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    Parachah "Vaethhannan" (J'implorai)

     

    Pensée :

    “ENTENDS, Israël, YHVH notre Élohim YHVH UN.
    Tu aimeras YHVH ton Élohim de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force.
    Ces paroles que Moi Je t’ordonne aujourd’hui seront sur ton cœur ;
    Tu les inculqueras à tes enfants ; parle d’elles, en habitant ta maison, en allant sur la route, en te couchant, en te levant.
    Tu les attacheras comme signe sur ta main, elles seront un diadème entre tes yeux ;
    Tu les inscriras sur les montants de ta maison et de tes portes.” (De 6:4-9)

    Quel programme ! Avons-nous la capacité de réaliser cela en perfection ? Qui mettra les paroles au jour le jour dans nos cœurs ? Alors Celui qui est la Parole est intervenu…

    “ Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.” (Jn 14:6)




    Parachah "Vaethhannan"

     


    LA PARACHAH : « VAETHHANNAN » 
    (j’implorai)


    Shabbat 5 août 2017
    (Commentaires de 2011-14)


    Lectures:
    Parachah : Dévariym /Deutéronome 3 :23 à 7 :11
    Haftarah : YéshaYahou/Isaïe 40 :1-26
    Bérith Hadachah : Romith/Romains 11


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire...et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth
    haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la Parachah : Les territoires situés à l’Est du Jourdain sont conquis, Israël s’apprête à entrer en Kénaan. Notre Parachah commence par une supplique émouvante de Moshéh auprès de Elohim… Moshéh rappelle l’importance de la mise en pratique des ordonnances de Elohim. Il fait appel
    à l’obligation du souvenir des grands évènements qu’Israël a vécu depuis la sortie d’Égypte, et des éléments essentiels du rapport à Elohim. Le ton est soutenu et prophétique dans la prévention contre les déviations potentielles et le rappel des conditions de possession du pays promis. Les villes de
    refuge sont nommément désignées. Répétition des Dix Paroles et du contexte du Sinaï. Nouvelles exhortations et conditions de possession du territoire. Instante sollicitation à l’obéissance : le « Shéma Israël… ». Ordre d’éradiquer les pratiques idolâtres des Kananéens et de chasser les
    habitants de Kénaan.
    Fabuleuse et riche parachah dont le contenu mériterait de longs développements, nous nous limiterons qu’à quelques commentaires.



    Dernières exhortations de celui qui part



    Exhortations et lois réécrites après 38 ans de désert, pour la nouvelle génération qui s’apprête à pénétrer en Kénaan.

    Moshéh sait que le Seigneur ne lui permettra pas d’entrer en Kénaan, ceci malgré sa supplique. Que de chemin parcouru et de temps passé depuis l’Égypte, que de problèmes Moshéh n’a-t-il pas dû surmonter ; murmures, rébellion, fatigue… Lorsque nous considérons tout le travail auquel il fut confronté… Comment en tant que serviteur dans la maison de Elohim il fut fidèle, patient, inlassable, correcteur, vigilant, législateur, prêt à s’exposer pour que le peuple ne meure pas… Lui qui a reçu les dix Paroles, lui qui parlait bouche à bouche avec une représentation de YHWH … Un géant d’obéissance, un géant d’amour, un géant de prières. Il n’aura pas l’ultime privilège de faire pénétrer le peuple d’Israël dans le Royaume promis ! A vision humaine, nous dirions que c’est une histoire qui se termine sur une note regrettable et au regard de laquelle nous participerions à la supplique de Moshéh en disant
    « Seigneur laisse le rentrer, en récompense du travail fidèlement accompli»… Il est à peu près certain que le Seigneur répondrait : « mes pensées ne sont pas vos pensées » ; car la décision du Tout Puissant ne se base pas uniquement sur un critère de simple discipline mais également sur d’autres éléments sans doute plus importants. Le grand mais humble Moshéh, qui a reçu toute la Torah pour la remettre à Israël, laissera pratiquement à Yéhoshoua (Josué) le soin d’introniser le peuple dans le Royaume. Dans des circonstances
    délicates, Moshéh aurait bien donné sa vie pour le peuple, mais seul le Fils qui sera appelé Yéshoua (corollaire de Yéhoshoua) pourra, Lui, donner sa vie pour le peuple, pour que le peuple ne meure pas, mais au contraire qu’il accède à la vie éternelle. C’est ce Yéshoua, Messie et Fils d’Élohim, qui fera réellement et en vérité entrer tout le peuple dans le vrai et final Royaume d’Israël, celui de Elohim. C’est aussi à cause de cette réalité, et pour pallier toute méprise sur la fonction et la personne de Moshéh, qu’il ne lui fut pas permis de
    « passer » en Kénaan, avec le peuple. Car : 

    “Et Moshéh, il a été fidèle dans toute la maison de Elohim, comme serviteur, en témoignage de ce qui devait être dit ; mais le Messie l’est comme Fils sur sa maison ; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions ferme jusqu’à la fin la confiance et la gloire de l’espérance.” (Heb 3:5-6 )

    “Le disciple n’est pas plus que le Maître, ni le serviteur plus que son Seigneur.” (Mt 10:24 NEG)

    C’est à Celui à qui appartient la royauté que reviendra la responsabilité et l’honneur de faire entrer le peuple dans le Royaume. Cette vérité fut saluée prophétiquement à l’époque de Moshéh par la remise de cette mission à un homme d’Éphraïm nommé Yéhoshoua-Josué ; préfigure de Yéshoua le Messie .



