• La sainte convocation de YOM THEROUA




    YOM THEROUA

     

    1er jour du 7mois biblique, appelé aussi jour des clameurs ou fête des trompettes… cette lunaison (mois) est la 7e de l’année ce qui lui confère un qualificatif de mois « shabbatique ».

    Diversement défini, ce jour est relatif à un véritable « cri » que nous assimilons à un dernier appel généralisé avant la période des évènements précédents le Royaume et le retour de notre Roi, Yéshoua. Selon notre sensibilité ce jour sera le 23 septembre au soir au 24 septembre au soir.

    Les lectures proposées pour ce jour sont :

    Nombres 10 : 1-11 ; 1Chroniques 12 :39 à 16 :6 ; Apocalypse 8, 9,10

    Soyez tous en ce jour, bénis de Sion, par la présence effective du Messie en nous, l’espérance de la gloire.

     

    La sainte convocation de YOM THEROUA





    Pensée :

    Le Yom Théroua prophétique ne sera-t-il qu’un « son » ou sera-t-il accompagné de signes de puissance ?

    “Et lorsqu’il ouvrit le sceau, le septième, survint le silence dans le ciel, environ une demi–heure… je vis les sept messagers, ils se tiennent devant Élohim, et il leur fut donné sept shopharim. Et un autre messager vint, il se tint debout sur l’autel, il a un encensoir d’or ; et beaucoup d’encens lui furent donnés, pour donner avec les prières des consacrés, sur l’autel d’or, devant le trône. Monte la fumée des encens avec les prières des consacrés, par la main du messager devant Élohim. Le messager prit l’encensoir il le remplit du feu de l’autel ; et le jeta sur la terre ; surviennent tonnerres et voix, éclairs et séismes. Et les sept messagers aux sept shopharim se préparèrent à sonner.” (Ap 8:1-6)



    Prière

    Louons YHVH notre Elohim, avec actions de grâce dans une assemblée qui ne soit qu’un coeur et qu’un être. Que la bouche parle de l’abondance du coeur et s’éloigne de l’iniquité en prononçant le Nom du Trés-Haut.

    Donne-nous, ô notre Elohim, de marcher pendant que brille la lumière, afin de ne pas être surpris par les ténèbres, les yeux fixés sur Yéshoua, notre rançon et notre justification, afin que soit brisée l’enveloppe endurcie de nos coeurs. Et accorde nous de mettre en pratique ta Parole que par grâce Tu nous as fait connaitre.

    Que ton Nom soit grandi en notre être et devant les hommes. Amen.



    Rappel: http://jyhamon.eklablog.com/grand-reveil-ou-grande-tribulation-a78651765

    Autre rappel, et à la demande de quelques uns: La traduction des articles (en anglais et en espagnol) peut être obtenue (mais de façon imparfaite) sur Google Traduction: https://translate.google.fr/#fr/en/




    JYH
    23/09/2014
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et la source)




    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks



  • Parachah "Nitsaviym-Vayyélékh"

     

    Pensée :

    “Mais YHVH ne vous a pas donné un cœur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre, jusqu’à ce jour.” (De 29:4)

    “Qui est celui–ci qui, sans connaissance, voile le conseil ? (…) Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu,” (Job 42:3-5)

    Quel chemin faut t’il vivre pour, à l’exemple de Job, pour dire « maintenant mon œil t’a vu » ?

    Ce chemin commence à Péssah, à notre libération, il commence à Golgoltha… il se poursuit jusqu’à Soukkoth, à la réjouissance du Royaume… Car :

    YHVH ton Élohim, circoncira ton cœur et le cœur de ta semence, pour que tu aimes YHVH ton Élohim, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives ;” (De 30:6)

     

    Parachah "Nitsaviym-Vayyélékh"






    PARACHAH : « NITSAVIYMVAYYÉLÉKH » 
    (vous êtes placés - il alla)


    Shabbat 16 septembre 2017
    (Commentaire 2012)


    Lectures 
    Parachah : Dévariym / Deutéronome 29 :10 à 31 fin
    Haftarah : YéshaYahou/Isaïe 61 :10 à 63 :9
    Bériyth Hadachah : Hahizzayon/Révélation 19 :1 à 9 


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah,
    de l’Alliance renouvelée en Yéshoua. 


