• Les "Sages d'Israël"... "pas sages" et "pas d'Israël" !

           Ils n'ont pas reconnu Elie (Mat 17:12)... vont-ils nous reconnaître ?




    Est-ce que l'infâme "Protocoles des Sages de Sion" aurait existé s'il n'y avait pas eu au préalable ces supposés "Sages d'Israël" ? On peut se le demander. Et pourtant, les mal nommés "sages" du mal nommé "Israël" continuent à être LA référence de mauvais enseignants et "prophètes de coussinets" si arrogants sur le web et ailleurs.
    Ils se prennent pour des "sages" quand ils sont insensés et pour "Israël" quand ils ne sont qu'une secte de "Juda". Ils se prennent parfois pour la "Soucca de Saül"
     à défaut de David, pour les champions des "lieux saints", ou pour le "shalom de tutti quanti", etc.
    Au-delà des erreurs de vocabulaire, il y a une dramatique confusion spirituelle ! Evidemment, ceci ne justifie en rien l'existence d'autres faux sages du genre "Pères de l'Eglise" !
    Redonnons leurs places aux vrais et humbles "sages" qui aiment donc "la Sagesse", et surtout au "vrai Israël" afin que les médiocres imitateurs ne puissent plus jouer aux "singes d'Israël".




    « Comment dites-vous: Nous sommes sages, et la Torah de YHWH est avec nous ? C’est bien en vain que s’est mise à l’œuvre La plume mensongère des scribes !
    Les sages seront confus; ils seront épouvantés, et ils seront pris. Car ils ont rejeté la Parole de YHWH, et quelle sagesse auraient-ils ? » (Jérémie 8:8,9)

    « Jérusalem,
    Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Mat 23:37)



    Après ce rappel scripturaire inspiré de Adonaï-YHWH notre Elohim Lui-même, voyons sommairement ce que dit "Wikipedia" sur le "Hazal" des pseudo-sages et corrigeons ce qui est abusif mais tellement bien ancré dans les esprits mondains:



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     Ḥaza"l , חכמינו זכרם לברכה , akhamenou, Zikhram Livrakha, « nos sages, de mémoire bénie »... comme "nos saints" ou "les Pères de l'Eglise" chez les catholiques romains (!), est un terme générique désignant, dans le judaïsme rabbinique, les dirigeants spirituels du peuple d'Israël (Oh NON !... la "Maison d'Israël" était partie depuis bien longtemps. C'est donc seulement "Juda")et les décisionnaires en matière de Halakha (Loi juive) dans la période s'étendant du Second Temple à la clôture du Talmud de Babylone, au vie siècle de l'ère commune... ce qui confirme l'origine uniquement "talmudique babylonienne" et "juive rabbinique" ou encore "pharisienne" de ces pseudo-sages, ceux-là mêmes que Yéshoua condamnait déjà.

    Répétons encore que "Juda" n'est pas "Israël", que "l'Eglise romaine" n'avait pas à se substituer à "Israël" et que "l'Etat d'Israël" actuel n'est pas non plus "Israël" et encore moins le "tout Israël de Elohim" !
    En bref, il faut cesser de vouloir "singer" Israël, celui de tous les "lutteurs d'El" !
     
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204


    Les soi-disant Sages se situent à une période cruciale de l'histoire juive, où les Juifs passent d'un statut de nation juive centrée autour de leur terre, la Judée et de leur Temple, à un peuple dont le centre est principalement spirituel (selon le "Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme", Geoffrey Wigoder, 1996)*. Ils jouent un rôle crucial dans la transmission des traditions orales juives rabbiniques, sous forme orale d'abord, écrite ensuite.
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    * 
    Les notions de
    "dirigeants spirituels" et de "centre spirituel" seront également à revoir pour ne pas se tromper de "spiritualité" et c'est bien l'objet de cet article.
    On notera également qu'il existe un "Talmud de Jérusalem" antérieur au "Talmud de Babylone" et différentes sortes de "commentaires" utilisés lors de la rédaction de "parachah de la semaine" mais ce qui est mis en cause ici est d'abord la source polluée de Babylone:
     

    Les "Sages d'Israël"... "pas sages" et "pas d'Israël" !

                                              Talmud et Halakha



    Pour les néophytes, ce Blog a pour sous-titre: "Parfois irrévérencieux envers les religieux de tout bord"... donc oui, "de tout bord" !
    Nous n'avons jamais épargné le "catholicisme romain", ni les "réformismes" ou "protestantismes", ni les nouvelles religions post-modernes du "pentecôtisme" et des "évangélismes", ni les différents "islams", et bien sûr ils et elles ne nous ont pas épargnés non plus.
    Nous n'avons par ailleurs pas épargné le "judaïsme rabbinique" et le "christianisme israëlien" dans nos premiers écrits sur "l'Etat d'Israël" et "l'Israël de Elohim"... et nous allons continuer bien que certains de leurs représentants se soient montrés parmi les plus durs et les plus menaçants de tous les religieux déjà nommés.
    Nous aimons Elohim, donc nous aimons SA Parole, TOUTE Sa Parole et RIEN QUE Sa Parole.

    Ce Blog ne peut en aucun cas être "antisémite"... d'abord parce que Sem, fils de Noah et ancêtre de tous les peuples de race blanche, n'a rien à voir là-dedans... ou alors nous serions "anti-nous-mêmes" ainsi que "antichamites et "antijaphetites" ! Ensuite parce que c'est notre "pro-Israëlisme bien compris" qui commande notre démarche comme celle de tous les "Israëlites en Yéshoua", "juifs" et "non juifs", de "Juda" ou "d'Ephraïm", d'origine "tribale" ou "étrangère".

    Que ceux à qui "il manque la connaissance" (Osée 4:6) se réveillent au plus vite car les temps sont courts:
    http://jyhamon.eklablog.com/ephraim-et-juda-le-rassemblement-des-douze-tribus-a96603181

    S'il fallait choisir entre le "Verus Israël" (pas au sens catholique mais comme Vrai Israël, tout spirituel) et le "Judéo-centrisme" (terrestre actuel), nous choisirions le Verus Israël spirituel parce que nous choisissons aussi la "sagesse d'en haut" contre la "sagesse d'en bas"... par volonté d'être spirituellement "SAGES" !
    Nous n'avons toutefois pas à "choisir" parce qu'il faut bien que les prophéties s'accomplissent et que le "Jacob" dans sa détresse terrestre devienne vraiment "Israël" et spirituel, celui de la "nouvelle création".
    Tout comme Rome l'avait fait, une partie de "Juda" se prend aussi pour le "Verus israël" dans un "Etat israëlien". Cette notion de "Vrai Israël" doit donc être réservée à "l'Israël de Elohim", le "tout Israël spirituel", celui qui est encore "à naître".


     Origines du Judaïsme orthodoxe/rabbinique et de ses pseudo "sages"


    Le terme "judaïsme orthodoxe" recouvre les croyances et pratiques des juifs fidèles à la loi écrite ET à la loi orale, considérées comme transmises à Moïse au Mont Sinaï, avec les interprétations et nuances de la "Halakha"  établies au cours des siècles. Ils considèrent leurs conceptions religieuses et leur mode de vie comme authentiques, et les autres courants comme éloignés du vrai judaïsme, voire hérétiques.
    Le qualificatif d'« orthodoxe », qui leur a été donné au XIXème siècle par des juifs se disant "réformés", est accepté, voire revendiqué, par une partie d'entre eux, alors que d'autres le rejettent totalement. Parmi ces derniers, certains préfèrent être nommés "Haredim", c'est à dire "trembleurs", "craignants Elohim" ou "ultra-orthodoxes".

    Les juifs orthodoxes considèrent comme centrale la fidélité à une "chaîne de transmission" de la "Halakha", corpus de règles établies par la tradition orale, depuis le Talmud jusqu'à aujourd'hui et même depuis Moïse qui aurait confié oralement des "secrets" à Josué et donc aux autres "sages" !
    Est "juif orthodoxe" celui qui reconnaît devoir se conduire selon la Halakha.
    Ajoutons que les différents exils de "Juda" à Babylone ont profondément marqué (de façon négative) les consciences de ses chefs religieux.

    Nous allons voir plus loin que Talmud et Halakha ne font pas bon ménage avec la seule "Torah" ! Et nous savons déjà que Yéshoua avait condamné les interprétations "halachiques" des pharisiens de son époque (surtout ceux de la secte de Shammaï).*
    * Voir éventuellement: http://jyhamon.eklablog.com/yeshoua-le-pharisien-suite-a104032264


    En Hébreu "pharisiens" se dit "peroushim", ce qui signifie "séparés".
    Leur origine première, tout comme celle des sadducéens, est obscure, mais nous pouvons cependant voir émerger ce mouvement en tant que groupe religieux (ou même "politico-religieux") après la révolte des Maccabées et l'accession au pouvoir de la dynastie hasmonéenne en Judée.


    Le pharisianisme se caractérise par la mise en place d'une sorte de "clergé" composé de ceux qui s'auto-proclament "les sages" !

    Selon le dogme pharisien, ce qui a été édicté par un de leurs "sages" et approuvé par l'ensemble du clergé ne peut jamais être annulé ou abrogé quand bien même ce qu'il a dit irait à l'encontre de la Torah Écrite de Elohim.