    Cela suffit ! La sainteté a ses exigences 


    Certainement Moshéh avait atteint par grâce et fidélité un haut niveau de dignité et de proximité d’Élohim. Malgré cela, à Moshéh, qui Lui demandait à plusieurs reprises de le laisser pénétrer dans le Royaume, le Seigneur répondait :

    « Que je passe, je te prie, et que je voie ce bon pays qui est au delà du Jourdain, cette bonne montagne, et le Liban. –Et YHWH fut irrité contre moi à cause de vous, et il ne m’écouta point ; et YHWH me dit, C’est assez, ne me parle plus de cette affaire. » (De. 3:25-26)

    Par analogie, cet épisode nous transporte aux temps apostoliques, lorsque le serviteur Paul demandait en supplication d’être délivré d’une maladie. Le Seigneur lui répondait alors de la même manière :

    « Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au–dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi. Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. A ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi ; et IL m’a dit, Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Messie demeure sur moi. » (2 Co. 12:6-9)

    Qu’il s’agisse de Moshéh ou de Paul, le Seigneur, qui connait bien les cœurs et la dignité de Ses serviteurs, leur répond : (nous paraphrasons pour approcher le sens de la pensée) :

    « Bons et fidèles et dignes serviteurs vous avez reçu beaucoup pour accomplir votre mission, et certainement plus que vos requêtes … Vos frustrations apparentes, sujet de vos demandes, ne sont rien en comparaison de ce que vous avez reçu de Ma part ! Allez en paix dans Ma gloire. »

    La proximité du Très Haut, qui s’accompagne de dévoilements extraordinaires de vérité, requiert dignité, obéissance, humilité, tempérance, sobriété etc. Ce furent des qualités de Moshéh et de Paul. Mais au plus nous recevons, au plus nous sommes responsables, au plus nos actes et paroles prennent de l’importance à cause du témoignage, de la prophétie, et de la déférence sacrée à l’égard du Seigneur. Au plus nous recevons des valeurs supérieures du Royaume, au moins nous avons latitude à faire un pas de travers : un pas,
    un comportement qui serait un non-témoignage, une expression d’orgueil, de zèle amer. Les destins hors du commun, comme ceux de Moshéh et de Paul, seraient donc marqués de non favoritisme ; ceci est aussi justice et miséricorde de notre Père des cieux, Lui qui n’a pas épargné Son Unique, mais qui Lui a réservé la gloire suprême.



    Un Royaume d'ordonnnances ?



    Alors Moshéh, exhortera avec empressement, avec beaucoup d’amour ce peuple qu’il a chéri pendant de longues années. Moshéh semble, dans le livre de Dévariym/Deutéronome, se dépêcher de redonner toutes les instructions et les points de l’Histoire à mémoriser pour qu’Israël ne se perde pas, bien qu’il sache déjà que le peuple désobéirait…

    Il écrivait ainsi ce qui présenterait le principe même de la fidélité :

    “Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Pour les pratiquer, afin que vous viviez, veniez et possédiez le pays que vous donne YHWH, l'Elohim de vos pères. Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; pour garder les commandements de YHWH, votre Elohim, tels que je vous les prescris.” (De 4:1-2)

    Immédiatement il cite pour exemple ce qui advint de ceux qui se prostituèrent à Baal Péor, qui moururent. Quant aux autres qui restèrent fidèles à YHWH, ils restèrent vivants. Le principe est dès lors démonstratif et bien clair : la vie et la possession du Royaume sont attachées à
    l’obéissance, la mort est attachée à la prostitution spirituelle, c'est-à-dire à l’abandon du Vrai Elohim, et suivie de toutes les dérives comportementales qui s'y rattachent. 

    Néanmoins, pour les croyants agacés par les « commandements d'Elohim » décrétés comme trop « ancien testament », obsolètes, et qui seraient supprimés par l’acquisition d’une meilleure spiritualité… La question se pose : si le royaume d’Israël de l’époque biblique devait se pérenniser par la condition de l’observance des commandements de Elohim, qu’en sera-t-il du prochain et définitif Royaume sur terre ? Aurons-nous affaire à un Royaume
    idyllique où tous les sujets sont tout aussi définitivement « parfaits » ou y aura-t-il encore des lois et des règles à respecter et à faire respecter ?

