• Parachah: EMOR (parle)

     

    Parachah: EMOR (parle)



    Pensée :

    La « Ménorah » placée dans la partie sainte est allumée en permanence. Le peuple apporte l’huile des lampes et le Grand sacrificateur s’assure que la lumière brille perpétuellement.

    « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mat 5 :16)

    Les douze pains de proposition sont renouvelés chaque Shabbat et les précédents consommés dans un lieu saint.

    « Faites ceci en mémoire de Moi » et « toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne » (I Cor 11 :26)








    PARACHAH
    : EMOR 
    (parle)

     

    Shabbat  13/05/2017
    (Commentaire de 2012)



    Lectures :
    Parachah : Vayyiqra / Lévitique 21:1 à 24 fin
    Haftarah : Yéhézqél/ Ezékiel 44 :15 à fin
    Bérith Hadachah : Ivriym / Hébreux 9 :1-14

     


    Rappel :  les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.



    Résumé de la Parachah: 
     La liste des conditions de sanctification du Nom du Seigneur, de son approche, et à contrario du risque de sa profanation se poursuit dans la présente parachah.
    Parle aux sacrificateurs, parle à Aharon, parle à Aharon et à ses fils, parle à Aharon et à ses fils à tout Israël, ordonne aux israélites… Ses injonctions sont suivies de préceptes de sanctification, de pureté, en ce qui concerne le contact avec la mort et les marques de deuil, les critères de choix d’épouse pour les sacrificateurs et le grand sacrificateur, ainsi que de critères d’exclusion du sacerdoce, de la qualité des animaux présentés à l’autel. L’ensemble des saintes convocations de YHWH est inclus dans la liste des mitsvoth (commandements) de sanctification. L’huile et l’allumage permanent du chandelier « Ménorah » ainsi que la consommation des pains de proposition à chaque Shabbat sont également inscrits en fin de liste.
    La parachah s’achève sur ce qui pourrait apparaître comme un fait divers difficile, mais qui rejoint néanmoins le thème général de la sanctification et de la profanation.

     


    Je vous fait sortir d'Egypte pour être votre Elohim, Je suis
     YHWH 
    ( Lév 23 :33)

     

    Ce qui peut signifier : « Je ne serai votre Elohim qu’à la condition que vous sortiez pleinement de l’Égypte ; mais cela vous ne le pouvez pas par vous-mêmes, Je vous fais donc Moi-même sortir… Premièrement par une rupture franche, en abattant pour vous en libérer les puissances de l’Égypte c'est-à-dire du monde; secundo, ce qui est la raison de l’ensemble des prescriptions de sanctification dites mosaïques, en vous apprenant à vous débarrassez des habitudes et modes de fonctionnement du monde ; comment ? En vous faisant adopter les bonnes pratiques qui seront le signe de votre sanctification, de votre mise à part, jusqu’à ce que toute Ma Loi, Ma Parole, Mon Souffle, Ma Nature, soit inscrite dans vos coeurs… Car pour que Je sois votre Elohim en Vérité, vous devez être saints : « Vous serez saints car Je suis Saint »… Alors vous serez mes témoins ! Selon le modèle parfait du Fils que Je vous envoie » pour rendre véritablement vivante Ma Parole en vous, par la réconciliation possible en Lui et seulement par Lui.

    “Vous vous souviendrez ainsi de mes commandements, vous les mettrez en pratique, et vous serez saints pour votre Elohim.” (No 15:40 NEG)

    “Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque Celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car Je suis Saint.” (1Pi 1:14-16 NEG)

    Il est important au titre de l’appel à la sanctification, quasi disserté de manière précise et analytique par Moshéh, rappelé et confirmé dans le principe et la nécessité par Pierre, de nous souvenir du sort dramatique des deux frères Nadav et Avihou, fils d’Aharon et sacrificateurs…
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/parachah-chemiyniy-a81639462
    Ces hommes, certainement saints, se sont approchés de la Divinité avec leur propre feu et encensoir, en négligeant le chemin obligé du « Kohen Gadol » le Souverain Sacrificateur et le seul feu admis, celui de l’autel… La Parachah de « Aharey moth » (après la mort) fut l’objet d’un commentaire à ce sujet… L’approche du Père, en Vérité et en Souffle, car la Parole est vie et souffle, ne peut se réaliser que par le « Kohen Gadol » en titre et en éternité : Yéshoua, qui nous impulse le Souffle de Vérité émanant du Père… Il n’y a pas d’autre chemin. Yéshoua n’est pas seulement Celui qui nous sauve à la croix, Il est le chemin obligé. Laisser croire qu’il existe d’autres possibilités mène à la catastrophe à l’instar de la démonstration faite par Nadav et Avihou.

