• Parachah "Miqqets" (au bout de)

     

    Parachah "Miqqets" (au bout de)



    Pensée

    Joseph l’hébreu est vendu aux égyptiens qui le rebaptiseront du nom païen de Tsaphnat-Paenéah après qu’il se soit marié avec la fille du grand-prêtre du faux dieu AMON (Râ ou Ré) … Yéshoua le Juif est livré aux romains, qui le rebaptiseront du nom de Jésus-Dieu, après l’avoir savamment amalgamé avec d’autres faux dieux issus des panthéons païens.

    Est-ce grave ? Oui…et non, car la suite de l’histoire selon Miqqets nous rapporte qu’après l’intercession de Juda pour Benjamin pris en otage, (et donc symboliquement Jérusalem !), le Joseph égyptien, ayant fait sortir tous les égyptiens, se dévoilait lui-même à ses frères qui le reconnurent comme celui qu’ils avaient vendu afin qu’il ne règne pas sur eux !

    Par similitude prophétique, le « pseudo Jésus gréco-latin » imposé depuis deux mille ans, sera prochainement reconnu, à Jérusalem, comme Yéshoua, celui qui a été vendu alors que ses frères ne voulaient pas qu’il régnât sur eux !

     





    PARACHAH : « MIQQETS » 
    (au bout de)


    Shabbat 16 décembre 2017
    (Commentaire de 2008)


    Lectures:
    Parachah : Béréshiyth/ Genèse 41 :1 à 44 :17
    Haftarah : Zékharyah/Zacharie 2 :10 à 4 :7
    Bérith Hadachah : Galatiyiym/ Galates 5 :13 à 6 :5


    Rappel: les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth
    haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.



    Résumé de la parachah:
    Après deux années jour pour jour de l’épisode du panetier et de l’échanson (voir "le pain et le vin"), Yossef sort de prison et est emmené devant Pharaon pour lui donner l’interprétation d’un songe qu’il fait en deux phases. En effet Pharaon fait ce fameux songe des 7 vaches grasses et des 7 vaches maigres et des 7 épis gras et des 7 épis desséchés. Les magiciens de la cour ne peuvent interpréter le songe alors Yossef, l’esclave prisonnier, est sollicité. A travers un discours sage et intelligent, Yossef ose dire à Pharaon, au nom d’Élohim, ce qui adviendra de l’Égypte dans un futur proche. Par une décision non moins subtile Pharaon nomme Yossef comme premier ministre sur l’Égypte, ayant tout pouvoir. Bientôt la famine sévit sur toute l’Égypte et les pays d’alentour. Les frères de Yossef viennent de Canaan pour acheter de la nourriture. Ils ne reconnaissent pas Yossef qui use d’un stratagème pour les mettre à l’épreuve et connaitre leurs véritables intentions …



    L'homme des rêves


    Yossef est incontestablement une figure extraordinaire de l’histoire patriarcale, au destin aux accents messianiques doublé d’une capacité de vision divine à travers les rêves. Non seulement il rêve en termes prophétiques, mais il interprète également les rêves d’autrui, ce qui le qualifie véritablement de prophète.

    Toutefois jusqu’à cette parachah, sa faculté de rêve et d’interprète ne l’a guère favorisé selon les faits vécus : sa hardiesse devant ses frères à exposer ses rêves de suprématie sur ces derniers lui vaut d’être abandonné dans un trou de désert. Ses frères pensent qu’il est mort. En prison chez Potiphar, sa supplique auprès du panetier et de l’échanson à qui il révèle le secret de leurs songes ne lui vaut que de l’oubli … et deux années d’attente
    supplémentaire à ses espérances de libération. Méprisé de ses frères et abandonné de ceux qu’il a aidés, il a matière à se poser des questions et à se décourager. Peut-être est-ce l’état d’esprit de Yossef alors qu’il continue à croupir en prison.