    Quiconque aura vu dans ce phénomène une étrange ressemblance avec l'apparition du "catholicisme romain", puis de "l'Islam", puis de "l'orthodoxie", puis du "protestantisme", puis des divers "pentecôto-évangélismes"... aura parfaitement raison puisqu'il s'agit de "religions d'hommes" et "traditions d'hommes" !... donc pas de "l'Israël de YHWH notre Elohim" !

    Enfin, puisque les "ultra-orthodoxes" ont été mentionnés plus haut, précisons ceci: 
    Les juifs israëliens ultra-orthodoxes (11% de la population) sont les seuls à vouloir respecter et "faire respecter" une Torah fondamentaliste (dont les shabbats et l'alimentation casher) sur tout le territoire, et ont entre autres caractéristiques de refuser la carte d'identité israëlienne, de refuser le système d'éducation israëlien, les lois permissives, la démocratie israëlienne, la télévision et autres influences mondaines, et bien sûr de souhaiter et d'attendre la destruction de "l'Etat d'Israël" qu'ils comparent à une "shoah spirituelle" pire que la précédente.
    Ils peuvent se différencier en sous-groupes (hassidim, mitnagdim, sefardi, mizrahim, etc) mais leurs nombreux "frères américains" les soutiennent de toutes les façons possibles.
    Ils se déclarent évidemment "antisionistes" et brûlent régulièrement le drapeau de "l'Etat dégénéré" lors de cérémonies publiques.
    Allez donc expliquer ça aux "chrétiens amis d'Israël" qui ne savent ni ce que veut dire "chrétien" ni ce que veut dire "Israël" !

    Les "Sages d'Israël"... "pas sages" et "pas d'Israël" !





    Torah VS Judaïsme orthodoxe 




    Ce que le Judaïsme orthodoxe nomme "Torah orale" est l'interprétation (écrite !) par leurs "sages" de ce qui est déjà "écrit" dans la Torah d'origine qui a seule le droit d'être appelée "Ecriture", celle-là même dans laquelle ceux de Bérée "vérifiaient chaque jour si ce qu'on leur disait était exact" (Actes 17:11).
    Pour eux, cette "interprétation"  prévaut sur la Torah Écrite de Elohim !

    Pour preuve, voici ce qu'ont dit certains de leurs "sages" :
    (Tous "de Juda", tous pollués à Babylone, et pas "de Israël")



    - Le commentateur Nahmanide (Ramban) au 13ème siècle :
    .
    "Même s'il te semble qu'ils (les "sages") changent la 'droite' pour la 'gauche', il t'appartient de penser que ce qu'ils disent être la 'droite' est la 'droite'".

    Le Talmud enseigne d'ailleurs que si Elie lui-même diverge de la tradition rabbinique ou de la culture prédominante du peuple - pas une Loi Biblique mais simplement une tradition ou une coutume concernant cette Loi - alors il ne faut pas le suivre.



    - D
    'après le Rabbin Z.H. Chajes, une autorité du 19ème siècle :

    "Le Talmud indique que les mots transmis oralement par Elohim sont plus importants que ceux qui ont été écrits."
    C'est ce que l'on appelle un "ésotérisme" ou "enseignements secrets réservés à des initiés" !



    - Chajes va jusqu'à dire que :

    "Les fils d'Israël doivent faire allégeance à l'autorité de la tradition dite rabbinique... Et celui qui n'adhère pas à la Loi non écrite et à la tradition rabbinique n'a pas part à l'héritage d'Israël... "

    ... et voilà qu'une fois de plus, un groupuscule religieux veut se "substituer à l'Israël de Elohim" alors qu'il n'est que l'une des sectes de "Juda" et en profite pour vouloir placer sa fausse science ("sagesse") au-dessus de la Torah ! On se croirait au Vatican !



    - Si 1000 prophètes de la dimension d'Elie ou Elisée vous disent que la Torah veut dire une chose, mais que 1001 "sages" vous disent qu'elle veut dire autre chose... alors qui suivrez-vous ?

    Maïmonide, auteur du "code de Lois, Michné Torah" et érudit le plus influent du Moyen Âge, déclare énergiquement et sans scrupules :

    "La décision finale est conforme à celle des 1001 sages" (Introduction aux commentaires de la Mishnah) !!

    C'est certainement ce qui a inspiré les églises pagano-chrétiennes avec leurs "1001 docteurs en théologie (étude de Théos-Zeus)" !



    - Pour bien ancrer sa fausse doctrine, le Judaïsme orthodoxe utilise le Commandement ci-dessous en piétinant dramatiquement l'original:

    Torah-Deutéronome 17:11

    "Tu agiras d'après la Torah qu'ils t'enseigneront et d'après le jugement qu'ils rendront, sans t'écarter de ce qu'ils (les "sages") t'auront dit à droite et à gauche"


    Mais ce qu'ils omettent volontairement de dire c'est que ce verset de la Torah concerne les Lévites Sacrificateurs et les Juges qui ne dévient ni à droite ni à gauche de cette Torah selon ce que YHWH notre Elohim veut !
    ... et non pas selon ce que des "sages" pensent !

    On peut relire à ce propos toute l'histoire de Yirməyāhū (Jérémie) le prophète qui s'opposa aux Juges et aux "sages" de son époque, ceux-là même qui voulurent le tuer.

    Les quelques exemples ci-dessus sont bien loin d'être une liste exhaustive et nous évitons volontairement de citer les références préférées des musulmans.
    Signalons toutefois la monstruosité suivante par le Rabbin Ovadia Yosef:

    "Les Goyim (gentils, non-Juifs) sont nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n'ont pas de place dans le monde - seulement pour servir le peuple d'Israël."
     
    Le problème c'est que "Israël" (les 12 tribus) est non seulement un "goy" (peuple) mais qu'il doit être un "goy qadosh" (peuple saint). Voir Deutéro 7:6, etc.
    Ainsi, Juda (les juifs) est aussi un "goy" (peuple) qui fait partie de "Israël".
    Donc, il n'existe pas de "goïm=non juifs" mais seulement des goïm (peuples) et Juda est l'un d'eux !
     
    Si le monde entier voulait bien cesser d'obéir au totalitarisme du Talmud juif avec ses relents nauséabonds de "race supérieure", on y verrait plus clair dans les informations et commentaires, et ces (faux) juifs* ne feraient plus de provocation "antisémite"** à outrance.
     
    * "Synagogue de Satan", "Ceux qui se disent juifs et ne le sont pas mais qui mentent" (Apoc 2:9; 3:9).
    ** "Sem" n'a rien à voir là-dedans et il faudrait dire "anti-juif"... tout en se donnant le droit d'être "anti-Synagogue de Satan" !


    Les "Sages d'Israël"... "pas sages" et "pas d'Israël" !

               Ovadia Yossef, ancien "grand rabbin d'Israël" (1920-2013)
                                           Mais quel "Israël" ??!



    Tout au long de l'Histoire, les dirigeants du Sanhédrin ont eu de gros problèmes pour suivre YHWH notre Elohim. Ils s'en détournèrent aussi au temps de l'Adon Yéshoua et il en est de même aujourd'hui dans les courants des divers "Judaïsmes orthodoxes".

    C'est pourquoi YHWH Lui-même dira à l'intention de ces "sages" et Juges en place, ce que nous avons mentionné dés l'introduction:

    "Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages, La Torah de YHWH est avec nous ? C’est bien en vain que s’est mise à l’œuvre La plume mensongère des scribes.
    Les sages sont confondus, Ils sont consternés, ils sont pris ; Voici, ils ont méprisé la parole de YHWH, Et quelle sagesse ont-ils ?" (Jérémie 8:8,9) 


    Même Pharaon avait ses "sages" (chakam, khaw-kawm') mais lorsqu'il est parlé de "sages" et de "sagesse" dans "l'Ecriture Sacrée" et pour "le peuple, l'Assemblée", c'est toujours en référence directe à ce que Elohim dit !

    Ainsi donc, les "sages" et juges condamnés par YHWH en Jérémie 8 ne peuvent être que des déviants de la Parole, des rebelles, des "insensés".


    Etonnamment, il existe d'autres écrits "d'interprétation" qui ne vont pas dans le sens des "Talmudistes" déjà cités. C'est le cas de ce qu'on pourrait appeler "Torah du Temple" (Temple Torah, american jew), texte essénien apocryphe. 

    Commentaire sur Deutéro 17:11-13 
    (...) Vous irez aux sacrificateurs lévites ou aux juges alors en fonction; vous chercherez leur direction et ils se prononceront sur l'affaire pour laquelle vous avez cherché leur direction, et ils publieront leur jugement sur vous.
    Vous agirez en conformité avec la Torah qu'ils vous proclameront et le décret qu'ils vous déclareront provenant du Livre de la Torah."


    Ce gros détail pourrait avoir de l'importance parce qu'il signifie qu'il ne fallait pas suivre des "sacrificateurs" qui auraient déclaré le contraire de la Torah.

