• Lecture du shabbat: Parachah "Devariym" (les paroles)

     

    Parachah "Devariym" (paroles)

     

    Pensée :

    Dévariym-Deutéronome : Le rappel de la Torah, et du parcours chaotique du peuple d’Israël sont déterminants de l’espérance promise à Israël. Le chemin qui reste à parcourir sera-t-il sans problème ? Certes non, mais voici ce que laissera Moshéh au terme du livre :

    « Heureux es-tu Israël ! Qui est comme toi, un peuple sauvé par YHVH, le bouclier de ton secours et l’épée de ta majesté ? Tes ennemis défailliront devant toi, et tu fouleras leurs hauts lieux » (De 33 :29)

    Voici ce qu’en dira le psalmiste :

    “Qui habite le secret d’Elyon passe la nuit à l’ombre de Shaddaï, disant à YHVH : Mon abri, ma forteresse, mon Élohaï sur qui je compte ! C’est lui qui t’arrache au piège des chasseurs qui s’affaire à détruire ; il te couvre de ses ailes, tu t’abrites sous Ses ailes. Armure et bouclier, sa vérité. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, de la flèche qui vole de jour, de la peste qui marche dans l’obscurité, ni le fléau qui dévaste à midi. Qu’il en tombe mille à tes côtés et dix mille à ta droite, toi, tu restes hors d’atteinte. Il suffit que tes yeux regardent, tu verras la rétribution des criminels, toi qui dis : YHVH mon abri ! et qui fais d’Elyon ton refuge. Le malheur ne peut fondre sur toi, ni la plaie approcher de ta tente : IL a pour toi donné ordre à ses anges de te garder en toutes tes routes. Sur leurs mains ils te porteront pour que ton pied ne heurte pas la pierre ; sur le fauve et la vipère tu marcheras, tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il est épris de Moi, Je le délivre. Je l’exalte puisqu’il connaît mon Nom. Il crie vers Moi et Je lui réponds : « Moi-même Je suis avec lui dans la détresse, Je le délivre et Je le glorifie, à longueur de jours Je veux le rassasier et Je ferai qu’il voie mon Salut. »” (Ps 91)

    Que YHVH guide Israël par le bras puissant de Sa droite, Yéshoua.



     


    PARACHAH : « DEVARIYM » 
    (les paroles)


    Shabbat 13 août 2016
    (Commentaire de 2014)


    Lectures :
    Parachah : Dévariym/Deutéronome 1 :1 à 3 :22
    Haftarah : YéshaYahou/Isaîe 1 :1-27
    Bérith Hadachah : Hahizzayon/Apocalypse 2:18-29 


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire... et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah,
    de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la Parachah : Après la conquête des territoires situés à l’Est du Jourdain, et avant l’entrée d’Israël dans le territoire de Canaan, Moshéh, à qui il ne fut pas permis de pénétrer en Eréts Israël, engage le long exposé de « Dévariym » ou « Deutéronome » Dans la présente parashah, il rappelle au peuple son errance depuis quarante années dans le désert et comment, malgré leurs révoltes, YHWH les a conduits. Il rappelle, alors que la génération de ceux qui sont sortis d’Egypte était disparue, que YHWH leur donnait l’ordre de monter vers le Nord par la rive Est du Jourdain, en épargnant les populations issues de Esaü et de Loth, mais en livrant la guerre aux midianites et aux Amoréens qu’ils dépossédèrent de territoires situés à l’Est du fleuve : à partir de l’Arnon, vers le milieu de la « mer salée » jusqu’au « Mont Hermon » au Nord.



    Compte rendu de retour d'expérience, points clé, et vision d'avenir



    Assurément Moshéh n’a rien à envier aux meilleurs « managers » du XXI ème siècle, nous pourrions même penser que ces derniers n’ont fait qu’emprunter la méthode de notre premier ! C’est un véritable dossier « bouclé » de fin de projet ou de fin de mission que Moshéh confira de la part de Elohim à ses successeurs : le livre « Dévariym »

    Ce n’est pas un traité de théologie, ni de philo, ni de bilan comptable, accessible qu’aux seuls « initiés », mais un recueil de vécu, de spiritualité, d’humanité, de sens, d’espérance du Royaume, sans complaisance ni illusion ; le résultat du cheminement réel des hommes sous le regard de Elohim. Un Elohim de grâce et de justice qui ne cesse de corriger et de réajuster les écarts de ses enfants.