    A travers ces épreuves, aux issues décourageantes, Yossef a sans doute appris toute la difficulté et toute la prudence que demande l’exercice d’un don comme celui de recevoir des rêves et de les interpréter.

    Quel doit être son émoi lorsqu’on l’invite à se présenter devant Pharaon ! Si ni ses frères, ni les serviteurs de Pharaon n’ont eu d’égard à son sujet alors qu’il disait la vérité, quel sera le verdict de Pharaon à son encontre face à une même vérité, d’autant que cette dernière peut être une mauvaise nouvelle, et nous savons ce qui attend les porteurs de mauvaises nouvelles en ces temps très « expéditifs ».

    Effectivement l’interprétation n’a rien de glorieux pour Pharaon et l’Égypte. Nous comprenons sans doute pourquoi les magiciens de Pharaon ne peuvent ou ne veulent annoncer ce qu’ils doivent avoir soupçonné. En effet le rêve de Pharaon n’est guère mystérieux pour les perspicaces mages rompus à ce jeu : un rêve mettant en scène le Nil dont dépend toute la fertilité d’Égypte, ceci associé à des vaches et à du grain, tantôt gras puis maigres absorbant les gras, cela ne doit faire aucun doute, il s’agit d’une catastrophe d’ordre alimentaire. Donc, il vaut mieux pour eux qu’un obscur esclave, de plus prisonnier, prenne ce risque, car si quelqu’un doit mourir pour que tous les autres restent en vie … le choix est vite fait.

    Pharaon n’a-t-il pas lui-même quelques idées sur la signification de son rêve ? Sans doute, mais Pharaon cherche une confirmation irréfutable à un rêve terrible et surtout une voie de salut à travers une proposition concrète.
    Alors où est la différence d’annonce qui fait que Pharaon n’est point fâché contre Yossef alors qu’il peut s’enflammer contre un de ses conseillers ?
    C’est le témoignage de Yossef qui change tout. Il dit au Pharaon : ce n’est pas moi qui délivre les secrets mais Élohim, et cette fois il ne sollicite rien pour lui-même comme il l’a fait avec l’échanson, et avant que le Pharaon ne reprenne la parole, Yossef continue en disant : mais il y a une solution pour s’en sortir, c’est que tu nommes quelqu’un de sage pour préparer l’Égypte à passer cette calamité. Pharaon a compris que la solution instantanément donnée à la suite de l’explication, vient de plus haut. Et aussi spontanément voila l’esclave, précédemment promu en pâture aux crocodiles, qui est promu grand maître de l’Égypte ! Face à Pharaon il y a un Yossef transformé, devenu véritablement prophète d’Élohim, qui sait faire abstraction de lui-même.
    Quelle évolution !

    De même que Yossef, Pharaon se réfère alors à Élohim pour entériner le conseil : « où pourrions-nous trouver un homme comme celui-ci ayant en lui le Souffle d’Élohim ? Non seulement il interprète avec justesse mais de plus il apporte la solution ». Pharaon s’est bien amusé de tous ses conseillers. Nous pourrions dire que ce Pharaon-là est un sage et un subtil « manager ».



    Modifier le décret par reconnaissance de la toute puissance de Elohim


    Si nous tentons de caractériser les prophéties faites sur les nations d’une manière générale, nous nous apercevons qu’elles exposent bien souvent des situations glorieuses suivies à terme d’un effondrement tout aussi majestueux: ainsi en est-il de tous les empires et grands royaumes cités par les prophéties. Le phénomène s’inverse avec "Israël" : en général tout commence mal pour se terminer, après intervention de Celui qui « ne sommeille ni ne dort », dans un parfait accomplissement de paix, d’harmonie, et de bénédiction (du moins spirituellement et à terme car les dégâts terrestres collatéraux seront d'abord "la détresse de Yaaqov"). Les promesses de félicité suivent toujours les temps fâcheux.

