• Parachah "Vayyéchév" (il demeura)

     

    Parachah "Vayyéchév" (il demeura)



    Pensée

    Joseph et Juda, c’était il y a près de 4000 ans ? Non, c’est aujourd’hui ! Car ces deux là sont liés à vie... et malgré les apparences.

    Comme Joseph, premier-né de Rachel pour Jacob, Yéshoua s’est rendu en Égypte sous la protection d’un dénommé Joseph fils de Jacob ! Puis il est dit « j’ai appelé mon fils hors d’Égypte ». Yéshoua le Fils premier-né, en sortant d’Égypte, rappelle à tout Israël que le messianisme selon Joseph et le messianisme selon Juda ne font qu’un… Dès lors, qu’aucun parmi ceux de Joseph (Ephraïm) ne conteste l’appel à ceux de Juda et réciproquement.

    Les « Joseph » ont emmené Israël-Yéshoua en Egypte ; YHVH dit : « J’ai appelé mon Fils hors d’Égypte… » Sortons et suivons Celui qui est venu chercher toutes Ses brebis,  les frères égarés auxquels s’ajoutent de nombreux autres.

    Rappel: http://jyhamon.eklablog.com/ephraim-et-juda-le-rassemblement-des-douze-tribus-a96603181



    Parachah "Vayyechev" (il demeura)


    LA PARACHAH :« VAYYECHEV »
    (il demeura)


    Shabbat 9 décembre 2017
    (Commentaire de 2011)


    Lectures:
    Parachah : Bérèchiyth /Genèse37 :1 à 40 fin
    Haftarah : Amos /Amos2 :6 à 3 :8
    Bérith Hadachah : Miphaloth/Actes 3 :16-26


    Rappel: les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la Parachah:
    Avec cette parachah commence l’histoire de la descendance de Yaaqov (Jacob). Celle-ci s’engage prioritairement autour du personnage de Yossef, fils préféré d’Israël son père (Jacob). Yossef a des songes qui le projettent à une destinée dont ses frères sont jaloux.
    Yossef est vendu à des marchands ismaélites qui l’emmènent en Égypte. A ce point, l’histoire de Yossef marque une pause pour s’intéresser à la seconde figure importante des fils d’Israël : Yéhoudah (Juda) qui mena une vie séparée de ses frères. Son aventure personnelle s’achève par la naissance de ses jumeaux : Péréts et Zérah. Puis, l’histoire de Yossef laissée en suspens reprend. Potiphar, un important notable de Pharaon le prend à son service. Mais la femme de Potiphar l’accuse faussement et il est emprisonné. Yossef,
    sur qui repose le Souffle d’Élohim devient responsable de la prison. Le grand échanson et le grand panetier de Pharaon sont accusés d’offenses envers Pharaon, Ils se retrouvent sous la garde de Yossef. Chacun fait un rêve que Yossef leur explique. Ce que Yossef prédit se réalise, mais le grand échanson qui est blanchi de tout soupçon, oublie Yossef... 



    L’écriture d’Élohim 


    Notre Élohim ne se limite pas à écrire, ou faire écrire sur du papier ou autre, IL écrit en priorité en nous-mêmes et par nos vies, non avec de l’encre mais avec les circonstances qu’IL nous fait vivre.
    Dans ces
     « séances d’écriture vivante » initiées par le Seigneur, notre 
    comportement, nos décisions, notre caractère, interfèrent et finissent par établir un sens prophétique de notre avenir et même de celui de nos enfants. Réfléchissons à cela et notre comportement général pourrait se revêtir d’une dimension beaucoup plus responsable, plus profonde. Prenons même bien garde aux paroles qui sortent par inadvertance de notre bouche ! 

    Pour être illustratif et simple, rappelons-nous des choix d’Éssav et de Yaaqov, vis-à-vis du droit d’aînesse, et ce qui en advint pour eux-mêmes et leur descendance respective…Cette approche que nous appelons banalement l’expérience de la vie en Élohim, que nous appelons aussi notre parcours, nos épreuves… savons-nous qu’elles ne sont pas anodines, qu’elles ne sont pas seulement des « ennuis de parcours »… Mais, si nous sommes attentifs
    au domaine spirituel, apprenons que de la façon dont nous sommes amenés à les
    « négocier, à les vivre » dépend la suite de notre histoire sur le chemin du Seigneur… Si seulement nous sommes attentifs !