    Ou encore:
    "Ils vous délivreront une proclamation dans la vérité depuis l'endroit où J'ai choisi de faire demeurer mon Nom.
    Veillez à faire tout ce qu'ils vous enseignent et d'agir en conformité avec la décision qu'ils vous communiqueront.
    Ne vous éloignez pas de la Torah qu'ils vous proclameront ni vers la droite ou vers la gauche. "



    Ne dévier "ni à droite ni à gauche" de la Torah est une constante fondamentale de "l'Ecriture" MAIS ce genre de référence commentée ne concerne que l'époque où c'étaient les "Sacrificateurs" qui détenaient la Torah et étaient chargés de l'enseigner au peuple, à l'Assemblée-Qéhila.
    Or, avec Yéshoua il y a eu changement de sacrificature ou "nouveau sacerdoce" de notre "Grand Souverain Sacrificateur" (Lettre aux Hébreux). 

    Aujourd'hui, c'est au peuple, à la Qéhila, qu'il convient de connaître la "Torah vivante", Yéshoua !
    Les vrais "gardiens de la Torah (vivante)" sont maintenant les "disciples de Yéshoua", "l'Israël de Elohim" ! 
    Les "judaïsmes rabbiniques" et les "pagano-christianismes" sont hors jeu !
    La Torah "gardée par Juda" reste l'appui scripturaire, mais nous ne pouvons rien faire sans "l'esprit vivifiant" du "nouvel Adam" (1 Cor 15:45). 

    Il est écrit que "l'Esprit de Vérité" nous "conduira dans toute la vérité"... alors pourquoi donc certains "chrétiens" se disant "messianiques" (sinon "juifs messianiques" !) ont-ils besoin de chercher des fausses références chez leurs soi-disant "sages d'Israël" qui ne sont d'ailleurs que "de Juda" et ne connaissent pas Yéshoua ?!
    Ils écoutent des "Ravs" dont certains sont "talmudistes kabbalistes" de la même façon que d'autres sont incapables de penser sans l'aide de leurs Papes.



    "La Sagesse" et les différents "sages" 


    Prov 8:22 "YHWH m’a créée la première de ses œuvres, Avant ses œuvres les plus anciennes.
    23 J’ai été établie depuis l’éternité, Dès le commencement, avant l’origine de la terre.
    24 Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, Point de sources chargées d’eaux ;
    25 Avant que les montagnes soient affermies, Avant que les collines existent, je fus enfantée ;
    26 Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde.
    27 Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là ; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme,
    28 Lorsqu’il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l’abîme jaillirent avec force,
    29 Lorsqu’il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, Lorsqu’il posa les fondements de la terre,
    30 J’étais à l’œuvre auprès de lui, Et je faisais tous les jours ses délices, Jouant sans cesse en sa présence,
    31 Jouant sur le globe de sa terre, Et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme.
    32 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux ceux qui observent mes voies !
    33 Ecoutez l’instruction, pour devenir sages, Ne la rejetez pas.
    34 Heureux l’homme qui m’écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en garde les poteaux !
    35 Car celui qui me trouve a trouvé la vie, Et il obtient la faveur de YHWH.
    36 Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme ; Tous ceux qui me haïssent aiment la mort."

    Oui, "la Sagesse" elle-même parle !... depuis toujours... tout comme "la Parole" était déjà "avec Elohim" et en Lui. (Jean 1:1)
    Il est donc impossible de parler de "Sagesse" et de "Sages" sans se référer impérativement à Yéshoua, le "Fils premier-né d'un grand nombre de frères" qui était déjà "présent" symboliquement et spirituellement pour les hébreux du désert:
    "ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Mashiah" ! (1 Cor 10:4)


    Rappelons à ce sujet que la Véritable Sagesse n'est pas seulement la connaissance "intellectuelle" bien que celle-ci s'attache aussi à certains "sages" qui l'acquièrent de manière imparfaite tout au long de leur vie.

    Comme déjà dit, toutes les religions d'hommes ont leurs soi-disant "sages", leurs "maîtres", leurs "pères", leurs "prophètes", leurs "gourous"...

    Mais tous les religieux qui possèdent le titre de "sages" (ou équivalant dans des titres hiérarchiques) n'en ont été gratifiés que par des hommes et selon leurs propres doctrines.
    Par exemple, dans les "christianismes", nous trouvons des Papes, des Popes, des évêques, des prêtres, des pasteurs... sans parler des nouvelles modes avec "apôtres", "prophètes", "bishops", "worship leaders"... l'important étant toujours d'être "chef de" selon la doctrine du moment ou du lieu !

    On peut évidemment trouver des "paroles de sagesse" aussi bien chez des pasteurs ou des curés que chez des rabbins orthodoxes ou karaïtes mais cette sagesse imparfaite est polluée par les fausses doctrines qui l'enrobent.

    Ceux qui "mangent de tout" sans comprendre d'abord Lévitique 11 se mettent aussi à avaler n'importe quelle doctrine mensongère... et ça se voit !
     
    Elohim nous a donné Sa Parole Ecrite afin que nous puissions discerner si ce que l'on nous dit est conforme ou non avec Sa Torah-Instruction, mais IL nous a aussi donné Son Fils et Son Esprit (de Vérité) sans lequel "la lettre tue".
    Alors pourquoi donc certains refusent-ils avec véhémence et pourtant avec raison le "Magistère romain" si c'est pour accepter aveuglément un Talmud de faux sages ?!

    Aujourd'hui, c'est "l'Esprit" Lui-même qui nous aide à faire le tri dans les productions littéraires et c'est seulement ensuite que nous pouvons plonger nos regards dans la Loi parfaite de YHWH et l'approfondir sans cesse.

    N'est-il pas écrit :

    Josué 1:8
    "Que ce livre de la Torah ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras".

    Psaume 1:1,2
    "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,
    Mais qui trouve son plaisir dans la Torah de YHWH, Et qui la médite jour et nuit !"


    Il ne s'agit donc pas de "méditer la Halakha ou un Talmud" !... et encore faut-il apprendre à "lire" pour ne pas comprendre l'inverse de ce qui est écrit parce qu'on aurait écouté un autre "Rabbin" que Elohim Lui-même et Son Seul représentant Yéshoua qui nous a laissé Son Esprit.



    Voici d'autres façons d'envisager des "sages":


    - Mattityahou/Matthieu
    11:25 (Shem Tov)

    בעת ההיא נתרומם ישוע ואומר אני ישתבח אני בורא שמים והארץ שהסתרת דברים אלה מהחכמים והנבונים וגלית אותם לעניים
    "À cette époque, Yéshoua se leva et dit : Moi, je te loue Créateur des cieux et de la terre, de dissimuler ces paroles aux sages et aux intelligents et de les faire découvrir à ceux qui sont dans le besoin."


    Les "sages" mentionnés ici ne sont que des intellectuels bornés.


    - Deutéronome 4:6

    "Vous les observerez et vous les mettrez en pratique (les Commandements); car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent !

    Cette fois, les vrais "sages" et leur "sagesse" sont tout simplement ceux qui "obéissent"... à la seule Torah !


    - Proverbes
    13:20

    "Celui qui fréquente les sages devient sage, Mais celui qui se plaît avec les insensés s'en trouve mal."

    Oui, la "sagesse" est "contagieuse" mais la folie aussi !
    Il faut donc savoir distinguer celui qui est sage de celui qui est insensé.


    Un sage est-il vraiment sage lorsqu'il rejette Yéshoua le Mashiah d'Israël ? ... et quand bien même c'est la volonté de Elohim pour le salut des païens (Romains 11) ? Bien sûr que non, il est insensé.

    Et puis, qui donc a inventé "Yeshu" (sans le "ayin" final) et donc "Jésus" qui signifie en hébreu « que soient effacés son nom et son souvenir » ?!... c'est le Talmud par la plume mensongère de ses scribes !
    Le voici "l'autre Yéshoua" (appelé Iesous-Iesu-Jésus) de 2 Cor 11:4 avec son "autre esprit" et donc son "autre évangile" qui ne peut pas être celui "du Royaume" mais celui "du Jugement" !


    Enfin, il est écrit en Jacques 2:10 
    "Car quiconque observe toute la Torah, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous."


    Donc, si le Judaïsme orthodoxe bafoue un ordre de la Torah, alors il est coupable d'infraction envers toute la Torah, celle qu'il prétend "interpréter".
    Voyons en  Deutéronome 18:15-19

    "YHWH ton Elohim suscitera parmi tes frères un Prophète semblable à moi ; c'est Lui que vous écouterez, parce que, en Horeb, tu en as fait la demande à YHWH ton Elohim, le jour de l'assemblée ; tu as dit: Que nous ne continuions plus d'entendre la voix de YHWH notre Elohim, que nous ne voyions plus ce grand feu, de peur que nous ne mourions.
    Et YHWH m'a dit : Ils ont bien parlé.
    Je susciterai pour eux, parmi leurs frères, un Prophète semblable à toi ; et Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et Il leur parlera selon ce que Je lui prescrirai. 
    Et je tirerai vengeance de tout homme qui n'écoutera pas ce que ce prophète lui aura dit en mon nom".



    Un sage est-il vraiment sage lorsqu'il veut prendre la place de Elohim en se plaçant au dessus de Sa Torah Écrite sans y reconnaître Yéshoua ?
    Bien sûr que non, il est insensé.
    Un sage est-il vraiment sage lorsqu'il veut placer sa sagesse limitée au-dessus de celle de Elohim ? Bien sûr que non, il est insensé.
    Un sage est-il vraiment sage lorsqu'il annule la Torah de Elohim par ses traditions ? Bien sûr que non, il est insensé.


