• Lecture du shabbat: Parachah "Piynéhas" (Phinées)

     

    Parachah "Piynéhas"



    Pensée :

    Nombres 32:7

    « Pourquoi voulez-vous décourager les israélites de passer dans le pays que YHVH leur donne ? »

    Les Rouvénites et les Gadites préférèrent s’implanter à l’Est du Jourdain plutôt que de prendre possession dans les limites du pays promis. Néanmoins ils durent continuer le combat du Royaume avec tout Israël, jusqu’à ce que leurs frères soient aussi tous entrés.

    « Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées quand Ma demeure est en ruine ? » dit YHVH  (Aggée 1:4)

    Chacun s’installant dans son assemblée en disant : voilà nous sommes bien, maintenant réjouissons nous…

    « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère… Il y a endurcissement partiel d’Israël jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Alors tout Israël sera sauvé… » (Romains 11:2-26)

    Jusqu’à là, le combat continue.



     

     


    PARACHAH : « PIYNÉHAS » 
    (Phinées)

     

    Shabbat 30 juillet 2016
    (Commentaires 2009-14)


    Lectures :
    Parachah : Bémidbar/ Nombres 25 : 10 à 30 : 1
    Haftarah : YirméYahou/Jérémie 1 :1 à 2 :3
    Bérith Hadachah : MattitYahou/ Matthieu 24 :29 à 51

     

    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua

     

    Résumé de la Parachah
    Piynéhas, fils d’Élazar, petit fils d’Aharon, tuait Zimriy prince d’Israël et Kozbiy princesse de Midyan, avec laquelle Zimriy s’était compromis en prostitution idolâtre. Cet acte violent arrêtait la plaie divine qui fit 24 000 victimes parmi le peuple. Les midyanites sont désormais déclarés adversaires qu’Israël devra combattre.
    Suite à la plaie, YHWH décrète un recensement de la population mâle en capacité de tenir les armes. Le décompte est précis, tribu par tribu, les lévites à part. Ce recensement préparait le projet du partage et des héritages en terre de Kénaan selon le nombre des populations de chaque tribu, toutefois une règle de justice concernant les filles non héritières compléta le dispositif.
    Après avoir adoubé Yéhoshoua fils de Noun (de Ephraïm) comme chef d’Israël à sa place, Moshéh sur ordre d’Adonaï YHWH rappela l’ensemble des qorbanoth (offrandes…) à Lui présenter en leur temps.

     

    La brèche

     

    Le parachah précédente « Balaq » s’achève sur une triste note. Après quarante années passées dans le désert, Bilam le prophète corrompu des nations ne peut que s’étaler en éloges à l’égard d’Israël, tant la présence de son Elohim YHWH, l’a rendue sainte. Rien ne peut l’atteindre, ni la puissance des hommes, ni les artifices de l’occulte. Toutefois les quarante années passées dans le désert ne les a pas rendus prudents vis-à-vis de la ruse
    des populations idolâtres desquelles ils devaient se méfier. Sur le conseil tactique de Bilam, Les femmes midyanites séduisaient alors les israélites, les charmant par leur exotisme. Ils s’adonnèrent ainsi aux cultes de leurs faux dieux, ce qui relevait d’une désobéissance caractérisée envers les dix Paroles de YHWH, et d’une infidélité à double mesure : envers Elohim Lui-même, et envers les filles d’Israël, particulièrement vertueuses et loyales. La légende dit que si la génération des hommes sortis d’Égypte mourut dans le désert à cause de leur rébellion, les femmes quant à elles survécurent plus nombreuses et entrèrent dans le Royaume promis à cause de leur comportement beaucoup plus digne…

    Mais YHWH campait au milieu d’Israël… La convoitise des yeux et des sens de la chair entraînait Israël à la fornication jusqu’à l’adultère spirituel. Alors, la plaie fut immédiate. Le Saint ne peut côtoyer impunément la profanation sans effet douloureux et destructeur, car YHWH est un Elohim ardent, devant Lui est un feu dévorant (destructeur). Nulle profanation et
    nul profane ne peut tenir en sa présence.