    Résumé de la double Parachah :


    Avant l’entrée effective en Kénaan, pays de la promesse, Moshéh a assemblé tout le peuple, pour lui donner des ultimes recommandations, sous forme de rappels d’événements, de promesses prophétiques conséquentes à l’obéissance, mais également de menaces prophétiques conséquentes à la désobéissance, qui n’ont pas manqué de se réaliser.
    Yéhoshoua (Josué) est encouragé et confirmé dans sa fonction de successeur en qualité de chef d’Israël à la place de Moshéh.

    C’est le dernier acte de Moshéh de la part d’Élohim auprès des Israélites. Paroles d’encouragement suivies de la remise d’un écrit de la Torah aux lévites pour qu’elle soit lue à chaque année shabbatique et serve de témoin contre Israël. Cette lecture se fera à l’époque de la convocation de Soukkoth quand tous rassemblés, sans exception, entendront la Torah.
    L’infidélité future d’Israël leur est annoncée. De même, Moshéh écrit un poème que les Israélites doivent apprendre. Moshéh annonce ces choses aux chefs du peuple, les lévites déposent un écrit de la Torah finalisée auprès de l’arche de l’alliance. Moshéh fait entendre le cantique à tout Israël.

    Les deux parachiyoth sont caractérisées, malgré de sévères mises en garde, par une expression d’amour irréversible d’Élohim pour Israël : « Quand tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel, YHWH, ton Élohim, te rassemblera de là, et c’est là qu’il t’ira chercher. YHWH, ton Élohim, te ramènera dans le pays que possédaient tes pères, et tu le posséderas ; il te fera du bien, et te
    rendra plus nombreux que tes pères, YHWH, ton Élohim, circoncira ton cœur et le cœur de ta postérité, et tu aimeras YHWH, ton Élohim, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives. » (De. 30:4-6 NEG)



    La croisée des chemins 


    Étonnant ! Moshéh a l’habitude de convoquer le peuple. Ici il est dit : Moshéh alla à tout Israël ! L’expression « vayyélékh » - il alla - résonne comme le « lékh lékha » - vas pour toi, traduit par vas t’en - qu’Élohim adressa à Abraham (Genèse 12 :1).

    Quelque chose est différent et Moshéh comme le peuple le savent. C’est un « il alla » de rupture d’Histoire, demain sera tout autre chose … mais toujours dans la continuité des promesses faites à Israël ! Du désert et de tout ce qu’il aura permis en termes de formation, d’acquisition de la Torah, de la reconnaissance et de la confiance en son Élohim, le peuple va passer à la
    réalisation. Maintenant c’est à lui, à ce peuple, à se mettre en scène, non seulement pour profiter du Royaume, mais pour être le représentant, la bannière de son Élohim à la vue des nations.

    Le Royaume est à sa portée, tel que son Élohim lui a promis, les Israélites en sont au seuil, malgré toutes les difficultés qu’ils ont vécues, ils sont à un aboutissement historique, ou plutôt à une étape décisive …. Demain, ils auront à prendre possession du Royaume !

    Demain, nous aurons à prendre possession du Royaume, en avons-nous fini avec l’Égypte, en avons-nous fini avec le désert, sommes nous prêts ? Avons-nous avec l’aide de notre Chef vaincu ces rois qui voulaient interdire l’entrée dans le Royaume ? En avons-nous fini avec la puissance occulte des Bilam et les alliances adultères étrangères à Élohim, introduites au sein du Corps du Mashiah ? Ces questions sont lourdes. Néanmoins ne soyons pas surpris que ce
    qui advenait à l’Israël de Moshéh ne se réitère de façon moderne pour l’Israël de Yéshoua, de NOTRE temps. Le message que Moshéh laisse à Israël reste le même aujourd’hui :