    Pour ce qui concerne "Juda" globalement, nous allons rappeler encore Romains 11 et rappeler aussi que les vrais juifs reconnaissent déjà "leur salut" à chaque shabbat, à la différence des pagano-chrétiens du dimanche.

    Mais:
    Esaïe 5:21 dit:
    "Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents !"




    Et voici
    ce que nous a dit Yéshoua au sujet du clergé des "sages" pharisiens :


    - Matthieu 12:38-39 (Shem Tov)

    בעת ההיא בא לישוע קצת פירושים וחכמים לאמר נרצה לראות אות מהשמים בעבורך
    38 En ce temps-là vinrent à Yéshoua, quelques péroushim (pharisiens) et 'HAKEMIM (SAGES) qui lui dirent vouloir voir un signe des cieux pour lui.

    ויאמר להם דור רע וחנף מבקש אות ואות לא ינתן לו אלא האות של יונה
    39 Et Il leur dit : Une génération mauvaise et flatteuse demande un signe et un signe ne sera pas donné mais seulement le signe de Yonah (Jonas).


    - Matthieu 23:29

    ...אוי להם החנפים והפרושים והחכמים
    29 MALHEUR à vous hypocrites et péroushim (pharisiens) et 'HAKEMIM (SAGES) ...




    L'appellation de "sage" ne suffit donc pas pour qu'un enseignant soit sage aux yeux de Elohim, c'est une évidence.

    Mettons en garde tous ceux qui enseignent une "autre sagesse" ou qui se complaisent à suivre des "sages" qui n'en sont pas, car sous couvert de citations talmudiques élaborées, ils ont une apparence de sagesse humaine qui n'est que vide.

    Ce ne sont pas ceux qui ont le mot Torah à la bouche qui ont la Vérité dans le coeur. Ils ne font bien souvent que suivre leurs chefs religieux au détriment de la Parole de vie et de sa mise en pratique.   
    Ce n'est pas le Souffle Saint de Elohim qui les anime.

    C'est aussi une grave erreur de faire croire que le mouvement religieux pharisien serait l'expression de la "foi Juive ou Israëlite primitive" ou encore de le présenter comme étant à lui seul l'expression du "peuple Juif".
    Le clergé rabbinique orthodoxe est comme tout autre clergé religieux: il est destiné à dominer les coeurs et les esprits du plus grand nombre afin de garder son statut et ses honneurs terrestres en fonction de sa "vision" dite "eschatologique".


    Que personne ne vous trompe par de vains discours, il n'y a que dans la Foi Israélite des "lutteurs d'El" en Yéshoua que se trouve le Salut.
    Oui, "le salut vient des Yehoudim (juifs)" mais c'est parce qu'il est en "Yéshoua le juif" et donc infiniment plus important que les Yehoudim eux-mêmes, surtout quand ils sont réduits à une secte qui se croit "sage" et objet d'idolâtrie par des insensés.
     

     


    JYH
    8/08/2016
    Avec l'aide de sources Wikipédia corrigé, Google search et divers commentaires de la Torah.
    Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





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    Shabbat shalom à tous en Yéshoua, le Maître du Shabbat... et donc du Royaume à venir !



    Pensée :
    Réouven, Gad et une partie de Ménashéh réclamèrent leur héritage hors des frontières promises à Israël, ils voulurent s’établir à l’Est du Jourdain. Plus tard par crainte de ne plus être reconnus comme Israël de la part de ceux qui se sont établis dans les strictes frontières, ils élevèrent un « monument » de rappel de leur foi en YHVH, sur le Jourdain.

    La crainte d’être vus comme des étrangers… ne devait pas être qu’un simple sentiment, mais une tendance déjà perçue, sinon pourquoi ériger un tel « monument » ? Josué 22.

    Le Jourdain… là où par son baptême, l’engagement de l’Adon Yéshoua fut « acté » devant les hommes et les anges. Le Messie venait pour rassembler ceux de la bergerie des frontières et ceux de la bergerie hors frontières. Si le baptême fut acte témoin visible, la prière relatée en Jean 17 fut le « monument » élevé jusqu’au trône de Gloire qui scellerait l’unité en Lui… Car des deux IL n’en a fait qu’UN. 

    Note JYH: Cette parachah pouvant faire l'objet de polémiques dans sa présentation face à des sensibilités différentes, je me fais l'interprète de quelques uns pour présenter des corrections et ajouts en marron. 
    Les commentaires seront fermés pour ne pas ajouter à la confusion générale
    à la fois religieuse et mondaine sur le sens des mots et surtout noms propres.
    Un jour viendra où la "coupe d'étourdissement" laissera place à la lucidité et à la Vérité, mais en attendant il faut donner quelques occasions de désaouler.



    Parachah  « Mattoth Masséy » (Tribus étapes)




    PARACHAH : « MATTOTH MASSÉY »
    (Tribus étapes/voyages)


    Shabbat 6 août 2016  
    (Commentaire de 2014)


    Lectures :
    Parachah Bémidbar / Nombres 30:2 à 36 fin
    Haftarah Yirmeyahou / Jérémie 2:4 à 28
    Bérith HaHadachah Ivriym / Hébreux 11:8 à 16  


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la parachah et préambule 

    Le mot "mattoth", employé dans le sens de "tribus", signifie littéralement "bâtons". L'autre mot employé pour désigner les tribus dans le sens ethnique du terme, "shévet", a comme sens littéral "branche". Dans l’hébreu moderne Mattéh (pluriel Mattoth) signifie l’état-major. Depuis les temps les plus antiques, existe ce signe de souveraineté militaire et politique : le bâton de commandement.

    Moshéh communique les lois régissant l’annulation des vœux (Nédarim) directement aux chefs des Mattoth-Tribus d’Israël. La guerre est ensuite engagée contre Midyan, comme une vengeance à leur participation au complot des moabites visant à la destruction morale d’Israël, via Balaq et Bilam. Bilam, cet intriguant personnage sera tué dans cette parachah dite du
    « bâton ». Mattoth fait ensuite un récit détaillé du butin recueilli et de sa distribution entre le peuple, les combattants, les Lévites et le Kohen Gadol. Les tribus de Réouven et de Gad (rejointes ensuite par la moitié de la tribu de Ménachéh) demandent que leur part de la Terre Promise leur soit attribuée à l’Est du Jourdain, s’agissant d’un pâturage de choix pour leurs troupeaux. Moshéh, d’abord irrité par cette demande, l’accepte sous la condition que ces tribus participent à la conquête des terres de Kénaan à l’Ouest du Jourdain.

    Le chapitre 33, ou parachah « Masséy », achève le livre de Bémidbar/Nombres, quatrième livre du Pentateuque/Torah de Moshéh. Elle rappelle pour mémoire, toutes les étapes, les stations qu’Israël a connues avant l’arrivée en Kénaan. Les frontières du futur pays sont définies, ainsi que le mode de distribution des territoires aux diverses tribus et clans. Quarante huit villes sont attribuées aux lévites, six d’entre elles serviront de villes de « refuge ». Cette parachah se termine par une autre directive qui intéresse également les femmes, avec l’obligation aux filles héritières de se marier dans leur tribu.


                                      Mattoth


    Se libérer des vœux inconséquents et excessifs, les Nédarim


    Nous sommes en présence d’un cas très particulier d’une Mitsvah que Moshéh transmet directement aux Rashey haMattoth, aux chefs des tribus. Habituellement Moshéh enseigne d’abord à Aharon seul. Ensuite intervenaient les fils d’Aharon et Moshéh enseignait aux fils d’Aharon en présence d’Aharon. Puis Moshéh convoquait les chefs de tribus ; et ensuite tout le peuple.

    Nombres 30 :2 : « Et Moshéh parla aux chefs des tribus au sujet des enfants d’Israël pour dire : voici la chose que Adonaï YHWH a ordonnée. Lorsqu’un homme fera un vœu, il fera un serment pour s’interdire une interdiction sur sa personne, il ne doit pas démentir sa parole, selon tout ce qui sera sorti de sa bouche il fera. »

    Ainsi, celui qui fait un vœu pour s’interdire quelque chose n’a pas le droit de profaner sa parole, il a cependant la possibilité de s’adresser à une autorité (père ou mari, dans cette parachah) qui peut donner une autorisation de levée du vœu ou serment. Comment le « mari ou époux » peut-il permettre quelque chose que la Torah interdit a priori ? Et quelle peut être notre compréhension messianique de cette disposition mosaïque ?

    Le vœu ou serment peut être utile à celui qui veut arriver à la sanctification. En effet, un homme qui abuserait des plaisirs terrestres, même ceux autorisés, restera cependant éloigné de la sainteté selon la Torah. En faisant le vœu de s’éloigner de la chose pour laquelle il ressent une attirance insurmontable, cet homme évite alors de transgresser la Torah. Ainsi, la tentation fut grande en Israël, et dans la société juive-romaine sous Yéshoua, de poser des vœux et des serments dans tous les compartiments du jeu social, au-delà du supportable.

    En hébreu, Néder, c’est faire un vœu de privation, c’est-à-dire s’engager à une sorte d’abstention ou d’abstinence. La secte des Esséniens cultivait jalousement cette pulsion visant à la sanctification qui s’apparentait à de l’ascétisme.