    Telle fut la vie des « patriarches ». Ce qu’ils vécurent s’inscrivait en termes de prophétie, pour eux, pour Israël* et pour les nations…

    Les livres de la Torah, qui nous narrent l’Histoire primordiale jusqu’à l’entrée d’Israël* en Kénaan, sont pour ceux qui y prennent attention le développement prophétique d’Israël, et notamment l’annonce très précise, bien qu’en filigrane, de la personne et de l’action de Celui qui sera Fils et Roi d’Israël par excellence : le Mashiah Yéshoua. Pour être convaincus de ce fait, nous devons lire convenablement l’histoire de Yossef. Yossef qui est, sans conteste, reconnu de tous comme une grande figure messianique.
    * Rappel: A chaque fois qu'il est question "d'Israël", c'est celui qui englobe les "12 tribus" (plus les étrangers qui s'y attachent) et donc pas un certain Etat-nation contemporain.
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204


    “Alors j’ai dit : Voici, je viens, car c’est de moi qu’il est question dans le rouleau du livre, pour faire, ô Élohim, ta volonté.” (Hé 10:7 Jer)

    “Car si vous croyiez Moshéh, vous me croiriez aussi, car c’est de moi qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? ” (Jn. 5:46-47 Jer)

    Nous pouvons penser, à certains moments difficiles de notre périple, qu’Élohim n’intervient pas dans nos vies. Nous attendons des manifestations extraordinaires de Sa part, et rien de cela ne se passe. Voyons Yossef en prison, il pouvait se morfondre et dire « Élohim m’a abandonné ». L’apôtre Paul aurait pu en dire autant…Que dire aussi de Yov (Job) ! Et cependant, dans ces moments-là, qui ne sont guère plaisants, le Seigneur nous construit. IL nous transforme. IL écrit dans notre vie et nous devenons des lettres vivantes, des lettres faites de Sa présence au beau milieu de notre faiblesse lorsque, comme Élie, nous en arrivons à dire :
    « c’est assez, maintenant prends ma vie ! » …
    Prends ma vie ! Quelle expression extrême ! Si nous sommes vraiment prêts à cela, si véritablement nous nous regardons comme morts à nous-mêmes, si notre gain est d’être réunis au Seigneur, et si nous abandonnons tout ce qui semble être nous-mêmes, si nous abdiquons devant le Seigneur… alors le Seigneur peut agir comme IL l’entend, et non plus comme nous le Lui imposons. Telle fut la vie de Yossef.

    Nous ne pouvons véritablement témoigner que de ce que nous avons vécu dans Sa présence… Ainsi Paul dira :

    « Notre lettre, c’est vous, une lettre écrite en vos coeurs, connue et lue par tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre du Messie remise à nos soins, écrite non avec de l’encre, mais avec le Souffle de l’Élohim vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs. »
    (2 Co. 3:2-3 Jer)

    Mais pour en arriver là, il est d’abord nécessaire de gommer tout ce que nous avons nous-mêmes écrit dans notre coeur, gommer nos certitudes infondées, nos idoles, nos habitudes inacceptables, évacuer nos aliénations religieuses et autres… que la feuille de notre coeur soit vierge ! Parfois il faut beaucoup de temps, car reconnaissons que nous sommes tous, sans exception, têtus ! Paul aussi en est passé par « l’effacement » de lui-même avant d’être « ré-écrit » par le Seigneur. Il dira « qui es-tu Seigneur ? » puis plus tard : « je regarde tout ce que j’ai connu comme de la boue, comme des éléments inutiles, parce que j’ai compris, gagné le Messie… » Certainement il a pu dire comme Job : "j’avais entendu parler de Toi, maintenant mon oeil t’a vu" ! Quelle grâce ! Mais que peut-on voir d’Élohim, sinon uniquement Sa face visible, Sa face compréhensible, l’Ange de Sa face : Yéshoua. C’est Lui le doigt d’Élohim qui écrit le chemin de la Vie en nous.