    “Il n’y aura plus ni enfants ni vieillards Qui n’accomplissent leurs jours ; Car celui qui mourra à cent ans sera jeune, Et le pécheur âgé de cent ans sera maudit.” (Esa 65:20 NEG)

    Nous notons que la mort prématurée, à 100 ans, est relative au péché… Ce qui confirme que le Royaume n’est pas une uniformité de comportement, mais un environnement où l’adversaire est en incapacité d’influencer les consciences. Les derniers évènements de jugement des nations et du retour du Messie, seront sans doute suffisamment marquants pour que l’humanité toujours vivante en soit impressionnée et en très large majorité convaincue par la Parole du Messie et de ses Saints.

    Comme à l’époque de Moshéh, le monde qui « entrera » dans le Royaume promis, aura besoin de saines et saintes directives. Les lois et règlements seront encore nécessaires.
    Mais des lois qui ne seront plus, comme les lois humaines actuelles, sujettes à
    interprétations pour pouvoir mieux les rendre inopérantes ou les contourner.

    “Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de YHWH, A la maison de l'Elohim de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de YHWH ” (Esa 2:3 NEG)

    Ceci sans rien y ajouter, sans rien y retrancher, pour les « amender » comme c’est de coutume dans le monde politique des assemblées parlementaires au regard des lois des nations. Les lois du Royaume seront inaltérables, supérieurement empreintes de sagesse ; la justice et la paix en seront que mieux assurées. La loi sera la même pour tous les peuples, car elle émanera de Jérusalem où siégeront les « Saints du Seigneur » désignés par le Roi pour juger-gouverner le tout Israël et les nations.  

    La Loi et les règles qui sortiront de Jérusalem seront reconnues comme
    « étonnantes » de sagesse, d’intelligence et de justice, véritablement différentes de tout ce que les nations ont pu élaborer au cours des siècles. Cette grandeur de Elohim est aussi prophétisée par Moshéhla prophétie énoncée n’intéressant pas seulement le royaume d’Israël de l’antiquité, mais également le futur Royaume terrestre.

    “Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent ! (….) Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ?” (De 4:6-8 )

    Malgré un résidu de pécheurs, les hommes vivant alors en paix seront majoritairement pénétrés de la « Loi du Messie » qui dépasse les seuls décrets de règle de vie, de relation avec Élohim et de relation au prochain. Les règles de fonctionnement organisationnel, qui permettront la « bonne économie » entre les peuples, seront accueillies et respectées avec
    empressement.

    En effet la transcendance des « lois », telle que le Seigneur l’a enseignée, sera comprise dans sa nécessité dans les cœurs, car Il dit pour exemple :

    « Car je vous dis que, si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Vous avez ouï qu’il a été dit aux anciens, Tu ne tueras pas ; et quiconque tuera, sera passible du jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère légèrement contre son frère sera passible du jugement ; et quiconque dira à son frère, Raca, sera passible du jugement du sanhédrin ; et quiconque dira fou, sera passible de la géhenne du feu. (…) Vous avez ouï qu’il a été dit, Tu ne
    commettras pas adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » (Mt. 5:20-28)

    De la même façon que le Seigneur a, par l’acte de Golgoltha, transcendé le sacerdoce, il en sera de même pour toute la Torah, quand la Torah vivante, Yéshoua, sera enfin inscrite dans les cœurs.




    Aucune représentation d’Élohim



    La mise en garde contre toutes tentations de se modéliser, fabriquer ou adopter une quelconque représentation de Elohim est réitérée à plusieurs endroits de la parachah et sur plusieurs versets. Il s’agit dans un premier temps d’image- « thémounah » en hébreu- que tout israélite pourrait se faire de son Elohim YHWH.
    L’interdiction est péremptoire, car toute représentation matérielle, statue de pierre, de bois, ou d’image, dans le sens d’imaginaire c'est-à-dire cérébrale, est prohibée. Aucune pensée, et encore moins aucune projection matérialisée de la pensée humaine ne peut circonscrire, définir Elohim sans l’abaisser à la notion d’homme ou d’animaux… C'est-à-dire à une personnalisation qu’elle soit humaine ou animale, c’est une profanation du divin, c’est une abomination. Cette éventualité était en conséquence formellement interdite à Israël. Seules, les nations idolâtres, soumises aux forces inférieures spirituelles ou de la nature se permettaient de représenter ce qu’elles vénéraient.
    L'Elohim d’Israël YHWH, ou son messager (ange), n’intervenaient tangiblement que dans une vision de « feu ». Et nous savons quels sont les attributs de pureté liés au feu.

    - Messager, selon le terme générique hébreu : מלאך [Malakh] ou le terme grec: άγγελος [angélos]. Ces deux termes signifient : messager.
    Malencontreusement la majorité des traductions rend ces mots par « ange », ange est un mot obtenu par une adaptation du mot grec d’origine, ce qui modifie le sens réel du terme, messager.

