• Sainte convocation de "YOM THEROUAH" (fête des trompettes)


    Rediffusion 2017


    "YOM THEROUAH" (fête des trompettes)



    1er jour du 7e mois biblique, appelé aussi jour des clameurs-ovation, appelé également fête des trompettes  … cette lunaison (mois) est la 7e de l’année ce qui lui confère un qualificatif de mois « shabbatique ».

    Diversement défini, ce jour est relatif à un véritable « cri » que nous assimilons à un dernier appel généralisé ou prise de conscience avant la période des évènements précédents le Royaume et le retour de notre Roi, Yéshoua.

    Selon notre sensibilité, qui ne s’impose pas aux diverses consciences à ce sujet, ce jour sera le 19 septembre au soir au 20 septembre au soir.*
    *
     Voir ce rappel du calendrier conforme à Lévitique 23:  http://jyhamon.eklablog.com/calendrier-des-saintes-convocations-2016-2017-a125389454
    Et nous rappelons encore que ce ne sont pas les hommes (et encore moins les femmes) qui décident de la date annuelle de la germination de l'orge (omer) mais le seul Elohim quand IL veut !


    Les lectures proposées en cette occasion sont :

    Nombres 10: 1-11 ; 1 Chroniques 12:39 à 16:6 ; Néhémie  8:1-12 ; Zacharie 12 à 13:2 

    Soyez tous en cette sainte convocation, bénis de Sion, par la présence effective du Messie en nous, l’espérance de la gloire.




    YOM THEROUAH


    ... Est une des saintes convocations de YHWH à cycle annuel, la 5e selon l’ordre établi au Lévitique 23 (rappelons que seules les 4 premières sont "accomplies").YHWH parla à Moshéh et dit : Parle aux Israélites, dis-leur:  Le septième mois, le premier jour du mois, il y aura pour vous jour de repos, appel en clameur, sainte convocation. Vous ne ferez aucune œuvre servile et vous offrirez un feu à YHWH.”
    (Lévitique 23:23-25)


    Célébrée le 1 er jour du 7e mois biblique, elle est aussi appelée jour des clameurs-ovation, originellement : souvenir ou commémoration en clameurs. En effet, en cette occasion il était dit de faire entendre les voix et les instruments. Comme ce jour est celui d’une nouvelle lune il était d’usage de sonner de la trompette, d’où le titre qui complétait le titre originelle de
    « clameurs » par « fête des trompettes »

    “Dans vos jours de joie, dans vos fêtes, et à vos nouvelles lunes, vous sonnerez des trompettes, en offrant vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces, et elles vous mettront en souvenir devant votre Elohim. Je suis YHWH, votre Elohim. Le vingtième jour du second mois de la seconde année, la nuée s’éleva de dessus le tabernacle du témoignage. Et les enfants d’Israël partirent du désert du Sinaï, selon l’ordre fixé pour leur marche. La nuée s’arrêta dans le désert de Paran. Ils firent ce premier départ sur l’ordre de YHWH par Moshéh.” (Nombres 10:10-13)

    La nouvelle lune, 1er jour du mois, est la 7e de l’année ce qui lui confère un qualificatif de mois « shabbatique ».
    Note JY: Nous devons rappeler que ce n'est donc pas la "tête de l'année" (Roch Hachanah) comme dans le calendrier religieux rabbinique... ce qui ne valide pas non plus le calendrier papiste grégorien !

    Diversement défini, ce jour est relatif à un véritable « cri » que nous assimilons à un dernier appel généralisé ou prise de conscience avant la période des évènements précédents le Royaume et le retour de notre Roi, Yéshoua.
    Note JYH: Ceci n'a évidemment rien à voir avec la monstrueuse fable pentecôtiste (et évangélique) d'un soi-disant "enlèvement secret"... de "leur église" avant Yom Kippour !


    Prise de conscience, reconnaissance et retour à la raison d’obéissance


    Une des illustrations des plus représentatives de la nature de cette « sainte convocation » est certainement celle évoquée en Néhémie 8 : 8-12.