    Le saint et le profane ne sont pas compatibles. Imaginons un instant approcher deux éléments opposés dans leur nature tel qu’un glaçon et un feu… Que se passe-t-il ? Le glaçon ne résiste pas.

    Moshéh et Aharon reçurent l’ordre de mettre à mort les responsables de ce désastre, car déjà 24 000 personnes mourraient de la plaie. Mais un dénommé Zimriy, prince en Israël amena dans le camp une midyanite, Kosbiy, elle-même princesse de son peuple, pour la prendre pour femme et par conséquent comme cela se faisait à l’époque engager par alliance les deux peuples ! Ceci, il le fit devant les principaux d’Israël et notamment devant Moshéh. Moshéh ne put rien faire car il fut lui-même marié à Tsiporah (Séphora), fille de Yithro de Midyan ! C’est un coup monté, un prétexte pernicieux, un stratagème de l’ennemi pour faire taire Moshéh. Et c’est bien ce que dut faire Moshéh… Il était paralysé, l’objectif perfide de Bilam semblait atteint. Israël serait bientôt à sa merci, car sans protection face à la pollution qui gagnerait tout le camp.

    Piynéhas comprit immédiatement le crucial et le dramatique de l’instant qui se déroulait sous ses yeux. Le mal devait être supprimé immédiatement et spectaculairement : tel un allégorique « St George terrassant le dragon » il tua Zimriy et Kozbiy d’un seul coup de lance.

    Bien que béni, l’antécédent matrimonial de Moshéh l’israélite avec Tsiporah la midyanite, servit de prétexte, de brèche, qu’utilisèrent les comploteurs que furent Zimriy et Kozbiy sous le conseil de Bilam.

     

    Piynéhas (Phinées) fils d’Élazar


    Son rôle se limitait-il à celui d’un « officier des hautes œuvres », autrement dit : bourreau ? Le zèle de Piynéhas pour YHWH le mena effectivement à exécuter le couple par lequel le scandale s’opérait et provoquerait la perte d’Israël.
    Son acte violent, mais salvateur, fut toutefois récompensé d’une bénédiction et d’une promesse non négligeables :

    « Piynéhas, fils d’Elazar, fils d’Aharon, le sacrificateur, a détourné mon courroux de dessus les fils d’Israël, étant jaloux de ma jalousie au milieu d’eux, de sorte que je ne consumasse pas les fils d’Israël dans ma jalousie. C’est pourquoi dis, Voici, je lui donne mon alliance de paix ; et ce sera
    une alliance de sacrificature perpétuelle, pour lui et pour sa semence après lui, parce qu’il a été jaloux pour son Élohim, et a fait propitiation pour les fils d’Israël. » (No. 25:11-13)

    Les actes de Piynéhas ne s’arrêtèrent pas à cet évènement marquant il continuait, conformément à la promesse, à servir Élohim et le peuple. Il restait en Israël un notable homme de sagesse et de jugement qui sut, par discernement et justice, assurer la paix dans l’affaire de l’autel de Réouven-
    Gad-Ménashéh, que ces derniers élevèrent en l’honneur de YHWH sur le Jourdain. (voir Josué 22 :9-34).
    Il obtint en possession une colline dans le territoire d’Éphraïm où il ensevelit son père Élazar (Josué 24 :33). Il succéda vraisemblablement à son père au titre de Kohen Gadol. On le retrouve en Juges 20 :28 où il eut à décider d’une guerre d’extermination contre Benjamin, car les gens de Guibéa s’étaient comportés comme les gens de Sodome à l’égard d’un lévite et de sa concubine.


    Glorieux mais étroit



    « Les soixante–dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Yéshoua leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair… » (Luc 10 :17)

    « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » (I Pierre 5 :8)

    Israël qui vivait un véritable « Immanou El » Elohim avec nous, n’était pourtant pas exempt des attaques de l’adversaire. Les disciples du Seigneur, qui se retrouvèrent investis de pouvoirs significatifs, car le Royaume en le personne du Roi de ce Royaume était parmi eux, n’étaient pas non plus à l’abri des ruses de l’adversaire. C’est à ce titre que le Seigneur leur dit : Prenez garde, Satan s’approche inévitablement de ceux qui le gênent, cherchant un moyen de les faire taire, ou de les faire tomber.

