappel de JYH: Ce "entends Israël" concerne le "tout Israël", ["Maison de Juda" + "Maison d'Israël" + "les étrangers qui doivent s'attacher à Elohim et à Sa Sainte Loi"], issu de "l'alliance nouvelle (ou renouvelée)" prophétisée en Jér 31:31 et rappelée en Héb 8:8. 

    Shéma : c’est entendre, c’est percevoir, c’est saisir par l’intelligence et avant tout c’est se taire pour laisser parler Adonaï Elohim. C’est écouter pour comprendre et agir, pour être témoin. Israël et tout Israélite de coeur sont témoins d’Adonaï ainsi qu’il est dit :

    « Vous êtes mes témoins, dit le Seigneur YHWH et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous le sachiez que vous me croyiez et comprenez que c’est Moi. Avant moi il n’y a point été formé d'Elohim et après moi il n’y en aura point. Vous êtes mes témoins, dit YHWH , c’est moi qui suis Elohim  (El). » (Isaïe 43 :10)

    De la concentration sur les « préceptes » d’Adonaï Elohim dépend la mise en pratique des instructions de la Torah. Si l’on « n’entend » plus les préceptes, le bon témoignage n’est plus donné. Tout croyant doit savoir que s’il « dévie » de la Torah, la Parole vivante, il n’est plus témoin. Il est faux témoin.

    Or, le véritable témoin doit « entendre » (shéma) la Vérité de la Parole et la proclamer et s’y conformer en actes. Car s’il n’entend plus, il proclame sa vérité : il est faux témoin. Il parle pour sa propre gloire, hors de l’Amour vrai pour YHWH Élohim.

    Israël témoin de la Vérité de l'Elohim unique (éhad) est appelé et en particulier dans les temps de la fin, dans les temps du Messie, à faire entendre avec puissance la Vérité de l'Elohim UN et de Son Oint. Cette identité de témoin se révèle de manière « cachée » dans la mitsvah « shéma Israël ».

    שמע ישׁראל יהוה אלהינו יהוה אחד
    « Entends, Israël, YHWH notre Élohim, YHWH Un » (De. 6:4-5)
    « Shéma Israël, Adonaï éloheynou Adonaï éhad »
    a : soutenu par un ayin
    - d = dalet 
    -> éd = témoin

    Dans la version hébraïque originale, les dernières lettres du premier mot shém(a) (aïn) et du dernier mot éha(d) (dalet) sont écrites en gros caractères. Ces deux lettres combinées : aïn + dalet forment le mot hébreu [éd] qui signifie témoin. Et en tant que témoin certifié : « Tu aimeras YHWH ton Élohim de tout ton coeur … »

    Une nouvelle richesse de lecture se découvre dans le shéma avec le mot
    coeur : [lév] en hébreu. "Lév" est la forme simple hébraïque du mot coeur. Mais dans le texte original, le mot coeur n’est pas sous sa forme simple, mais sous une forme doublée : "lévav".  Ce qui est interprété par "savoir aimer Elohim" tel que nous sommes en double pensées de coeur avec notre penchant au bien et au mal. Ce qui signifie que nous n’avons pas à refuser d’aimer Elohim sous prétexte qu’il y a encore le mal en notre coeur.

    « Aime Elohim comme tu es et l’instinct du mal quittera peu à peu tes pensées. Et ne cache rien à Elohim pour l’aimer ».

    « Car YHWH connaît les pensées de ton coeur ».

    - Tu aimeras YHWH Elohim de tout ton coeur (levav), sans rien cacher.

    - Tu l’aimeras de tout ton être (néphesh), ton être animé par le Souffle de Elohim

    - Tu l’aimeras de toutes tes forces (méodekha), de toute l’énergie que Elohim te donne, rends-lui en l’aimant.