    Mais d’une façon générale, et hors le phénomène très spécifique du naziréat (voir Samson le Nazir... et "Danite"), la Torah n’approuve pas spontanément cette conduite qui consiste à se lier par un vœu (voir le cas de la fille de Jephté en Juges 11 :34-39). Cela consiste à s’engager sur une obligation que la Torah n’a pas prévue. Or, personne ne peut garantir d’avance d’avoir la force d’accomplir le vœu qui aura été formulé. Dès lors, la Torah ne fait que le tolérer, si cela est nécessaire, pour aider à accomplir les commandements de la Loi. Dans ce cadre, les vœux sont considérés comme une sorte d’auxiliaire à la volonté, pour renforcer une volonté qui ne se suffirait pas à elle-même, parce qu’il y a une différence entre ce que l’âme profonde voudrait et ce que le corps ne se résout pas à rendre effectif. Ce qui fera dire au Rabbi Shaoul de Tarse en Romains 7 :19 :

    « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »

    Notons que si un vœu a été fait, il doit impérativement être accompli. Par conséquent, la Torah a prévu le cas d’un vœu fait imprudemment et par excès de zèle. La Torah prévoit ainsi les cas d’annulation d’un vœu. Mais qui est compétent pour délier ou annuler un vœu ou un serment ?

    Pourquoi le vœu n’est pas requis : Prenons une analogie de sens. Le vœu serait une sorte de béquille de la volonté, il est toléré comme une marque d’aide passagère. Mais fondamentalement, le vœu n’est ni nécessaire, ni demandé, car il procède d’une volontaire aliénation, privation, humiliation.
    Cette « béquille psychologique » est ôtée par le Mashiah lorsqu’Il déclare :
    « …les boiteux marchent… ».

    Remarque : néanmoins, Paul lui-même fit un vœu dont nous ne connaissons ni la cause ni l’objectif. Voir Actes 18 :18

    Moshéh s’adresse ici directement aux chefs des tribus. Pourquoi confier ce pouvoir de délivrance aux chefs de tribus et non aux prêtres, et pourquoi illustrer ce pouvoir par la mise en scène d’une jeune femme ou épouse, en relation avec son père et son mari-fiancé ?

    Autrefois, chaque tribu avait son tribunal en Éréts-Israël, et au-delà de chaque tribu, chaque ville. Et parce que chaque chef de tribu connaissait la personnalité des membres de sa tribu, lui seul pouvait savoir si un vœu inconsidéré pouvait ou non être annulé ou suspendu. Il y a ici une nécessité de connaissance intime de la personne pour que la mitsvah (loi) puisse s’appliquer avec justice et sensibilité. 

    Il est donc préférable d’attendre que le Seigneur nous demande de réaliser une chose, plutôt que d’imprudemment dire : « Seigneur je ferai ceci ou cela pour Toi », comme si nous pouvions obtenir une grâce quelconque par la vertu d’un acte entièrement voulu de nous-mêmes. Néanmoins, la règle persiste : si nous nous engageons devant Elohim, par notre « bouche » d’où sort une parole, alors sachons ce que cela implique, conformément à cette réalité supérieure :

    « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » (Is. 55:11)

    Ce qu’Adonaï YHWH dit, Il le fait. C’est ce que suggère le mot hébreu [Davar] qui a la double signification de « Parole » et de « chose ». Soyons donc très prudents dans nos discours.
    « Avant toutes choses, mes frères, ne jurez ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment [ou vœu « Nédarim » ]. Mais que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. » (Ja. 5:12)

    De quelle faute et de quel jugement parle-t-on ? Yéshoua nous en donne une explication lorsqu’il apostrophe les scribes et les pharisiens et leur reproche d’avoir fait de la Torah un fardeau, en y ayant ajouté nombres de traditions humaines :
    « Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes…»

    Fonctionnant comme autant de Nédarim contractés collectivement et imposés par les religieux, Yéshoua est venu libérer le peuple de ce joug insupportable et de ces vœux et serments collectifs sans objet. Il déclarera alors :
    « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau…Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école…Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger ». (Matthieu 11.28-30).

    Notre parachah s’illumine alors de la façon suivante : Moshéh s’adresse aux chefs de tribus, en leur confiant la capacité de délier « la femme » de son vœu inconsidéré, en illustrant son propos par la relation père-fille-épouse-mari. Oui, Yéshoua est ce chef de tribu, Prince et Roi d’Israël, qui porte le Mattéh, le « bâton » de souveraineté. Oui, il est l’Epoux qui peut libérer Son Epouse de ses serments trop zélés, sans objet et collectivement hérités. Oui, Il est légitime pour dire que le Père a toute autorité pour libérer la jeune fille, future épouse, des engagements contractés alors qu’elle n’avait pas encore rencontré son époux :

    « Telles sont les ordonnances que l'Adonaï YHWH commanda à Moshéh, entre un mari et sa femme, entre un père et sa fille, quand elle est encore dans la maison de son père, en sa jeunesse. » (Nombres 30 17)

    Appliquée à "l’Israël-Juda" d’aujourd’hui et au "tout Israël" recomposé de demain, cette promesse de délivrance des vœux collectifs inconsidérés sonne comme une promesse de liberté retrouvée en Yéshoua.

    « C’est pour la liberté que le Messie nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » (Ga. 5:1)  


    Une guerre atypique


    Parmi les nombreuses batailles décrites dans la Torah, la parachah Mattoth relate la guerre que les Israélites livrèrent contre le peuple de Midyan (Madian). Au chapitre 31 du livre des Nombres, nous lisons comment Élohim s’approprie cette guerre atypique, qualifiée de « vengeance de YHWH », contre un peuple qui essaya d’assimiler Israël en le corrompant de l’intérieur, sur les conseils de Bilam. La Torah relate ensuite de quelle façon Moshéh rassembla des hommes pour former une armée de 12.000 hommes, 1000 par tribus, et donne de nombreux détails sur la bataille elle-même et ses conséquences fâcheuses pour les femmes et les enfants à qui les chefs militaires avaient laissé la vie sauve. A ce titre, la réponse de Moshéh est certainement l'une des plus terribles de toute la Torah. Alors que tous ces prisonniers se sont déjà rendus et sont dans les camps d'Israël, Moshéh ordonne d'exécuter tous les enfants mâles et les femmes ayant connu des hommes.

    Seul le verset 8 peut nous aider à comprendre l'ordre de Moshéh : « [...] et Bilam fils de Beor a été passé par l'épée. » Voilà donc l’explication de ce raid punitif. Balaam-Bilam a voulu pervertir insidieusement Israël en lui donnant une descendance midyanite : c’est cette descendance dont la seule vocation était de pervertir et de dénaturer qui est en cause dans ce conflit et cette vengeance, au sujet de laquelle YHWH pourra dire « A moi la Vengeance ! ». Cette guerre atypique ne revêtait finalement que très peu de sens militaire. Ce conflit appartenait à YHWH des armées et Israël n’accomplissait que son rôle de combattant avec « EL ».


    La délicate position de Moshéh


    Une caractéristique essentielle de cette bataille réside dans le fait qu’Élohim demande à Moshéh de s’impliquer personnellement dans ce conflit... en conséquence de quoi il pourra « rejoindre » les siens. Que penser de cette condition sine qua non ?

    Il faut noter que Moshéh a un problème avec Midyan. Non seulement il a épousé la fille de Yithro qui était le grand prêtre de Midyan, mais il a eu à un certain moment la tentation de remplacer Israël par Midyan - lorsqu’Israël refusa l’autorité de Moshéh, prince d’Égypte. Midyan pouvait alors représenter une sorte d’ersatz éventuel d’Israël si Israël échouait. Cela était-il possible ? N’oublions pas qu’Israël a d’abord été « Jacob », et ensuite Jacob devint Israël (Note JYH: ceci reste toutefois "prophétique" et encore en devenir... car il est parlé et de "Jacob", et de "Israël" pour les temps de la fin. Que celui qui a des oreilles terrestres... essaye d'avoir des oreilles spirituelles... et entende. Des exemples ont été déjà donnés dans les parachiyoth "Bamidbar" et "Balaq").
    De la même façon, après l’épisode du veau d’or, Élohim propose d’effacer Israël et de reconstruire un nouveau peuple à partir de la seule branche mosaïque. Nous connaissons la réponse de Moshéh. Mais Moshéh a un dernier compte à régler avec Midyan, celui qui aurait pu devenir Israël, à la place d’Israël ! C’est la dernière leçon qu’Élohim donne à Moshéh : finis-en avec Midyan et après seulement tu rejoindras ton peuple ! Sous-entendu : Midyan n’a jamais été ton peuple.

    Dans la parachah précédente "Piynéhas", un homme prit une Midyanite devant tout le peuple :
    « Et voici une personnalité d’entre les Bnei Israël, est venu et il approcha de ses frères, la Midyanite aux yeux de Moshéh et aux yeux de toute l’assemblée d’Israël. Et ils pleuraient devant l’entrée de la tente d’assignation ».

