•  

    Pourquoi Saul de Tarse comme "apôtre des païens" ?



    Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question de savoir pourquoi Yeshoua a choisi un "docteur de la Loi" (Paul), élève de Gamaliel, hébraïsant et helléniste, pharisien et citoyen romain, donc spécialiste à la fois de la Torah (Pentateuque), des Prophètes, des Ketouvim, du pharisianisme (lois ajoutées par les hommes), des philosophes grecs, et même de la Loi romaine... pour être "APÔTRE DES PAÏENS" ?!... si ce n'est pour être capable de leur apprendre et leur expliquer la Loi de Elohim sans les lois pharisiennes et talmudiques et au-delà des "lois de l'empire romain" et de la "culture grecque" ?!
    (En plus, bien évidemment, de la "bonne nouvelle du Royaume à venir") !

     

    Franchement, si Elohim avait eu besoin de quelqu'un pour expliquer aux païens (non-juifs, sans Loi !) que "la Loi était abolie" ("quelle Loi" auraient dit les païens !), alors Il n'aurait même pas eu besoin d'un pêcheur comme Pierre mais d'un simple pêcheur à la ligne, et même un "pêcheur du dimanche romain", en bonne santé pour faire des voyages missionnaires... et puis c'est tout !
    ... mais certainement pas Saul de Tarse !

     

    Les "chrétiens" dimanchistes, antisémites et abolitionnistes de la Loi de Elohim sont d'une arrogance et d'une prétention époustouflantes (je le sais, voir ci-dessous) lorsqu'ils essayent pitoyablement de traduire des écrits qui leur sont aussi étrangers que leur propre intelligence des choses !!

    Présentation PDF:
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-Pourquoi_Saul_de_Tarse_comme_aptre_des_paens_.pdf



    JYH
     
    (Ex-catholique, ex-protestant, ex-pentecôtiste, ex-évangélique, bref ex-chrétien*... devenu par la grâce de Elohim "disciple de Yeshoua", membre de la "secte des Natzaréens" [Actes 24:5], c'est à dire selon le "netzer" ou "rejeton" prophétisé en Esaïe 11:1... et donc "membre du peuple d'Elohim", c'est à dire "d'Israël" selon Romains 11 !)
    3/06/2013
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et la source)

    Non mais !

    Pour être plus précis, j'ai été catholique romain pendant 42 ans (dont 21 intégriste pharisien et 21 libéral et politicien), protestant pendant 42 semaines (dont 21 Luthérien et 21 Spurgeonien), pentecôtiste pendant 42 jours (dont 21 dans la "chanson chrétienne") et évangélique pendant 42 heures (dont 21 dans le délire mystique) !... et depuis 21 ans, je baigne dans la Torah de Elohim, et même Sa "Torah vivante", ça va beaucoup mieux merci !
    Ceci servira de témoignage résumé, très résumé. 

    Pourquoi Saul de Tarse comme "apôtre des païens" ?

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  • En rappelant que s'il existe plusieurs "christianismes" dans le "christianisme apostat", il existe aussi plusieurs "judaïsmes" dont certains sont également apostats ou "nouvellement apostats" sous l'influence du "messianisme évangélique trinitaire".
    La séduction est partout et il convient de se souvenir d'abord de ceci: http://jyhamon.eklablog.com/origine-de-la-doctrine-trinitaire-a83626728

     





    Si nous proposons cette étude, c'est parce que beaucoup ont une idée du "Judaïsme" qui est soit très limitée, soit confuse, mais toujours erronée. 

    Quand ils pensent "Judaïsme = Foi Juive", à quoi pensent-ils ?
    Au Judaïsme prédominant de nos jours, c'est à dire le Judaïsme orthodoxe.

    Ainsi, leur vision ne tourne autour que d'un seul courant du Judaïsme, en ignorant tous les autres courants de pensée dans la Foi (et tradition) Juive.

    Pourquoi voulons-nous parler ici des Juifs "Karaïtes" ? Pas pour suggérer que ce courant du Judaïsme serait la vérité absolue mais parce que l'on ne connaît pas bien cette variante et parce que l'opposition qu'ils ont suscitée chez les Juifs orthodoxes est révélatrice des conflits religieux de tout bord, que ce soit dans le milieu Juif ou ailleurs. 

    Il faudra aussi nous intéresser à ce que nous ne voyons pas en surface et creuser un peu plus pour distinguer d'importantes nuances.