    Amour, Obéissance, et Bénédictions



    - « Et tu garderas les commandements et les statuts et les ordonnances que je te commande aujourd’hui pour les pratiquer. » (De.7 :11)
    - « Et si vous écoutez ces ordonnances et que vous les gardez et les fassiez, il arrivera que YHWH ton Elohim te gardera l’alliance et la bonté qu’il a jurées à tes pères. Et il t’aimera et te bénira et te multipliera ; et il bénira le fruit de ton ventre et le fruit de ta terre, ton froment et ton moût et ton huile, et la portée de ton gros bétail et l’accroissement de ton menu bétail sur la TERRE QU’IL A JURE A TES PERES DE TE DONNER. » (De.7 :12-13) - (Voir la Note en introduction) 

    Garder les préceptes que YHWH notre Elohim commande à Israël de mettre en pratique, c’est pour Israël apporter les fruits de son amour, preuves de son obéissance respectueuse envers son Créateur. A la suite de quoi il est dit que YHWH notre Elohim aime et bénit Son peuple en bénissant la terre d’Israël, qui par cette bénédiction produit ses fruits en abondance. Éréts Israël est terre de vie si les enfants d’Israël sont en harmonie avec le Créateur de toutes choses, le Créateur des ciels, de la terre, de la mer et de tout ce qui s’y trouve.

    La parachah éqev nous démontre que la volonté de YHWH est qu’Israël aime son Créateur par dessus tout et toutes choses sont alors accordées à Israël par l’union d’ordre organique avec la terre que Elohim lui donne (donnera). C’est un mystère que cette union des enfants d’Israël avec la terre donnée par le pacte d’alliance tranchée avec les patriarches.

    Le peuple d’Israël, sans sa terre est un peuple malade. En exil il survit. Sur sa terre il vit (vivra). Éréts Israël est bien une terre de vie qui ne vit que des bénédictions que Elohim donne (donnera) à Son peuple.

    Ezéchiel a reçu les visions de cette situation de « maladie » du peuple dispersé semblable à des ossements desséchés éparpillés aux quatre vents, sans esprit, sans vie. Puis sortis des sépulcres, rassemblés, ramenés dans le pays d’Israël, le Souffle vient en eux et ils vivent !

    « Je vous rétablirai dans votre pays (sur votre terre) et vous saurez que moi, YHWH, j’ai parlé et agit, dit YHWH. » (Ez.37 :1-11)

    Et que demande YHWH notre Elohim pour qu’Israël vive béni sur sa terre ?

    « Si ce n’est que tu craignes YHWH ton Elohim afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir YHWH ton Elohim de tout ton coeur et de toute ton âme ... afin que tu sois heureux. » (De.10 :12-13)

    « ... Le pays que vous allez posséder est un pays dont YHWH ton Elohim prend soin et sur lequel YHWH ton Elohim a continuellement les yeux du commencement à la fin de l’année. » (De.11 :12)

    La relation du peuple d’Israël avec sa terre est couverte sans cesse par l’ordre de la puissance divine. Nul accord imposé par les nations (ou des "chefs de Juda") voulant diviser, partager Israël ne prévaudra. Et même si encore en Eréts Israël des coeurs doivent être circoncis pour ceux de Juda actuellement (De.10 :16), Israël perdurera car Israël est (sera) témoin de Elohim, témoin sur sa terre, Éréts Israël, d’où un dernier grand témoignage sera proclamé (Ap.11).

    Shéma Israël ! Et de même, Shéma, peuple dit de la « chrétienté » cohéritiers en Israël car c’est par la puissance de l’Amour du Père, Elohim Ehad, que la justice et la paix triompheront des puissances du mal. Que cet amour, incarné sur la terre d’Israël dans notre Adôn Yéshoua, unisse Juifs et non Juifs, c’est à dire le « tout Israël » aimant et craignant Elohim notre Père, sous la bannière du Mashiah Yéshoua, le Saar Shalom, Roi du Royaume de Paix et de justice qui vient bientôt sur la terre d’Israël.



    A toi toute la gloire !