    Yossef et Yéhoudah (Joseph et Juda) deux destins à projection prophétique


    Notre parachah s’ouvre sur une annonce de l’histoire des descendants de Yaaqov, bien qu’elle semble nous décrire uniquement l’histoire de Yossef. Soudain l’histoire de Yossef est mise en suspens pour s’intéresser à un épisode hors contexte de la vie de Yéhoudah, (chapitre 38) pour reprendre ensuite celle de Yossef. Les autres frères ne sont pas mis en valeur de la même manière.

    Si nous prenons du recul sur le texte nous nous apercevons qu’il met en relief deux personnages essentiels et leur « début d’histoire » : Yossef et Yéhoudah. C’est sur ces deux figures prépondérantes et prophétiques d’Israël que l’écriture veut nous attirer, ce sont ces deux destins qui forgeront une forte particularité du devenir d’Israël. Mais avec la précision suivante :c’est par les deux « branches » d’Israël représentées par Yossef et Yéhoudah que
    s’organisera le plan divin, sur les deux intimement liées et non sur l’une ou l’autre exclusivement. C’est pourquoi l’histoire de Yéhoudah est ici incrustée dans celle de Yossef.

    “Dis leur, Ainsi dit le Seigneur, YHWH, Voici, je prendrai le bois de Yossef, qui est dans la main d’Éphraïm, et les tribus d’Israël, ses compagnons ; et je les mettrai sur celui–ci, savoir sur le bois de Yéhoudah, et je les ferai être un seul bois, et ils seront un dans ma main.” (Ez. 37:19 DRB)

    Parachah "Vayyéchév" (il demeura)



    Le texte d’Ézéchiel confirme la structure de la parachah Vayyéchév et de la vision prophétique de l’intime relation entre Yéhoudah et Yossef… alors que ces derniers ont vécu quasiment séparés pendant de longues années. C’est pourquoi nous comprenons que laisser croire qu’Israël n’est constitué que par le seul peuple « Juif », c'est-à-dire Yéhoudah, est une affirmation très réductrice qui ne se justifie pas par la Parole, car Yéshoua se présente bien comme le rassembleur de toutes les brebis de la maison d’Israël, celles de Yéhoudah et celles de Yossef (Éphraïm).

    Quelle était donc l’intention de Yéhoudah lorsqu’il s’éloignait de ses frères après l’épisode peu glorieux de la vente de Yossef à des nomades ? Était-il désolé d’avoir participé à ce traquenard envers son propre frère ? Voulait-il s’éloigner de sa famille décidemment belliqueuse et jalouse jusqu’à la haine de leur propre chair ? Voulait-il définitivement se séparer et vivre pour lui-même ? Difficile de répondre. Néanmoins le fait est acquis : Yéhoudah se met « en dehors »… Et cette décision marquera l’avenir du peuple. Après le schisme du Royaume d’Israël, après le règne du Roi Salomon, Yéhoudah formera sous son nom le Royaume du Sud : la Judée, les Juifs.

    Alors que les frères du Nord sous le nom d’Israël – Éphraïm (maison de Yossef) étaient déjà éparpillés parmi les nations, Yéhoudah resta seul, et vécut ensuite son propre exil toujours seul, et sous son nom de « Juif ». Notons également que le grand exil de Yéhoudah se fit quelques temps après le rejet de Yéshoua le Messie, vendu lui aussi par un certain Juda pour trente sicles d’argent. Il n’y a pas de hasard dans la Parole, tout est réglé par le grand Écrivain du destin, qui est amour et justice.

    Reconnaissons simplement la puissance prophétique des textes de la Torah, et apprenons à tous nos frères qui veulent bien écouter qu’il ne s’agit pas d’un
    « ancien testament » mais de la Parole d’Élohim toujours bien vivante, qui s’accomplit.

    Yéhoudah ne semble pas demander le conseil de son père Yaaqov en ce qui concerne la recherche d’une épouse. Il prend une kananéenne, de qui il a trois fils, deux d’entre eux meurent car ils ne sont pas droits devant Élohim. Yéhoudah ne semble pas non plus d’une vertu à toutes épreuves vis-à-vis des femmes, contrairement à son frère Yossef visiblement chaste. Sa belle fille Tamar, sans doute aussi d’origine kananéenne, se déguise en prostituée…
    Yéhoudah aura ainsi deux autres fils qui seront à l’origine de la lignée royale
    d’Israël….