    “Tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. Ils dirent au scribe Ezra d’apporter le livre de la Torah de Moshéh, que YHWH avait prescrite à Israël. Alors le prêtre Ezra apporta la Torah devant l’assemblée, qui se composait des hommes, des femmes et de tous ceux qui avaient l’âge de raison. C’était le premier jour du septième mois. Sur la place située devant la porte des Eaux, il lut dans le livre, depuis l’aube jusqu’à midi, en présence des hommes, des femmes et de ceux qui avaient l’âge de raison : tout le peuple tendait l’oreille au livre de la Torah. (…). Ezra ouvrit le livre au regard de tout le peuple - car il dominait tout le peuple - et, quand il l’ouvrit, tout le peuple se mit debout. Alors Ezra bénit YHWH, le grand Elohim ; tout le peuple, mains levées, répondit : « Amen ! Amen ! », Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant YHWH, le visage contre terre. (…) Et Ezra lut dans le livre de la Torah d’Elohim, traduisant et donnant le sens : ainsi l’on comprenait la lecture. Alors (Son Excellence Néhémiah et) Ezra, le prêtre-scribe (et les lévites qui instruisaient le peuple) dit à tout le peuple : « Ce jour est consacré pour YHWH, votre Elohim ! Ne soyez pas tristes, ne pleurez pas ! » Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Torah. Il leur dit encore : « Allez, mangez des viandes grasses, buvez des boissons douces et faites porter sa part à qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré pour notre Seigneur ! Ne vous affligez point : la joie de YHWH est votre forteresse ! » Et les lévites calmaient tout le peuple en disant « Taisez-vous : ce jour est consacré. Ne vous affligez point ! » Et tout le peuple s’en fut manger, boire, distribuer des parts et se livrer à grande liesse : car ils avaient compris les paroles qu’on leur avait communiquées.” (Néhémie 8:1-12)

    Nous pensons que cet épisode de l’Histoire du peuple de Juda de retour de l’exil babylonien, est une préfiguration, une répétition en grandeur nature de ce que sera le « jour J » ou le « Yom Y » de la réalisation prophétique ultime du « Yom Thérouah » ; réalisation marquant l’acte prophétique contenu dans ce « jour de fête », au même titre que le furent Péssah, Shavouoth …

    Les cris de joie remplaçaient les pleurs, comme ceux des deuils… la redécouverte de la Torah et la prise de conscience du pourquoi de l’exil, qui ne fut autre que l’abandon de la Torah de vie de YHWH, l’abandon de Celui qui est la source d’eau vive au profit des fontaines crevassées des idolâtries de toutes sortes, c’est-à-dire de la désobéissance, du rejet d’Elohim tout en pensant toujours (faussement) le servir… Ainsi Yéshoua redit aux religieux de son époque :

    “Produisez donc des fruits dignes du repentir, et n’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons pour père Abraham.” Car je vous dis qu’Elohim peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Abraham.” (Luc 3:8 )

    Les contemporains d’Ezra et de Néhémiah se confondirent tous en repentance, tous ceux qui étaient là à écouter… mais le Seigneur changeait immédiatement leur consternation en joie, devant la porte des eaux. Autant le peuple d’Elohim a le cou roide et âpre dans la folie de la désobéissance, autant lorsque le souffle de repentance leur « tombe » dessus, ils savent, tout au moins pour les plus sensibles au Seigneur, s’humilier réellement. Lorsque le repentir est « vrai » alors toutes les portes de la grâce s’ouvrent en grand…

    “Alors ceux qui craignent YHWH se parlèrent l’un à l’autre. YHWH prêta attention et entendit : un livre aide-mémoire fut écrit devant lui en faveur de ceux qui craignent Yahwéh et qui pensent à son Nom. Au jour que je prépare, ils seront mon bien propre, dit YHWH Tsévaoth. J’aurai compassion d’eux comme un homme a compassion de son fils qui le sert. Alors vous verrez la différence entre un juste et un méchant, entre qui sert Elohim et qui ne le sert pas.” (Malachie 3:16-18)

    Notons encore, car ce n’est pas anodin, que Juda était de retour partiel en Judée, et que le centre d’intérêt restait toujours et encore « Jérusalem ». Malgré la félicité de la prise de conscience au regard d’Elohim et de Sa Torah, les exilés de retour devaient composer avec de nombreux détracteurs et ennemis. Certains ennemis utilisèrent même la machination et le mensonge pour tenter de nuire en arrêtant le projet d’Elohim à leur égard.