    Tout ce qui est arrivé à Israël, aux patriarches et autres nous sert
    d’exemple ! Nous avons donc l’avantage d’être prévenus mais la responsabilité d’agir en conséquence. Nous réclamons une vie pleine et entière dans le Seigneur, ce qui est louable et glorieux car cela correspond à la volonté de notre Père. Notre Père répond favorablement à cette demande en augmentant notre sanctification, comme il est écrit : vous serez saints comme votre Père ! Mais à l’instar d’Israël, dont la sanctification était acquise à la sortie du
    désert, il n’y a donc plus de place pour le profane, pour les oeuvres stériles et vaines du monde, plus de place pour les alliances adultères avec les valeurs et puissances de ce monde. Soyons convaincus que si c’est le cas : c'est-à-dire si notre sanctification est avancée et que nous optons pour quelques travers du monde ou travers religieux, alors nous apportons du profane dans le sacré ! Alors les « réactions » dues à l’incompatibilité entre le profane et le sacré risquent de ne pas se faire attendre…

    Veillez ! Dit le Seigneur. Attention à ce que vous pourriez laisser s’installer dans vos communautés… Des Anania et Saphira, des Zimriy et Kozbiy, jusqu’à évoluer en Juda ishqérioth qui fut soudainement submergé par un démon et vendit son Maître. Attention aux apports de valeurs adultères et douteuses, même anodines. Soyons sobre, le chemin de la perdition est large et permet de nombreuses fantaisies qui ne sont pas appuyées sur la Parole mais sur des discours d’hommes ; le chemin qui mène à la vie est étroit, s’il est glorieux il ne permet pas, et de moins en moins, les écarts volontaires vis à vis de la Vérité.

    Un feu, une plaie, sous différentes formes peut apparaître dans nos communautés. Les choses se dégradent… Nous disons alors : Satan nous attaque ! Soit. Ne se serait-il pas emparé d’un élément profane, d’une pensée devenue acte qui ne relève pas de la Parole, que nous n’avons pas eu à coeur d’éradiquer avec le même zèle qu’un Piynéhas ? (Toute proportion gardée)

    Combien de fois ne faisons-nous pas de compromis, parce que cela nous plait, parce que nous répugnons à mettre les choses au clair… etc. Et le mal, la plaie augmente sans que nous fassions de relation de cause à effet ! Chercherons nous toujours à nous "auto-justifier" en disant : le Seigneur connait mon cœur ou le Seigneur comprend et tolère ?

    Si par la grâce du Seigneur, nous veillons, et ne laissons pas le profane pénétrer nos assemblées et nos vies, comme nous ne permettrons pas à qui que se soit de se servir pernicieusement d’une erreur passée d’un frère ou d’une soeur désormais sous le sang du Seigneur, pour désarmer l’assemblée… Si nous résistons, avec une foi ferme, comme Piynéhas, l’adversaire s’éloignera (Jacques 4:7). La plaie cessera. Et… comme Piynéhas, nous recevrons un sacerdoce à perpétuité.


    Un peuple, un Chef, un projet...


    Bientôt le peuple d’Israël prendrait possession de la terre promise. Cela ne se ferait pas sans combat ; un recensement évaluera les forces d’Israël à environ 600 000 hommes pouvant tenir des armes. Ce nombre de population comptabilisé en sortie du désert est le même que le nombre relevé en sortie d’Égypte 40 ans plus tôt.
    Nous pourrions penser : Mais si Elohim est tout puissant, ne peut-IL pas faire évacuer les populations idolâtres qui tiennent le pays sans qu’il soit nécessaire de combattre ? La terre est sous la domination du Prince de ce monde, Satan. Il s’est accaparé des populations locales et les a fait prospérer alors qu’Israël était en Égypte, puis dans le désert. Le pays était même peuplé par les enfants d’Anaq, des géants. L’adversaire ne connaissait-il pas
    le dessein "divin" (de Elohim) ? Oui, tous connaissaient les promesses faites à Abraham, à Isaac, à Jacob. Le combat était inévitable. Comme de nos jours lorsque Théodor Herzl invitait les juifs à retourner en Éréts Israël (après le "projet Ouganda"), immédiatement des populations arabes (de l'Empire ottoman, propriétaire des lieux, avec l'appui des allemands) réinvestirent les lieux inoccupés au fur et à mesure que des juifs y revenaient. L’affrontement s’impliquait tôt ou tard.