    “et que ton gros et ton menu bétail se multipliera, et que l’argent et l’or te seront multipliés, et que tout ce qui est à toi se multipliera, alors ton coeur ne s’élève, et que tu n’oublies YHWH, ton Elohim, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude ;” (De 8:13-14 DRB)

    “Ce n’est point à cause de ta justice, ni à cause de la droiture de ton coeur que tu entres pour posséder leur pays ; car c’est à cause de la méchanceté de ces nations que YHWH, ton Elohim, les dépossède devant toi, et afin de ratifier la parole que YHWH a jurée à tes pères, à Abraham, à Isaac, et à Jacob. Et sache que ce n’est pas à cause de ta justice que YHWH, ton
    Elohim, te donne ce bon pays pour le posséder ; car tu es un peuple de cou roide.” (De 9:5-6 DRB)
    (Voir la Note en introduction) 

    Moshéh rappelle au peuple que la « bonne fortune », le confort, la richesse, les réussites sociales ou autres… sont des éléments de bénédiction, mais ils sont susceptibles d’éloigner de Elohim. Car l’homme dans l’abondance, a propension à oublier qu’il dépend de son Créateur en toutes circonstances.

    Évidemment, nous pouvons le louer du bout des lèvres, faire acte de
    « religiosité », mais nous L’avons oublié car nous ne Le reconnaissons pas dans notre vie de chaque instant et nous finissons par admettre que nos
    « réussites » sont le résultat de nos capacités.

    Nous oublions aisément l’omniprésence de Elohim dans notre économie, et nous oublions qu’IL peut « lever » Sa main et la Terre ne donne plus ses produits… Mangerons-nous alors des Dollars ou des Euros ?

    Réfléchissons un instant : croyons nous fermement que tout ce qui se produit sur cette Terre est permis de Elohim pour le « bien » de ceux qui L’aiment, pour mener à terme Son bon dessein ? Avons-nous quelques souvenirs de circonstances anodines, quasiment passées inaperçues, mais qui furent néanmoins déterminantes dans notre parcours ? Certainement, nous en avons tous. Pensons-nous que ces circonstances furent le résultat de notre
    « intelligence » de notre « bonne chance » … ou pensons-nous avoir bénéficié de la miséricorde "divine" ? Reconnaissons-Le dans toutes nos voies et rendons grâce. Alelou Yah !

    Pourquoi la richesse n’est elle pas de bon conseil ?

    Celui qui possède beaucoup peut aisément réaliser des projets, il distribue pour ce qu’il considère bien, en toute bonne conscience… cela est louable à priori. Mais l’argent facile permet par habitude de ne plus se demander :
    « si Elohim le veut », et bientôt la confusion entre Sa volonté et la notre s’installe. Tout devient facilement réalisable et nous oublions que la route qui mène à la catastrophe peut être pavée de « bonnes intentions ».

    C’est ainsi que le Seigneur dira à propos de l’excellent jeune homme riche qui respectait la Torah :

    “Et Yéshoua dit à ses disciples, En vérité, je vous dis qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux ; et je vous le dis encore…” (Mt 19:23 DRB)

    Moshéh ne tardait pas à prophétiser à l’égard des bénédictions vécues dans l’oubli de Elohim :

    “Mais Yéshouroun (autre nom pour Israël) s’est engraissé, et a regimbé, tu es devenu gras, gros, replet ; et il a abandonné le Elohim qui l’a fait, et il a méprisé le Rocher de son salut.” (De 32:15 DRB)

    Soyons attentifs et sans juger sachons : si nos acquis, matériel ou intellectuel ou autres suffisances y compris spirituelles, sont un handicap réel pour notre meilleure connaissance de notre Elohim, alors soyons prêts comme Job, à passer par l’expérience d’une entière dépendance au Seigneur, n’oublions pas que nous lui devons TOUT.
    Ne cherchons pas notre propre justification dans telle discipline ou telle pratique, notre seule justification est en Yéshoua.
    Ce que nous sommes et possédons c’est par Sa grâce.