    Tout d'abord il faut savoir que les Juifs orthodoxes se considèrent comme les descendant des Juifs pharisiens.

    Ce que nous devons également connaître, c'est que tout ne tournait pas autour des coutumes pharisiennes au temps de Yéshoua.

    Des Juifs suivaient la Torah et de nombreux groupes religieux Juifs existaient en ce temps-là. Ainsi, tout le peuple Juif n'était pas soumis aux traditions d'une seule école religieuse. Il faut comprendre que le pharisianisme classique (école de Shammaï) n'était pas suivi par tout le peuple Juif et donc ses traditions et coutumes non plus. 
    Voir les différents pharisianismes ici: 
    http://jyhamon.eklablog.com/yeshoua-jesus-le-nazareen-yeshoua-jesus-le-pharisien-a102807203

    Il ne faut pas faire de parallèle avec l'actuel pharisianisme orthodoxe rabbinique qui s'est imposé aux autres courants du Judaïsme, de même qu'à l'époque de Yéshoua ce mouvement religieux n'avait pas le monopole dans la Foi Juive, même s'il était dominant par le biais de "l'école de Shammaï".

    Ceci précisé, il nous faut aussi savoir que le verset préféré des Juifs orthdoxes appelés rabanites ou rabbiniques est celui-ci :

    Tu agiras d'après la Torah qu'ils t'enseigneront et d'après le jugement qu'ils rendront,sans t'écarter de ce qu'ils t'auront dit à droite et à gauche" ( Devarim 17:11)

    Mais ce qu'ils omettent volontiers de dire c'est que ce verset de la Torah concerne bien sûr les Lévites Sacrificateurs et les Juges qui ne dévient ni à droite ni à gauche de La Torah comme YHWH le mentionne ailleurs dans toute Sa Torah.

    Relire toute l'histoire de Yirməyāhū (Jérémie) le prophète qui s'opposa aux Juges de l'époque et qui voulurent le tuer. On voit au cours de l'histoire Biblique, que les dirigeants du Sanhédrin ne suivirent pas YHWH mais s'en détournèrent et nous pouvons affirmer qu'il en a été de même au temps du Seigneur Yéshoua et qu'il en est de même aujourd'hui dans le courant du Judaïsme orthodoxe.

    D'ailleurs YHWH dira Lui-Même de certains de ces sages et Juges en place ceci:

    Yirməyāhū/Jérémie 8:8-9
    Comment dites-vous: Nous sommes sages, et la Torah de YHWH est avec nous? Mais voici, la plume menteuse des scribes en fait un mensonge!
    Les sages seront confus; ils seront épouvantés, et ils seront pris. Car ils ont rejeté la parole de YHWH, et quelle sagesse auraient-ils?


    Ainsi donc, les sages et juges dont fait mention YHWH dans La Torah, comme devant êtres suivis, ne sont pas ceux cités dans Yirməyāhū ci-dessus.
    C'est bien la preuve qu'il ne faut pas suivre aveuglément ceux qui se nomment sages dans le Judaïsme comme d'ailleurs dans tout autre courant religieux.

    Maintenant, prenons l'enseignement clé qui est le socle de tout l'enseignement pharisien et donc Juif orthdoxe.

    Ces mêmes rabbanites osent dire que si Elohim dit d'aller à droite mais que les sages disent d'aller à gauche alors il faut suivre les sages.

    Ce verset du Devarim/Deutéronome a été interprété par le commentateur Nahmanide (RaMBaN) au 13ème siècle ainsi : "Même s'il te semble qu'ils changent la 'droite' pour la 'gauche', il t'appartient de penser que ce qu'ils disent être la 'droite' est la 'droite'".

    Le Talmud enseigne même que si Elie lui-même diverge de la tradition rabbinique ou de la culture prédominante du peuple - pas une Loi Biblique mais simplement une tradition ou une coutume concernant cette Loi - alors il ne faut pas le suivre.

    D'après le Rabbin Z.H.Chajes, une autorité du 19ème siècle :
    "Le Talmud indique que les mots transmis oralement par Elohim sont plus importants que ceux qui ont été écrits." !

    Chajes va jusqu'à dire que :
    "Les fis d'Israël doivent faire allégeance à l'autorité de la tradition dite rabbinique... Et celui qui n'adhère pas à la Loi non écrite et à la tradition rabbinique n'a pas part à l'héritage d'Israël..." !

    Si 1000 prophètes du calibre d'Elie et Elisée vous disent que la Torah veut dire une chose, mais 1001 sages vous disent qu'elle veut dire autre chose (!) Qui suivrez-vous ? Maïmonide, l'érudit le plus influent du Moyen Age déclare énergiquement :
    "La décision finale est conforme à celle des 1001 sages" (Introduction aux commentaires de la Mishnah)
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/les-sages-d-israel-pas-sages-et-pas-d-israel-a126228712


    Parlons maintenant du mouvement "Karaïte". Ce mouvement du Judaïsme a évidemment le grand tort de ne pas reconnaître Yéshoua comme Machia'h tout comme les Juifs orthdoxes.

    Ceci étant précisé, venons-en donc à la profonde opposition que suscitèrent les Juifs Karaïtes auprès des Juifs Orthdoxes. Ces Juifs qui se nommèrent Karaïte (קראות qaraout qui signifie lecteurs) se sont justement opposés à ce genre d'enseignement rabbinique selon lequel les sages avaient tout pouvoir et ne pouvaient pas être remis en cause.

    C'est de cette croyance dans le Judaïsme orthodoxe que découle le fait de placer la "loi orale" comme étant de même valeur que la Torah Ecrite.
    La hala'ka (loi orale) comme les enseignements du talmud sont placés sur le même plan que La Torah ! Et c'est contre cela aussi que s'élevèrent un groupe de Juifs qui s'opposaient à cette vision des choses.

    Un Juif Karaïte Sahl ben Matzliah HaCohen dit avec sagesse ceci :

    « sachez, enfants d'Israël que chacun est responsable de son âme, et que notre Elohim n'entendra pas les paroles de celui qui se justifie en disant : "ainsi m'ont appris mes maîtres" ».

    Pourquoi donc les Juifs Karaïtes sont-ils rejetés, sinon détestés, par les chefs religieux Juifs Orthodoxes ?
    C'est parce que les Juifs karaïtes, s'ils ne rejettent ni la nécessité de l'exégèse biblique, ni même le besoin d'une tradition orale, réfutent cette
    « sacralisation » des prédécesseurs et des experts, et n'hésitent pas à s'éloigner de leurs enseignements s'ils estiment rester plus fidèles au sens des versets dans leur exégèse biblique.

    Anan ben David aurait dit à ses disciples de « bien chercher dans la Torah, et de ne pas se reposer sur son avis ». Ce principe donne à tout particulier la possibilité de commenter la Torah par lui-même, en se basant sur sa propre étude, et en essayant de l'interpréter de la façon que Elohim l'avait signifié à ses premiers lecteurs.

    Daniel al-Qumisi enjoignait également de ne baser sa pratique religieuse que sur les paroles de Elohim, et non sur d'autres sources, ce qui aurait pour effet d'éloigner l'homme de Elohim.


    C'est expressément cela que les Juifs orthodoxes rejetaient chez les Karaïtes, cette volonté de pouvoir garder la Torah Ecrite seulement et de pouvoir l'interpréter selon ce qu'Elohim révélait à Son peuple puisque les sages sont faillibles.


    Mais regardons encore de plus près cette croyance des Karaïtes qui est tellement rejetée par les Juifs orthodoxes.

    À la base du karaïsme se trouve l'adhésion à la seule loi religieuse écrite (Bible hébraïque), et non à la tradition orale héritée. Les karaïtes ne rejettent pas tant les Talmuds (corpus consignant la tradition orale juive) et les rabbins que la nature supposée révélée par Elohim du Talmud et le monopole des rabbins en matière de halakha et d'exégèse des textes saints.

    La Torah orale fit pendant longtemps l'objet d'une interdiction de mise par écrit, destinée à la maintenir dynamique. Mais le corpus oral allant en s'amplifiant, il fut consigné par écrit en plusieurs étapes. La première consista au IIe siècle de l'ère commune à rédiger la Michna et la Tossefta. La Michna « se présente comme un code de loi, en quelque sorte les décrets d'application de la législation biblique », et la Tossefta en représente un premier commentaire. À ces deux textes se rajoute la Baraïta, qui demeura orale et regroupa les traditions non-compilées dans la Michna.
    Chaque article de la Michna fut lui-même l'objet de commentaires oraux entre le IIème et le Vème siècle, qui furent compilés dans la Guemara. « C'est à l'ensemble Michna (lois) et Guemara (commentaire des lois […]) que l'on donna le nom de Talmud » aux IVe et Ve siècles, en deux versions : les Talmuds de Babylone et de Galilée »

    Cependant, si le pharisaïsme avait été établi en norme après la destruction du Second Temple de Jérusalem, le principe sur lequel il reposait, à savoir la validité de la loi orale, était loin de faire l'unanimité. Outre les sadducéens, pour lesquels la Torah orale compilait des traditions populaires sans valeur religieuse, il existait d'autres courants scripturalistes non-sadducéens qui constituent sans doute le soubassement historique du karaïsme.

    Le karaïsme ne reconnaît qu'Elohim comme "Dieu", les prophètes du Tanakh (Bible hébraïque) comme Ses seuls envoyés, et leurs paroles comme la seule parole de Elohim. Il conteste la Torah orale parce qu'elle se présente comme "révélée", donc d'autorité équivalente ! Il n'est ni interdit, ni même forcément déconseillé de la suivre (sauf pour les passages que les karaïtes considèrent en contradiction avec le texte écrit), mais ne pas la présenter comme d'origine humaine mettrait gravement en danger la primauté de la parole divine, et serait en contravention au précepte édicté dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Loi.

    Les karaïtes notent qu'il n'existe pas une seule mention incontestable de la Torah orale dans le peshat de la Miqra (le texte de la Bible dans son sens le plus évident). Au contraire, les karaïtes considèrent que des indices militent contre l'hypothèse d'une Torah orale donnée par Elohim en même temps qu'il donnait la Torah écrite :
    Elohim recommande expressément dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Torah.

    Le livre de l'Exode 24:12-15 mentionne « la Torah et la Mitzva que J'ai écrites ».
    Le deuxième livre des Chroniques indique que la Torah avait été perdue et que le peuple d'Israël s'était retrouvé sans Torah cinquante ans durant, et le second livre des Rois 22:8 qu'un rouleau de la Torah fut retrouvé. Les karaïtes doutent que la Torah orale ait pu se conserver alors que la Torah écrite elle-même avait été perdue.
    Dans le même ordre d'idée, les karaïtes considèrent que la Torah orale contredit en de nombreux endroits la Torah écrite, ce qui serait impossible si elles étaient issues de la même source divine.
    De façon plus indirecte, les karaïtes ne peuvent admettre qu'une tradition reçue de Elohim puisse faire l'objet de tant de variations et de disputes. Les nombreux commentaires, parfois divergents, que suscite la Torah orale ou ses rapports avec la Torah écrite leur semblent un indice d'imperfection, contradictoire avec l'origine divine de la loi orale.
    Enfin, la Torah orale s'enrichit continuellement de nombreux commentaires, lesquels se basent sur des commentaires plus anciens, mais pas directement sur la Torah écrite telle qu'elle a été donnée. L'homme étant sujet à l'erreur, les commentaires des rabbins actuels pourraient se baser sur des erreurs, qui iraient alors en s'accumulant.

    Précisons que les Karaïtes ne sont pas contre le fait que l'Assemblée soit dirigée par des sages (ou Anciens) mais refusent cependant toute exégèse antérieure comme définitive, y compris celle des soi-disant "sages", bien qu'ils en tiennent fortement compte. En résumé ils sont prêt à remettre en cause des enseignements précédents si on leur prouve par les Ecritures que ce qu'on leur dit est vrai.

    La Miqra (l'Ecriture Biblique) a valeur d'étalon absolu et aucune loi ou interprétation ne peut être édictée qui contredirait son sens apparent. Dans cette limite, l'interprétation est laissée à la libre appréciation de chaque fidèle.

    Autre point, les Juifs Karaïtes ne rejettent pas la hala'ka (loi orale) lorsqu'elle est conforme au texte Ecrit de La Torah.

    Par exemple, ce qu'ils nomment le Sevel HaYerousha (Fardeau de l'Héritage), un ensemble de règles et de coutumes, comme la brit mila (circoncision) ou la shehita (abattage rituel des animaux), transmises oralement de génération en génération, parfois antérieures au don de la Torah à Moïse.

    Mais ils ne font pas de la transmission orale sur "comment abattre l'animal ou sur comment circoncire" une règle divine d'observation comme c'est le cas dans le Judaïsme orthodoxe.
    Par exemple si la circoncision est pratiquée non comme leur façon de circoncire, elle n'est pas invalide car elle ne va pas à l'encontre du texte écrit, ou bien si l'animal n'est pas égorgé de la manière dont eux l'égorgent, etc...

    Bien sûr il y a aussi le calendrier lunaire Biblique que les Karaïtes suivent tel qu'il était durant le second Temple avant que Hilel II le modifie.

    Dans l'approche karaïte, les femmes sont jugées "égales" aux hommes (en termes de droit et non en termes de prérogatives), et les sages karaïtes s'expriment en termes positifs vis-à-vis d'elles.

    Cette approche, qui a sans doute varié selon les époques et les communautés, est à l'origine de différences supplémentaires entre les coutumes karaïtes et rabbanites :

    Les hommes karaïtes ne récitent pas la berakha (bénédiction) shelo 'assani isha (« qui ne m'a pas fait femme ») ; hommes et femmes karaïtes bénissent habor'i betzelem Enosh (« Celui Qui m'a créé[e] à l'image d'Enosh »),

    Les femmes ne sont pas dispensées des mitzvot dont le temps est déterminé ; les karaïtes expliquent que lorsque la Torah limite une mitzva aux seuls hommes ou aux seules femmes, le Texte l'indique clairement, et que dans les autres cas, les prescriptions doivent être réalisées de la même manière, pour les hommes comme pour les femmes,

    Le témoignage d'une femme vaut celui d'un homme,

    Les femmes karaïtes peuvent théoriquement exercer des fonctions de dirigeantes, y compris aux époques prémodernes. Ainsi, dans l'Espagne du XIème siècle, après le décès du dirigeant karaïte Sidi ibn al-Taras, c'est son épouse, al-Mou'alima (« L'Enseignante ») qui reprit la fonction de hakham.
    (Ceci est toutefois fort judicieusement contredit par Shaoul de Tarse lorsqu'il rappelle les principes majeurs de la création en 1 Cor 11).

    En pratique, ce type de situation est rarement rencontré.

    Les karaïtes considèrent les hommes et les femmes égaux devant le divorce. C'est certes l'homme qui doit remettre le guett (document de divorce) à son épouse, mais il a été statué au XIXème siècle qu'un beth din (tribunal) karaïte peut s'y substituer si le mari refuse. 

    Le statut d'agouna (« délaissée » : femme ne pouvant se remarier car son mari, bien que séparé d'elle, ne lui a pas accordé le guett) n'existe donc pas dans le karaïsme.

    Il n'est pas interdit à une femme de parler ou chanter dans la kenessa. Si hommes et femmes y sont séparés, comme chez les rabbanites, la raison officielle n'est pas la lutte contre la tentation ou la distraction des hommes pendant la prière (vision rabbanite), mais la volonté de protéger la pudeur des femmes lors de la prosternation.

    Toutefois, les femmes ne montent pas pour la lecture de La Torah car le service revient à l'homme.

    NOTA: Rappelons que toutes ces élucubrations complexes sur les sexes sont la preuve d'une incompréhension spirituelle totale de la "création" et de la "nouvelle création", et donc des attributs et prérogatives de chaque sexe.
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/egalite-des-sexes-certainement-pas-a82826322

    Les karaïtes portent des tzitzit (franges des vêtements et des châles de prière, et composés de cordeaux blanc et bleu entremêlés) différents des rabbanites. Les karaïtes ne souscrivent pas à l'interprétation rabbinique selon laquelle la couleur tekhelet serait un pigment particulier, et acceptent toute nuance de bleu.


    Les karaïtes ne considèrent pas que les châles de prière soient une obligation religieuse, et ne les utilisent donc historiquement pas, même si certains karaïtes israéliens les adoptent depuis peu.

    Les karaïtes pratiquent la circoncision de façon globalement similaire aux rabbanites, mais sans peri'a (prise du prépuce dans les doigts du mohel) ni metzitza (aspiration du sang), qu'ils ne considèrent pas être « nécessaires ».

    Les karaïtes n'acceptent pas la matrilinéarité (le judaïsme rabbanite se transmet par la mère).La judéité se transmet exclusivement par le père. 

    Ils pratiquent la patrilinéarité. 

    Si les karaïtes n'acceptent comme cachères que les viandes de bêtes abattues rituellement (comme les rabbanites), ils autorisent les mélanges carnés/lactés (contrairement aux rabbanites), pour autant que lait et viande proviennent de deux espèces différentes. 

    En conséquence, il existe à Ramle, important centre karaïte israélien, des restaurants affichant un certificat de cacheroute karaïte qui ne satisfont pas aux critères rabbanites.
    Les karaïtes, même pratiquants, se déplacent tête découverte (sans kipa), sauf à la kenessa et lorsqu'ils lisent les textes saints.

    Ainsi, bien que les karaïtes interprètent de façon allégorique le passage dont les rabbanites ont déduit l'usage des tefillin (phylactères) et des mezouzot (boîtiers sur les linteaux des portes), les karaïtes "israëliens" appliquent des plaques portant les dix commandements, voire des mezouzot rabbanites sur les linteaux de leurs portes afin de ne pas choquer leurs voisins rabbanites. 

    Ils ont également adopté la bar mitzva, alors que les sages antérieurs condamnaient cette pratique, jugeant que la maturité était propre à chacun et ne dépendait pas de l'âge.

    Les karaïtes sont des Juifs à part entière et sont donc également dans l'erreur dans leur refus de Yéshoua comme Machia'h, comme le sont les peroushim (pharisiens). Et l'on pourrait citer ce passage des écritures concernant les Karaïtes lorsque Yéshoua s'adressa à un observateur de La Torah Ecrite:

    Marc 10:17-21
    Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s'étant mis à genoux devant lui, lui demanda: Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?
    Yéshoua lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, sauf Elohim seul.
    Tu connais les commandements: Ne commets point d'adultère; ne tue point; ne dérobe point; ne dis point de faux témoignage; ne commets point de fraude; honore ton père et ta mère.
    Il répondit: Maître, j'ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
    Et Yéshoua, jetant les yeux sur lui, l'aima et lui dit: Il te manque une chose: Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix.


    Les Karaïtes sont parfois comparés aux Tsadokim (Sadducéens) mais leurs croyances divergent notamment sur la résurrection des morts puisque les Karaïtes croient à cette résurrection des morts.

    Les chefs religieux Juifs orthodoxes rejettent les Juifs Karaïtes parce
    qu'ils détestent tous ceux qui pourraient leur enlever le pouvoir religieux des mains. C'est d'ailleurs le même cas dans le clergé catholique de Rome.
    Le principe fondamental reste identique, garder le pouvoir et le contrôle sur les Ecritures... et sur le peuple.

    Yéshoua dira ceci :

    Mattityahou/Matthieu 11:25 (Shem Tov)

    בעת ההיא נתרומם ישוע ואומר אני ישתבח אני בורא שמים והארץ שהסתרת דברים אלה מהחכמים והנבונים וגלית אותם לעניים
    A cette époque, Yéshoua se leva et dit : Moi, je te loue Créateur des cieux et de la terre, de dissimuler ces paroles aux sages et aux intelligents et de les faire découvrir à ceux qui sont dans le besoin.


    Yéshoua n'est pas dans la pensée de la loi talmudique. Il met la doctrine des tsadokim (saduccéens) et des peroushim (pharisiens=Juifs orthodoxe) dans le même panier car ces deux courants sont dans l'erreur et s'attaquent l'un l'autre.

    Maintenant, si l'on part seulement du point de vue de ce que "Karaïte" signifie, c'est à dire "Lecteur" de l'Ecriture, alors certains pourraient très bien se revendiquer Karaïte et croyant en Yéshoua dans l'étymologie du mot et non dans la doctrine du Judaïme Karaïte; nous pourrions même dire que cela est une évidence et on pourrait considérer que les Juifs Nazaréens étaient des Karaïtes convaincus, croyants bien sûr en Yéshoua !
    On pourrait considérer de la même façon que des personnes appartenant aux "Christianismes", notamment protestant, sont des Karaïtes mais des Karaïtes qui ne font parfois que lire sans mettre tout ce qu'Elohim demande de mettre en pratique, c'est à dire "sans l'Esprit" ou avec un "autre esprit" (2 Cor 11:4).

    Pour conclure, mieux vaut un Pharisien converti à Yéshoua qu'un Karaïte sans Yéshoua !
    Et bien sûr, celui qui suivra les mots, les Commandements, de Yéshoua suivra la Torah Ecrite et abandonnera les dogmes des hommes qui éloignent de la Torah. Il deviendra donc en quelque sorte un "Karaïte disciple de Yéshoua" ou un "Israélite Natzaréen"... s'il a reçu "l'Esprit de Vérité" pour le faire.

     

     

     JYH
    22/04/2013
    D'après des sources (corrigées) sur Wikipédia et autres recherches Google.
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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