    YHWH est Elohim de justice. A travers ses enfants, et pour ses enfants, IL témoigne de son Nom. IL laissera donc ses adversaires se soumettre ou se mettre en bataille. N’est-ce pas ce qu’IL fit avec Pharaon ? Cependant YHWH mène les batailles à Sa façon, de telle manière que chacun y perçoive Sa signature, et que l’on comprenne que la bataille ne mettait pas uniquement que des éléments humains en présence, mais bien des puissances spirituelles dont YHWH est le vainqueur.

    Revenons à l’époque de notre parachah, et aux temps préalables à l’entrée en Kénaan. Le futur partage du pays fut entériné en fonction de la population de chaque tribu. Les lévites qui n’avaient pas d’héritage dans le pays car Elohim est leur héritage furent recensés séparément. Néanmoins les filles d’Israël non mariées et sans frère firent valoir leur droit à l’héritage de leur père auprès de Elohim. Ce point leur fut accordé comme « raison ».
    Corrélativement nous nous posons la question de la participation à l’héritage d’Israël de toute « la populace » qui sortit d’Égypte avec les enfants d’Israël. Ceux-là étaient intégrés à une des tribus où ils furent accueillis et bénéficièrent aussi des promesses faites à Israël. Ces mesures appliquées à l’héritage du Royaume ne sont pas sans nous rappeler les caractéristiques de l’Alliance Nouvelle en Yéshoua : il n’y a plus ni juif, ni grec, ni homme, ni femme, ni esclave ni libre…Mais un peuple unique « Israël » qui est au
    bénéfice des promesses "divines" (de Elohim).

    Ce n’est guère réjouissant d’avoir travaillé toute sa vie à un objectif dont nous nous trouvons écarté au moment de sa concrétisation ! Cependant ce fut le sort du grand mais humble Moshéh, il ne sera pas celui qui fera entrer le peuple d’Israël dans le Royaume.
    Celui qui fera entrer le peuple dans le Royaume s’appellera : Yéhoshoua, (Josué, anciennement Hosée, Hoshéa... de Ephraïm) ce qui signifie "YHWH sauve". Yéhoshoua est la forme initiale de Yéshoua (de Juda).
    Moshéh fut un grand serviteur, comme put l’être Yohanan hamatbil (Jean le baptiseur), mais il n’était pas le vrai « sauveur » le vrai Roi. Symboliquement et prophétiquement, ce sera Yéhoshoua (Yéshoua) celui qui a accompagné Moshéh depuis la sortie d’Égypte, qui aura l’honneur de l’intronisation du Royaume… Mais celui qui sera 1500 ans plus tard le Yéshoua de Golgotha, n’était-IL pas déjà l’accompagnateur de Moshéh dans le désert sous la forme de celui qui marchait devant Israël ? L’ange de Sa face :

    « Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé. Tiens toi sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix; ne lui résiste point, parce qu'il ne pardonnera pas vos péchés, car mon Nom est en lui (YHWH est dans YesHuW'aH=salut). Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires. Mon ange marchera devant toi... » (Exode 23 :20)

    Ces choses mises au point, YHWH rappela aux enfants d’Israël le projet messianique qu’ils avaient à porter.



    Messianisme et sacerdoce


    Le messianisme était-il alors déjà perçu, même de manière ténue, dans la Torah ? Le rabbinat le perçoit sous la plume de Moshéh à travers le discours de Bilam le prophète des nations :

    « Je le verrai, mais pas maintenant ; je le regarderai, mais pas de près. Une étoile fait route de Yaaqov, et un rameau se lève en Israël… » (No. 24:17 )

    Ce qui est à nos yeux une confirmation, toutefois déjà annoncée à Avraham lors de l’épisode de la ligature de Ytshaq (Isaac) :

    « Et Avraham dit, mon fils, Élohim se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste. Et ils allaient les deux ensemble. » (Ge. 22:8)

    L’Adon Yéshoua rappellera Lui-même plus tard :

    « Avraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et s’est réjoui. » (Jn. 8:56)

    Le rappel du sacerdoce par les saintes convocations termine notre parachah.