    “Parce que tu dis, Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien; et que tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens–toi.” (Ap 3:17-19 DRB) 

    Nous ne sommes rien, nous n’avons rien, nous ne pouvons rien, nous ne savons rien… Mais LUI IL est TOUT… et seulement en Lui nous sommes tout.

    "en toutes choses nous recommandant comme serviteurs d’Élohim, par une grande patience, dans les tribulations, dans les nécessités, dans les détresses, les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la disponibilité, par le Souffle sacré, par un amour sans hypocrisie, par la parole de la vérité, par la puissance d’Élohim, par les armes de justice de la main droite et de la main gauche, dans la gloire et le déshonneur, dans la
    mauvaise et dans la bonne renommée ; comme séducteurs, mais véritables ; comme inconnus, mais bien connus ; comme mourants, et voici, nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant tout.” (2 Cor 6:4-10)

    A Lui seul et à l’Agneau soit la gloire.


    Shabbat Shalom véshavoua tov 


    Présentation PDF 2013:
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Eqev_Tu_Aimeras_dAmour.pdf




    JYH
    26/08/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)



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    Parachah "Vaethhannan" (J'implorai)

     

    Pensée :

    “ENTENDS, Israël, YHVH notre Élohim YHVH UN.
    Tu aimeras YHVH ton Élohim de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force.
    Ces paroles que Moi Je t’ordonne aujourd’hui seront sur ton cœur ;
    Tu les inculqueras à tes enfants ; parle d’elles, en habitant ta maison, en allant sur la route, en te couchant, en te levant.
    Tu les attacheras comme signe sur ta main, elles seront un diadème entre tes yeux ;
    Tu les inscriras sur les montants de ta maison et de tes portes.” (De 6:4-9)

    Quel programme ! Avons-nous la capacité de réaliser cela en perfection ? Qui mettra les paroles au jour le jour dans nos cœurs ? Alors Celui qui est la Parole est intervenu…

    “ Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.” (Jn 14:6)




    Parachah "Vaethhannan"

     


    LA PARACHAH : « VAETHHANNAN » 
    (j’implorai)


    Shabbat 5 août 2017
    (Commentaires de 2011-14)


    Lectures:
    Parachah : Dévariym /Deutéronome 3 :23 à 7 :11
    Haftarah : YéshaYahou/Isaïe 40 :1-26
    Bérith Hadachah : Romith/Romains 11


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire...et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth
    haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la Parachah : Les territoires situés à l’Est du Jourdain sont conquis, Israël s’apprête à entrer en Kénaan. Notre Parachah commence par une supplique émouvante de Moshéh auprès de Elohim… Moshéh rappelle l’importance de la mise en pratique des ordonnances de Elohim. Il fait appel
    à l’obligation du souvenir des grands évènements qu’Israël a vécu depuis la sortie d’Égypte, et des éléments essentiels du rapport à Elohim. Le ton est soutenu et prophétique dans la prévention contre les déviations potentielles et le rappel des conditions de possession du pays promis. Les villes de
    refuge sont nommément désignées. Répétition des Dix Paroles et du contexte du Sinaï. Nouvelles exhortations et conditions de possession du territoire. Instante sollicitation à l’obéissance : le « Shéma Israël… ». Ordre d’éradiquer les pratiques idolâtres des Kananéens et de chasser les
    habitants de Kénaan.
    Fabuleuse et riche parachah dont le contenu mériterait de longs développements, nous nous limiterons qu’à quelques commentaires.



    Dernières exhortations de celui qui part



    Exhortations et lois réécrites après 38 ans de désert, pour la nouvelle génération qui s’apprête à pénétrer en Kénaan.