    La vénération des objets célestes comme terrestres, qui procèdent de la création, relève du domaine de l’idolâtrie.

    - Le mot idole utilisé en français vient du grec [éidolon] dont les traductions sont : simulacrefantôme ; fantômes des morts ; image ; portrait ; image conçue dans l’esprit, d’où imagination. (Dict. Bailly) 

    La notion est suffisamment claire pour comprendre que toutes tentatives de définir la structure du "divin" est définitivement désobéissance et profanation. compris si l’image conçue n’est qu’une définition cérébrale, soi-disant spirituelle. Les hommes de Nicée-Constantinople (325…) n’ont pas hésité à franchir l’interdiction.



    Détruire les idoles et chasser les peuplades idolâtres



    Voila bien encore une recommandation instante faite à Israël : ne pas contracter d’alliance avec les peuples idolâtres (s’adonnant à d’autres dieux) occupants le territoire promis. Au contraire il est dit que le Seigneur ferait en sorte qu’ils soient livrés entre les mains d’Israël qui ne devra avoir de cesse que de les chasser, et surtout de détruire tout ce qui a rapport avec leurs cultes idolâtres. Cette mesure extrême permettrait d’enlever toute souillure du pays, y compris les souillures de la seule présence de civilisation au mode de vie idolâtre, pour éviter qu’Israël ne soit en contact et ne soit contaminé ne serait-ce que par les anodines habitudes des ces peuplades. Évidemment cela excluait également les relations conjugales mixtes. Transiger ou faire preuve de tolérance à ce sujet ne pourrait que générer des problèmes de cohabitation, de dérives morales et de confusion spirituelle… D’autant plus que ces populations se révèleraient être des ennemis à l’intérieur même des frontières du pays. Nous ne pouvons que constater qu’au XXIe siècle, ce « cliché » est toujours d’actualité.

    Cette recommandation qui s’énonce comme un ordre est vue de nos jours comme un extrémisme dangereux, contraire à la pensée unique de  l’humanitarisme devenu « politiquement correct » autant chez les laïcs que chez les religieux. C’est bien à ce dilemme que l’état d’Israël moderne se confronte dans sa recherche « hyper démocratique » d’une solution de paix. Passer des accords pour tendre à vivre en bonne intelligence avec les peuplades ayant investi la terre d’Israël, jusqu’à les admettre comme députés au parlement (Knesset) ; céder des territoires de l’héritage à leurs pires ennemis pour espérer le calme… Ces initiatives pourraient être efficaces pour d’autres nations mais pas pour Israël. Ces initiatives, parfois extorquées diplomatiquement à Israël, louables à priori aux yeux des hommes, sont pourtant vouées à l’échec, car elles s’opposent à la Parole :

    « tu ne concluras pas d’alliance avec elles et tu ne leur feras pas grâce » 7:3.

    C'est-à-dire : ni largesse, ni compromis, dans tout ce qui intéresse Éréts Israël. Bien sûr, nous ne sommes plus aujourd’hui face à l’État d’Israël cher à Ben Gourion qui arguait « l’idéal des prophètes » et l’Israël étatique moderne ne présente pas les caractéristiques spirituelles nécessaires pour prendre possession de l’héritage. Nous attendons encore des évolutions prophétiques
    importantes qui permettront la pleine réalisation de la vision divine exposée par Moshéh il y a 3500 ans. Jusque là, restons attachés à l’intercession auprès du trône de la grâce, pour que le Souffle de grâce et de supplication atteigne pleinement les « habitants de Jérusalem » Zac 12.

    Vienne le jour du Messie, où les symboles comme le croissant lunaire, oeil d’Horus, et autres statues mariales et de saints de toutes origines seront réduites à l’oubli en Israël… et sur toute la planète, car les « esprits » qui se cachent derrière ces expressions seront vaincus, comme le furent les faux-dieux de l’Égypte sous Moshéh.



    Shabbat Shalom véshavoua tov



    Présentation
    PDF de 2013:
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Vaethhannan.pdf




    JYH
    19/08/2016
    D'après "Blog Qéhila"

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     


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    Parachah "Devariym" (paroles)

     

    Pensée :

    Dévariym-Deutéronome : Le rappel de la Torah, et du parcours chaotique du peuple d’Israël sont déterminants de l’espérance promise à Israël. Le chemin qui reste à parcourir sera-t-il sans problème ? Certes non, mais voici ce que laissera Moshéh au terme du livre :

    « Heureux es-tu Israël ! Qui est comme toi, un peuple sauvé par YHVH, le bouclier de ton secours et l’épée de ta majesté ? Tes ennemis défailliront devant toi, et tu fouleras leurs hauts lieux » (De 33 :29)

    Voici ce qu’en dira le psalmiste :