    Le schéma de l’effondrement inéluctable de ces royaumes orgueilleux serait-il
    incontournable ? Non si, comme nous le montre l’exemple de cette parachah, le Royaume en question, toujours prévenu de ce qui l’attend, se remet entre les mains d’Élohim, et accepte de s’humilier jusqu’à céder les commandes ultimes du pays à un esclave anciennement prisonnier. Pouvons-nous comprendre et mesurer quel fut le degré de soumission et d’humilité de celui qui fut sans aucun doute le Pharaon le plus éclairé de toutes les dynasties égyptiennes ? Toute nation, tout peuple, ainsi acculé au péril, qui se réfugie dans les tentes de l’Élohim d’Israël voit le drame lui être évité, car une voie de salut
    lui est proposée. Cette leçon est certaine, parce qu’Élohim fait grâce aux humbles mais IL résiste aux orgueilleux. Ne l’a-t-il pas prouvé dans l’histoire de Ninive ?

    Donc ne cessons pas de présenter au Seigneur les chefs de nos nations car de leur humilité devant le Père créateur dépend la paix et la protection de nos compatriotes.
    « Alors dans le Royaume shabbatique, chaque année des représentants de toutes les nations viendront honorer Élohim lors de la convocation de Soukkoth. Et si la maison d’Egypte ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle » (Zacharie 14 :16-19). 

    Le décret de justice de Elohim est irrévocable, seules la repentance et l’humilité peuvent l’annuler. 

    Malheureusement, notre époque est marquée de rébellion vis-à-vis de la Loi de vie divine. Si nos décideurs optent pour un chemin s’opposant aux Lois d’Élohim, alors ils s’engagent dans un chemin de dégradation. Ce n’est pas ainsi que réagit ce Pharaon bien inspiré, ce Pharaon qui connut Yossef, Yossef figure de Yéshoua, car la grandeur d’un roi ou autre dirigeant se mesure aussi à son humilité et à sa capacité à écouter les prophètes d’Élohim !



    Un nom en vaut-il un autre ?


    Tsaphnath Panéah dont la signification pourrait être : salut du monde, ou : soutien de la vie, ou : chef des scribes, ou : il découvre les choses cachées, sera désormais le nom égyptianisé de Yossef.

    Les instances du monde antique avaient une manie : celle de masquer l’origine étrangère de leurs bienfaiteurs en se les appropriant par naturalisation et re-identification. C’est ce que Néboukadonosor fit avec Daniel et ses trois amis qui, tout en étant judéens, devinrent babyloniens et furent affublés de noms chaldéens. C’était aussi une pratique d’assimilation des populations étrangères.

    A cause de la figure messianique portée par Yossef, nous réalisons immédiatement la similitude concernant le changement de nom du Mashiah Yéshoua, également sauveur il est vrai, mais cette fois du monde entier.

    Le monde gréco-latin, tout en le reconnaissant sauveur du monde, le nomme Iésous-Jésus, et favorise à outrance cette vocalise en faisant fi de son vrai nom de naissance : Yéshoua. La vocalisation gréco-latino-occidentalisée : Iésous, Jésus, Gézu, Djizeusreste dénuée de signification, c’est seulement un son. L’hébreu Yéshoua possède un sens et une action, il signifie : Salut.

    Quant à son origine, beaucoup diront qu’il est né à Bethléem, mais en Palestine; voilà bien une belle image d’Épinal ! Mais qu’il soit Juif reste encore, pour une majorité, une découverte et parfois même une information perturbante ! Étonnant mais réel.

    Les frères de Yossef ne reconnurent pas, en ce premier ministre Tsaphnath Panéah égyptianisé, le frère perdu plusieurs années auparavant. L’image est forte quant à l’incapacité des Juifs, notamment d’aujourd’hui, à reconnaître dans un « Jésus chrétien mondialisé, masqué, grimé en idole » leur Rabbi et frère Yéshoua perdu depuis plusieurs siècles. La similitude avec l’affaire de Yossef, non reconnu par ses frères, doit nous inciter à rétablir la réalité. Et même si nous ne connaissons plus Yéshoua quant à la chair, mais selon le Souffle, cela ne permet pas de masquer - de mentir - une vérité historique qui
    garde toute son importance et son message prophétique. Car IL est (ou "sera") Roi des juifs et du tout Israël.