    « Soyez forts et courageux, ne craignez pas, ne tremblez pas devant elles, car c’est YHWH ton Élohim qui marche avec toi : il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas. » (De. 31:6)

    Le message des 6 versets du Ch 31 est certainement une des dernières manifestations officielles de Moshéh, le ton est en peu de mots rassurant, protecteur, positif, motivant, rassembleur, engageant. Ce n’est pas un long discours d’adieu qui n’en finit pas qui nous est rapporté, mais uniquement les points essentiels. Lorsque le Seigneur par Son Souffle nous visite réellement pour nous dire ce que nous avons à faire, Il ne s’étale pas en phraséologie. Le
    message est concis : va, tu feras ceci et cela … La simplicité du message n’a d’égal que sa puissance de dynamique, de vision. Cela nous rappelle la parole du Seigneur :

    « Mais que votre parole soit, Oui, oui ; non, non ; car ce qui est de plus vient du mal. » (Mt. 5:37 DRB).

    Examinons le discours :
    1- Moshéh dit : je ne continue pas avec vous.
    2- YHWH passera devant toi pour détruire les nations, Yéhoshoua sera là. 3) Vous traiterez ces nations comme Je vous l’ai ordonné.
    4- Soyez forts, Je ne vous délaisserai pas.
    Puis Moshéh adoube Yéhoshoua (Josué) devant le peuple.

    Avec l’annonce de son départ, Moshéh marque le changement de cap ou de dispensation. Néanmoins jamais le Seigneur ne laisse Son peuple orphelin. Il lui assure que Lui-même ouvrira sa marche comme Il l’a toujours fait depuis la sortie d’Égypte. A cet égard, rien ne change…



    Je suis avec vous jusqu’à la consommation du siècle 


    « Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l’Ange de sa face les a sauvés ; dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, et il s’est chargé d’eux, et il les a portés tous les jours d’autrefois. » (Is. 63:9 DRB)

    Qui est l’ange (messager) de Sa face, sinon Yéshoua dont le nom n’est pas encore révélé, sinon que par « Son Nom » qui est en Lui : YHWH.

    « Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te garder dans le chemin, et pour t’amener au lieu que j’ai préparé. Prends garde à toi à cause de sa présence, et écoute sa voix ; ne l’irrite pas ; car il ne pardonnera point votre transgression, car mon nom est en lui. Mais si tu écoutes attentivement sa voix, et si tu fais tout ce que je dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et
    l’adversaire de tes adversaires. Car mon Ange ira devant toi, et t’amènera vers l’Amoréen, et le Héthien, et le Phérézien, et le Cananéen, le Hévien, et le Jébusien, et je les exterminerai. » (Ex. 23:20-23 DRB)

    Celui-là même dira 1500 ans plus tard, à Ses disciples, à toute la maison d’Israël fidèle :

    « Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle. » (Mt. 28 :20)

    Sa fidélité, Ses promesses n’ont pas changé. Il « passe » devant nous pour nous assurer le chemin. Et en toutes choses, par Lui nous sommes plus que vainqueurs. Croyons-nous cela ?
    Notre adhésion à Sa Parole, à Ses promesses, est-elle sans faille, sans doute ?

    Les Israélites, dans le désert, eurent en permanence la vision de Sa présence, par une colonne de feu la nuit et de nuées le jour. Puis, comme la manne qui cessa, ce phénomène ostentatoire disparaît ! Nous pourrions dire qu’il fut la dispensation propre au désert avec le conducteur du peuple Moshéh.
    L’ « Ange de Sa face » ne se manifestait plus, ou plutôt plus de la même façon.

    Moshéh avait dit à Yéhoshoua (Josué) : « Sois fort et courageux, car c’est toi qui entreras avec ce peuple dans le pays que YHWH a juré à leurs pères de leur donner ; c’est toi qui le leur donneras comme patrimoine. » (De. 31:7)

    Yéhoshoua avait bien besoin de cet encouragement. Ne fut-il pas réconforté quand il ordonna aux sacrificateurs de se tenir dans le lit du Jourdain ? Comme Moshéh ouvrit la mer des joncs et que le peuple s’enfuit de Pharaon par ce chemin, Yéhoshoua vécut l’ouverture du Jourdain, et le peuple entra en terre d’Israël.