    “Qui habite le secret d’Elyon passe la nuit à l’ombre de Shaddaï, disant à YHVH : Mon abri, ma forteresse, mon Élohaï sur qui je compte ! C’est lui qui t’arrache au piège des chasseurs qui s’affaire à détruire ; il te couvre de ses ailes, tu t’abrites sous Ses ailes. Armure et bouclier, sa vérité. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, de la flèche qui vole de jour, de la peste qui marche dans l’obscurité, ni le fléau qui dévaste à midi. Qu’il en tombe mille à tes côtés et dix mille à ta droite, toi, tu restes hors d’atteinte. Il suffit que tes yeux regardent, tu verras la rétribution des criminels, toi qui dis : YHVH mon abri ! et qui fais d’Elyon ton refuge. Le malheur ne peut fondre sur toi, ni la plaie approcher de ta tente : IL a pour toi donné ordre à ses anges de te garder en toutes tes routes. Sur leurs mains ils te porteront pour que ton pied ne heurte pas la pierre ; sur le fauve et la vipère tu marcheras, tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il est épris de Moi, Je le délivre. Je l’exalte puisqu’il connaît mon Nom. Il crie vers Moi et Je lui réponds : « Moi-même Je suis avec lui dans la détresse, Je le délivre et Je le glorifie, à longueur de jours Je veux le rassasier et Je ferai qu’il voie mon Salut. »” (Ps 91)

    Que YHVH guide Israël par le bras puissant de Sa droite, Yéshoua.



     


    PARACHAH : « DEVARIYM » 
    (les paroles)


    Shabbat 13 août 2016
    (Commentaire de 2014)


    Lectures :
    Parachah : Dévariym/Deutéronome 1 :1 à 3 :22
    Haftarah : YéshaYahou/Isaîe 1 :1-27
    Bérith Hadachah : Hahizzayon/Apocalypse 2:18-29 


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire... et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah,
    de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la Parachah : Après la conquête des territoires situés à l’Est du Jourdain, et avant l’entrée d’Israël dans le territoire de Canaan, Moshéh, à qui il ne fut pas permis de pénétrer en Eréts Israël, engage le long exposé de « Dévariym » ou « Deutéronome » Dans la présente parashah, il rappelle au peuple son errance depuis quarante années dans le désert et comment, malgré leurs révoltes, YHWH les a conduits. Il rappelle, alors que la génération de ceux qui sont sortis d’Egypte était disparue, que YHWH leur donnait l’ordre de monter vers le Nord par la rive Est du Jourdain, en épargnant les populations issues de Esaü et de Loth, mais en livrant la guerre aux midianites et aux Amoréens qu’ils dépossédèrent de territoires situés à l’Est du fleuve : à partir de l’Arnon, vers le milieu de la « mer salée » jusqu’au « Mont Hermon » au Nord.



    Compte rendu de retour d'expérience, points clé, et vision d'avenir



    Assurément Moshéh n’a rien à envier aux meilleurs « managers » du XXI ème siècle, nous pourrions même penser que ces derniers n’ont fait qu’emprunter la méthode de notre premier ! C’est un véritable dossier « bouclé » de fin de projet ou de fin de mission que Moshéh confira de la part de Elohim à ses successeurs : le livre « Dévariym »

    Ce n’est pas un traité de théologie, ni de philo, ni de bilan comptable, accessible qu’aux seuls « initiés », mais un recueil de vécu, de spiritualité, d’humanité, de sens, d’espérance du Royaume, sans complaisance ni illusion ; le résultat du cheminement réel des hommes sous le regard de Elohim. Un Elohim de grâce et de justice qui ne cesse de corriger et de réajuster les écarts de ses enfants.

    En somme ce n’est pas un ouvrage d’intellectuel, ni d’illuminé, ni de mystique, ni de rêveur… C’est du concret, car notre Elohïm est VIE ! Tout ce qui n’est pas transférable en acte de vie n’est que du verbiage… La Parole de Elohim n’est pas du verbiage, car elle ne LUI revient jamais sans avoir accompli ce pourquoi elle est envoyée ! Yéshoua est la Parole d’Elohïm !
    Yéshoua est la Torah…. Vivante.

    Fort de ce principe, méfions-nous de toute « doctrine » qui ne contient en elle-même que de l’abstraction, du mysticisme, car dans ces formules se profilent aisément les « expressions idolâtres » sans aucun but pratique d’évolution, donc de vie. Le veau d’or en est une illustration au même titre que « la sainte trinité orthodoxe » et autres panthéons issus de la matrice
    babylonienne.

    Bien qu’après sa mort Moshéh savait que le peuple allait « honteusement se corrompre » (deut 31 :29) il écrivait néanmoins cette réplique « essentielle » de la Torah qui se placerait à coté de l’arche d’Alliance pour servir de témoignage. L’écrit n’est toutefois pas sans certaines subtilités de type pédagogique, de références, d’évaluation d’expériences, bonnes ou mauvaises, de directions, de conseils, d’ordres, pour orienter et favoriser le devenir
    relationnel du peuple avec son Elohïm… Car le texte fut écrit pour être mis en oeuvre, pour être mis en vie, et non pour être transformé en objet de contemplation ! En effet, la Torah devait s’écrire dans les coeurs.