    Un suspens émotionnel digne du meilleur livre paru au monde: la Bible


    La suite de la lecture de la parachah ne peut se dispenser de poursuivre au-delà, au moins jusqu’au chapitre 45, passage du dénouement heureux de cette histoire.

    A quel comportement déconcertant, incompréhensible, les frères de Yossef se trouvent-ils confrontés dès qu’ils se retrouvent en présence de Yossef, le personnage le plus important d’Egypte après Pharaon !

    Il les accuse d’espionnage, il les met aux arrêts trois jours, il retient Shiméon, tout en laissant leur argent dans leur sac et en réclamant la présence de leur jeune frère ! Quel accueil dirons-nous ! Quel est cet homme, prince d’Egypte, qui semble complètement irrationnel ? Ils ne comprennent pas ce qu’il leur arrive et finissent par admettre que le crime contre leur
    frère Yossef est à l’origine de cette aventure … Bonne déduction ou inspiration, pourrions-nous dire !

    A ce stade nous pouvons penser que Yossef a usé finement d’un stratagème inimaginable qui les mène sur le chemin de la réflexion, du regret, de la repentance.

    Le second voyage n’est pas moins surprenant, cette fois le jeune Benyamin, frère direct de Yossef les accompagne. Après un excellent accueil les voilà à nouveau accusés du vol de la coupe retrouvée dans le sac de Benyamin. Yéhoudah se déclare alors prêt à tout faire, même à s’opposer à Yossef, pour épargner Benyamin. Son plaidoyer est émouvant, altruiste, il ne pense qu’à son vieux Père. Cette intervention a raison de l’émotion de Yossef, l’épreuve s’interrompt.
    JYH: On pourra noter que Benyamin est le seul fils né après que Yaaqov soit devenu "Israël".

    Yossef, figure du Messie est maintenant rassuré sur les meilleurs sentiments de ses frères, et Yéhoudah lui apparaît en capacité à défendre jusqu’au bout les valeurs de l’héritage Yaaqov-Israël*, Yéhoudah de qui sortiront la royauté et le Mashiah.
    * JYH: Il faut toutefois rappeler que si Yéhoudah a été le gardien de la "Torah écrite", ce sont aujourd'hui, et parallèlement à l'écrit depuis près de 2000 ans, les "Israëlites, lutteurs d'El en Yéshoua" qui sont les gardiens de la "Torah vivante", "Parole venue en chair", quelle que soit leur origine. 
    Ceci s'est paradoxalement, mais fort justement, amplifié depuis que "les chefs de Yéhoudah" ont usurpé le nom de "Israël" en 1948. Ainsi, les vrais "Israëlites" du "petit reste fidèle" retrouvent progressivement leur nom et Yéshoua le Sien.


    Dans cet épisode Yéhoudah se retrouve étroitement associé au sort de Benyamin. Yéhoudah et Benyamin restent associés jusque dans le schisme du Royaume d’Israël à la mort du roi Salomon. Ces deux tribus forment l’essentiel du Royaume du Sud.

    C’est dans le sac de Benyamin que Yossef, figure du Messie, fait placer sa coupe. N’est-ce pas en territoire de Benyamin que se situe Jérusalem, ville du grand Roi où la coupe du Mashiah Yéshoua fut partagée et son sang versé ? 

    Aucun fait et geste des patriarches n’est anodin, tout est expression prophétique en gestation. Percevons et persuadons-nous que d’apparents simples écrits descriptifs d’histoires d’hommes sont en réalité le programme détaillé des intentions, du dessein, de la volonté de notre divin Père, volonté révélée dans sa richesse à ceux qui en aiment et en espèrent la réalisation. 


     Shabbat Shalom véshavoua tov 



    JYH
    30/12/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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