    Yéhoshoua, dont le nom prophétique est à l’origine du nom de Yéshoua. C’est lui, ce fils d’Éphraïm qui ferait rentrer le peuple dans le Royaume en Kénaan ! Mais bien qu’il fût dit qu’il remplaçait Moshéh, et qu’il passerait avec le Seigneur devant le peuple, remplaçait-il pour autant l’ « Ange » qui les a préservés jusqu’alors ? Non … Yéhoshoua sera celui qui par
    nécessité se retrouvera face à face avec cet « Ange », comme Moshéh le fut lors de l’épisode du buisson ardent.

    « Et il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva ses yeux et vit ; et voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans sa main ; et Josué alla vers lui et lui dit, Es–tu pour nous, ou pour nos ennemis ? Et il dit, Non, car c’est comme chef de l’armée de YHWH que je suis venu maintenant. Et Josué tomba sur sa face contre terre, et lui rendit hommage, et lui dit, Qu’est–ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de YHWH dit à Josué, Ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi. » (Josué 5:13-15 )

    En présence de ce « Chef », Yéhoshoua est invité à enlever sa sandale, car le lieu est saint, exactement comme en Horev au buisson ardent. §

    Il « passe » toujours devant pour ouvrir le chemin, jusque dans Son ultime intervention. N’oublions pas de même qu’Il fut le premier à plonger dans la mort pour en ressortir vainqueur.
    A qui d’autre pourrions-nous nous confier ?  

    « Et je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus appelé fidèle et véritable ; (…) et son nom s’appelle, La Parole d’Élohim ; et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; (…) sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit, Roi des rois, et Seigneur des seigneurs » (Ap. 19:11-16 )

    Celui qui fera définitivement rentrer Son peuple dans le Royaume est Yéshoua en personne.

    Voici encore ce que fera Celui qui est le Fidèle et qui rassemble Son peuple, Celui qui va chercher toutes Ses brebis dispersées :

    « Et je rendrai forte la maison de Juda, et je sauverai la maison de Joseph, et je les ramènerai, car j’userai de miséricorde envers eux ; et ils seront comme si je ne les avais pas rejetés ; car je suis YHWH, leur Élohim, et je les exaucerai. Et ceux d’Éphraïm seront comme un homme fort, et leur cœur se réjouira comme par le vin, et leurs fils le verront et se réjouiront ; leur cœur
    s’égayera en YHWH, Je les sifflerai et je les rassemblerai, car je les ai rachetés ; et ils multiplieront comme ils avaient multiplié. Et je les sèmerai parmi les peuples, et ils se souviendront de moi dans les pays éloignés, et ils vivront avec leurs fils, et ils reviendront. » (Za. 10:6-9) !

    Nous ôtons nos sandales lorsque le Seigneur nous lave les pieds ! Cela s’est produit au Péssah de l’an 30 avant la Croix. Lorsqu’Il rassemblera tout Israël : Juda, Éphraïm et tous les greffés de l’Alliance, et qu’Il passera devant, quel sera alors l’état de sanctification du lieu où Il se tiendra ! Le Royaume sera là. 



    La lecture cyclique de la Torah


    Tous les 7 ans à l’année shabbatique quand toutes les dettes étaient remises, le peuple était convié à entendre la Torah à la Sainte Convocation de Soukkoth, afin que l’on s’assure solennellement que tous entendent la Torah pour la mettre en application, selon l’adage « nul n’est censé ignorer le Loi ». Qu’en est-il de cette « Sainte Convocation » et de sa vision, aujourd’hui, dans le monde des églises dites « chrétiennes » ? Où en est la vision du Royaume ?

