• Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?... de "six, six, six" à "Saint, Saint, Saint" !

     


    Rediffusion 2016
    (Avec corrections)




    MESSIANISME HEBREU OU UNIVERSALISME BABYLONIEN
    (L’inévitable confrontation du modèle 777 contre le système 666)


    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

     

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?



    Avertissement préliminaire: L'auteur principal a utilisé le terme "D.ieu" (avec un "point") par concession aux pagano-chrétiens ignorants afin qu'ils aient une référence culturelle pour leur "Dieu" (Théos, Deus, Zeus) et, tout en comprenant, nous l'avons évidemment remplacé par "Elohim", Celui que nous connaissons, Celui qui a dit en donnant Son Nom:
    "YHWH".
    De
     même pour l'utilisation du mot "divinité" et sa référence à "Deus" alors qu'il s'agit de filiation "de Elohim".
    Surtout, d'autres corrections fortes et compléments indispensables ont été ajoutés pour les cas de confusion politico-religieuse et risque d'amalgame tellement répandus aujourd'hui à propos de "Juda", "Israël", "tout Israël"...
    Si c'est un peu long, soyez patient jusqu'au complément de la fin...
    Bonne lecture/méditation.

    - JYH -





    L'Histoire est structurée par des courants de pensées puissants qui puisent leur source dans la plus haute antiquité.

    Ainsi, en est-il de la pensée babylonienne qui a engendré, telle une matrice primordiale, la plupart des modèles politico-religieux encore actifs de nos jours.

    Avant Babel et la volonté humaine « de se faire un nom » comme Elohim, c’est-à-dire sans Elohim et à la place de Elohim, il nous faut noter l’antagonisme qui a poussé Caïn à tuer son frère Abel : le modèle messianique porté par Abel n’était pas compatible avec le système humain que voulait développer Caïn.
    L’homme des villes, des remparts et de la sédentarité, s’oppose par sa volonté de puissance et de pouvoir à la vocation sacerdotale et au nomadisme de l’homme vivant de ses seules aspirations spirituelles.

    Cette confrontation issue des temps anciens n’est ni terminée, ni résolue : elle perdure et prend des formes toujours plus subtiles pour mieux se ressourcer et imposer à l’humanité une issue hasardeuse à ce combat fratricide.

    Ainsi vivons-nous dans nos sociétés du 21ème siècle une lame de fond structurante qui tend de nouveau à globaliser et à mondialiser notre approche
    des problématiques planétaires. Cette pensée est de Babel, elle est babylonienne dans son essence, elle est l’héritière de la pulsion "caïnite". Pour échapper à la malédiction, à l’errance et à la mort, l’homme se doit de dépasser ses différences, de s’unir pour s’élever, relever et dépasser les défis qui jalonnent son parcours tumultueux.

    L’homme selon Caïn n’a pas accepté de s’en remettre aux décrets divins de Elohim. Il a prévu de s’organiser pour échapper par ses propres forces à la malédiction primordiale, fruit de son propre péché.

    Or, cette voie humaine de salut télescope une autre voie annoncée depuis les
    temps anciens : une voie divine de Elohim qui porte un autre modèle de développement pour l’homme et exige de sa part une renonciation à toute velléité de rébellion et de vie hors de la présence de Elohim. Cette voie a été ouverte par la révélation monothéiste de l'Elohim d’Abram l’hébreu. Le père de la Foi a exporté hors de Babylonie ce germe de messianisme qui persiste encore de nos jours au travers des révélations dites "judéo-chrétiennes" de toutes obédiences, pour celles qui ne renient pas leurs propres fondements.

    Force est donc de constater que plusieurs millénaires après la genèse de ces courants de pensées structurants, nous en sommes au même point : l’ordre mondial selon Babel-Babylone s’oppose, avec toujours plus de vigueur et de rage, au messianisme selon la Torah et sa réalisation en Yéshoua.

    Notre messianisme est un particularisme, fruit d’une élection selon le coeur de Elohim. Il est la négation d’une pensée mondialisante et globalisante.
    Et si tous ont vocation à rejoindre ce particularisme par appel et greffe,
    ce particularisme n’a pas pour vocation de se fondre dans un tout qui le nierait et le détruirait. Cette pensée n’est pas acceptable pour un monde qui se définit comme seul objet et finalité de la création. Or, notre monde
    n’existe pas pour lui-même mais pour rendre gloire et témoignage de Celui qui l’a créé.

    L’homme qui refuse ce postulat et ce lien d’obéissance n’a alors pas d’autre choix que de nier le modèle messianique et la voie du Salut qui le caractérise. Il ne peut alors chercher qu’à se sauver par ses propres forces, en organisant des empires politico-militaires et des systèmes religieux répondant à ses exigences de "paix et de sécurité". Mais Elohim a un autre plan pour rendre opérationnelle Sa paix et Sa sécurité au bénéfice d’une créature pacifiée avec son Créateur. Dès lors, la confrontation entre le modèle divin de Elohim et le système humain ne peut qu’avoir lieu. Elle sera globale, mondiale, universelle.

     Nous voyons poindre dans notre actualité quotidienne les prémices renouvelées de ce combat hors norme qui traverse les âges sous des aspects différents mais sans jamais se dénaturer. Le système des hommes veut en
    découdre définitivement avec le modèle d’ambition messianique portée par la révélation hébraïque et son prolongement évangélique. Il nous faut pouvoir porter des mots sur ce combat pour l’exprimer, l’identifier et le cas échéant nous y joindre, chacun selon ses dons et son appel.



    Les empires selon Babel et la marque du dernier empereur


    Selon notre Foi et nos libres adhésions à ce que nous croyons être la vérité, nous attendons donc l’avènement de l’impie, l’homme sans Torah, celui que la "chrétienté" a qualifié "d’ante" et "d’antichrist", l’antimessie. Cet homme, accueilli et maintenu par un système construit autour de lui et pour lui, imposera au monde un messianisme fait de mains d’hommes. Sa royauté sera
    extrême, efficace, totale, respectée, et crainte. La guerre, qu’il mènera contre les Saints de Elohim, et qu’il gagnera dans un premier temps, révèlera sa véritable nature aux yeux d’un monde qui aura accepté sa tutelle et sa marque. Ainsi est-il précisé que la marque de la bête (des bêtes, des faux prophètes et de tout esprit impur qui participera à l’édification de ce dernier empire) est un chiffre, un nombre, et qu’il est identifiable à une série
    de trois « 6 ». 

    Avant de revenir sur cette énigme plusieurs fois millénaire, il nous faut regarder de nouveau ce que Babel a apporté aux empires et aux systèmes religieux. Que Babel soit une tour, une pyramide ou tout autre type
    « d’oeuvre maçonnique », Babel est avant tout une pulsion humaine qui exprime la rébellion.

    L'homme qui n’accepte pas le projet divin de Elohim pour la création veut imposer le sien et « expulser » le Créateur de Sa propre création. Il veut se faire un « nom » pour faire oublier le « Nom » de Elohim (YHWH) et devenir ainsi son propre "dieu". L’homme de Babel n’est plus tout-à-fait un homme : c’est un "demi-dieu" car c’est ainsi qu’il se pense lui-même.
    Ainsi que le révélait le serpent à Eve lorsqu’il disait : « vous serez comme des dieux ».

    Si Babel caractérise la première tentative humaine de rébellion et d’organisation politico-militaire hors la présence de Elohim, Babel est devenue au cours des siècles la matrice des systèmes politico-religieux.
    Cette matrice primordiale tente à nouveau d’imposer au monde la construction
    d’une « tour improbable » : un Nouvel Ordre Mondial (NOM, en français) qui s’affranchirait des interdits et obstacles de Elohim issus de la première rébellion.
    Ainsi, ce que Elohim a séparé, notamment grâce à l’outil du langage, l’homme
    va le réunifier en globalisant ce qui a été segmenté, grâce au langage des machines et des intelligences artificielles.

                               Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

      Pyramide-Babel et "homme-dieu" (ou "god") sur le billet de "One dollar"

    Les technologies d’information et de communication n’ont que faire de l’obstacle des langues et des frontières, quand elles existent encore.
    La tour de Babel version moderne est "numérique" (nous pourrions parler de "Tour de Babel 2.0") mais ce n’est pas pour autant un concept virtuel. C’est
    une réalité qui permet à l’élite invisible de globaliser sa domination et son contrôle sur chacun des foyers connectés à la « tour de Babel virtuelle ». Demain qui pourra vivre en dehors de ce modèle ? Qui pourra acheter et vendre, travailler, toucher un salaire, une allocation, sans accepter les règles minimales de fonctionnement imposées par la technostructure de ce système globalisant ?

    Ceux qui tenteraient l’aventure par idéalisme, superstition, pulsion anarchique
    et libertaire, ou par Foi, seront vite requalifiés de « terroristes » et de renégats. Adeptes de sectes millénaristes ou simplement rebelles à tout ordre et discipline quelle que soit leur nature, ces résidus, que le système de la Bête n’aura pas réussi à intégrer, n’auront dès lors pour seule vocation que de
    disparaître.

    Les autres, tous les autres, auront accepté cette domination exceptionnelle du dernier des empereurs et porteront, sous une forme ou une autre, la marque de son système: un triple « 6 ». Que dire de ces chiffres et de ce nombre sans rajouter aux hypothèses bonnes, intelligentes, farfelues ou ubuesques qui remplissent déjà nos bibliothèques ?

    Cette trinité de « 6 » est un marqueur sans ambiguïté : elle marque l’origine babylonienne du système de l’impie car Babylone est avant toute chose la matrice trinitaire de toutes les constructions politico-religieuses. Les triades
    de faux dieux qui ont traversé l’antiquité sont ici résumées et « recyclées » dans cette tri-unité de « 6 » qui ne laisse aucun doute sur l’obédience réelle des systèmes philosophico-religieux qui oeuvreront consciemment ou inconsciemment pour l’impie.

    Le seul chiffre « 6 » renvoie à son tour et de toute évidence au 6ème jour de la création : celui où l’homme fut créé, ainsi qu’il est dit de ce chiffre nombre. « C’est un chiffre d’homme … ». Mais ce 6ème jour semble se déifier lui-même et faire l’impasse sur le 7ème jour qui devait pourtant concentrer tous les
    efforts de l’humanité.
    L’homme du 6ème jour qui se déifie lui-même ne veut pas du modèle messianique porté par le 7ème jour du repos, Shabbat de d’Élohim, dont il
    est dit : « Elohim bénit le 7ème jour et le sanctifia ».

    Telle une image fractale prisonnière de sa modélisation mathématique, la seule
    perspective messianique de l’homme du 6ème jour est un autre 6ème jour, lui-même condamné à enchaîner avec un autre 6ème jour, etc. Ce système, qui bloque sur lui-même par autosatisfaction et par prétention à la perfection,
    ne peut envisager comme sortie messianique que son propre modèle, porté par un homme devenu son propre dieu, par un homme du 6ème jour qui refuserait
    d’envisager le 7ème et dernier jour de la création comme finalité.

    Ce refus, quasi-génétique (inscrit au plus profond de l’ADN humain), de la solution portée par le 7ème jour selon YHWH entraîne l’homme de Babel à s’arc-bouter sur ses propres forces, ses propres solutions, à édifier un système mondial marqué du triple « 6 ».
    Dès lors, la marque trinitaire « 666 » (ou "six, six, six", le contraire de "Saint, Saint, Saint") désigne symboliquement tout système humain d’obédience babylonienne, qui refuserait la solution messianique portée par ceux du 7ème jour.

    De doute évidence, cette « marque déposée » est une signature et un marqueur facile à disposition du dernier des empires. Ce marquage pourra revêtir des formes différentes et des expressions technologiquement
    variées. Mais il désignera une même réalité : l’adhésion librement consentie
    ou la mise en esclavage au bénéfice d’un système mondial, global, universel,
    dont la seule vocation sera d’édifier une « nouvelle tour » qui monterait jusqu’aux cieux et qui permettrait alors à l’homme symboliquement de dire: 
    « Elohim n’y est pas … il n’y a ici que l’homme ».

    Cette volonté de « s’installer dans les cieux/nuages » (jusqu'à conquérir la lune... sinon Mars !), et de prendre la place de Elohim, s’immisce dans tous les compartiments du jeu humain. Ainsi nous faut-il noter avec perplexité cette volonté de maîtriser « le cloud », le « nuage numérique virtuel », notre nouvel univers de stockage illimité de données. Le « nuage/cloud » enregistre tout, voit tout, nous suit partout.
    Ce « nuage » est une oeuvre humaine, au bénéfice de ceux qui pilotent cet espace, mais au détriment de ceux qui s’y inscrivent comme simples abonnés.

    Le dernier empereur, l’impie, l’antimessie « s’assiéra dans ce nuage »
    (n'y est-il pas déjà ?... sans avoir encore "paru", 2 Th 2:8) car depuis cette haute position stratégique son contrôle sera total, global, mondial.
    Sans aucun doute, une autre image d’un trône divin, digne des représentations  antiques et idolâtres où Zeus/Jupiter siégeait en haut de l’Olympe et s’invitait dans les trajectoires des mortels.

    Soyons sur nos gardes et de façon très concrète limitons nos données personnelles, familiales ou associatives stockées dans ce « cloud »
    (nuage de données). Soyons également conscients, qu’un jour il nous faudra en sortir définitivement … ou y rester et accepter la marque associée qui est le sceau de la perfection "humaine": une trinité de « 6 ».




    L'anti-Babel, le messianisme hébreu



    Aux termes de l’aventure Babélienne et babylonienne, Abram l’hébreu est appelé à quitter sa patrie, sa famille, et à rejoindre un lieu précis connu de l’Adonaï Élohim, El Shaddaï. Là il y présentera son fils unique Isaac et, sur
    cette terre de Canaan, il offrira un culte selon le « pain et le vin » aux côtés de Mélkiy-Tsédeq, prêtre du Très-Haut.
    Le père de la Foi recevra promesses, héritages, et de lui sortiront de grandes nations devant l’Adonaï. Notons que le projet messianique de Elohim se distingue du projet humain par son « particularisme » : loin de la globalisation, de la mondialisation et de l’universalité du projet, Elohim choisit un homme, un seul. A partir de ce petit nombre doit se développer un projet qui concernera à terme toute l’humanité. C’est le point essentiel sur lequel l’universalisme babylonien se distingue du messianisme hébreu.
    A Babylone, tous doivent se fondre dans une "matrice universelle" qui va nier les appels et les particularismes. Tous deviennent « un tout » dont la vocation est de faire disparaître l'Elohim Un, Ehad. 

    Pour Abraham et sa lignée, le projet messianique est clairement défini : d’un seul appelé doit se développer une lignée messianique particulière, sur laquelle pourront librement se greffer tous les hommes qui ne veulent pas rejoindre le projet babylonien. La dynamique messianique selon Abram l’hébreu est fondamentalement différente de la dynamique mésopotamienne.
    Pour rejoindre l’alliance selon l'Elohim abrahamique, il faut accepter d’être sauvé « par un seul », loin de l’effet de groupe et d’une coalition qui compterait ses propres troupes et compterait sur ses seules forces globalisées.

     Le projet messianique hébreu révèle une dynamique où « un seul » va pouvoir
    sauver le plus grand nombre possible, dans la mesure où ce plus grand nombre accepte librement de se greffer sur ce projet. Ce particularisme hébreu selon Abraham, Isaac et Jacob-Israël* s’est ensuite développé dans le cadre d’un peuple, dit "élu" : un peuple de "12 tribus" qui accepta de faire Alliance au pied du mont Sinaï par l’action forte d’un seul homme, Moshéh, appelé hors d’Égypte. Loin de construire une société universaliste et globalisante, les
    juges, les rois et les prophètes n’eurent de cesse de se séparer des autres nations avoisinantes, parfois avec succès, souvent dans l’échec amèrement constaté et sanctionné.
    *  JYH: Il faudrait un long développement pour expliquer pourquoi les prophètes distinguent régulièrement "Jacob" de "Israël" parce que les exemples sont très nombreux et variés. En tout cas, le "Jacob terrestre" dans ses "tentes" ('ohel) combat encore avant de devenir "l'Israël spirituel" dans ses "demeures" (mishkan, tabernacle, sanctuaire).

    Mais le projet messianique hébreu s’est définitivement incarné et réalisé lorsque vint Yéshoua. Le particularisme hébreu trouve avec son Mashiah sa forme la plus absolue et la plus aboutie : par l’action d’un seul homme
    - Fils du Père - la voie messianique entr’ouverte par Abraham reste définitivement accessible à tous ceux qui se grefferont sur cette dynamique
    et cette volonté de Elohim où « un seul a le pouvoir de les guérir tous » et non pas l’inverse. L’inverse, c’est lorsque « tous réunis, ils ont la prétention de ne faire qu’Un à la place de Elohim et de se guérir eux-mêmes ».

    L’antithèse messianique, la négation de la greffe sur le particularisme hébreu, c’est Babylone et sa prétention à l’universalité. A ce titre, la "chrétienté" qui se prétend "Verus Israël"* incarne cette prétention babylonienne et ce défi fou qui consiste à être Elohim à la place de Elohim.


    *
     Note JYH: Une partie de "Juda" se prend aussi pour le "Verus israël" dans un "Etat israëlien" !
    Cette notion de "Vrai Israël" doit donc être réservée à "l'Israël de Elohim", le "tout Israël spirituel", celui qui est encore "à naître" ! 
    La fausse lecture/interprétation de Esaïe 66:8 (en oubliant tous les autres versets prophétiques du chapitre et d'abord le 1*) est dramatique ! Nous ne sommes pas dans le "Millénium" et Sion n'a pas encore "engendré ses fils" !
    * 66:1 "Ainsi parle YHWH : Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure ?"
    Peut-être faut-il demander aux "maçons-francs" ??!!

    ... et à propos d'autres versets du même chapitre:
    Qui donc a vu une "Montagne SAINTE" à Jérusalem aujourd'hui ?
    Qui donc y a vu des "réchappés" amener des frères de "toutes les nations" comme offrande et des "enfants d'Israël" (12 tribus) avec
    des "vases purs" à la "Maison de YHWH" ? Quelle "Maison" ?
    ETC.. Oui, qui donc a vu aujourd'hui ?... seulement des menteurs et les victimes des illuminés !
     
    A ce sujet, il faudrait lire (absolument) ceci: 
    http://jyhamon.eklablog.com/pour-naitre-de-nouveau-il-faut-mourir-a108383178

    Si vous aimez les juifs, surtout quand ils se disent "messianiques", dites-leur la Vérité !... et attendez-vous à être traités "d'antisémites" par les "marchands du Temple" et les "Zélotes" !
    Si vous êtes "anti-juif", répétez-leur les mensonges de leurs chefs politiques et religieux ! 



    Tout
    bien considéré, et par exemple, la "chrétienté" qui prêche "Jésus" (le Yeshu du Talmudisme) dans les églises pagano-chrétiennes est plus proche de l’universalisme babylonien que du particularisme hébreu. Tout en restant au centre des enseignements, Jésus-Yéshoua a été dénaturé, défiguré. Ces hommes d’églises ont transformé la Parole pour mieux coller à leurs idéaux temporels.
    C’est ainsi que l’église dite universelle est devenue au fil du temps une construction babylonienne et, à son corps défendant, un des piliers du Nouvel Ordre Mondial. En adoptant la dynamique du 6ème jour (quand bien même ce serait un "8ième", le "dimanche"), les églises qui s’inscrivent dans le projet oecuménique où « tous acceptent de devenir un tout » adoptent sans le savoir la marque babylonienne qui sera celle du faux-messie : une trinité de « 6 ».
    Ceci est également valable pour les assemblées dites "juives messianiques" à tendance "juive évangélique trinitaire", malgré leur shabbat !
    En acceptant de prêcher un Jésus selon Nicée et selon les dogmes trinitaires issus des conciles politiques des premiers siècles, les faux-pasteurs ont fini par rejeter Yéshoua et le modèle messianique incarné par le vrai Messie.

    La résultante de ces siècles de complots, de compromission avec le pouvoir temporel (quel qu'il soit), est une prostitution spirituelle plutôt étonnante … pour reprendre l’état d’esprit de l’auteur de l’Apocalypse, lorsqu’il considéra l’état de  prostitution de cette "femme appelée Babylone", mère des prostitutions. 

    Note JYH: Cette "femme appelée Babylone", en tant que "système" et/ou "grande ville", n'est en fait pas encore bien définie aujourd'hui. Il faut d'abord noter que le Talmud (kabbaliste) de Babylone a influencé autant le Judaïsme politico-religieux que la Rome impériale et papale, puis ses succursales religieuses:
    http://jyhamon.eklablog.com/les-sages-d-israel-pas-sages-et-pas-d-israel-a126228712
    Par ailleurs, dans le livre de la Révélation, Yohanan (Jean) cite Esaïe 47:8 et renvoie donc plus largement à la "fille de Babylone" et "fille des chaldéens" à qui il est reproché "d'annoncer d'après les nouvelles lunes ce qui doit arriver" (47:13), or il n'y a pas de référence aux "nouvelles lunes" chez ceux de "Rome" qui sont adeptes du dimanche solaire et des fêtes d'équinoxe et de solstice. 

    Restons très prudents... car selon l'origine religieuse, on sait bien que "Babylone", comme l'anti-messie, c'est toujours "l'autre"... alors que ce pourrait être "les deux" (un "autre Ephraïm" et un "autre Juda" ?) puisque "Babel-Babylone" = "confusion, mélange, porte de El".
    Nous en avons des échantillons avec les "catholiques charismatiques amis d'Israël" ou autres "amis du (faux) Israël", ainsi qu'avec les "juifs messianiques trinitaires" déjà mentionnés plus haut. Cette "trinité juive" trouve sa pseudo-justification dans le "Zohar-Livre des splendeurs" !

    On pourrait aussi mentionner l'antique coopération entre "Jérusalem" et "Tyr", les deux étant appelées "grande ville". 
    Il serait en tout cas présomptueux et grave de penser qu'une partie de Juda (ou "chefs de Juda") n'est pas impliquée dans "l'universalisme babylonien", même avec "son shabbat" !



    Attention: à titre individuel, de nombreux croyants, issus de ces églises et synagogues de toutes confessions, ont combattu tous les jours de leur vie un juste combat qui leur sera imputé à justice. Notre sujet n’est pas ici de qualifier les trajectoires personnelles et individuelles de ces croyants.

    Nous avons par contre à constater que l’énergie et la force collective du corps formé par les croyants, dont il est question ci-dessus, sont déployées au détriment du bon sens prophétique - et notamment contre "l'Israël   politique"* et les "Juifs de diaspora"* (?!)
    Cette dynamique ne permet pas à ces églises, qu’elles soient d’obédience catholique ou protestante évangélique, de s’inscrire dans les plans de Elohim et de revendiquer le titre de "lutteurs avec El"... y compris quand elles se disent "chrétiens amis d'Israël" alors qu'elles sont le plus souvent "amies d'un Juda pharisien condamné par Yéshoua, ou de soi-disant 'lieux saints' idolâtres, ou encore du premier venu avec un drapeau blanc-bleu"... mais qu'elles devraient "devenir Israël", celui de Elohim, puisque spirituellement issues de Jéroboam et du "Royaume du nord" (Maison d'Israël) :  http://jyhamon.eklablog.com/jeroboam-inventeur-du-christianisme-moderne-a83323798

    ** 
    Une fois encore, il est très dommage que l'auteur fasse l'amalgame entre: - d'une part un "Israël politique" (terrestre et aussi menteur ou occulte que Rome puisqu'il n'est qu'une part de Juda)
    - et d'autre part "les Juifs de diaspora" qui sont à nouveau victimes des "chefs (terrestres) de Juda"... tout comme les "Ephraïmites" sont victimes de leurs chefs romains puis anglo-américains.
    Rappel:
     http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204

    Dès lors, et avec un degré d’urgence qui n’échappe pas aux veilleurs placés sur les remparts « Quittez ! Fuyez de Babylone, toute forme de Babylone ». Oubliez ces systèmes politico-religieux issus du 6ème jour et de "l'homme-animal", "terrestre, charnel, diabolique" (Jacques 3:15)  et revenez au "monothéisme" hébreu initial qui invite l’homme à se « surpasser lui-même », à passer au-delà de lui-même, et à reconsidérer avec discernement ce 7ème jour bien compris.




    Le modèle 7/7/7



    Sur ce 7ème jour, il est dit que « Elohim le sanctifia ». Ce jour de repos divin de Elohim a été confié à l’homme pour qu’il le garde et s’en souvienne. Se reposer et cesser ses activités profanes le jour de Shabbat, c’est se souvenir que la création reste inachevée et qu’il appartient à l’homme de contribuer à son parachèvement, paradoxalement en ne faisant « rien » qui vienne de lui-même, mais simplement en gardant le Shabbat de YHWH afin que Elohim soit libre de parachever Sa création en constatant que l’homme est devenu le gardien du Shabbat. Parfaire la création en refusant de la construire soi-même, c’est accepter de laisser cette mission au seul Créateur. Tel est tout l’enjeu du 7ème jour lorsque l’homme accepte librement de s’y inscrire. Le Shabbat bien compris de YHWH reste dans ce cadre le meilleur moyen d’échapper au piège du 6ème jour et à toutes les  pulsions babyloniennes de construire un projet messianique hors de la présence de Elohim. 

     Cette signature du 7ème jour trouve un écho messianique et prophétique dans le cadre des fêtes du 7ème mois : un mois dense en convocations solennelles et en jours de jeûne. Il est notable que le judaïsme pharisien et la chrétienté aient oeuvré pour dénaturer ces fêtes, les premiers en requalifiant de 1er
    mois de l’année ce 7ème mois et les autres en le supprimant tout simplement.
    Dans les deux cas, cette signature authentique du 7ème mois est remplacée par une signature babylonienne pour ce qui concerne l’apport pharisien (symbolisé par la présence des 666 fils d’Adoniqam parmi les reconstructeurs du Temple qui reviennent de la première déportation à Babylone (d'où la présence de quelques "hexagrammes" au milieu des menorah dans les fouilles archéologiques ?), et par une négation de ces fêtes s’agissant de l’apport pagano-chrétien, lui-même d’inspiration largement babylonienne.

    Mais Elohim, dans le messianisme hébreu, a jugé bon de continuer à authentifier son action en instituant une 7ème année : une année de Shémitah, une année de remise des dettes et de jachère, une année shabbatique.

    Nous sommes donc en présence d’une signature de type 7/7/7. En aucun cas, il ne s’agirait ici d’une invitation à considérer une nouvelle combinaison trinitaire car un autre sceau vient parachever cette séquence de 7 : tous les 7 fois 7 ans. Ce cycle 7/7/7 est lui-même sublimé dans le cadre d’une année de Jubilé, dite Yovel.
    La redistribution totale et généralisée des biens acquis ouvre la voie à une économie juste et solidaire. Chaque génération, chaque famille aura donc
    l’opportunité de connaître et de bénéficier d’un nouveau départ, qui s’affranchit de la logique capitalistique privative de biens pour les uns,
    accumulatrice de richesses à l’excès pour les autres. Nous sommes en présence d’un nouveau modèle social et économique, confié à l’homme par la Torah, mais jamais réalisé par manque de Foi et de courage politique.
    Tous les ans, dans le cadre du décompte de l’ômer, le croyant est invité à
    considérer ce cycle de 50 jours, comme une préfiguration et comme une annonce de la 50ème année. « Proclamez aux captifs la liberté » dira le Mashiah, une allusion à peine voilée à cette finalité ultime d’année de Jubilé accompagnée de la libération de tous les esclaves.

    Ce modèle 7/7/7 est une projection messianique qui sera mise en oeuvre dans le cadre du Royaume, car les conditions de réussite de ce modèle économique sont toutes conditionnées par une royauté d’un nouveau genre.
    Loin de l’exercice du pouvoir issu des systèmes du 6ème jour, seul le Roi des rois, maître du Shabbat et donc maître du 7ème jour, pourra en son temps veiller à la bonne réalisation de ce projet messianique.

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

                                                  Cliquer sur...
          mais voir aussi cet autre "7" (symbolique) avec explications plus bas:

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?




    Apocalypse
    : la confrontation du modèle 7/7/7 contre le système 6/6/6


    Si le septième jour de la semaine - Shabbat - fait écho au septième jour de la création inachevée, il n’est pas surprenant de trouver dans le livre de l’Apocalypse, ou livre de la Révélation de Yéshoua, toute une série de référence à ce chiffre de plénitude et de parachèvement.

    Jean y écrit donc sept lettres aux sept anges des sept assemblées d’Asie mineure (7/7/7). Cette première série 7/7/7 est complétée par une
    seconde série de même nature. L’Histoire humaine est ainsi résumée dans ce livre par sept sceaux, dévoilant la sonnerie de sept trompettes, la dernière précipitant sur terre les sept coupes de colère de Elohim.

    La première série semble provenir de la terre dans un mouvement ascendant. La seconde série trouve son origine dans les cieux dans le cadre d’un mouvement descendant. La rencontre de ces deux figures triangulaires
    dessine un Magen David (étoile de David)** qui accueillerait (vraiment au "conditionel") en son centre un dernier chiffre sept, figuré explicitement par le nom calligraphié de Yéshoua et de ses sept traits de lettre. Ce schéma présente alors une séquence intéressante de type ‘'7 fois 7’', renvoyant au décompte de l’ômer et à la finalité de la 50ème année du Jubilé
    (schéma -> ci-dessus)

    ** Note JYH: Face à cette "théorie", nous retenons avec intérêt les extrêmes réserves émises par ceux qui voient ici le "sceau de Salomon" ou même "étoile de Remphan" (ou de Moloch) et son rapport avec l'occultisme (pas seulement "franc-maçon"), tout en mettant en garde contre deux dangers extrêmes:
    - d'une part l'antisémitisme (ou plutôt "anti-judaïsme" puisque Sem n'a rien, ou très peu, à voir là-dedans)
    - et d'autre part l'adhésion à "ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas" !

    D'ailleurs, le seul "7" qu'on retrouve dans des fouilles archéologiques est celui de la "Ménorah à 7 branches" et non pas les prémices d'un "drapeau (franc-maçon) israëlien".
    http://www.youtube.com/watch?v=w2LVB2qEle0#t
    L'hexagramme trouvé dans d'autres fouilles est associé au "pentagramme" et à la "svastika".
    Un hexagramme conditionnellement supposé "inachevé" reste un hexagramme au même titre que ceux de Washington, la ville fondatrice du "pays sans nom", elle-même fondée et méticuleusement bâtie par les grands maîtres de la FM selon leurs symboles et concepts, eux-mêmes issus d'un occultisme plus ancien.

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?


    "Car Elohim a mis dans leurs coeurs d’exécuter son dessein et d’exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Elohim soient accomplies." (Apoc 17:17)

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

            La pose de la première pierre par Washington en tenue maçonnique.

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

     L'un des nombreux particularismes de l'architecture globale de Washington
            Suite ici: https://ordo-ab-chao.fr/capitole-des-etats-unis/

     

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

                     Cour Suprême, Jérusalem, financée par Rothschild
                                                   

    Messianisme hébreu ou universalisme babylonien ?

                                 Peinture à l’entrée de la cour suprême  
                        Les Rothschilds avec Shimon Peres (récemment comblé            d'honneur et d'hommages par "le monde entier" ou presque) et Isaac Rabin (assassiné par un extrémiste juif surexcité entre autre par les excessives    agressions verbales de Benyamin Netanyahou qui l'avait fait également  caricaturer en officier SS). Quelle belle famille ! Vous avez dit "Israël" ? Pas nous, nous ne nous trompons pas sur les mots et sommes "voyageurs et étrangers sur la terre", ainsi que "ambassadeurs d'un autre Royaume".

                                                  La suite ici:
     http://www.nouvelordremondial.cc/2011/01/17/la-cour-supreme-disrael/
                                                   ETC, ETC...



    ...
    Par
    ailleurs, ces séries parfaites de trois chiffres 7 semblent répondre à la série des trois chiffres 6 des bêtes et de l’impie.

    Une réponse en forme de dépassement, de condamnation et en forme d’avertissement car c’est au septième et dernier sceau que sonnent les sept trompettes et c’est à la septième et dernière trompette que sont répandues les sept coupes.

    Les plans de Elohim se déroulent presque mécaniquement et mathématiquement selon des lois qui nous échappent mais dont la perfection ne peut ici être ignorée. Cette perfection se doit d’être copiée, plagiée et dénaturée par l’impie, qui obéit, quant à lui, à des lois similaires mais relevant d’une imperfection quasi mathématique révélée par le système 6/6/6. Ce système,
    où l’homme, créature du 6ème jour, ne souhaite pas accueillir le repos du 7ème
    jour, est un système où l’homme sans Torah ne veut pas du Shabbat de YHWH pour la création... 
    JYH: ... ou bien alors il veut son propre "Reich de 1000 ans" avant d'accéder à son "paradis des héros" du type "Enfers glorieux des Champs Elysées"... 
    (voir Mythologie grecque inspirée des mystères égyptiens et babyloniens... restructurés et mis à jour par le sataniste et Grand Maître FM Albert Pike).
    Hélas oui,
     l'occultisme a aussi son "Sabat des sorcières" et sa propre notion de "l'apocalypse", du "7ème jour" et de "l'éternité"... ne soyons pas naïfs, il suffit de voir avec quel extrême dévouement les chefs politiques et religieux de tout bord obéissent au menteur Satan-Lucifer, l'autre "ange de lumière", pour leur (faux) "avenir" !
    Ajoutons que cette autre considération peut rendre le "mathématiquement et mécaniquement" insuffisant en termes spirituels.


    Indice intéressant : c’est entre le sixième et le septième sceau qu’intervient le recensement des 12 fois 12 fois 1000 (144.000) serviteurs de Elohim issus des 12 tribus héritières d’Israël avec toutefois quelques changements notables : apparaissent Joseph et Lévi, disparaissent Éphraïm et Dan*.
    Il semblerait que ces serviteurs soient appelés hors d’un Israël recomposé, redéfini et affiné, pour être marqués au front par l’ange de Elohim ; ils ne seront donc pas marqués au front par l’impie.

    « Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Elohim. » (Apocalypse 7:3)

    Ordre est donné que les jugements ne commencent pas avant que tous ne soient recensés et marqués du sceau qui authentifie. En effet, les quatre anges exterminateurs apparaissent dès le chapitre 7 mais sont dans un premier temps retenus dans leur action par l’ange de Elohim dont la mission
    est de réunir les élus. Il est donc logique de conclure que la sixième et terrible trompette intervient alors que tous les serviteurs de Elohim ont été préalablement marqués.
    Or, si le sceau de l’impie va marquer les siens « au front et aux mains » d’une série trinitaire de « 6 », le sceau du camp des saints ne peut, par opposition, que renvoyer à une série de 7...
    ... Ce sont ces parfaites séries qui annihilent les "faux 7" de l'ennemi pour ceux qui ont reçu "l'Amour de la Vérité".

    Note JYH: L'absence de "Dan" est considérée par certains comme une indication de l'appartenance de "l'anti-Mashiah" à cette tribu mais c'est sans compter avec l'absence similaire de "Ephraïm" qui représente très souvent la "Maison d'Israël" (Royaume du nord) chez les prophètes. Pourtant, il faut noter la présence de "Joseph" qui est "Ephraïm + Manassé" !
    Dan et (une partie de) Ephraïm sont-ils encore dans le combat "terrestre et spirituel" à ce moment-là ? Sans doute, et même s'ils n'étaient pas "marqués au front par l'ange de Elohim", on devrait les retrouver dans la "grande foule" de Apoc 7:9-14.
    Par ailleurs, considérer que les "deux témoins" seraient "de Ephraïm et de Dan" est sans doute hasardeux.
    On notera également que Jacob-Israël a prophétisé sur Dan en disant "Dan jugera son peuple" (Gen 49:16-18), et que les "douze tribus" (dont Dan) sont bel et bien présentes dans le "Millénium" (Ezéc 48:32)...


    Nous avons préalablement identifié cette signature messianique : Shabbat (7ème jour), Soukkoth /Kippour (7ème mois), Shémitah et Yovel (7ème année suivie de la 50ème année). Sans oublier le décompte de la période qui s’intercale entre Pessah et Shavouoth (50 jours = 7 semaines pleines + 1 jour). Période que l’Adôn Yéshoua a vécu intensément jour après jour, en restant avec Ses disciples 40 jours puis en les invitant à patienter 10 jours supplémentaires après le Rouah HaQodesh, dispensé à l’occasion de la fête de Shavouot-pentecôte.

    Ceux qui accueillent, avec bienveillance et obéissance, cette signature divine de Elohim le font par respect de la Torah et par adhésion au sacrifice qui sauve. Ils respectent les commandements du Père et témoignent du Salut par le Fils-Yéshoua. Voilà un sceau sans ambiguïté.

    Force est de constater que c’est précisément entre la sixième et la septième trompette (un autre indice !) qu’intervient le témoignage des "deux témoins".
    De fait, il y a une pause entre la sixième et la dernière trompette.
    Cet espace, laissé libre pour le témoignage du Royaume qui vient, est accompagné d’un ultime appel à la repentance.

    Mais "le monde" ne recevra pas ce dernier témoignage et, tel Pharaon, endurcira son coeur. Les deux témoins auront alors le pouvoir de transformer les eaux en sang et appelleront sur le monde de nouvelles plaies d’Égypte:

    « Ils ont le pouvoir de clore le ciel et le pouvoir de frapper la terre de mille
    fléaux, aussi souvent qu’ils le voudront. » (Ap. 11:6)

    Pendant cet ultime témoignage, la bête de l’abîme est déjà présente et agissante car il lui est permis de vaincre une partie des saints et de les tuer, une autre partie étant mise au secret et à l’abri dans le désert.

    Le témoignage des assemblées dure ainsi jusqu’au son de la septième trompette qui annonce la colère de Elohim et le jugement final: l’heure du repentir (Kippour, grande tribulation) est passée. Les sept coupes de colère peuvent être comparées à l’avertissement de Lévitique 26 et sont à considérer comme une concrétisation de cette terrible menace :

    « Si vous vous opposez à moi et ne consentez pas à m’écouter, j’accumulerai sur vous ces plaies au septuple pour vos péchés. »

     Au final, le septième sceau finit à la fin de la septième trompette, qui est la fin des sept coupes de la colère de Elohim. C'est une séquence complète (7/7/7) dont l’heureuse conclusion est l’avènement du Mashiah.
    Un modèle à venir (7/7/7) contre un système existant (6/6/6)...

    L’Apocalypse est l’histoire d’une confrontation millénaire qui trouve enfin
    son achèvement : les 2 témoins de jugement interviennent à la fin du 6ème
    sceau, en prélude au 7ème où Elohim reprend la main sur une histoire humaine qui aura tenté en vain d’expulser son propre Créateur. Nous voulons voir dans ces chiffres autant de signes prophétiques que nous interrogeons à la lumière de la Torah qui est devenue "la Parole faite chair".

    Un système existant depuis Babel va tenter une dernière fois de s’imposer au monde. Ce système s’oppose violemment depuis les temps anciens à un modèle messianique qui n’a pas encore rencontré les conditions nécessaires à son avènement. Mais les choses vont bientôt changer et le modèle issu du 7ème jour va pouvoir enfin s’imposer sur un système issu du 6ème jour.

    Dans ce cadre, nous avons établi que le messianisme hébreu, porté par Abraham et réalisé par Yéshoua, était un particularisme qui avait pour vocation de recevoir, accueillir les croyants, qui acceptent sans réserve les
    conditions de leur propre "greffe"; des Juifs de Juda devant par ailleurs encore se greffer sur ce messianisme selon leur propre nature.

    A contrario, la matrice babylonienne révèle une pensée globalisante et mondialiste. Dans la confusion de cette matrice, tous les particularismes
    se fondent puis se confondent. Les appels pressants à sortir, à quitter,
    (Lékh Lékha, va pour toi…) y deviennent inaudibles. Babel-Babylone devient alors la négation même de ce qui « est » pour devenir ce qui « n’est pas », dans le cadre d’une absence de distinction entre le sacré et le profane.
    C'est ainsi que le monde redeviendrait « tohou bohou », un monde où les eaux
    (les nations) ont fait disparaître la terre - Éréts.

    Faire disparaître Éréts-Israël physiquement avec toutes sortes de "sionismes politico-religieux" et/ou spirituellement par les mêmes "sionismes"* occultes qui se prétendent tous "d'en haut": voilà l’objectif du système 6/6/6.

    *
     Complément par JYH:
    Qu'ils soient "pagano-chrétiens", "judéo-zélotes", "arabo-musulmans" ou "messianico-babyloniens", tous ces "sionismes d'en bas" essayent de conquérir depuis des lustres un "mont Sion terrestre, prostitué et idolâtré" de type "6".
    D'ailleurs, si des "sionistes" anglo-saxons (Ephraïmites) voulaient retourner établir un nouveau "Mandat britannique" sur "leur terre" au nord de Jérusalem, ils seraient à nouveau chassés par des terroristes-sionistes à la fois "judéo-zélotes" et "arabo-musulmans" !
    "Le monde entier est sous la puissance du malin" (1 Jean 5:19) mais on trouvera toujours une religion (d'homme) géo-localisée qui prétendra être l'exception.

    La "Montagne Sainte" (de type "7"), le "sionisme d'en haut", n'est pas encore là et il faudra attendre l'arrivée de "l'Israël de Elohim" avec Son Mashiah qui détruira "tous Ses ennemis" (Apoc 17:14)... et ceux qui pensent que "Sion a (déjà) enfanté ses fils" sont séduits, hors jeu.

    Ces "ennemis" se seront rassemblés à Meguiddo ou "Har-Maguedon" (Apoc 16:14-16; Zach 14:2), dans le cadre du "6", non pas pour détruire un "Etat israëlien" déjà disparu ou méconnaissable (d'ailleurs, il n'est question que de "Jérusalem" et des "peuples-nations", les "habitants de Jérusalem" étant distincts de "Juda") mais parce qu'ils auront entendu la "prédication des deux témoins de Ephraïm et de Juda" sans comprendre le sens du "vrai 7", ou en le comprenant à la façon du "grand occultisme", et pour lutter contre un "autre Messie" (le Vrai) qui doit venir.
    Que l'on ne croit surtout pas que le Mashiah viendra pour délivrer "ceux de l'anti-Mashiah" (parfois, quand on lit certains, on se demande) !... car IL vient pour "détruire" !
    Comme nous l'avons dit plus haut: "l’heure du repentir (Kippour, grande tribulation) sera passée" !
    Le sort des "juifs appelés/élus" et autres "habitants de Jérusalem" aura été réglé préalablement par l'envoi d'un "esprit de grâce et de supplication..." (Zach 12:10).

    La parenthèse de "l'Etat israëlien" actuel (le "figuier") aura surtout servi à diffuser plus largement la Torah écrite, ainsi que "les Prophètes", auprès des "appelés de Ephraïm" (anciens "pagano-chrétiens"), ou même d'athées, de musulmans, etc... principalement avec les moyens technologico-numériques qui ont suivi et se sont très vite développés.
    Oui, "la connaissance a augmenté" (Dan 12:4), c'est cela le plan de Elohim...
    et les "gardiens de la Torah vivante" sont d'ores et déjà les "appelés de Elohim", les nouveaux "Josué (de Ephraïm) et Caleb (de Juda)", les "deux oliviers" (et non "figuier") pour "Son tout Israël" à venir, pas "un autre".
    Répétons que les "judéo-rabbinismes", les "pagano-christianismes" et autres "ointismes" sont hors jeu. C'est vrai depuis 2000 ans, et même avant.

    Ainsi donc, dès aujourd'hui, comme hier, que les "va-t-en guerre" et "pro-sionistes idolâtres" de tout bord prennent leur fusil et aillent TUER !... selon le "6" en reniant le Mashiah et Son Royaume... ou alors qu'ils se TAISENT !
    - Mat 26:52 "Alors Yéshoua lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée."
    - Apoc 13:9 "Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende !
    10 Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. C’est ici la persévérance et la foi des saints."

    Le cas particulier et préalable des "peuples d'alentour" - Islam - en Zacharie 12 sera [très bientôt] traité "à part" par YHWH Lui-même pour "Juda" et les "chefs de Juda".
    Ceci n'exclut pas d'autres guerres, ici ou ailleurs, auparavant (Mat 24:6). 
    Les "appelés", "disciples de Yéshoua" d'aujourd'hui ne sont concernés que par le soutien dans la prière afin que "l'étourdissement de la coupe" ne dégénère pas en mauvais choix, tant "le deuil sera grand", et avant que "l'impie" ou son "faux prophète" ne commence à trop séduire... car les "disciples" aussi sont impliqués:
    "Car il s’élèvera de faux messies et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus." (Mat 24:24)

    NB: Nous savons que ce genre de discours est malheureusement peu habituel mais il conviendrait d'y réfléchir très sérieusement.
    Des prophéties "explicatives" ou "descriptives" d'une chose ne peuvent pas être "justificatives" de cette même chose ou d'une autre chose ! Ou alors il faudrait soutenir et suivre l'anti-Mashiah sous prétexte qu'il est prophétisé ! C'est ce que l'on appelle de "l'interprétation particulière"... et fausse.
    C'est aussi la méthode qu'utilise et utilisera le système "6,6,6" en se servant (faussement)... des "Ecritures" ! ATTENTION !

    Assurer la destinée messianique d’Israël, "tout Israël", physiquement et spirituellement dans le cadre d’Éréts-Israël et du Corps du Mashiah Yéshoua pour un "Royaume qui n'est pas de ce monde", voilà la vocation finale du modèle 7/7/7.

    Sommes-nous prêts à participer à ce "combat" et quel sceau allons-nous accepter de porter ? Une série trinitaire de « 6 » en provenance de Babylone avec des armes "terrestres", ou une série de « 7 » ayant pour base le témoignage du vrai Shabbat de YHWH avec des armes spirituelles ? Que chacun se pose intimement la question sans se presser d’y répondre pour ne pas se trouver parjure aux temps de la grande tribulation, grande "angoisse" pour celui (Jacob) qui doit devenir le "tout Israël". ■




    JYH
    Shabbat du 14/09/2013
    D'après "Blog Qéhila"... corrigé.
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





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