    Pourquoi pleuraient-ils ? Moshéh était impuissant à intervenir parce que précisément Moshéh avait épousé lui aussi une Midyanite. Il y a un contentieux entre Israël et Midyan qui passe par Moshéh depuis l’origine de l’histoire de cette génération, puisque Tsiporah la fille de Yithro est Midyanite. Moshéh était donc juge et partie. Midyan n’est pas n’importe qui, c’est un des fils d’Abraham. Abraham après avoir eu Sarah comme femme jusqu’à son décès, prit une autre femme nommée Qétourah. De Qétourah, Abraham a eu d’autres enfants dont Midyan.

    « Et Moshéh s’enfuit de devant Paro et s’installa au pays de Midyan et s’assît auprès du puits. »

    Commentaire classique sur cette position géographique non hasardeuse de Moshéh près du puits de Midyan :
    « Il a appris de Jacob qui a rencontré sa promise près du puits. Cela veut dire qu’il veut faire comme Jacob, fonder un peuple d’Israël avec la fille de Yithro comme matrice » 

    Cette référence au puits de Jacob, c’est bien évidemment la rencontre de Jacob et Rachel qui fonde le peuple d’Israël. Moshéh aurait donc, selon ce commentaire, envisagé « l’option Midyan » après que ceux d’Israël l’eurent rejeté. Il y a une telle relation sentimentale entre Moshéh et Midyan qu’il faut que ce soit Moshéh qui brise cette tentation de Midyan. D’où l’ordre divin d’implication personnelle…après seulement il pourra rejoindre son peuple, qui n’est pas Midyan. 

    Que nous apprend l’hébreu "nydM" [Midyan = Mem-Dalet-Yod-Noun], de la même racine que le mot Din, querelle ? Il y a un mot qui se rapproche de Midyan et c’est le mot Madon, soit contestation, Din madon signifie donc « la querelle de contestation ». Tout est dit. C’est Midyan par excellence qui conteste Israël. Car Yithro a eu la même expérience qu’Abraham. Sa contestation est dangereuse car c’est l’identité la plus proche d’Israël. La revendication de Midyan est presque légitime. La querelle de contestation de Midyan renvoie également à la légitimité quasi notariale d’un Ismaël sur un Isaac. Nous comprenons donc pourquoi Moshéh doit personnellement couper le cordon ombilical avec Midyan.

    Question pour nous-mêmes et notre temps : les « prophètes » de la chrétienté historique et les leaders des églises modernes... et d'un certain rabbinisme et d'un certain occultisme politique (JYH) ne sont-ils pas atteints du syndrome de Midyan ? Face au rejet (momentané) du message évangélique d'une partie (Rom 11:25) de l’Israël historique, ne sont-ils pas conduits à fabriquer un nouveau peuple, qui ressemble assez sensiblement à celui dont ils préfèrent s’éloigner ?

    Alors, qu’ils sachent que YHWH a décrété un jour de vengeance contre tous ceux qui tentent encore de prendre la place "d’Israël". Et ils sont nombreux dans les églises chrétiennes... et comme déjà dit, dans des synagogues rabbiniques et des mouvements idéologico-politiques (JYH) ! Et de la même façon que la maison de Midyan appartenait à la maison d’Abraham, nous savons que le jugement commencera par la maison d’Elohim. La Justice d’Elohim envers « sa propre maison Midyanite » fut sans concession. Ils ont voulu pervertir Israël de l’intérieur, le dénaturer pour prendre sa place.

    Moshéh lui-même aurait été, selon le commentaire, tenté de leur donner raison. Mais Moshéh rejoignit les siens et se greffa pour l’éternité à Yaaqov-Israël, après avoir définitivement éradiqué du milieu du peuple le risque de l'assimilation et la tentation de ce mariage contre nature avec « une assemblée qui ressemblait à Israël, sans être Israël »* ! A bon entendeur…
    * Relire: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204...

    Pour mener cette dernière guerre contre Midyan avant l’entrée définitive en Kanaan, Moshéh recensa 1000 hommes de chaque tribu d’Israël. Pour mener la dernière bataille avant l’entrée dans le Royaume, l’Adon Yéshoua s’appuiera notamment sur 12.000 hommes de chaque tribu du tout Israël recomposé. Entre ces deux batailles messianiques, nous notons un étrange facteur 12…

    Yéshoua est allé chercher ce facteur multiplicatif, un par un, sur les deux rives de la mer de Galilée.



                                   Masséy


    Un rappel très utile en notre époque
    !


    À la sortie du désert, après une quarantaine d’années ponctuées de déplacements et de haltes, Israël était devenu, après ce temps d’instruction, de préparation… un peuple saint ! Cet aboutissement serait-il mis à mal par la machination de Balaq-Bilam ? Non, car le Seigneur par la main de Piynéhas fait cesser le scandale. Les midiyanites et autres moabites s’arrêteraient-ils à cet essai avorté ? Non, les faux-dieux dont ils dépendaient et tiraient leur inspiration les pousseraient encore et encore à chercher à détruire Israël.

    Qu’en est-il aujourd’hui ? L’esprit d’Amaleq, Moav, Midyan est toujours actif ; il s’est reformulé à travers l’Islam et les pays qui se placent consciemment ou non sous l’influence du Satan.

    Comme il y a 3500 ans ces derniers occupent les mêmes secteurs géographiques que Midyan et les autres, ils poursuivent encore le même objectif : éradiquer "Israël"... ou du moins le "Juda-Israël" politique actuel qui est par ailleurs miné de l'intérieur par la corruption, la cupidité des "marchands du Temple", l'idolâtrie, l'abomination du LGBT, etc... comme dans toute "démocratie mondaine" (JYH). 

    S’il fallait un symbole presque futile pour argumenter que les mêmes influences spirituelles sont à l’œuvre, il suffit de remarquer que quelques années plus tard, Gédéon (Juges 8 :21) bat les midiyanites, dans une bataille qui relève de la même guerre ; il « prit ensuite les croissants qui étaient aux cous de leurs chameaux ». Ces croissants étaient des bijoux d’or, en forme de demi lune.

    Quel est aujourd’hui le symbole de l’Islam ? Le croissant lunaire. Qui sont les Bilam qui, se disant prophètes, feignent d’obéir à Élohim tout en plaçant des pièges en Israël ? Des supposés hommes d’Élohim* qui méprisent Israël*, ceux aussi qui suggèrent à Israël de donner les territoires de son héritage, ceux aussi qui divisent Israël, en s’opposant au rassemblement du tout Israël : Juda, Éphraïm et leurs associés en Yéshoua.
    * JYH: Ici encore, grand risque de confusion. Comment des "supposés hommes de Elohim" mépriseraient-ils un "Israël" dont ils devraient eux-mêmes faire partie (!) alors qu'on leur présente un "mensonge de substitution" qui est le même dans son essence fondamentale que celui de leur ancêtres pagano-chrétiens ?! "L'Etat Israëlien" n'est pas plus "Israël" que la Rome catholique ou que l'anglo-Israëlisme devenu américain.
    La seule différence, c'est que "l'Etat israëlien" (avec entre autres ses arabo-musulmans israëliens) est en "Eretz (terre de) Israël" avec pour capitale onusienne "Tel Aviv" (en akkadien "til abubi" = "colline du dieu des tempêtes" selon Chouraqui) et pour capitale revendiquée "Jérusalem (ouest)", sachant que cette Jérusalem sera et est déjà une "coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour et aussi pour Juda" (Zach 12:2).
    Nous sommes quelques uns, très rares, à rechercher d'autres "non étourdis"...
     

    Drôle de guerre, effectivement, qui perdure encore de nos jours et reprend de l’intensité ! Pourquoi ? Parce que le Royaume est proche.

    Le prétexte à la guerre territoriale ou à la volonté d’ « internationaliser » Jérusalem est toujours : qui est le légitime possesseur de ce territoire ? Le légataire authentique est celui qui a reçu l’acte du propriétaire, et dans ce cas : Élohim Lui-même. C’est en somme la volonté du vrai Élohim qui est contestée.

    En ce qui concerne la Parole d’Élohim, qui fut donnée il y a environ 3500 ans à Moshéh, et qui pour nous est le seul certificat légal : ce sont les frontières inscrites au chapitre 34 qui sont aussi le seul acte authentique jamais inscrit dans les annales de l’humanité. Aucun autre peuple que le "peuple d’Israël"** n’a reçu avec autant de précision le cadastre de son futur pays. Existe-t-il d’autres écrits aussi vénérables qui auraient accordé à d’autres qu’à Israël ce territoire en propriété à perpétuité ?
    ** JYH: Répétons encore et encore qu'il s'agit de "tout Israël", que c'est "l'Israël spirituel" (d'en haut) et que lorsque des prophéties sont "descriptives" et/ou "explicatives", elles ne sont pas "justificatives"... ou alors il faudra aussi "justifier l'anti-Mashiah", "l'impie", et en rester aux choses "terrestres" ! Quel piège !


    La Parole ne parle pas en vain


    « (…) Lorsque vous aurez passé le Jourdain et que vous serez entrés dans le pays de Canaan, vous chasserez devant vous tous les habitants du pays, vous détruirez toutes leurs idoles de pierre, vous détruirez toutes leurs images de métal fondu, et vous détruirez tous leurs hauts lieux. Vous prendrez possession du pays, et vous vous y établirez ; car je vous ai donné le pays, pour qu’il soit votre propriété(…) Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir. Et il arrivera que je vous traiterai comme j’avais résolu de les traiter. » (No. 33:50-56 NEG)

    Mais Israël ne chassa pas de façon systématique les Kananéens de leur territoire. Ils devinrent un piège pour eux. Déjà après la mort de Yéhoshoua (Josué) et de la génération qui entra en Kénaan, le peuple abandonna son Élohim pour se prosterner devant d’autres Baals.