    Du respect de la Parole divine dépendaient les bénédictions. Ce respect, cet engouement pour la Parole devait en lui-même être représentatif de l’amour du peuple pour Élohim, en retour du don de Sa Torah, qui est elle-même l’expression du soin, de l’amour d’Élohim pour Son peuple.
    Le Fils n’est-il pas la Torah vivante ? La Torah ne devait pas être contraignante mais souhaitée et acceptée avec joie. Notre Élohim n’impose rien, Il nous propose gratuitement, Il vient à nous et nous lui répondons ou non. Malheureusement face à l’infidélité du peuple, les religieux ont
    transformé la Parole en imposition ; comme si un système d’astreinte, de rituel, quel qu’il soit, pouvait satisfaire à l’objectif de la Torah de s’inscrire dans les cœurs. Car notre Élohim veut un peuple de franche volonté, et cet état d’être s’acquiert par l’enseignement bien dispensé dans les cœurs bien disposés. Ce fut le travail du plus grand des prophètes issu de femme: Yohanan hamatbil (Jean le baptiseur)

    « Et il fera retourner plusieurs des fils d’Israël au Seigneur leur Dieu. Et il ira devant lui dans l’esprit et la puissance d’Elie, pour faire retourner les cœurs des pères vers les enfants, et les désobéissants à la pensée des justes, pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » (Luc 1:16-17 DRB)

    « Ne me renvoie pas de devant ta face, et ne m’ôte pas le souffle de ta sainteté. Rends–moi la joie de ton salut, et qu’un souffle de franche volonté me soutienne. J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et des pécheurs se retourneront vers toi. » (Ps. 51:11-13)

    Tous les sept ans : ce chiffre est symbolique du Shabbat, le Shabbat est la nature du Royaume qui vient. Préalablement à l’acquisition du Royaume, le Seigneur nous a fait remise de nos dettes envers Lui. C’est Lui qui a payé pour nous, Kippour est le symbole de Son immense bienveillance envers tous les repentants. Si nous sommes en vérité repentants, conscients de notre état d’homme fragile, confiants dans les promesses du Seigneur, alors notre cœur se circoncit et la sainte Torah en Yéshoua s’inscrit naturellement dans le cœur. Sous les fragiles constructions des cabanes de Soukkoth, nous pouvons dès lors vivre toute la félicité du Mashiah en nous : l’espérance de la Gloire. !



    Réalisme du serviteur, prophète de YHWH


    « Car je sais qu’après ma mort vous vous corromprez certainement, et vous vous détournerez du chemin que je vous ai commandé ; et il vous arrivera du mal à la fin des jours, parce que vous ferez ce qui est mauvais aux yeux de YHWH, pour le provoquer à colère par l’œuvre de vos mains. »
    (De. 31:29 DRB)

    Pouvons-nous transposer ces paroles de Moshéh, qui sait que le peuple ne restera pas fidèle, en les adaptant au départ du Seigneur Yéshoua ? Avait-Il en vision ce qui adviendrait de Sa Parole et de Sa Qéhiyllah ? Pour nous, arrivés au 21e siècle, nous connaissons comment les hommes « religieux » se sont détournés de la simplicité du don de Yéshoua Messie. Moshéh laissa à Israël un cantique … Le Seigneur nous laisse Sa présence et une prière : Notre Père, jusqu’à ce que nous chantions un cantique nouveau, celui qui intégrera le cantique de Moshéh et le cantique de l’Agneau (Ap. 15 :3).

    Les versets 9 à 20 du chapitre 29 du Deutéronome donnent le cadre essentiel de cette double parachah en répondant aux questions suivantes :

    1) Qui est concerné ? Tous ceux qui se tiennent devant le Seigneur : hommes, femmes, enfants, l’étranger qui s’associe à toi, du plus petit jusqu’au plus grand en responsabilité, y compris ceux qui ne sont pas présents, car ils appartiennent au futur (voir 29 :28 les choses révélées sont à nous et à nos fils).

    « Ce n'est point avec vous seuls que je traite cette alliance, cette alliance contractée avec serment. Mais c'est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents en ce jour devant YHWH , notre Élohim, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour. » (De. 29:14)

    2) Pourquoi, quel est l’objet de cette convocation ?
    Pour entrer dans l’Alliance.