    Yéshoua le Messie d’Élohim sera, par sa mère Miryam, de la famille de Yéhoudah via Pérets, mais son « Souffle divin » paternel sera selon le modèle prophétique de Yossef. Ce n’est pas non plus un hasard si l’époux de Miryam, et père suppléant (adoptif) de Yéshoua, s’appelait lui-même : Yossef. Ce Yossef époux de Miryam était tout aussi étonnamment le fils d’un homme qui s’appelait Yaaqov… Tout cela ne s’invente pas (cf : Matthieu1 :1-17)

    Dans cette approche, nous comprenons que l’unité « Israël » faite des deux maisons de Yéhoudah et de Yossef-Éphraïm ne se réalise que par le Mashiah Yéshoua. C’est Lui qui est la « synthèse et le ciment ».



    L’héritage du Souffle


    Yossef était le favori de son père, qui lui offrit une tunique de prince. Cet égard ne fut pas à son avantage auprès de ses frères qui le jalousaient et qui pouvaient peut-être percevoir à travers ce symbole une volonté secrète de Yaaqov à élever Yossef au dessus d’eux. Les rêves que fit Yossef (voir ch 37 5-11) finirent d’exaspérer les frères sur sa prétention intolérable à régner sur eux… Ils le haïrent.

    Au-delà des rêves que Yossef faisaient et de sa capacité future à les expliquer, ses frères comprirent néanmoins que lui seul présentait les mêmes caractéristiques de relation avec le divin que leur père Yaaqov. En effet, ils n’étaient pas sans connaître les songes de Yaaqov à Béthel, et son aventure au Yaboq. Cela faisait de Yossef, non simplement le fils premier-né de Rachel l’épouse bien aimée, mais cela faisait en plus de lui l’héritier de la relation divine ! Ces rêves le reliaient aussi directement à leur arrière grand père Abraham. L’héritage du Souffle reçu par les pères revenait donc visiblement à Yossef !

    En somme, nous pouvons nous poser la question : mais de quoi les frères étaient-ils le plus jaloux : que Yossef soit l’enfant chéri de son père ou qu’il soit l’héritier désigné d’Élohim ? C’est le symbole parfait de Celui qui sera le Fils, Celui que l’on rejette, Celui que l’on ne veut pas comme Roi : Yéshoua.

    Même si les frères ne voyaient pas aussi loin dans leurs réflexions, tout dans l’histoire de notre parachah et dans l’histoire de Yossef milite dans ce sens : de nombreux détails à caractères messianiques nous permettent de confirmer les liens évidents entre Yossef et Yéshoua. Cherchons-les dans notre lecture, ils sont nombreux…

    N’oublions pas, par ailleurs, que l’un des fils de Yossef : Éphraïm, sera désigné par le prophète Jérémie comme : premier-né d’Élohim !

    “Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications ; Je les mène vers des torrents d’eau, Par un chemin uni où ils ne chancellent pas ; Car je suis un père pour Israël, Et Éphraïm est mon premier-né.” (Jé.31:9 NEG)

    Il y a donc en Israël un héritage du Souffle selon les arrhes qui en furent données à Shavouoth de l’an 30 à Jérusalem… Il y a dans le tout Israël une hérédité à la manière de Yossef, constituée de juifs et de non-juifs sans distinction. Faudrait-il de nouveau que le reste de ceux qui se revendiquent de la révélation biblique, les synagogues et les églises soient de nouveau jaloux de ces « Yossef » là, disciples du Messie… les vendent et les
    fassent périr, parce qu’ils ont reçu une tunique de sainteté ? Alors que par leur Chef ils sont les garants du salut d’Israël et de la réunification dans l’unité sous l’unique bannière de Yéshoua Roi…
    Tout comme le fut Yossef pour toute sa famille, dans la miséricorde et le pardon parfait, sans préalable et sans retenue. Amen. !



    Shabbat Shalom véshavoua tov 




    JYH
    23/12/2016
    D'après "Blog Qéhila"... avec mes vifs remerciements !
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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