    Le parcours terrestre de Moshéh s’achève, YHWH l’en a informé. Cet homme, ex prince d’Egypte, immergé dans une relation d’exception avec YHWH, de qui il recevait les instructions « Péh lé-Péh » : bouche à bouche, a conduit le peuple d’Israël à travers le désert pendant une quarantaine d’années. Quarante années à « gérer ou gouverner » un peuple vous apprend beaucoup sur ce peuple ; d’autant que vous êtes quelqu’un d’humble, patient et observateur comme Moshéh.

    Alors avec finesse et douceur pour ne pas heurter davantage les consciences blessées, Moshéh relate le parcours tumultueux du peuple depuis Horév jusqu’à la guerre contre Og et Sihon. Quarante années clairsemées de révoltes et de murmures… Moshéh en fait mention, non pour condamner mais pour mémoriser, non pour écraser le peuple sous la culpabilité mais pour lui rappeler la miséricorde mais aussi la justice de YHWH à son égard. Moshéh n’a pas besoin d’insister lourdement sur les erreurs, leur simple évocation suffira auprès d’une nouvelle génération qui n’a pas connu l’Egypte, mais qui vécut certaines péripéties.

    En effet, ceux à qui Moshéh s’adresse reviennent victorieux des Amoréens, sans aucune perte ! Ces mêmes Amoréens qui effrayèrent leurs pères qui dirent :

    « C’est parce que YHWH a de la haine pour nous, qu’IL nous a fait sortir du pays de Mitsraïm, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire » (1 :27)

    Toutefois, malgré sa haute valeur morale, Moshéh ne se désolidarise pas de son peuple, il s’inscrit pour lui-même dans les initiatives malheureuses d’Israël, en laissant comprendre que l’organisation hiérarchique «pyramidale» venait de lui (1 :14), que l’envoi des espions aurait été une concession faite au peuple (1 :22), et qu’il ne pouvait entrer en Canaan à cause du peuple (1 :37) C’est une façon de dire humblement et par des preuves concrètes : je ne suis pas meilleur que vous !

    Ce comportement de Moshéh s’identifie à celui de Daniel, qui reste un modèle pour tous les vrais intercesseurs en faveur d’Israël :

    « Et maintenant, Seigneur, notre Elohim, toi qui as fait sortir ton peuple du pays d'Egypte par ta main puissante, et qui t'es fait un Nom comme il l'est aujourd'hui, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité. » (Daniel 9:15 )

    En écrivant cette Torah, Moshéh l’inspiré, agit en bon pédagogue qui sait que le disciple apprend d’avantage de ses échecs que de ses réussites ! Cela peut paraître étonnant, mais lorsque nous réussissons à atteindre un objectif du premier coup et sans problème, nous disons : j’ai réussi ! Mais nous avons de la difficulté à expliquer pourquoi et comment nous avons réussi ! Nous pouvons seulement dire : Béni soit le Seigneur qui m’a conduit et a octroyé de la réussite à mon projet ! A l’inverse lorsque nous échouons, nous cherchons
    pourquoi ça ne marche pas et tentons de rectifier l’erreur… pour ne plus la recommencer. Et nous disons : j’ai compris pourquoi ça n’a pas marché ! Si toutefois nous observons pour apprendre et ne pas oublier. Dans ce cas, nous pouvons dire : Merci Seigneur de m’avoir instruit et ouvert les yeux !



    Paradoxe militaire



    « Lorsque tous les hommes de guerre eurent disparu par la mort du milieu du peuple, » (Deutéronome 2:16 NEG)

    Quel général en chef de cette planète, qui sait que des guerres contre de puissants ennemis se préparent, attendrait que tous ses soldats aguerris et vétérans aient disparus ? Puis projeter de partir en campagne qu’avec des hommes non formés aux techniques de combat, n’ayant jamais observé une quelconque bataille, n’ayant aucune connaissance d’une quelconque tactique ou stratégie militaire ? Cela tient du suicide ou de la trahison, dirions nous.

    « Ne les craignez point ; car YHWH, votre Elohim, combattra lui-même pour vous. » (Deutéronome 3:22 NEG)

    Mon Royaume n’est pas de ce monde ! Cela signifie que le Royaume de Elohim ne s’identifie en rien au mode de pensée et de fonctionnement de ce monde. La victoire d’une armée, et notamment celle d’Israël, ne réside pas en sa puissance apparente aux yeux des hommes, ni de la supériorité de stratège de ses généraux, mais en son état de sanctification, de pureté, car dans ce cas, YHWH Tsévaoth, EST au milieu de l’armée…

    L’armée d’Israël était constituée de « Qédochiym » des saints, accompagnés du sacrificateur Pinéhas avec les trompettes d’argent et des instruments sacrés. Cette génération d’hommes née dans le désert et élevée, éduquée sous le signe de la Torah, faisait dorénavant d’Israël un peuple à part dont toutes les références différaient de celles des nations. Même le grand Bilam ne put rien faire contre l’Israël de Elohim, car il était saint. 