    En somme ce n’est pas un ouvrage d’intellectuel, ni d’illuminé, ni de mystique, ni de rêveur… C’est du concret, car notre Elohïm est VIE ! Tout ce qui n’est pas transférable en acte de vie n’est que du verbiage… La Parole de Elohim n’est pas du verbiage, car elle ne LUI revient jamais sans avoir accompli ce pourquoi elle est envoyée ! Yéshoua est la Parole d’Elohïm !
    Yéshoua est la Torah…. Vivante.

    Fort de ce principe, méfions-nous de toute « doctrine » qui ne contient en elle-même que de l’abstraction, du mysticisme, car dans ces formules se profilent aisément les « expressions idolâtres » sans aucun but pratique d’évolution, donc de vie. Le veau d’or en est une illustration au même titre que « la sainte trinité orthodoxe » et autres panthéons issus de la matrice
    babylonienne.

    Bien qu’après sa mort Moshéh savait que le peuple allait « honteusement se corrompre » (deut 31 :29) il écrivait néanmoins cette réplique « essentielle » de la Torah qui se placerait à coté de l’arche d’Alliance pour servir de témoignage. L’écrit n’est toutefois pas sans certaines subtilités de type pédagogique, de références, d’évaluation d’expériences, bonnes ou mauvaises, de directions, de conseils, d’ordres, pour orienter et favoriser le devenir
    relationnel du peuple avec son Elohïm… Car le texte fut écrit pour être mis en oeuvre, pour être mis en vie, et non pour être transformé en objet de contemplation ! En effet, la Torah devait s’écrire dans les coeurs.

    Le parcours terrestre de Moshéh s’achève, YHWH l’en a informé. Cet homme, ex prince d’Egypte, immergé dans une relation d’exception avec YHWH, de qui il recevait les instructions « Péh lé-Péh » : bouche à bouche, a conduit le peuple d’Israël à travers le désert pendant une quarantaine d’années. Quarante années à « gérer ou gouverner » un peuple vous apprend beaucoup sur ce peuple ; d’autant que vous êtes quelqu’un d’humble, patient et observateur comme Moshéh.

    Alors avec finesse et douceur pour ne pas heurter davantage les consciences blessées, Moshéh relate le parcours tumultueux du peuple depuis Horév jusqu’à la guerre contre Og et Sihon. Quarante années clairsemées de révoltes et de murmures… Moshéh en fait mention, non pour condamner mais pour mémoriser, non pour écraser le peuple sous la culpabilité mais pour lui rappeler la miséricorde mais aussi la justice de YHWH à son égard. Moshéh n’a pas besoin d’insister lourdement sur les erreurs, leur simple évocation suffira auprès d’une nouvelle génération qui n’a pas connu l’Egypte, mais qui vécut certaines péripéties.

    En effet, ceux à qui Moshéh s’adresse reviennent victorieux des Amoréens, sans aucune perte ! Ces mêmes Amoréens qui effrayèrent leurs pères qui dirent :

    « C’est parce que YHWH a de la haine pour nous, qu’IL nous a fait sortir du pays de Mitsraïm, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire » (1 :27)

    Toutefois, malgré sa haute valeur morale, Moshéh ne se désolidarise pas de son peuple, il s’inscrit pour lui-même dans les initiatives malheureuses d’Israël, en laissant comprendre que l’organisation hiérarchique «pyramidale» venait de lui (1 :14), que l’envoi des espions aurait été une concession faite au peuple (1 :22), et qu’il ne pouvait entrer en Canaan à cause du peuple (1 :37) C’est une façon de dire humblement et par des preuves concrètes : je ne suis pas meilleur que vous !