    La recherche de Elohim, la sanctification de la terre, la réconciliation par le témoignage des « qorbanoth » (sacrifices, offrandes…) accompagnera les événements du calendrier de Elohim.

    Ce n’est pas un hasard si nous retrouvons ici, avant l’entrée dans le territoire de Kénaan, le rappel prioritaire de ce calendrier, qui n’est autre que la planification prophétique des grands événements de la rédemption. Nous reprendrons ci-dessous et pour y réfléchir les points principaux des
    « qorbanoth » accompagnant les fêtes de YHWH.

    1) Chaque jour, matin et entre les deux soirs
    2) Chaque shabbat
    3) Aux nouvelles lunes (début du mois biblique)
    4) A Péssah (le 14 du 1er mois)
    5) Aux matsoth (pains sans levain du 15 au 21 du 1er mois)
    6) A Shavouoth (le lendemain du 7e Shabbat)
    7) A Yom Thérouah (clameurs – le 1er jour du 7e mois)
    8) A Kippour (expiation – le 10e jour du 7e mois)
    9) A Soukkoth (Cabanes- du 15 au 21 du 7e mois) + 1 journée « huitième » le 22 qui garde toute sa signification !

    À chacune de ces « qorbanoth » correspondent un ou des animaux offerts en « Olah », c'est-à-dire en holocauste, où l’animal est entièrement consumé au feu et s’élève en fumée. Il est accompagné de fleur de farine sans levain pétrie à l’huile, et de libation de vin. Ce sont des sacrifices de
    « bonne odeur »… leur fréquence ou répétition est autant quotidienne qu’hebdomadaire, mensuelle et annuelle. Telle était l’invitation faite aux prêtres qui officiaient pour le peuple. C’est un sacerdoce dont l’activité se voulait en somme « permanente » et rehaussée en certaine occasions à dessein prophétique.

    Maintenant posons-nous la question : Ne sommes-nous pas conviés à un sacerdoce royal ? En quoi consisterait ce nouveau sacerdoce au regard des obligations citées ci-dessus ?

    « Rejetant donc toute malice et toute fraude, et l’hypocrisie et l’envie, et toutes médisances, désirez ardemment, comme des enfants nouveau–nés, le pur lait intellectuel, afin que vous croissiez par lui à salut, si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon ; duquel vous approchant comme d’une pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse auprès d’Élohim, vous–mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, un sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Élohim par Yéshoua haMashiah. Parce qu’on trouve dans l’écriture, Voici, je pose en Sion une maîtresse pierre de coin, élue, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. » (1 Pi. 2:1-6)

    « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Élohim notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés
    et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Élohim, et aussi un seul médiateur entre Élohim et les hommes, Yéshoua Messie homme, qui s’est donné lui–même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps. » (1 Ti. 2:1-6)

    « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions d’Élohim, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Élohim, ce qui est votre service intelligent. » (Ro. 12:1)

    N’avons-nous pas affaire ici, à travers ces versets, à l’expression renouvelée d’un sacerdoce permanent, à un sacerdoce qui accompagne toujours la vision prophétique, là où vont ceux qui suivent l’Agneau d’Élohim partout où IL va, pour accomplir Sa volonté ?

    Et posons-nous la question : Ne sommes-nous pas à notre tour, aujourd’hui, à la veille du Royaume ? 


    Shabbat Shalom vé-shavoua tov


    Présentation en PDF (version 2013) :
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Parachah_Piynhas__Blog_de_Jean_Yves_Hamon.pdf



    JYH
    29/07/2016
    D'après "Blog Qéhila"

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

    « L'intendant infidèle ou fidèle ?Sarments en fagot ?... ou fixés au "cep" ! »
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