    3) Que faut-il faire et que faut-il ne pas faire ?
    Vous ne ferez pas comme les autres nations, afin que l’on voie que vous appartenez au Seigneur Élohim.

    « Qu'il n'y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, dont le cœur se détourne aujourd'hui de YHWH notre Élohim, pour aller servir les dieux de ces nations-là. Qu'il n'y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l'absinthe. » (De. 29:18)

    4) Sinon quelle serait la sentence ? Que personne ne s’abuse lui-même et prenne les Paroles de notre Élohim pour de l’impuissance pour se conduire selon ses mauvaises pensées, car celui-là ne sera pas pardonné.

    Il est intéressant et réjouissant de comprendre que dès l’origine « tous » - et non seulement le peuple génétique spécifiquement hébreu - étaient invités à entrer dans l’Alliance en s’associant à Israël. Mais si devenir des « bénéy haberiyth - fils de l’Alliance » constitue une élection flatteuse, cela ne va pas sans accroissement de responsabilité. Comme nous le disons souvent : si nous avons des droits, nous avons aussi des devoirs.

    Si l’Alliance, qui est un mariage, et d’autant plus l’Alliance renouvelée en Yéshoua, nous donne le droit de cité dans le Royaume, nous sommes aussi tenus de respecter et d’enseigner le bien-fondé des lois, des règles, des ordonnances, de ce même Royaume ! Loi-Torah, dont les « dix Paroles » sont la constitution du Royaume: sinon, si nous estimons la constitution obsolète, et
    que nous la révisons selon nos envies, nous sommes des citoyens hors la loi, en opposition, en rébellion, peu représentatifs de notre Roi, et peu crédibles en tant qu’ambassadeurs porteurs de la bonne nouvelle du Royaume. 

    Parenthèse 

    Soyons clairs au sujet de la Loi, Torah, objet de toutes sortes d’interprétations. Si nous ne sommes plus sous le décret de la condamnation du code pénal de la Loi, parce que nous sommes sous la grâce du sang de Yéshoua, Agneau d’Élohim, Avocat qui nous évite la condamnation, ce n’est pas pour autant que nous sommes sans la Torah, comme hors la Loi, car si nous péchons encore volontairement contre ce que dit la Loi, ou en modifiant la Loi, ou en pensant même que la Loi n’existe plus, nous nous retrouvons immédiatement contrevenants à la Loi… donc de retour sous la Loi, sous son
    décret de justice !

    La Loi se doit donc d’être observée, car elle est sainte et juste, soit par obligation si nous n’avons pas reconnu Yéshoua, soit par nature de cœur et d’intelligence renouvelés dans la pleine liberté des enfants d’Élohim, si nous sommes en Yéshoua. 

    Nous constatons, que le message de la Nouvelle Alliance, diffusé par les apôtres et disciples de Yéshoua, n’a pas altéré le discours de Moshéh, mais au contraire qu’il l’a amplifié exactement comme le Seigneur l’enseigne en disant que le simple fait de contrevenir à un commandement, ne serait-ce qu’en pensée, équivaut à enfreindre ce même commandement.
    (Voir Matthieu 5 :18-28)

    Alors quel était le sens des ordonnances données à Israël par Moshéh, et qui furent toujours valables 1500 ans plus tard ?

    « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions d’Élohim, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Élohim, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté d’Élohim, ce qui est bon, agréable et parfait ». (Romains 12:1-2)

    Ne nous limitons pas à estimer que « le monde présent », auquel nous ne devons pas nous conformer, ne serait que le monde de nature païenne ou
    « croyant compromis au paganisme ».

    Le monde présent « croyant » est aussi dégradé, entaché de déviance, d’intérêt, de tradition. C’est pourquoi Paul nous invite à l’intelligence sans cesse renouvelée, au discernement, pour comprendre quelle est la volonté d’Élohim. Cette volonté nous a été exprimée par Moshéh et les prophètes, puis rendue pleinement vivante par Yéshoua, la Torah vivante.