    Prions pour que ce qui fut une réalité de sainteté sous Moshéh et Yéhoshoua redevienne la réalité d’un jour proche.

    Mais réfléchissons un instant aux futurs « Balaq-Bilam » face aux saints gardant « les ordres de YHWH et le témoignage de Yéshoua ». Rien ne change sous le soleil ! Soyons sur nos gardes.



    Les Philistins, origine



    « Les Avviens, qui habitaient dans des villages jusqu'à Gaza, furent détruits par les Kaphtorim, sortis de Kaphtor, qui s'établirent à leur place. » (Deutéronome 2:23 NEG)

    Bien que les avis divergent, il est admis que Kaphtor serait une île de la mer Égée, de civilisation mycénienne (Grèce antique).

    Ces « Kaphtorim », peuple de la mer, furent vaincus par les Égyptiens, s’établirent sur la bande de Gaza et furent appelés « Pélichtim » c’est à dire Philistins du nom d’un autre descendant de Mitsraim ( ?). Philistins signifiant « ceux qui viennent d’ailleurs » « les allogènes » Allogène étant l’opposé d’indigène « ceux qui sont d’origine du pays ».

    Les Philistins [Pélécheth] sont donc désignés par un nom les définissant comme une population extérieure à la terre de Kénaan qu’ils ont envahie en éliminant les Avviens. Ces philistins n’étaient pas des sémites, plusieurs estiment qu’ils n’étaient pas davantage descendants de Mitsraïm mais bien des habitants des iles méditerranéennes, c'est-à-dire des « Yaphétites ».

    Pélichtim est un mot hébreu dont la racine : Péh ; Lamed ; Chin ; a une relation avec le verbe « PaLaCh » c’est à dire : envahir.
    Les Philistins sont donc désignés par un nom les définissant comme une population étrangère à la terre de Canaan qu’ils ont envahie en éliminant les Avviens.

    Le terme Philistin (Philistie) mutera plus tard en Palestine. C’est en 135, après la révolte de Bar Kokhva, que l’empereur Hadrien vida le territoire d’Israël de la présence de ses habitants juifs et renomma toute la contrée : Palestine. La Palestine n’est pas représentative d’une nation, mais uniquement une appellation de province romaine.

    Conclusion : Se dire Palestinien dans le contexte du XXI è siècle, et revendiquer cette identité est admettre sémantiquement être descendant d’envahisseurs étrangers à la terre d’Israël, bien qu’il n’y ait de surcroît aucun rapport ethnique ou religieux entre les philistins de l’antiquité et les
    « palestiniens » de 1967. 



    Pensée



    « Notre libération, la sortie de notre Egypte…La Torah vivante écrite dans le coeur… Le Mashiah en nous, l’espérance de la glorification ».

    Quelle belle phrase ! Quelle douce musique, pleine de félicité, de merveilleux, mais qu’est ce que ça implique ? De quoi s’agit-il ? Car passé le moment de l’émerveillement, « la liberté » il faut bien se mettre à l’oeuvre et appréhender la réalité pratique du merveilleux, « le désert » ! C’est à ce moment là que les difficultés, les incompréhensions, les insatisfactions apparaissent.

    Lorsqu’une réponse à nos questions se précise, par une lecture de la Parole ou par une explication pertinente ou par un vécu, mais que cette réponse diffère de ce que nous en pensions ou en souhaitions, nous disons facilement : Ah ! Je ne vois pas cela de cette manière, cette réponse ne me satisfait pas… Et nous refusons l’évidence. Illustrons notre pensée par un exemple issu du texte de Matthieu :

    « et voici un (quidam) s’approche de lui dit : Rabbi quoi de bon je ferai afin d’obtenir la vie éternelle, Il lui dit donc pourquoi me questionnes tu au sujet de la bonne (chose) une est la bonne (chose ; ou il n’y a qu’une bonne chose/qu’un bon remède) car si tu veux entrer dans la vie observe les mitsvoth (commandements) il Lui dit lesquels ? Le Yéshoua dit : les, tu ne
    tueras pas, tu n’adultéreras pas, tu ne déroberas pas, tu ne témoigneras pas faussement, honore le père et la mère, et tu aimeras ton proche comme toi même… » (Mt. 29 :16-30 au mot à mot)

    Un jeune homme visiblement observateur de la Torah consulte le « Rabbi Yéshoua». Nous comprenons que ce jeune homme est un fervent croyant. Le Seigneur n’avait pas même besoin de lui citer quelques mitsvoth (commandements) parmi les dix paroles du décalogue que ce jeune homme devait certainement connaitre par cœur depuis longtemps.