    Moshéh sait que le Seigneur ne lui permettra pas d’entrer en Kénaan, ceci malgré sa supplique. Que de chemin parcouru et de temps passé depuis l’Égypte, que de problèmes Moshéh n’a-t-il pas dû surmonter ; murmures, rébellion, fatigue… Lorsque nous considérons tout le travail auquel il fut confronté… Comment en tant que serviteur dans la maison de Elohim il fut fidèle, patient, inlassable, correcteur, vigilant, législateur, prêt à s’exposer pour que le peuple ne meure pas… Lui qui a reçu les dix Paroles, lui qui parlait bouche à bouche avec une représentation de YHWH … Un géant d’obéissance, un géant d’amour, un géant de prières. Il n’aura pas l’ultime privilège de faire pénétrer le peuple d’Israël dans le Royaume promis ! A vision humaine, nous dirions que c’est une histoire qui se termine sur une note regrettable et au regard de laquelle nous participerions à la supplique de Moshéh en disant
    « Seigneur laisse le rentrer, en récompense du travail fidèlement accompli»… Il est à peu près certain que le Seigneur répondrait : « mes pensées ne sont pas vos pensées » ; car la décision du Tout Puissant ne se base pas uniquement sur un critère de simple discipline mais également sur d’autres éléments sans doute plus importants. Le grand mais humble Moshéh, qui a reçu toute la Torah pour la remettre à Israël, laissera pratiquement à Yéhoshoua (Josué) le soin d’introniser le peuple dans le Royaume. Dans des circonstances
    délicates, Moshéh aurait bien donné sa vie pour le peuple, mais seul le Fils qui sera appelé Yéshoua (corollaire de Yéhoshoua) pourra, Lui, donner sa vie pour le peuple, pour que le peuple ne meure pas, mais au contraire qu’il accède à la vie éternelle. C’est ce Yéshoua, Messie et Fils d’Élohim, qui fera réellement et en vérité entrer tout le peuple dans le vrai et final Royaume d’Israël, celui de Elohim. C’est aussi à cause de cette réalité, et pour pallier toute méprise sur la fonction et la personne de Moshéh, qu’il ne lui fut pas permis de
    « passer » en Kénaan, avec le peuple. Car : 

    “Et Moshéh, il a été fidèle dans toute la maison de Elohim, comme serviteur, en témoignage de ce qui devait être dit ; mais le Messie l’est comme Fils sur sa maison ; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions ferme jusqu’à la fin la confiance et la gloire de l’espérance.” (Heb 3:5-6 )

    “Le disciple n’est pas plus que le Maître, ni le serviteur plus que son Seigneur.” (Mt 10:24 NEG)

    C’est à Celui à qui appartient la royauté que reviendra la responsabilité et l’honneur de faire entrer le peuple dans le Royaume. Cette vérité fut saluée prophétiquement à l’époque de Moshéh par la remise de cette mission à un homme d’Éphraïm nommé Yéhoshoua-Josué ; préfigure de Yéshoua le Messie .



    Cela suffit ! La sainteté a ses exigences 


    Certainement Moshéh avait atteint par grâce et fidélité un haut niveau de dignité et de proximité d’Élohim. Malgré cela, à Moshéh, qui Lui demandait à plusieurs reprises de le laisser pénétrer dans le Royaume, le Seigneur répondait :

    « Que je passe, je te prie, et que je voie ce bon pays qui est au delà du Jourdain, cette bonne montagne, et le Liban. –Et YHWH fut irrité contre moi à cause de vous, et il ne m’écouta point ; et YHWH me dit, C’est assez, ne me parle plus de cette affaire. » (De. 3:25-26)

    Par analogie, cet épisode nous transporte aux temps apostoliques, lorsque le serviteur Paul demandait en supplication d’être délivré d’une maladie. Le Seigneur lui répondait alors de la même manière :

    « Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au–dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi. Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. A ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi ; et IL m’a dit, Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Messie demeure sur moi. » (2 Co. 12:6-9)

    Qu’il s’agisse de Moshéh ou de Paul, le Seigneur, qui connait bien les cœurs et la dignité de Ses serviteurs, leur répond : (nous paraphrasons pour approcher le sens de la pensée) :

    « Bons et fidèles et dignes serviteurs vous avez reçu beaucoup pour accomplir votre mission, et certainement plus que vos requêtes … Vos frustrations apparentes, sujet de vos demandes, ne sont rien en comparaison de ce que vous avez reçu de Ma part ! Allez en paix dans Ma gloire. »

    La proximité du Très Haut, qui s’accompagne de dévoilements extraordinaires de vérité, requiert dignité, obéissance, humilité, tempérance, sobriété etc. Ce furent des qualités de Moshéh et de Paul. Mais au plus nous recevons, au plus nous sommes responsables, au plus nos actes et paroles prennent de l’importance à cause du témoignage, de la prophétie, et de la déférence sacrée à l’égard du Seigneur. Au plus nous recevons des valeurs supérieures du Royaume, au moins nous avons latitude à faire un pas de travers : un pas,
    un comportement qui serait un non-témoignage, une expression d’orgueil, de zèle amer. Les destins hors du commun, comme ceux de Moshéh et de Paul, seraient donc marqués de non favoritisme ; ceci est aussi justice et miséricorde de notre Père des cieux, Lui qui n’a pas épargné Son Unique, mais qui Lui a réservé la gloire suprême.



    Un Royaume d'ordonnnances ?



    Alors Moshéh, exhortera avec empressement, avec beaucoup d’amour ce peuple qu’il a chéri pendant de longues années. Moshéh semble, dans le livre de Dévariym/Deutéronome, se dépêcher de redonner toutes les instructions et les points de l’Histoire à mémoriser pour qu’Israël ne se perde pas, bien qu’il sache déjà que le peuple désobéirait…

    Il écrivait ainsi ce qui présenterait le principe même de la fidélité :

    “Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Pour les pratiquer, afin que vous viviez, veniez et possédiez le pays que vous donne YHWH, l'Elohim de vos pères. Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; pour garder les commandements de YHWH, votre Elohim, tels que je vous les prescris.” (De 4:1-2)

    Immédiatement il cite pour exemple ce qui advint de ceux qui se prostituèrent à Baal Péor, qui moururent. Quant aux autres qui restèrent fidèles à YHWH, ils restèrent vivants. Le principe est dès lors démonstratif et bien clair : la vie et la possession du Royaume sont attachées à
    l’obéissance, la mort est attachée à la prostitution spirituelle, c'est-à-dire à l’abandon du Vrai Elohim, et suivie de toutes les dérives comportementales qui s'y rattachent. 

    Néanmoins, pour les croyants agacés par les « commandements d'Elohim » décrétés comme trop « ancien testament », obsolètes, et qui seraient supprimés par l’acquisition d’une meilleure spiritualité… La question se pose : si le royaume d’Israël de l’époque biblique devait se pérenniser par la condition de l’observance des commandements de Elohim, qu’en sera-t-il du prochain et définitif Royaume sur terre ? Aurons-nous affaire à un Royaume
    idyllique où tous les sujets sont tout aussi définitivement « parfaits » ou y aura-t-il encore des lois et des règles à respecter et à faire respecter ?

    “Il n’y aura plus ni enfants ni vieillards Qui n’accomplissent leurs jours ; Car celui qui mourra à cent ans sera jeune, Et le pécheur âgé de cent ans sera maudit.” (Esa 65:20 NEG)

    Nous notons que la mort prématurée, à 100 ans, est relative au péché… Ce qui confirme que le Royaume n’est pas une uniformité de comportement, mais un environnement où l’adversaire est en incapacité d’influencer les consciences. Les derniers évènements de jugement des nations et du retour du Messie, seront sans doute suffisamment marquants pour que l’humanité toujours vivante en soit impressionnée et en très large majorité convaincue par la Parole du Messie et de ses Saints.

    Comme à l’époque de Moshéh, le monde qui « entrera » dans le Royaume promis, aura besoin de saines et saintes directives. Les lois et règlements seront encore nécessaires.
    Mais des lois qui ne seront plus, comme les lois humaines actuelles, sujettes à
    interprétations pour pouvoir mieux les rendre inopérantes ou les contourner.