    Toutefois, c’est dans la vision d’une douloureuse perspective de l’abandon d’Élohim par le peuple hébreu, que Moshéh écrivait ces dernières et instantes recommandations.

    « Car je connais moi-même ta rébellion, ta nuque dure. Certes, tandis que je suis vivant avec vous ce jour, vous vous rebellez contre YHWH. Combien plus après ma mort ! … Car j’ai su qu’après ma mort vous vous corromprez de corruption et vous vous écarterez de la voie que je vous ai prescrite… »
    (De. 31 : 27-29)

    Tout le livre du Deutéronome (Dévariym - Paroles) n’a de cesse de rappeler au peuple comment Élohim l’a secouru, aimé, conduit depuis l’Égypte jusqu’en Kénaan, pour qu’il devienne et reste Son peuple, un peuple qui sort des nations mais qui ne fait plus partie des nations.

    Ce message n’a pas varié, même pour ceux des « chrétiens » qui se pensent d’une « église » qui n’aurait plus rien de commun avec Israël, et pour qui la sentence de Moshéh dirigée sur Israël ne serait pas applicable à ceux qui veulent s’appeler « Église ».

    Combien d’exemples jalonnent ainsi l’histoire de ces communautés « chrétiennes » qui, sous la conduite d’un berger avisé et fidèle, ont connu une réelle vie dans le Seigneur ? Et dès la mort de ce serviteur, elles se sont divisées, perdues dans des déviations dogmatiques ou sectaires ou simplement dans la corruption des comportements, y compris parmi celles qui se disent
    « nées de nouveau » ! Cela peut signifier que les êtres (âmes) n’étaient ni confirmés, ni adultes en Élohim ! Donc pas différents de l’Israël qui murmurait dans le désert. Car il ne suffit pas de rêver, de s’affubler d’un titre, d’une fonction, d’une étiquette, parfois d’un habit, de paraître aux
    yeux de tous en s’activant tout azimut pour donner une impression de vie dédiée. Il ne suffit pas de dire : je suis Israël, mes parents sont Juifs ou lévites ou éphraïmites. Là aussi le Seigneur nous interpelle en disant étonnamment de Sa propre famille selon la chair, sans pour autant la
    renier :

    « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit, Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui–là est mon frère, et ma sœur, et ma mère ». (Matthieu 12 :48-50)

    Car il faut avant tout faire la volonté de mon Père, dit le Seigneur Yéshoua.

    « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. » (Jean 15:10)

    Et quels sont les commandements de Mon Père ?
    N’était-ce pas « au minimum » ce qui était demandé à Israël ? Chers amis, nous vous laissons méditer la question, pour que la réponse du Souffle (esprit) s’écrive dans nos cœurs, hors de tout dogme humain. !



    Adorer, rendre un culte, honorer, se prosterner ? 


    Le verset 17 du chapitre 30 nous invite à approfondir un détail de traduction intéressant les verbes « se prosterner et rendre un culte » :

    « Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis pas et si tu es poussé à te prosterner devant d'autres dieux et à leur rendre un culte » (De. 30:17)

    Ce verset est en relation avec

    « Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte » (Exode 20:5)

    Se prosterner et rendre un culte sont deux actes différents, sinon une seule expression serait utilisée.

    Dans les deux versets le verbe se prosterner est donné par l’hébreu : hishthahavéh (verbe pronominal hé-shin-thav-héth-vav-hé השתחוה )
    Quant au verbe rendre un culte ou servir, il est donné par l’hébreu : avad (ayin-beth daleth עבד ) 

    Sans plus d’explication, nous pourrions admettre que se prosterner n’intéresse que le « divin » (ou plutôt "ce qui concerne Elohim"), d’autant que les textes précédents ne citent que cette possibilité. Or lors d’une rencontre entre Moshéh et son beau-père Yithro il est dit :

    « Moshéh sortit au-devant de son beau-père, se prosterna et l'embrassa. » (Exode 18:7)