    Alors Élohim laissa en place deux peuples pour éprouver Israël :

    « Ces nations étaient : les cinq princes des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens, et les Héviens qui habitaient la montagne du Liban, depuis la montagne de Baal–Hermon jusqu’à l’entrée de Hamath. » (Ju. 3:3 NEG)

    Étonnante répétition, étonnante sentence d’Élohim toujours valable de nos jours ! "Israël" ("l'Etat") n’a pas, pour des raisons diverses, expulsé tous les « néo-kananéens adorateurs d’un Baal » et le résultat est celui que nous connaissons bien par l’actualité. Les philistins c’est indubitablement la bande de Gaza ! Quant au Liban, nous savons que le Hezbollah se tient à la frontière "israélienne".

    Comment ne pas nous étonner de la précision de la prophétie : « ils seront des aiguillons dans vos cotés » lorsque nous constatons depuis des années que de ces contrées se lancent inlassablement des missiles et autres obus de mortiers ! Comment comprendre également qu’avec la nécessité de « passer des accords » avec l’Autorité Palestinienne, pour obtenir une paix satisfaisante, cette dernière ne devienne des épines dans les yeux, jusqu’à ne plus « voir » ce qui adviendra si on continue à s’opposer aux directives d’Élohim !

    Bien entendu, nous disons cela avec beaucoup de compassion, car nous ne sommes pas à la place de Juda en Éréts Israël, et ne vivons pas les évènements avec la même intensité.

    Seulement nous ne pouvons négliger la parole qui dit aussi :
    « A cause de ton péché, dans toutes tes frontières, tu lâcheras de toi-même, l’héritage que Je t’avais donné… » (Jé. 17 :3-4)

    Nous constatons par la prophétie de Jérémie, que l’abandon de la bande de Gaza ne fut pas une solution de paix, mais bien une augmentation de la tension de violence dont les habitants israéliens limitrophes souffrent depuis des années, sans compter le lynchage médiatique dont Israël (Non, "l'Etat israëlien")* fait l’objet à tout propos concernant Gaza, depuis la décision prise en 2005 de rétrocéder cette zone à leurs ennemis.
    * JYH: Ceux d'entre nous qui sont "lutteurs d'El" (Israël) ne sont l'objet d'aucun lynchage médiatique pour l'instant... parce que cachés et trop peu nombreux pour être intéressants.
    En revanche, nous sommes l'objet d'insultes et de menaces extrêmes de la part de toutes les catégories religieuses ou groupuscules politico-religieux terrestres qui se prennent pour "Israël" ou même pour "Juda" (mais au fait, lequel ?) qui aurait tout seul "les clés divines" (de Deus).
    Que les va-t-en guerre prennent donc leur fusil pour aller "tuer" ou qu'ils se taisent ! Pour nous, les paroles du Maître résonnent toujours: "Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée." (Mat 26:52)


    « Guéris–moi, Seigneur ! et je serai guéri ; sauve–moi, et je serai sauvé ; car c’est toi qui es ma louange ! Voici, ceux–ci me disent, Où est la parole de YHWH ? Qu’elle vienne donc ! Mais moi, je ne me suis pas hâté de cesser d’être pasteur en te suivant, et je n’ai pas désiré le mauvais jour, tu le sais;
    ce qui est sorti de mes lèvres a été devant ta face. Ne me sois point une épouvante, tu es mon refuge au mauvais jour. Que ceux qui me persécutent soient honteux, et que moi je ne sois pas honteux; qu’ils aient peur et que moi je n’aie pas peur; fais venir sur eux le jour de malheur, et ruine–les d’une double ruine. » (Jé. 17:14-18) 

    Remarque à ce sujet brulant de l’actualité : soyons conscients que le Seigneur fera tôt ou tard des reproches aux « églises dites chrétiennes » et/ou aux
    « juifs ultra-orthodoxes antisionistes ?* » et/ou aux autres « groupuscules politico-religieux », qui au lieu d’intercéder pour bénir "Israël", se sont au contraire rangées idéologiquement aux cotés des infidèles de tout genre pour admonester "Israël" ! Ce qui s’apparente à du mépris, à de la malédiction… Que ces « églises et synagogues et groupuscules » ne soient pas surprises de la sentence que le Seigneur leur fera supporter. Que ces « églises et synagogues et groupuscules » se repentent, sinon que les disciples du Messie sortent maintenant de ces lieux, car on ne peut maudire "Juda-Israël" (terrestre) ni "l'Israël spirituel en gestation" et estimer être conforme à la volonté d’Élohim… l’affaire est dorénavant grave : « sortez du milieu d’elle mon peuple afin de ne pas participer à ses fléaux »
    * JYH: Les "juifs ultra-orthodoxes" considèrent entre autres choses que "l'Etat israëlien" est une "shoah spirituelle", ils refusent la carte d'identité israëlienne, brûlent régulièrement et publiquement le "drapeau occulte" et souhaitent même la "destruction de l'Etat d'Israël"... ce qui arrivera de toute façon selon les prophéties pour mettre fin à tous les sionismes terrestres, qu'ils soient "chrétiens", "musulmans", "juifs non repentis" ou de "toutes les nations rassemblées" (Zach 14:2)... pour laisser la place au "Sionisme d'en haut" et à la Vraie "Montagne Sainte".
    Concernant Zach 14:2, la sagesse (d'en haut) veut que "toutes les nations" ne se rassembleront pas pour détruire "Jérusalem" ou un "Etat" terrestre (une petite bombe suffirait) mais parce que après la prédication des "deux témoins" et donc (enfin !) de "la bonne nouvelle du Royaume", ces fameuses nations "terrestres" auront compris que quelque chose (!) doit venir "d'en haut" et qu'elles devront toutes s'unir contre ces "extra-terrestres", ce "véritable Israël"... qui vaincra avec Son Mashiah, enfin !
    (Ronald Reagan avait envisagé cette question "E.T." naïvement ou prophétiquement (?) lors du sommet de Genève sur le désarmement en 1985 et Gorbatchev en était resté à la fois pantois et amusé !)
    Enfin, ceux qui sont "étrangers et voyageurs sur la Terre" sont "ambassadeurs" (2 Cor 5:20) d'un autre Royaume et "s'abstiennent des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme" (1 Pi 2:11).




    Des villes dans le pays, une sagesse !


    Les Lévites n’ayant pas reçu, à cause de leur service, de possession en Éréts Israël, habitaient des villes qui leur étaient destinées, elles étaient au nombre de 48. Parmi ces villes, six furent désignées pour être des « villes de refuge », trois villes de chaque côté du Jourdain.

    Dans la chronologie de la lecture, après la décision de prise de possession de territoire en dehors des frontières désignées, la décision de répartir trois villes de refuge de chaque coté du fleuve fut prise. Nous pourrions nous étonner et dire : mais à l’Est du Jourdain il n’y a que deux tribus et demi… et leurs effectifs ne fait pas la moitié d’Israël ! Alors pourquoi ce déséquilibre apparent de répartition ? Nous percevons ici une précaution de sagesse, sagesse nécessaire, car la volonté des deux tribus et demie de se démarquer territorialement des autres, par la frontière naturelle qu’est le Jourdain, ne pouvait qu’à terme favoriser un sentiment de différence qui pouvait évoluer en ségrégation. Mais aussi, attribuer plus de villes de « refuge de punissables » à l’Ouest ou à l’Est ne pouvait que générer des remarques désobligeantes. Nous savons avec quelle facilité les hommes savent créer des situations d’inimitié, ne serait-ce que d’un village à l’autre ou même d’un quartier à l’autre, pour de simples et banales différences. Nous pensons ici à l’exemple historique entre « les samaritains » et les « Juifs ». Pour nous-mêmes, notre XXIe siècle est suffisamment illustratif de ce genre de phénomène produit par des décisions dénuées de sagesse …

    Par inspiration de sagesse, le grand Moshéh, arrivé au terme de sa mission, ne tombait pas dans une formule qui constituerait un piège par le simple fait d’une inopportune organisation de territoire.

    Ces villes de refuge accueillaient ceux qui par inadvertance s’étaient rendus meurtriers sans intention malveillante ; nous dirions aujourd’hui : mort accidentelle causée par un tiers sans intention de donner la mort. La présence active des lévites dans ces villes assurait aux « réfugiés de justice » la protection des instances chargées justement de la justice, et de plus assurait un environnement de sainteté moralement apaisant s’adressant à ceux qui se tortureraient le cœur d’avoir commis un meurtre, et peut-être d’avoir tué quelqu’un de bien aimé.

    Les six villes étaient réservées aux meurtriers involontaires tant israélites qu’immigrants ou gens de passage. La loi était donc la même pour tous. Ce traitement égalitaire face à la « demande de justice » évacuait des consciences, de fait et culturellement, toute option désavantageuse pour l’étranger. Car il est écrit « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Ceci résume la loi des relations à l’autre, quel qu’il soit, en toute honnêteté et justice au regard et en respect de la Loi de YHWH, là où IL règne !