    Sa question était : que dois-je faire de « bon » (grec : agaton = bon remède) avec l’idée sous jacente de « faire en plus » ? Pourquoi ? Parce que ce jeune homme soupçonnait que le fait de respecter toute la Torah, comme il le faisait ( j’ai observé toutes ces choses que me manque-t-il encore?). Ce n’était pas suffisant pour obtenir la vie éternelle. Ce jeune avait perçu quelque chose de grand et de fort, donc il questionne ce Rabbi extraordinaire.

    Yéshoua semble répondre par une banalité : « il n’y a de bon qu’une seule chose : respecte les mitsvoth ! ». Mais le jeune homme insiste car il ne comprend pas bien, il pense peut-être confusément qu’il y a des « choses » qu’il ne fait pas. Le Seigneur lui précise donc la nature de ce qu’il faut respecter et il cite quelques paroles (5) du décalogue en résumant la pensée de la relation à autrui : aime ton proche comme toi-même (ce qui n’élude pas pour autant les 5 autres paroles relatives à la convoitise et à l’adoration du seul vrai Élohim).

    La consigne était donc : observe les commandements (tous). Mais le jeune homme qui observe tous les commandements voulait savoir ce qu’il devait faire de plus pour obtenir la vie éternelle, comme si une « bonne action en soi » pouvait procurer la vie éternelle. Il comprenait de manière confuse que la vie éternelle demande « davantage d’engagement ». Le Seigneur lui dit alors, en
    plus de tout cela si tu veux être parfait, cette chose que tu veux faire absolument, je vais t’en proposer une : donne tout ce que tu possèdes puis suis-moi. Le jeune homme riche ne s’attendait pas à cette réponse ; il s’en retourne tout triste. Car obtenir la vie consistait sur la base de la foi et de l’obéissance à la Torah de suivre dorénavant l’Agneau partout où IL va ! .


    Gardez les commandements, voilà bien le genre de réponse qui ne plaît guère.  Et comme le fit le jeune homme, qui ne mettait pas en cause les commandements déjà reçus, la majorité des « chrétiens » d’aujourd’hui répondra: oui, mais lesquels, en sous-entendant une distinction entre la nouvelle et la première alliance ? Tous et de façon beaucoup plus profonde, comme Moi je les ai observés, répondra le Seigneur,
    « car si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume… »
    Et nous savons que ces derniers étaient religieusement très scrupuleux.

    Le jeune homme juif voulait « ajouter » à la Torah, comme si elle ne suffisait pas. Il pensait réaliser déjà toute la Torah ( ?). La chrétienté « enlève » à la Torah en pensant que ces choses sont inutiles, et que sa richesse « spirituelle » supposée l’en dispense !

    La réponse de l’Adon Yéshoua est claire et pourrait s’énoncer ainsi : « Je vous ai parlé par Moshéh, Je ne suis pas venu « réduire à rien » les écrits de Moshéh, au contraire Je suis venu les accomplir, les confirmer en leur redonnant leur sens originel, c’est à dire vous attester qu’ils sont de Moi, Moi qui suis venu du Père.

    “Et il leur dit, C’est pertinemment que vous tenez pour nul le commandement de Elohim, si c’est votre tradition que vous imposez.” (Mr 7:9 Van Cangh et Thoumpsin)

    Cette phrase ne s’adresse pas qu’aux religieux de l’époque apostolique, aujourd’hui même, considérons objectivement les impositions d’habitudes dogmatiques, comme le remplacement du Shabbat par le dimanche par exemple, et tout le reste sans rien omettre…
    Et demandons-nous si nous sommes en accord avec le bon souhait de notre Père, ou en accord avec notre propre « raisonnement » qu’il soit de tradition chrétienne ou judaïque…

    En gardant mes commandements qui sont les commandements de mon Père, vous entrez dans le processus de la vie, car alors mes Paroles deviennent actes, puissance de vie qui agit en vous ! Mes Paroles vous transforment, vous sanctifient, vous purifient et dirigent vos oeuvres. Vous n’êtes pas sauvés par vos oeuvres, mais par elles vous témoignez de votre appartenance, vous glorifiez mon Père comme Moi Je l’ai glorifié : soyez Mes imitateurs. » . 
    (i e : On n'obéit pas aux Commandements pour être sauvé, mais parce que on est sauvé)

    « J’ai vaincu la mort, Je suis désormais le passage ouvert vers le Père : alors quiconque VIT et croit en Moi aura la vie éternelle. »

    Et vivre : c’est être en action dans l’obéissance, et non en état passif réduit aux intentions et au sentiment, comme aux demi-mesures (voir Mat 7:21, Apo 3 :16)

    « Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? » (Jean 5:46-47 NEG) 



    Shabbat Shalom véshavoua tov



    Présentation
    PDF: 
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Devariym_paroles.pdf



    JYH
    12/08/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)



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