    C’est ici le même verbe hébreu qui est utilisé pour « se prosterner ». Ce verbe n’est donc pas réservé uniquement à la prosternation face à un dieu, car dans le cas de Yithro nous avons affaire à un homme et nous ne pouvons pas prêter à Moshéh l’intention de se prosterner devant son beau-père comme on se prosternerait devant Élohim Lui-même. Se prosterner prend alors
    une signification qui ne présume pas l’adoration, mais qui s’apparente d’avantage à la déférence, à la reconnaissance de la supériorité, à la salutation très respectueuse face à une autorité reconnue, et digne de reconnaissance. Cela peut prendre aussi le sens de faire allégeance, en se soumettant à plus grand que soi ou à quelqu’un que l’on aime.

    Volontairement ou involontairement, le verbe se prosterner a été traduit dans les livres de la nouvelle alliance par « adorer » ce qui génère une confusion avec la notion de « rendre un culte » ou « servir au culte ». Le verbe anglais « to do obeisance » semble plus approprié, car il suggère plus la soumission, l’allégeance, que l’adoration de culte en soi.

    Ainsi nous retrouvons les mêmes termes dans la bouche de notre Seigneur Yéshoua, lorsqu’Il fut tenté par l’adversaire dans le désert. Notre Seigneur parlait l’hébreu, le grec placé dans la bouche de notre Seigneur n’est qu’une traduction.

    « Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera tout à toi. Yéshoua lui dit : Il a été écrit : le Seigneur (plus certainement YHWH), ton Élohim, Tu adoreras (il faut donc lire : te prosterneras) et (en plus), à Lui seul, tu rendras un culte. (un service sacré) » (Luc 4:7-8)

    Ces termes sont sans ambiguïté, car ils reprennent les paroles de Moshéh.  

    Quelle est l’importance ? Elle se situe dans le fait que nous pouvons, et devons, nous prosterner devant la majesté d’Élohim le Père et aussi devant la majesté du Seigneur Yéshoua et lui donner allégeance, car IL est notre Chef, mais à Élohim le Père SEUL, nous avons à rendre un culte.

    Yéshoua est notre Grand Sacrificateur et rend Lui-même le service sacré auprès du Père pour nous, en disant : demandez (au Père) en Mon Nom et moi Je le ferai. Jamais Yéshoua ne nous a demandé de lui rendre personnellement un culte, et de créer ainsi une confusion entre le Père et le Fils, car il y a unité mais pas de confusion puisque le Fils qui est à la droite du Père est
    soumis au Père.

    Nous comprenons mieux que la traduction rendue par « adorer » au lieu de « se prosterner » produit une confusion.

    Par exemple : en Jean 9 :38, lorsque l’aveugle guéri « l’adora »… en Hébreux 1 :6 quand les anges « l’adorèrent », et autres passages où le terme grec [proskunéo], qui est relatif à « se prosterner », est malencontreusement traduit par « adorer », alors qu’il était préférable de traduire par « se prosterner, s’incliner ».

    Pourquoi ? Parce que tous ceux-là, les mages, les femmes, les anges, reconnurent Sa majesté, aimèrent et se soumirent au Messie Yéshoua, sans pour autant lui vouer un culte.

    Chers amis, réfléchissons un instant à « la trinité orthodoxe de Nicée, Laodicée, Calcédoine… » du 4e siècle, où le culte est rendu indifféremment aux trois « expressions de la « divinité » ! Nous sommes reconnaissants que les frères nazoréens – Juifs et non Juifs, vrais disciples de Yéshoua - n’aient pas participé à l’élaboration de ce dogme, qui ne fut que le produit du
    paganisme dit chrétien.


    Rappel, et à la demande de quelques uns: La traduction des articles (en anglais et en espagnol) peut être obtenue (mais de façon imparfaite) sur Google Traduction: https://translate.google.fr/#fr/en/


    Shabbat shalom véshavoua tov




    JYH
    19/09/2014
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et la source)




    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires