• Je republie ci-dessous un article du regretté Nicolas (Blog "Dokimos de la foi") en rappelant que lorsqu'il utilise le mot "Dieu" par concession aux débutants, ce n'est pas le "Deus trinitaire" des gréco-romains babyloniens mais qu'il fait référence au seul et véritable Elohim d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.

     

    Le blasphème contre l'Esprit et le péché impardonnable...

     



    Beaucoup ont cherché à élucider ce que pourrait bien être le blasphème contre le Saint-Esprit. J'ai lu plusieurs explications qui me semblent compliquées et qui me laissent toujours un peu dubitatif.

    Je ne pense pas avoir la science infuse, ni être le seul inspiré; ce je vous partage simplement c'est ce que je pense avoir compris en méditant les écritures.

     

    - Matthieu 12 : 31 "C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. 32 Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint–Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir."

    Une première lecture de cette parole de Yeshoua dit que n'importe quel péché et n'importe quel blasphème seront pardonné.

    Quand Yeshoua ici parle du péché et du blasphème, envers qui ces deux choses s'adressent ? Envers Dieu bien entendu. Et cela est rendu possible à condition que les hommes se repentent en croyant en celui que Dieu a envoyé.

     

    - 1 Jean 1:9 "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité."

     

    Voilà le cas type du pardon de Dieu avant d'être illuminé . Entre Saul et Paul il y a la grâce et de pardon de Dieu en Yéshoua (Jésus).

     

    - 1 Timothée 1:13 "Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité."

     

    Allons un peu plus loin dans la lecture attentive de ce passage. « Mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Maintenant, on arrive au point doctrinal qui va nous poser problème ou pas en fonction de ce qu'on nous aura enseigné.

     

    Si dans le premier cas (verset 31) le blasphème (envers Dieu) est pardonné, dans le deuxième cas lorsqu'il s'agit du Saint-Esprit le péché et le blasphème ne seront jamais pardonnés. Il y a là une zone de flou et de contradiction qui nécessitent un éclairage de la Parole de Dieu. 

    Maintenant dans le verset 32 Yeshoua dit : si quelqu’un a parlé contre lui : le Fils de l’homme, il lui sera aussi pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint–Esprit n’en obtiendra jamais le pardon.

    Toujours la même question récurrente, qui pointe le bout de son nez...

    Si le Saint Esprit est "Dieu" indépendant du Père qui a sa propre volonté il serait donc plus grand que "Dieu" Lui-même ?!... plus grand que "Dieu" le Père créateur de l'univers ?!... Serait-il une expression de Sa personnalité  ? Une hypostase (*) supérieure à celle du Père ou du Fils ?

    ... au point que celui ou celle qui aura parlé contre le Saint-Esprit n'en obtiendra jamais le pardon ?!


    C'est du « véritable n'importe quoi », désolé mais il faut dire les choses.

    Celui ou celle qui va plus loin que ce que Christ enseigne n'a point Dieu. 

    - 2 Jean 1:9 "Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n‘a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils."

     

    - Proverbes 30 : 5 "Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge.6 N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur."

     

    On retrouve cette même pensée »dans la prophétie du livre de la révélation. Un principe à respecter pour toute autre parole de Dieu y est évoquée : « celui de ne pas ajouter ou retrancher quoi que ce soit à Ses paroles ».

     

    - Apocalypse 22 : 18 "Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; 19 Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre."


    ---------------------

    Voici le triste discours des "hommes charnels":

     ( *) Hypostase désigne une subsistance fondamentale, un principe premier divin émanant directement des philosophe grecs.

    L'étymologie donne, pour le mot grec hupostasis : hupo = « dessous » et stases = « station, position ». Les hypostases sont des principes premiers, des réalités fondamentales, dont l'étude relève de la métaphysique ou de la théologie.

    Dans la doctrine catholique romaine, l’hypostase désigne chacune des trois personnes divines (trinité) , chacune considérée comme distincte, mais toutes les trois substantiellement unes (consubstantielles). Les théologiens disent qu'il y a en Dieu trois hypostases ( ce n'est pas ce que la Bible dit ) et une seule nature, dans ce que beaucoup de chrétien appelle « la Sainte Trinité » . Les querelles entre les théologiens des premiers siècles de l'ère chrétienne portaient sur le contenu que l'on doit reconnaître aux notions de personne, d'hypostase, d'essence et de nature. Les débats interféraient avec l'intelligence que l'on avait de la personnalité du Christ : une seule personne-hypostase en deux natures, ou deux substances, (divine et humaine).

    C'est le premier concile de Nicée, en 325, qui a défini la consubstantialité du Père et du Fils, tandis que le premier concile de Constantinople, en 381, affirmera la pleine divinité de l'Esprit, et par conséquent sa consubstantialité avec le Père et le Fils, au sein de l'ineffable et indivisible Trinité. C'est ce dernier concile qui a promulgué le Credo, dit de Nicée-Constantinople, en complétant la profession de foi du concile de Nicée. Et c'est ce même Credo que proclament encore les catholiques (avec l'adjonction du Filioque).

    Mais il faut attendre le concile de Chalcédoine, en 451, pour que l'Église chrétienne utilise officiellement la notion d'hypostase, empruntée sans doute ( non, sans aucun douteà la philosophie néoplatonicienne. Le concile a clairement identifié les notions de personne et d'hypostase, ( pas les écritures et encore moins Dieu et son Fils) d'une part, d'essence et de nature, d'autre part, pour affirmer que dans le Christ il n'y avait qu'une seule Personne ou Hypostase en deux natures ou essences (divine et humaine).

    Cette définition conciliaire n'est pas contradictoire de l'analyse philosophique exposée plus haut. Il est vrai que la notion d'hypostase a, en philosophie, une extension plus grande que celle de personne. Toute hypostase n'est pas une personne. Mais en revanche toute personne est bien, ou a bien, une hypostase. On peut donc poser en toute vérité que le Père, le Fils et l'Esprit, en Dieu, sont à la fois des Personnes, bien sûr, mais aussi des Hypostases.

    On pourrait maintenant avancer plus subtilement la question : quelle est, en Dieu, l'hypostase de la divinité en tant qu'elle est une ? Il n'y en pas ! La divinité n'existe pas indépendamment des Personnes divines. La divinité, ou unité, ou encore monarchie, du Père et du Fils n'est autre que l'Esprit. La divinité, ou unité, ou encore monarchie, du Fils et de l'Esprit n'est autre que le Père. La divinité, ou unité, ou encore monarchie, du Père et de l'Esprit n'est autre que le Fils. Il n'y a rien en Dieu, sauf le Père, le Fils et l'Esprit qui sont tout.

    Les Hypostases divines, bien que distinctes, ne doivent pas être posées comme indépendantes l'une de l'autre. Le Fils procède éternellement du Père, par voie de génération : il est le Fils de Dieu. L'Esprit procède éternellement du Père et du Fils, ou encore du Père par le Fils, comme étant un seul Dieu : il est l'Esprit de Dieu.

    Le Père est l'origine de tout, y compris de la divinité et de la Trinité. Le Fils est le médium de tout, y compris en Dieu et dans la Sainte Trinité, car l'Esprit procède du Père par le Fils. L'Esprit est la fin, ou l'accomplissement de tout, y compris de la divinité et de la Sainte Trinité, car il achève éternellement les processions divines, etc !

    ---------------------



    Tout cela est faux et fait errer les gens bien loin de la vérité. C'est parfaitement identifiable pour ceux et celles qui voudront bien l'admettre :
     c'est la pensée grecque !

    Après cette petite escapade « hyspostasique », revenons à notre sujet. Nous savons que les réponses ne viennent jamais d'un seul verset mais de plusieurs qui souvent expliquent celui qui nous pose un problème de compréhension.

    Ces deux versets qui suivent peuvent nous apporter une partie de la réponse.

     

    - Hébreux 6:4 "Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint–Esprit, ( de la vie et de la puissance de Dieu ) 5 Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, 6 Et qui sont tombésil est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux–mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. 7 Car la terre qui est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qui produit une herbe appropriée à ceux pour qui elle est cultivée, reçoit une bénédiction de Dieu. 8 Mais celle qui produit des épines et des chardons, est réprouvée et près d’être maudite ; sa fin est d’être brûlée."

     

    - Hébreux 10:26 "Car si nous péchons volontairementaprès avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, 27 Mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. 28 Quelqu’un a–t–il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; 29 De quel plus grand supplice pensez–vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance,par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? 30 Car nous connaissons celui qui a dit : à moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : le Seigneur jugera son peuple. 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant."

     

    Dans ces deux passages, il y a des choses importantes qui vont nous faire avancer.

     

    Dans le premier passage d' Hébreux : Ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants de la vie de l'Esprit et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, qui se sont détournés et sont tombés sont en rupture avec la grâce de Dieu. Pour des raisons facilement compréhensibles, car ces personnes méprisent le sacrifice du Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie.

    Dieu nous pardonne les fautes que nous pouvons commettre dans notre marche avec Lui.

    Si nous péchons volontairement, après avoir reçu la révélation du Dieu de vérité, nous annihilons le sacrifice de Yeshoua qui accomplit la justice de Dieu. Non seulement c'est Dieu qui est méprisé, mais aussi son Fils, voilà pourquoi, justement celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, outrage alors l’Esprit de la grâce ?

     

    En conclusion, il me semble qu'il faut plus nous concentrer sur l'offense à Dieu et au Fils liée au fait de bafouer la grâce qui nous a été faite que de chercher le péché impardonnable de l'Esprit.

    L' offense finale est au Père qui est Esprit et au Fils qui est l'instrument humain qui a accompli cette grâce par le sacrifice de sa vie pour notre rachat. Le problème vient aussi du fait qu'on ait personnifié l'Esprit en tant que personne divine,

    Nous devrions voir l'offense impardonnable tout simplement comme le rejet de la grâce que Dieu nous accorde en son Fils après avoir connu et goûté à la Parole de Dieu en tant que nourriture spirituelle pour nos âmes et après avoir connu la marche par l'Esprit que Dieu nous donné.

     

    - 1 Jean 2:1 "Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus–Christ le Juste. ( l'Homme juste que le Père a glorifié qui est maintenant assis à Sa droite et qui est entré dans son ministère éternel de grand sacrificateur. ) 2 C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier"

     

    - Marc 3:28 "Je vous dis en vérité, que toutes sortes de péchés seront pardonnés aux enfants des hommes, ainsi que les blasphèmes par lesquels ils auront blasphémé ; 29 Mais quiconque aura blasphémé contre le Saint–Esprit, n’en obtiendra jamais le pardon ; mais il sera sujet à une condamnation éternelle.30 Yéshoua (Jésus) parla ainsi, parce qu’ils disaient : Il est possédé d’un esprit immonde."

     

    - Luc 12:10 "Et quiconque aura parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint–Esprit, il ne sera point pardonné."

     

    C'est notre être naturel qui conteste l'Esprit de Dieu.

     

    - Actes 7:51 "Gens de cou roide, et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous vous opposez toujours au Saint–Esprit ; vous êtes tels que vos pères."

     

    Voilà maintenant pour quel péché identifiable nous pouvons prier : le péché accidentel, qui n'engage pas le pécheur sur la pente du non respect de la grâce que Dieu nous accorde en en Fils.

     

    - 1 Jean 5:16 "Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché–là."

     

    C'est le rejet de Dieu et de son Messie, son Oint...qui peut mettre les gens en péril après avoir connu la grâce divine... car la grâce et la vérité sont venus par Yéshoua (Jésus).

     

    Voici encore quelques versets qui nous inciterons à la crainte de Dieu et à une plus grande révérence.

     

    - Hébreux 2:3 "Comment échapperons–nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, ( le salut de Dieu annoncé par Yeshoua lui-même ) nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ( les apôtres et le prophètes )"

     

    - Hébreux 12:25 "Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux"

     

    - Hébreux 2:9 "Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin quepar la grâce de Dieu il ( Yeshoua ) souffrît la mort pour tous.10 En effet, il était convenable que Celui ( Elohim le Père) pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, ( Yeshoua ) par les souffrances. 11 Car tous,( nous ) et celui ( Yeshoua ) qui sanctifie, et ceux ( nous : les juifs et les non juifs ) qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ( Elohim le Père); c’est pourquoi il ( Yeshoua )n’a point honte de les appeler frères"

     

    - Jean 10:36 "Dites–vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu ?"

     

    - Jean 17:19 "Et je me sanctifie moi–même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité."

     

    - 1 Corinthiens 11:27 "C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur...:29 Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur."

     

    - Esaïe 63:10 "Mais ils ont été rebelles, ils ont contristé son Esprit Saint; et il est devenu leur ennemi; lui–même a combattu contre eux."

     

    - Ephésiens 4:30 "Et ne contristez point le Saint–Esprit de Dieu, ( c'est outrager la sainteté de Dieu ) par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption."

     

    Note JYH: Le "péché", au sens général, étant d'être "séparé de D.ieu-Elohim", alors le "péché impardonnable" (ou "blasphème contre l'Esprit Saint") c'est d'être définitivement séparé d'Elohim et ne pas (ne plus) être "inscrit dans le Livre de Vie".

    C'est hélas ce qui arrive avec "l'endurcissement du coeur" (d'où la photo du début), c'est à dire en continuant à pratiquer (volontairement) le "péché" qui reste dans sa définition pratique "la transgression de la Loi". (1 Jean 3:4)


    Article original ici: http://nikkos.over-blog.fr/article-le-blaspheme-contre-l-esprit-et-le-peche-impardonnable-110741297-comments.html#anchorComment

     


    JYH
    9/6/2016
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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  • « JE SUIS » en Exode 3:14 et « je suis » en Jean 8: 58



     Préambule: Le développement ci-dessous est essentiellement fondé sur les problèmes de traduction mais ne doit pas cacher que Yeshoua a déclaré simplement qu'Il serait le "premier-né" (de la nouvelle création) et qu'à ce titre et en tant que "premier ressuscité", Il est forcément "avant" Abraham dont la résurrection n'interviendra que "après"... comme nous.
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/je-suis-et-alors-a63881609
    Sans compter que "Abraham fût" (en Jean 8:58) est une très mauvaise traduction car ce n'est pas le verbe "être" mais "ginomai" qui veut plutôt dire "devenir" ou "commencer à être" (Strong 1096), et que le verbe n'est pas au "passé simple" mais au "temps aoriste, voie moyenne déponente" !

    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/de-l-ame-vivante-a-l-esprit-vivifiant-du-premier-ne-a100410969

    Par ailleurs, les références à la Septante grecque sont forcément approximatives puisque le grec ne peut exprimer l'hébreu et ses complexités. Donc l'écart entre les deux "Je suis" est encore plus grand que celui qui est expliqué ici.
    - JYH -  





    Présentation
    traditionnelle française
    et à partir du grec (en rappelant que le présent de l'indicatif n'existe pas en hébreu et qu'il n'y a donc pas de "je suis") :



    « Alors Elohim dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS (Ou plutôt: « Èhiè ashèr èhiè! - Je serai qui je serai »). Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle ‹Je serai, Èhiè, (mal traduit par "JE SUIS"), m'a envoyé vers vous » (Exode 3 :14)

    ***

    « Yeshoua (Jésus) leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis: Avant qu'Abraham fût, je suis » (Jean 8 :58)

     

    Je suis - ego eimi [γ εμ]

     

    Dans les manuscrits grecs, nous lisons en Jean 8:58 :

     

    εἶπεν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν πρὶν Ἀβραὰμ γενέσθαι γ εμ

     

    Parlant de lui-même, Paul utilise le même verbe conjugué de manière identique en Actes 26:29.

     

    « Paul répondit: Que ce soit bientôt ou que ce soit tard, plaise à Elohim que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que JE SUIS, à l'exception de ces liens ! » (Actes 26:29 version Louis Segond "corrigée")

     

    ὁ δὲ Παῦλος εἰπεν, Εὐξαίμην ἂν τῷ θεῷ καὶ ἐν ὀλίγῳ καὶ ἐν πολλῷ οὐ μόνον σὲ ἀλλὰ καὶ πάντας τοὺς ἀκούοντάς μου σήμερον γενέσθαι τοιούτους ὁποῖος κἀγώ εμι παρεκτὸς τῶν δεσμῶν τούτων

     

    Le centurion de Matthieu 8:9 se désigne lui-même de cette façon :

     

    « car moi aussi, JE SUIS un homme placé sous l’autorité [d’autrui], ayant sous moi des soldats ; et je dis à l’un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait » (Matthieu 8: 9 version Martin 1744)

     

    καὶ γὰρ γ ἄνθρωπός εμι ὑπὸ ἐξουσίαν ἔχων ὑπ᾽ ἐμαυτὸν στρατιώτας καὶ λέγω τούτῳ, Πορεύθητι, καὶ πορεύεται, καὶ ἄλλῳ Ἕρχου, καὶ ἔρχεται, καὶ τῷ δούλῳ μου, Ποίησον τοῦτο, καὶ ποιεῖ

     

    Ainsi, Paul et le centurion romain utilisent tous les deux une déclinaison identique du même verbe grec. Le centurion va même jusqu'à ajouter « moi aussi, je suis » ce comparant ainsi d’une certaine manière à Yeshoua (Jésus) en terme d’autorité.

     

    Nous pouvons être assurés que d’aucune façon, Paul et le centurion romain n’ont voulu parlé d’eux-mêmes comme étant Yahouwah, l'Elohim Tout Puissant.

     

    "JE SUIS" et la traduction grecque de la Septante

     

    Les références tirées de "l’Ancien Testament" (des religieux !)* et que l’on trouve dans le "Nouveau Testament" (des religieux !) sont fréquemment extraites de la version de la Septante, la traduction grecque de "l’Ancien Testament" que les juifs ont faite des écritures hébraïques vers 270 av. J.C. Cette traduction grecque était connue et utilisée du temps de Yeshoua (Jésus).
    http://jyhamon.eklablog.com/3-nouveau-testament-au-lieu-de-alliance-nouvelle-ou-renouvelee-a78524315

     

    Dans la Septante en Exode 3:14, nous lisons:

     

    καὶ εἶπεν ὁ Θεὸς πρὸς Μωυσῆν λέγων· γ εμι  ν καὶ εἶπεν· οὕτως ἐρεῖς τοῖς υἱοῖς ᾿Ισραήλ·  ν  ἀπέσταλκέ με πρὸς ὑμᾶς.

     

    « Alors Elohim dit à Moïse: « Èhiè ashèr èhiè! - Je serai qui je serai » (mal traduit par: JE SUIS CELUI QUI SUIS (γ εμι  ν). Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle JE SUIS ( ν), m'a envoyé vers vous » (Exode 3 :14)

     

    Ainsi, à la lecture d’Exode 3 :14, nous voyons que Elohim affirme clairement quel est son titre – ou nom – lorsqu’il dit à Moïse parlant de Lui-même : « Celui qui s'appelle JE SUIS ( ν) ou plutôt "je serai", m'a envoyé vers vous ».

     

    Le titre, ou Nom de Elohim, ne serait donc pas ego eimi (γ εμι), mais bien plutôt ho ōn ( ν).    

     

    Qu’il s’agisse de l’un des titres de l'Elohim Tout Puissant – de l’une des façons dont Il peut être désigné - nous en avons la preuve en Apocalypse 16:5. Nous lisons en effet dans ce passage :

     

    « Et j'entendis l'ange des eaux, qui disait: Tu es juste, Seigneur, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS saint, parce que tu as exercé ces jugements » (Apocalypse 16 :5)

     

    De toute évidence, l’expression « QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS » désigne ici Yahwéh, le Père Eternel et nous en avons la confirmation lorsque nous lisons l’ensemble du chapitre 16 du livre de l’Apocalypse. Le manuscrit grec n’utilise pas dans ce verset l’expression ego eimi (γ εμι). À l’inverse, nous y trouvons les termes ho ōn ( ν).

     

    καὶ ἤκουσα τοῦ ἀγγέλου τῶν ὑδάτων λέγοντος Δίκαιος Κύριε, εἶ  ν καὶ ὁ ἦν καὶ ὁ ὅσιος ὅτι ταῦτα ἔκρινας

     

    Ainsi, si Jean, qui est également l’auteur du livre de l’Apocalypse, avait voulu nous fait comprendre que Yeshoua Ha Mashiah (Jésus Christ) est YHWH, il aurait certainement utilisé les termes ho ōn ( ν) plutôt que l’expression ego eimi (γ εμι) pour reproduire la réponse que donna le Messie aux pharisiens en Jean 8:58.

     

    Nous pouvons donc constater, qu’il n’existe nul lien entre le supposé « JE SUIS » d’Exode 3:14 et le « je suis » de Jean 8: 58. Yeshoua (Jésus) dans ce dernier verset n’affirme certainement pas être Yahwéh, l'Elohim Tout Puissant. Son propos est tout autre et n’est absolument pas une déclaration d’omnipotence et de toute puissance faisant de lui l'Elohim Tout Puissant comme certains l’affirment.
    JYH: Ainsi, ce "Je suis" est celui de "la Parole" (fonction de Elohim et "venue en chair") mais pas celui de l'Elohim complet, le Créateur.

     

    D'après http://radicalreformation.over-blog.com/article-je-suis-en-exode-3-14-et-je-suis-en-jean-8-58-68500685.html

     Voir ce développement de Nicolas sur son blog: http://nikkos.over-blog.fr/article-le-je-suis-d-exode-3-14-et-le-je-suis-de-jean-8-58-110853181-comments.html#anchorComment

    Voir également 
    le commentaire N°4 ci-dessous...

     

    Note JYH: Concernant la prononciation de "YHWH" (ou"IHVH"), l'auteur choisit initialement "Yéhovah". On sait que d'autres préfèrent garder le "Yah" initial plutôt que son diminutif et dire "Yahweh" ou encore garder et le "Yah" initial, et le "Ah" final, d'où "Yahuwah" en écriture anglo-saxonne avec la prononciation "Yahouwéh"... et nous savons que nous pouvons maintenant l'appeler "Abba-Père" !

    De même qu'on peut dire "Yeshoua" ou "Yahoushouwah" pour le nom du Fils, l'essentiel étant de garder le son "a" final puisque le "Iesou" gréco-romain signifierait en hébreu "que son nom soit effacé" si on supprime ce "a" final !

    Enfin, précisons que la plupart des juifs préfèrent dire "Hashem" (le Nom ou Nom sacré) par respect et pour ne pas essayer de traduire l'intraduisible tellement ce  "YHWH" est riche de sens ! (... sens qui n'a rien à voir avec le Deus-Zeus latino-grec et trinitaire !)

     

    JYH
    28/09/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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