    Cet environnement « politique » vécu vers l’an -515, nous est à vrai dire bien connue à ce jour de 2016, qui réitère une situation similaire : un décret de retour signé par les hautes autorités de ce monde en 1948 , puis des ennemis intérieurs et des ennemis extérieurs très agressifs. (Lire à ce sujet les livres de Ezra et de Néhémiah) En somme nous nous retrouvons dans un environnement historique semblable.
    Note JYH: Ceci n'est toutefois qu'un épisode "terrestre" à vocation dramatique avant la venue de "l'anti-Messie" et de l'accomplissement de "Yom Kippour", la "détresse de Jacob"... qui deviendra enfin "Israël", "tout Israël" (les 12 tribus + les "étrangers"...), pour revenir avec son Mashiah et accomplir aussi Apoc 17:14 en détruisant tous Ses ennemis.


    La connexion prophétique


    Il n’y a guère de hasard dans la Parole et rien n’y est écrit uniquement pour
    « l’esthétique » mais bien pour nous servir d’enseignement. Au retour d’exil il y eu donc en ce jour de « Yom Thérouah » une prise de conscience salvatrice pour tout le peuple revenu et rassemblé. Ne nous laissons pas entraîner immédiatement à lier le titre des « trompettes » avec les trompettes d’Apocalypse…. Ne brûlons pas les étapes… un pas à la fois, ce qui sera une sage mesure.

    Nous parlons donc de « Jérusalem » ("d'en bas" puis "d'en haut", Galates 4:25,26...) ; de « peuple rassemblé » (voir "l'alliance nouvelle entre les deux Maisons" - Juda et Ephraïm - Jér31:31 et Héb 8:8) ; de « reconnaissance » ; de « clameur de consternation » ; de « repentance » ; de « porte des eaux » ; de « purification » ; de retour à la fidélité ; de réappropriation de la vérité de la Torah.

    Nous voici en plein « Zacharie 12 » … prophétie qui doit encore se réaliser et pur laquelle nous prions : « que le souffle fonde sur les habitants de Jérusalem »…

    “Il arrivera en ce jour-là que je chercherai à détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Mais je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi au sujet de celui qu’ils ont transpercé, ils se lamenteront sur lui comme on se lamente sur un fils unique ; ils le pleureront comme on pleure un premier-né. En ce jour-là grandira la lamentation dans Jérusalem  (…) En ce jour-là, il y aura une source ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour laver péché et souillure. Il arrivera en ce jour - là-oracle du Seigneur - que je retrancherai du pays les noms des idoles : on n’en fera plus mémoire. De même les prophètes et l’esprit d’impureté, je les chasserai du pays.” (Zacharie 12:9-13:2)

    Cette fois à Jérusalem, il ne s’agit plus seulement de reconnaître la Torah écrite en l’entendant…. Mais de « voir » la Torah vivante : Yéshoua le Fils, qui fut percé et pour lequel il tourne les regards. Alors ils pourront dire « on avait entendu parler de toi, mais maintenant nous t’avons vu »

    Les lamentations se changeront en cri de joie et d’espoir, car la source de bénédictions et de purification ouverte pour tous ceux qui y seront invités sera la marque d’un renouveau, d’une redynamisation de la mission du tout Israël : le dernier témoignage … Alors viendra la fin.

    N’avons-nous pas ici tous les ingrédients du prophétique et grand « Yom Thérouah » ?

    Prions et méditons le sujet, le Seigneur nous éclairera.


    Joie et bénédictions à tous en ce jour de « Thérouah » ! Shalom shalom !




    JYH
    19/09/2017
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et la source)




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