    Ce comportement de Moshéh s’identifie à celui de Daniel, qui reste un modèle pour tous les vrais intercesseurs en faveur d’Israël :

    « Et maintenant, Seigneur, notre Elohim, toi qui as fait sortir ton peuple du pays d'Egypte par ta main puissante, et qui t'es fait un Nom comme il l'est aujourd'hui, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité. » (Daniel 9:15 )

    En écrivant cette Torah, Moshéh l’inspiré, agit en bon pédagogue qui sait que le disciple apprend d’avantage de ses échecs que de ses réussites ! Cela peut paraître étonnant, mais lorsque nous réussissons à atteindre un objectif du premier coup et sans problème, nous disons : j’ai réussi ! Mais nous avons de la difficulté à expliquer pourquoi et comment nous avons réussi ! Nous pouvons seulement dire : Béni soit le Seigneur qui m’a conduit et a octroyé de la réussite à mon projet ! A l’inverse lorsque nous échouons, nous cherchons
    pourquoi ça ne marche pas et tentons de rectifier l’erreur… pour ne plus la recommencer. Et nous disons : j’ai compris pourquoi ça n’a pas marché ! Si toutefois nous observons pour apprendre et ne pas oublier. Dans ce cas, nous pouvons dire : Merci Seigneur de m’avoir instruit et ouvert les yeux !



    Paradoxe militaire



    « Lorsque tous les hommes de guerre eurent disparu par la mort du milieu du peuple, » (Deutéronome 2:16 NEG)

    Quel général en chef de cette planète, qui sait que des guerres contre de puissants ennemis se préparent, attendrait que tous ses soldats aguerris et vétérans aient disparus ? Puis projeter de partir en campagne qu’avec des hommes non formés aux techniques de combat, n’ayant jamais observé une quelconque bataille, n’ayant aucune connaissance d’une quelconque tactique ou stratégie militaire ? Cela tient du suicide ou de la trahison, dirions nous.

    « Ne les craignez point ; car YHWH, votre Elohim, combattra lui-même pour vous. » (Deutéronome 3:22 NEG)

    Mon Royaume n’est pas de ce monde ! Cela signifie que le Royaume de Elohim ne s’identifie en rien au mode de pensée et de fonctionnement de ce monde. La victoire d’une armée, et notamment celle d’Israël, ne réside pas en sa puissance apparente aux yeux des hommes, ni de la supériorité de stratège de ses généraux, mais en son état de sanctification, de pureté, car dans ce cas, YHWH Tsévaoth, EST au milieu de l’armée…

    L’armée d’Israël était constituée de « Qédochiym » des saints, accompagnés du sacrificateur Pinéhas avec les trompettes d’argent et des instruments sacrés. Cette génération d’hommes née dans le désert et élevée, éduquée sous le signe de la Torah, faisait dorénavant d’Israël un peuple à part dont toutes les références différaient de celles des nations. Même le grand Bilam ne put rien faire contre l’Israël de Elohim, car il était saint. 

    Prions pour que ce qui fut une réalité de sainteté sous Moshéh et Yéhoshoua redevienne la réalité d’un jour proche.

    Mais réfléchissons un instant aux futurs « Balaq-Bilam » face aux saints gardant « les ordres de YHWH et le témoignage de Yéshoua ». Rien ne change sous le soleil ! Soyons sur nos gardes.



    Les Philistins, origine



    « Les Avviens, qui habitaient dans des villages jusqu'à Gaza, furent détruits par les Kaphtorim, sortis de Kaphtor, qui s'établirent à leur place. » (Deutéronome 2:23 NEG)

    Bien que les avis divergent, il est admis que Kaphtor serait une île de la mer Égée, de civilisation mycénienne (Grèce antique).

    Ces « Kaphtorim », peuple de la mer, furent vaincus par les Égyptiens, s’établirent sur la bande de Gaza et furent appelés « Pélichtim » c’est à dire Philistins du nom d’un autre descendant de Mitsraim ( ?). Philistins signifiant « ceux qui viennent d’ailleurs » « les allogènes » Allogène étant l’opposé d’indigène « ceux qui sont d’origine du pays ».

    Les Philistins [Pélécheth] sont donc désignés par un nom les définissant comme une population extérieure à la terre de Kénaan qu’ils ont envahie en éliminant les Avviens. Ces philistins n’étaient pas des sémites, plusieurs estiment qu’ils n’étaient pas davantage descendants de Mitsraïm mais bien des habitants des iles méditerranéennes, c'est-à-dire des « Yaphétites ».

    Pélichtim est un mot hébreu dont la racine : Péh ; Lamed ; Chin ; a une relation avec le verbe « PaLaCh » c’est à dire : envahir.
    Les Philistins sont donc désignés par un nom les définissant comme une population étrangère à la terre de Canaan qu’ils ont envahie en éliminant les Avviens.

    Le terme Philistin (Philistie) mutera plus tard en Palestine. C’est en 135, après la révolte de Bar Kokhva, que l’empereur Hadrien vida le territoire d’Israël de la présence de ses habitants juifs et renomma toute la contrée : Palestine. La Palestine n’est pas représentative d’une nation, mais uniquement une appellation de province romaine.

    Conclusion : Se dire Palestinien dans le contexte du XXI è siècle, et revendiquer cette identité est admettre sémantiquement être descendant d’envahisseurs étrangers à la terre d’Israël, bien qu’il n’y ait de surcroît aucun rapport ethnique ou religieux entre les philistins de l’antiquité et les
    « palestiniens » de 1967. 



    Pensée



    « Notre libération, la sortie de notre Egypte…La Torah vivante écrite dans le coeur… Le Mashiah en nous, l’espérance de la glorification ».

    Quelle belle phrase ! Quelle douce musique, pleine de félicité, de merveilleux, mais qu’est ce que ça implique ? De quoi s’agit-il ? Car passé le moment de l’émerveillement, « la liberté » il faut bien se mettre à l’oeuvre et appréhender la réalité pratique du merveilleux, « le désert » ! C’est à ce moment là que les difficultés, les incompréhensions, les insatisfactions apparaissent.

    Lorsqu’une réponse à nos questions se précise, par une lecture de la Parole ou par une explication pertinente ou par un vécu, mais que cette réponse diffère de ce que nous en pensions ou en souhaitions, nous disons facilement : Ah ! Je ne vois pas cela de cette manière, cette réponse ne me satisfait pas… Et nous refusons l’évidence. Illustrons notre pensée par un exemple issu du texte de Matthieu :

    « et voici un (quidam) s’approche de lui dit : Rabbi quoi de bon je ferai afin d’obtenir la vie éternelle, Il lui dit donc pourquoi me questionnes tu au sujet de la bonne (chose) une est la bonne (chose ; ou il n’y a qu’une bonne chose/qu’un bon remède) car si tu veux entrer dans la vie observe les mitsvoth (commandements) il Lui dit lesquels ? Le Yéshoua dit : les, tu ne
    tueras pas, tu n’adultéreras pas, tu ne déroberas pas, tu ne témoigneras pas faussement, honore le père et la mère, et tu aimeras ton proche comme toi même… » (Mt. 29 :16-30 au mot à mot)

    Un jeune homme visiblement observateur de la Torah consulte le « Rabbi Yéshoua». Nous comprenons que ce jeune homme est un fervent croyant. Le Seigneur n’avait pas même besoin de lui citer quelques mitsvoth (commandements) parmi les dix paroles du décalogue que ce jeune homme devait certainement connaitre par cœur depuis longtemps.

    Sa question était : que dois-je faire de « bon » (grec : agaton = bon remède) avec l’idée sous jacente de « faire en plus » ? Pourquoi ? Parce que ce jeune homme soupçonnait que le fait de respecter toute la Torah, comme il le faisait ( j’ai observé toutes ces choses que me manque-t-il encore?). Ce n’était pas suffisant pour obtenir la vie éternelle. Ce jeune avait perçu quelque chose de grand et de fort, donc il questionne ce Rabbi extraordinaire.