    On ne peut paraître devant Lui avec nos propres vêtements, c'est-à-dire nos propres oeuvres et nos prérogatives et nos particularismes religieux et traditions des pères, tant du "judaïsme" que du "christianisme", que nous voudrions imposer comme légitimes ou comme alternative dans le Saint des Saints, c’est impossible… 

    Pourquoi dire cela : Car voici que jusque dans la salle des noces certains parviennent avec leurs propres habits, leur tradition, leur dogme, qui sont autant de feux étrangers pleins de bonnes intentions ; mais les bonnes intentions comme celles de Nadav et Avihou ne réalisent pas la volonté de sanctification voulue du Père. Ils meurent brûlés pour avoir fait ce qu’il ne leur avait pas été prescrit et pour bien signifier qu’on ne peut paraître devant le Père, qu’enfouis dans le Corps du Mashiah, Lui qui est la réalisation parfaite de la Parole, sans ajout ni retrait. Les contrevenants seront jetés dans les ténèbres du dehors ! C’est dur, oui. Mais c’est le Seigneur qui dit cela, ce qui nous oblige à prendre ces paroles très au sérieux.

    “Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit : Mon ami, comment es–tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : Liez–lui les pieds et les mains, et jetez–le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.” (Mt 22:11-13 NEG)

    “Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour–là : Seigneur, Seigneur, n’avons–nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons–nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons–nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez–vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” (Mt 7:21-23 NEG)

    Ces personnes ne sont-elles pas parvenues à un niveau de puissance remarquable ? N’ont-elles pas accédé à des hauteurs spirituelles importantes ? Ne font-elles pas des miracles ?
    Nous admettons ici que ces miracles sont avérés et non des falsifications. Ces personnes n’ont-elles pas fait tout cela par le nom du Seigneur, donc à priori pour Sa gloire ? Et cependant le Seigneur leur dit potentiellement :
    « Je ne vous connais pas … vous commettez l’iniquité ». Cela nous pose une question délicate: quelle est la différence entre ceux ceux qui s'auto missionnent pour travailler pour le Seigneur et ceux qui sont appelés à travailler avec le seigneur. Réfléchissons à cela car la nuance est importante.
     
    Nous pourrions penser que ceux-ci ont accompli des actes qui ne leur ont pas été demandées…
    Ils ont agi selon leurs propres initiatives, il ont pensé travailler pour le Seigneur, mais ce dernier ne leur a rien demandé… Ce ne seraient en somme pas les oeuvres ni les commandements du Seigneur qu’ils auraient accomplis mais les leurs, en s’abusant sur leur bien-fondé.

    Soyons prudent, gardons les yeux rivés sur le Seigneur, en Lui demandant de nous instruire de Sa Vérité et de Sa Volonté. Méfions nous de nos pensées et des enseignements qui ne sont pas strictement alignés sur La Parole écrite et confirmés par le Souffle. Notre sanctification qui passe par l’obéissance est à cette condition, celle qui par le Messie nous permettra d’être saints car notre Père est Saint. Par le Fils IL nous fait sortir de nos « Égypte ».

    “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements.” 
    (Jn 14:12-15 NEG)

    Quelles sont ces oeuvres ? Celles du Père. Quels sont les commandements à garder ? Ceux du Père. Il n’y a pas ici de place pour l’improvisation, le sentimentalisme, les apports déformants du judaïsme ou du christianisme, qui sont autant de feux étrangers résultants de pulsions humaines.
    Note JYH: J'ajoute qu'il n'y a pas de place non plus pour les apports de la "franc-maçonnerie chrétienne" (et/ou juive) et son "égalité des sexes" dans tous les ministères... et que la Qéhila n'enseigne pas de nouveautés au Mashiah.
    (1 Cor 11:3; 1 Tim 2:12-14...)

     


    Les saintes convocations du Lévitique 23

     

    Ce sont des convocations suprêmes et non des invitations facultatives !  qui s’adressent à ceux qui estiment être acquis à l’Alliance de l’Élohim de la Bible ! L’ensemble de ces convocations procède de la même nature que les autres prescriptions, c'est-à-dire qu’elles contribuent à la sanctification du peuple de YHWH. Un peuple qui a autre chose à dire, à faire et à être que les autres nations, un peuple qui doit témoigner à l’humanité de l’intervention du Seul et Vrai Élohim, l'Elohim d’Israël, par le Fils de sa gloire, Yéshoua, Celui qu’IL nous a envoyé.

    Le peuple témoin de Elohim, le tout Israël, sous l’office de son Grand Sacrificateur - depuis 2000 ans et définitivement - Yéshoua, répondra donc aux éminentes convocations du témoignage.
    Ces convocations ne sont pas des rites religieux, elles sont des rassemblements de confirmation que la volonté de Elohim s’est réalisée et qu’elle se réalisera encore jusqu’à son terme. Chacune de ces convocations expriment les grandes étapes prophétiques de Son plan de rédemption.
    Ces saintes convocations sont en clair des actes prophétiques et certainement pas des traditions religieuses que nous aurions à loisir la possibilité d’observer ou d’ignorer en raison d'une pseudo-caducité de la Torah.

    Chaque « évènement » est l’expression d’un acte réalisé ou encore à venir.

    - Shabbat nous lie au futur Royaume
    - Le soir du Péssah (Pâque) nous lie au sacrifice salvateur
    - Les 7 jours des matsoth (pains sans levain) conséquents du Péssah nous lient à la pureté (le 1er jour et le 7e sont des saintes convocations)
    - La gerbe des prémices nous lie à l’agrément de l’Agneau divin en lieux célestes
    - Le jour de Shavouoth (pentecôte) nous lie au don de la Torah et du Souffle sacré (qui sont de la même nature)
    - Le jour de Yom Théroua (jour de clameur) prophétise l’appel précédent les terribles derniers jours
    - Le Yom Kippour (jour d’expiation) prophétise l’expiation générale à venir
    - Les 7 jours de Soukkoth (cabanes) nous inscrivent dans l’intronisation au Royaume, au retour du Mashiah. (le 1e jour est une sainte convocation)
    - Le huitième jour qui est une sainte convocation serait le relatif final de la remise du Royaume au Père.

    Rappelons dans le cadre de la sanctification à notre égard de la part du Seigneur, que les saintes convocations de YHWH n’ont pas propension à être modifiées, délaissées, comme si l’homme avait latitude d’en faire ce que bon lui semble, en changeant le calendrier ou en introduisant d’autres
    « fêtes » que l’homme sacralise ou en en supprimant, ce que le Seigneur ne lui a pas demandé !
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/jeroboam-inventeur-du-christianisme-moderne-a83323798

    Travaillons à notre sanctification qui est le support du bon témoignage, et les saintes convocations de YHWH, encore une fois sans ajout ni retrait, sont la marque prophétique du grand dessein de notre Père pour
    l’humanité. En répondant à l’appel des saintes convocations, nous entrons pleinement dans le témoignage de la Parole prophétique.

    Rachetons le temps… Car nous ne pouvons que constater, à notre époque, l’abandon généralisé de tout ou partie des « saintes convocations ». Ici et là, selon les confessions, il ne reste que Pâque et Pentecôte… sans parler des dates et de la connotation de ces « évènements ». Les autres solennités,
    tels Shabbat, la période des pains sans levain, les fêtes du 7e mois, c'est-à-dire la quasi totalité du calendrier d’Élohim, sont vidées de leur substance ! Oui ce constat est navrant !

    Mais n’avons-nous pas ici le résultat d’une sentence émise par le prophète Hoshéa ? (Osée)

    « Mon peuple périt parce qu’il n’a pas la connaissance. Puisque, toi, tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai de mon sacerdoce ; comme tu as oublié la Torah de ton Élohim, moi, de même, j’oublierai tes fils. » (Os. 4:6)

     



    Interdit au sacerdoce

     

    Un animal présentant une malformation ne pouvait pas servir de victime sacrificielle. Analogiquement, un homme présentant une malformation ou un handicap ne pouvait servir au sacerdoce.

    Nous pourrions penser : c’est trop injuste ! Un aveugle ou un boiteux exprimant un véritable zèle et amour pour le Seigneur ne peut donc pas s’approcher du service… Cela n’était il pas parfois vécu comme une punition incompréhensible ? Cette situation posait certainement question qui appelait une réponse rationnelle. Nous retrouvons ce genre de réflexion dans les propos des disciples auprès du Seigneur :

    “Yéshoua vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui posèrent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? Yéshoua répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les oeuvres de Elohim soient manifestées en lui. Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.” (Jn 9:1-4 NEG)

    Voilà bien une révolution sur les « a priori » interprétés des hommes de cette époque, compte tenu de l’interdiction de sacerdoce imposée aux handicapés… Auraient-ils péché ou leurs parents ? Le Seigneur répond : Regardez ceux-là qui à cause de leur handicap sont interdits de s’approcher du sanctuaire, mais dont le coeur est peut-être moins aveugle ou moins boiteux que ceux qui se disent bien portants et sans défaut… Moi en ce jour Je les guéris, Je les rends aptes à s’approcher.

    N’était ce pas aussi la question de Yohanan hamatbil (Yohanan le baptiste) :

    “Yohanan, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Messie, lui fit dire par ses disciples : Es–tu celui qui doit venir, ou devons–nous en attendre un autre ? Yéshoua leur répondit : Allez rapporter à Yohanan ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.”
    (Mt 11:2-5 NEG)

    Qu’est ce que cette oeuvre, sinon qu’une réhabilitation-guérison sans condition de tous ceux qui de coeurs purs sont tenus à l’écart de la Maison du Père mais que le Seigneur invite à la salle des noces… Ceci est bien le signe du Royaume et de la présence du Roi, du vrai Grand sacrificateur.

    “Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains–les d’entrer, afin que ma maison soit remplie.” (Lu 14:23 NEG)

    Ne serions nous pas tous de ces estropiés de naissance qui avons tellement besoin de l’intervention du Seigneur pour nous rendre apte à entrer dans sa Maison ?

     


    Shabbat Shalom vé-shavoua tov

     

    JYH
    12/05/2017
    D'après "Blog Qéhila".
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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