    “Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de YHWH, A la maison de l'Elohim de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de YHWH ” (Esa 2:3 NEG)

    Ceci sans rien y ajouter, sans rien y retrancher, pour les « amender » comme c’est de coutume dans le monde politique des assemblées parlementaires au regard des lois des nations. Les lois du Royaume seront inaltérables, supérieurement empreintes de sagesse ; la justice et la paix en seront que mieux assurées. La loi sera la même pour tous les peuples, car elle émanera de Jérusalem où siégeront les « Saints du Seigneur » désignés par le Roi pour juger-gouverner le tout Israël et les nations.  

    La Loi et les règles qui sortiront de Jérusalem seront reconnues comme
    « étonnantes » de sagesse, d’intelligence et de justice, véritablement différentes de tout ce que les nations ont pu élaborer au cours des siècles. Cette grandeur de Elohim est aussi prophétisée par Moshéhla prophétie énoncée n’intéressant pas seulement le royaume d’Israël de l’antiquité, mais également le futur Royaume terrestre.

    “Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent ! (….) Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ?” (De 4:6-8 )

    Malgré un résidu de pécheurs, les hommes vivant alors en paix seront majoritairement pénétrés de la « Loi du Messie » qui dépasse les seuls décrets de règle de vie, de relation avec Élohim et de relation au prochain. Les règles de fonctionnement organisationnel, qui permettront la « bonne économie » entre les peuples, seront accueillies et respectées avec
    empressement.

    En effet la transcendance des « lois », telle que le Seigneur l’a enseignée, sera comprise dans sa nécessité dans les cœurs, car Il dit pour exemple :

    « Car je vous dis que, si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Vous avez ouï qu’il a été dit aux anciens, Tu ne tueras pas ; et quiconque tuera, sera passible du jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère légèrement contre son frère sera passible du jugement ; et quiconque dira à son frère, Raca, sera passible du jugement du sanhédrin ; et quiconque dira fou, sera passible de la géhenne du feu. (…) Vous avez ouï qu’il a été dit, Tu ne
    commettras pas adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » (Mt. 5:20-28)

    De la même façon que le Seigneur a, par l’acte de Golgoltha, transcendé le sacerdoce, il en sera de même pour toute la Torah, quand la Torah vivante, Yéshoua, sera enfin inscrite dans les cœurs.




    Aucune représentation d’Élohim



    La mise en garde contre toutes tentations de se modéliser, fabriquer ou adopter une quelconque représentation de Elohim est réitérée à plusieurs endroits de la parachah et sur plusieurs versets. Il s’agit dans un premier temps d’image- « thémounah » en hébreu- que tout israélite pourrait se faire de son Elohim YHWH.
    L’interdiction est péremptoire, car toute représentation matérielle, statue de pierre, de bois, ou d’image, dans le sens d’imaginaire c'est-à-dire cérébrale, est prohibée. Aucune pensée, et encore moins aucune projection matérialisée de la pensée humaine ne peut circonscrire, définir Elohim sans l’abaisser à la notion d’homme ou d’animaux… C'est-à-dire à une personnalisation qu’elle soit humaine ou animale, c’est une profanation du divin, c’est une abomination. Cette éventualité était en conséquence formellement interdite à Israël. Seules, les nations idolâtres, soumises aux forces inférieures spirituelles ou de la nature se permettaient de représenter ce qu’elles vénéraient.
    L'Elohim d’Israël YHWH, ou son messager (ange), n’intervenaient tangiblement que dans une vision de « feu ». Et nous savons quels sont les attributs de pureté liés au feu.

    - Messager, selon le terme générique hébreu : מלאך [Malakh] ou le terme grec: άγγελος [angélos]. Ces deux termes signifient : messager.
    Malencontreusement la majorité des traductions rend ces mots par « ange », ange est un mot obtenu par une adaptation du mot grec d’origine, ce qui modifie le sens réel du terme, messager.

    La vénération des objets célestes comme terrestres, qui procèdent de la création, relève du domaine de l’idolâtrie.