    Yéshoua semble répondre par une banalité : « il n’y a de bon qu’une seule chose : respecte les mitsvoth ! ». Mais le jeune homme insiste car il ne comprend pas bien, il pense peut-être confusément qu’il y a des « choses » qu’il ne fait pas. Le Seigneur lui précise donc la nature de ce qu’il faut respecter et il cite quelques paroles (5) du décalogue en résumant la pensée de la relation à autrui : aime ton proche comme toi-même (ce qui n’élude pas pour autant les 5 autres paroles relatives à la convoitise et à l’adoration du seul vrai Élohim).

    La consigne était donc : observe les commandements (tous). Mais le jeune homme qui observe tous les commandements voulait savoir ce qu’il devait faire de plus pour obtenir la vie éternelle, comme si une « bonne action en soi » pouvait procurer la vie éternelle. Il comprenait de manière confuse que la vie éternelle demande « davantage d’engagement ». Le Seigneur lui dit alors, en
    plus de tout cela si tu veux être parfait, cette chose que tu veux faire absolument, je vais t’en proposer une : donne tout ce que tu possèdes puis suis-moi. Le jeune homme riche ne s’attendait pas à cette réponse ; il s’en retourne tout triste. Car obtenir la vie consistait sur la base de la foi et de l’obéissance à la Torah de suivre dorénavant l’Agneau partout où IL va ! .


    Gardez les commandements, voilà bien le genre de réponse qui ne plaît guère.  Et comme le fit le jeune homme, qui ne mettait pas en cause les commandements déjà reçus, la majorité des « chrétiens » d’aujourd’hui répondra: oui, mais lesquels, en sous-entendant une distinction entre la nouvelle et la première alliance ? Tous et de façon beaucoup plus profonde, comme Moi je les ai observés, répondra le Seigneur,
    « car si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume… »
    Et nous savons que ces derniers étaient religieusement très scrupuleux.

    Le jeune homme juif voulait « ajouter » à la Torah, comme si elle ne suffisait pas. Il pensait réaliser déjà toute la Torah ( ?). La chrétienté « enlève » à la Torah en pensant que ces choses sont inutiles, et que sa richesse « spirituelle » supposée l’en dispense !

    La réponse de l’Adon Yéshoua est claire et pourrait s’énoncer ainsi : « Je vous ai parlé par Moshéh, Je ne suis pas venu « réduire à rien » les écrits de Moshéh, au contraire Je suis venu les accomplir, les confirmer en leur redonnant leur sens originel, c’est à dire vous attester qu’ils sont de Moi, Moi qui suis venu du Père.

    “Et il leur dit, C’est pertinemment que vous tenez pour nul le commandement de Elohim, si c’est votre tradition que vous imposez.” (Mr 7:9 Van Cangh et Thoumpsin)

    Cette phrase ne s’adresse pas qu’aux religieux de l’époque apostolique, aujourd’hui même, considérons objectivement les impositions d’habitudes dogmatiques, comme le remplacement du Shabbat par le dimanche par exemple, et tout le reste sans rien omettre…
    Et demandons-nous si nous sommes en accord avec le bon souhait de notre Père, ou en accord avec notre propre « raisonnement » qu’il soit de tradition chrétienne ou judaïque…

    En gardant mes commandements qui sont les commandements de mon Père, vous entrez dans le processus de la vie, car alors mes Paroles deviennent actes, puissance de vie qui agit en vous ! Mes Paroles vous transforment, vous sanctifient, vous purifient et dirigent vos oeuvres. Vous n’êtes pas sauvés par vos oeuvres, mais par elles vous témoignez de votre appartenance, vous glorifiez mon Père comme Moi Je l’ai glorifié : soyez Mes imitateurs. » . 
    (i e : On n'obéit pas aux Commandements pour être sauvé, mais parce que on est sauvé)

    « J’ai vaincu la mort, Je suis désormais le passage ouvert vers le Père : alors quiconque VIT et croit en Moi aura la vie éternelle. »

    Et vivre : c’est être en action dans l’obéissance, et non en état passif réduit aux intentions et au sentiment, comme aux demi-mesures (voir Mat 7:21, Apo 3 :16)

    « Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? » (Jean 5:46-47 NEG) 



    Shabbat Shalom véshavoua tov



    Présentation
    PDF: 
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Devariym_paroles.pdf



    JYH
    12/08/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)



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