    Jusqu’à la mort du Kohen Gadol


    « et l’assemblée délivrera l’homicide de la main du vengeur du sang, et l’assemblée le fera retourner dans la ville de son refuge où il s’était enfui ; et il y demeurera jusqu’à la mort du grand sacrificateur qu’on a oint de l’huile sainte. » (No. 35:25)

    « … et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. Mais Élohim, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Messie (vous êtes sauvés par la grâce). » (Ep. 2:1-5)

    « Étant ensevelis avec Lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération d’Élohim qui l’a ressuscité d’entre les morts. Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonnés toutes nos fautes. » (Col. 2:12-13)

    Il n’est guère besoin de longue démonstration pour lier ces versets de la Torah et à la Nouvelle Alliance pour comprendre que TOUS, Israélites et étrangers, pécheurs d’origine, sont tous redevables à la justice d’Élohim et contraints de se « réfugier » dans la ville de refuge là où les « serviteurs » d’Élohim sont au travail, jusqu’à ce que pour chacun des appelés la révélation agisse, celle qui fait prendre conscience que le Kohen Gadol, le Grand Sacrificateur, l’Agneau, est mort pour chacun ! Alors, nous sommes libres…

    De nouveau, s’il fallait encore insister : la Torah est-elle caduque ou est-elle prophétique et inaltérable ?


    Osons une extrapolation : 6 jours pour un 7e ; 6 villes pour une 7e…


    Il y avait ainsi 6 villes de refuge, havres de protection et de repos pour les meurtriers involontaires. Dans un sens supérieur et élargi, nous dirions : lieu spirituel de protection pour tous les pécheurs, car le péché mène à la mort et nous savons que le Satan, l’ennemi de nos êtres, réclame son dû ! Si nous sommes surpris sans protection, spirituellement hors de la « ville de refuge », éloignés de la sainteté des serviteurs d’Élohim, alors nous sommes réellement en danger de mort. Mais dans cette vision, quelque chose de grandiose était en préparation.

    « (Anne prophétesse) Veuve d’environ quatre–vingt–quatre ans, qui ne quittait pas le temple, servant Élohim en jeûnes et en prières, nuit et jour ; celle–ci, survenant en ce même moment, louait le Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance. » (Luc 2:37-38)

    Quelle image et quel verset troublant ! Qu’est-ce que Anne annonçait dans la ville de Jérusalem ? La délivrance. Elle louait le Seigneur, car elle comprenait par le Souffle que c’est Lui, Yéshoua encore nourrisson, qui permettrait cette délivrance. Les choses sont fortes, et de nouveau c’est une femme qui en est la « porteuse ». La mort de ce « Kohen Gadol » Yéshoua, le Grand Sacrificateur, apporterait la délivrance ! Où cela ? À Jérusalem. Où les disciples durent-ils attendre sur l’ordre du Maître ? À Jérusalem.

    « Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un souffle de grâce et de supplications ; et ils regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé, et ils se lamenteront sur Lui, comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l’amertume pour lui, comme on a de l’amertume pour un premier-né. » (Za. 12:10)

    Jérusalem, Sion, qui devient par la même occasion une sublime et 7e ville de refuge, tel le 7e jour, Shabbat qui concentre toutes les bénédictions en gestation des six premiers jours… Ce n’est pas un hasard si Jérusalem est toujours présente dans le Royaume et dans la future création.

    « et beaucoup de peuples iront, et diront, Venez, et montons à la montagne de hwhy, à la maison de l’Élohim de Yaaqov, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de YHWH. » (Is. 2:3)

    Mais nous n’avons pas encore atteint cette époque bénie, alors d’une certaine manière et selon la grâce plus ou moins bien comprise :

    « Nous grondons tous comme des ours, Nous gémissons comme des colombes ; Nous attendons la délivrance, et elle n’est pas là, Le salut, et il est loin de nous. Car nos transgressions sont nombreuses devant toi, Et nos péchés témoignent contre nous ; Nos transgressions sont avec nous, Et nous connaissons nos crimes. » (Is. 59:11-12)

    « Qui donnera de Sion le salut d’Israël [ miTsiyon Yéshouath Yisraël ] ! Quand YHWH rétablira les captifs de son peuple, Jacob s’égayera, Israël se réjouira. » (Ps. 14:7)

    Voici ce que rappellera Yéshoua lors de Sa venue sur Terre :

    « Le Souffle du Seigneur, YHWH, est sur moi, parce que YHWH m’a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires, il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison, pour proclamer l’année de la faveur de YHWH ….(et le jour de la vengeance de notre Élohim,) pour consoler tous ceux qui mènent deuil. » (Is. 61:1-2)

    Alors à chaque fois que nous rappelons le sacrifice de l’Agneau nous disons selon les écrits de Paul :

    « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. » (1 Co. 11:26)

    Nous annonçons en somme que nous Lui appartenons, qu’IL est mort, et que de ce fait nous sommes libres. Le « vengeur du sang » ne nous touche pas ! Mais de plus nous annonçons que notre Seigneur est vivant et vainqueur de la mort. Et s’Il est vivant et que nous sommes en Lui, alors nous devenons sacrificateurs avec Lui pour étendre Sa protection à tous ceux qui dans l’humilité reconnaitront leur culpabilité, intégreront la « Sion » des enfants d’Élohim, jusqu’à ce qu’IL revienne. 


    Les héritages perpétués


    « Qu’un héritage ne passe pas d’une tribu à une autre tribu ; car les tribus des fils d’Israël resteront attachées chacune à son héritage. » (No. 36:9)

    Voilà, pourrions-nous dire, encore une mesure pratique de bonne organisation de la régionalisation. Mais, s’il ne s’agissait que de garder l’intégrité des héritages du sol, cela limiterait certainement la portée plus haute de cette mitsvah de la Torah.

    Les héritages définis sont donc inaliénables, non cessibles d’une tribu sur une autre. Car éventuellement, et selon les aléas de l’Histoire, une tribu plus dynamique que les autres pourrait s’accaparer l’ensemble des héritages de ses frères et se vouloir Israël à elle seule ! Israël restera donc toujours un ensemble de 12 tribus, c’est ce qu’impose cette mitsvah ! Mitsvah inaliénable comme toute la Parole, mitsvah qui perdure jusqu’en Apocalypse, jusque dans la Jérusalem céleste !

    Aucune tribu ne peut se prévaloir sur les autres, mais chacune doit
    « entretenir » son héritage pour le bien de tous, c'est-à-dire du Tout Israël, car chaque tribu a reçu plus qu’un territoire, chacune a reçu une bénédiction particulière par Yaaqov et aussi par Moshéh (voir Genèse 48 et 49 – De. 33). Pour être clair et revenir à notre époque : Éphraïm dispersé dans les nations ne peut se réclamer d’être Israël à lui seul, et Juda retourné aujourd’hui en Éréts Israël ne peut prétendre être Israël à lui seul, même si aujourd’hui, il est le seul présent au pays. Juda seul n’est pas entier, Éphraïm seul n’est pas entier...

     « Ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps dans le Messie, et chacun individuellement membres l’un de l’autre. Or ayant des dons de grâce différents, selon la grâce qui nous a été donnée, soit la prophétie, prophétisons selon la proportion de la foi ; le service, soyons occupés du service, soit celui qui enseigne, qu’il s’applique à l’enseignement ; soit celui qui exhorte, à l’exhortation ; – celui qui distribue, qu’il le fasse en simplicité ; celui qui est à la tête, qu’il conduise soigneusement ; celui qui exerce la miséricorde, qu’il le fasse joyeusement. Que l’amour soit sans hypocrisie ; ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien ; quant à l’amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; quant à l’honneur, étant les premiers à le rendre aux autres ; quand à l’activité, pas paresseux ; fervents en souffle ; servant le Seigneur. » (Ro. 12:5-11)

    Ainsi dans la dispensation des talents que le Seigneur nous octroie en
    « héritage » pour rassembler et construire l’Israël définitif, faisons fructifier l’héritage reçu pour l’édification de tous. Ne regardons pas l’héritage du frère comme plus important ou comme sans valeur, car l’harmonie du Corps, c'est-à-dire du Tout Israël, dépend de la bonne coordination de l’ensemble, chacun dans sa fonction, par le talent reçu et le tout sous la dépendance du Roi, notre « Tête », le Fils de Sa gloire.

    Israël a vécu des étapes (Masséy) bien concrètes à travers le désert, et certainement à chacune d’entre elles, Israël s’enrichissait d’une expérience supplémentaire de la présence d’Élohim. Mais à la fin du périple, Moshéh laissait à Israël des étapes supplémentaires (Masséy) importantes à franchir et à venir sous la forme bien pratique d’une justice par les villes de refuge où l’on attendait la mort du Grand Sacrificateur pour retrouver la liberté, et par les héritages de tribu non cessibles et à reconstituer à terme. Chacun reste au bénéfice de sa bénédiction qu’il a à faire fructifier pour tous dans la liberté retrouvée à travers la mort et la résurrection du Kohen Gadol : Yéshoua, qui revient bientôt. !


    Shabbat Shalom véshavoua tov.




    JYH
    5/08/2016
    D'après "Blog Qéhila" - La Bonne nouvelle du Royaume.
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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