    - Le mot idole utilisé en français vient du grec [éidolon] dont les traductions sont : simulacrefantôme ; fantômes des morts ; image ; portrait ; image conçue dans l’esprit, d’où imagination. (Dict. Bailly) 

    La notion est suffisamment claire pour comprendre que toutes tentatives de définir la structure du "divin" est définitivement désobéissance et profanation. compris si l’image conçue n’est qu’une définition cérébrale, soi-disant spirituelle. Les hommes de Nicée-Constantinople (325…) n’ont pas hésité à franchir l’interdiction.



    Détruire les idoles et chasser les peuplades idolâtres



    Voila bien encore une recommandation instante faite à Israël : ne pas contracter d’alliance avec les peuples idolâtres (s’adonnant à d’autres dieux) occupants le territoire promis. Au contraire il est dit que le Seigneur ferait en sorte qu’ils soient livrés entre les mains d’Israël qui ne devra avoir de cesse que de les chasser, et surtout de détruire tout ce qui a rapport avec leurs cultes idolâtres. Cette mesure extrême permettrait d’enlever toute souillure du pays, y compris les souillures de la seule présence de civilisation au mode de vie idolâtre, pour éviter qu’Israël ne soit en contact et ne soit contaminé ne serait-ce que par les anodines habitudes des ces peuplades. Évidemment cela excluait également les relations conjugales mixtes. Transiger ou faire preuve de tolérance à ce sujet ne pourrait que générer des problèmes de cohabitation, de dérives morales et de confusion spirituelle… D’autant plus que ces populations se révèleraient être des ennemis à l’intérieur même des frontières du pays. Nous ne pouvons que constater qu’au XXIe siècle, ce « cliché » est toujours d’actualité.

    Cette recommandation qui s’énonce comme un ordre est vue de nos jours comme un extrémisme dangereux, contraire à la pensée unique de  l’humanitarisme devenu « politiquement correct » autant chez les laïcs que chez les religieux. C’est bien à ce dilemme que l’état d’Israël moderne se confronte dans sa recherche « hyper démocratique » d’une solution de paix. Passer des accords pour tendre à vivre en bonne intelligence avec les peuplades ayant investi la terre d’Israël, jusqu’à les admettre comme députés au parlement (Knesset) ; céder des territoires de l’héritage à leurs pires ennemis pour espérer le calme… Ces initiatives pourraient être efficaces pour d’autres nations mais pas pour Israël. Ces initiatives, parfois extorquées diplomatiquement à Israël, louables à priori aux yeux des hommes, sont pourtant vouées à l’échec, car elles s’opposent à la Parole :

    « tu ne concluras pas d’alliance avec elles et tu ne leur feras pas grâce » 7:3.

    C'est-à-dire : ni largesse, ni compromis, dans tout ce qui intéresse Éréts Israël. Bien sûr, nous ne sommes plus aujourd’hui face à l’État d’Israël cher à Ben Gourion qui arguait « l’idéal des prophètes » et l’Israël étatique moderne ne présente pas les caractéristiques spirituelles nécessaires pour prendre possession de l’héritage. Nous attendons encore des évolutions prophétiques
    importantes qui permettront la pleine réalisation de la vision divine exposée par Moshéh il y a 3500 ans. Jusque là, restons attachés à l’intercession auprès du trône de la grâce, pour que le Souffle de grâce et de supplication atteigne pleinement les « habitants de Jérusalem » Zac 12.

    Vienne le jour du Messie, où les symboles comme le croissant lunaire, oeil d’Horus, et autres statues mariales et de saints de toutes origines seront réduites à l’oubli en Israël… et sur toute la planète, car les « esprits » qui se cachent derrière ces expressions seront vaincus, comme le furent les faux-dieux de l’Égypte sous Moshéh.



    Shabbat Shalom véshavoua tov



    Présentation
    PDF de 2013:
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Vaethhannan.pdf




    JYH
    19/08/2016
    D'après "Blog Qéhila"

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     


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