• La sainte convocation de Yom KIPPOUR



    Rediffusion 2017



                                                « KIPPOUR »


    La sainte convocation de Yom hakippourim



    « un jour où vous humilirez vos êtres »

    « les expiations »

    Les lectures proposées sont : Lévitique 16:1-34 – 18:1-30 ; Isaïe 57 : 14 à 58 :14 ; Le livre de Jonas ; Michée 7 : 18-20 ; I Pierre 1:1 à 2: 10 ; Romains 11 : 26-36

    Notre Kippour est en Yéshoua, IL nous a rachetés. IL est le Grand Sacrificateur qui a risqué sa gloire pour l’amour du Père et de ceux qu’IL n’a pas honte d’appeler « ses frères ». Le Kippour reste comme toutes les fêtes d’YHVH du septième mois, une prophétie qui attend encore sa pleine réalisation historique… En respectant ce jour, selon notre liberté acquise dans le Messie, nous rendons témoignage à la Parole et prophétisons la réalisation de ce jour qui ne saurait tarder…

    Selon notre sensibilité, nous honorons la fête le vendredi 29 septembre* (de la veille au soir, au soir de ce jour)
    * Voir ce rappel du calendrier pour cette année:
     http://jyhamon.eklablog.com/calendrier-des-saintes-convocations-2016-2017-a125389454

    ... et notons que ce ne sont pas les hommes (et encore moins les femmes) qui décident de la date de la germination de l'orge (omer) pour déterminer ensuite la première lunaison pour le "premier mois" et donc les autres mois et fêtes... mais que c'est toujours Elohim SEUL qui connaît "le jour et l'heure". 
     


    Bon Kippour à tous sous le regard de notre Père des cieux, par la présence du Fils, Yéshoua, Messie d’Élohim, Agneau de la réparation, Grand Sacrificateur pour toujours, Roi d’Israël… car l’autorité repose sur son épaule par notre Elohim … Voici Il revient bientôt, Il sort du Temple, du lieu très saint où Il est entré pour nous. 





    Prière de Daniel Homme d’Elohim


    « Je donnais ma face vers Adonaï Elohim pour implorer en prière et supplications dans le jeûne et le sac et la cendre. J’implorais YHWH mon Elohim, je confessais et dis : Ah ! Adonaï, l’EL grand et redoutable, Gardien de l’alliance et miséricordieux envers ceux qui L’aiment et gardent ses commandements. Nous avons fauté, été retors et criminels, nous nous sommes révoltés et nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes jugements. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes qui parlaient en ton Nom à nos rois, nos princes, nos pères, à tout le peuple du pays. A Toi Adonaï la justice, à nous la confusion de face, comme en ce jour, pour l’homme de Yéhoudah et habitants de Yéroushalaïm et pour tout Israël, proches et éloignés, dans tous les pays là où Tu les a bannis à cause de leur rébellion dont ils se sont rebellés contre Toi. YHWH, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos princes, à nos pères, parce que nous avons fauté contre Toi. A Adonaï notre Elohim, les miséricordes et les pardons, car nous nous sommes révoltés contre Lui et nous n’avons pas écouté la voix de YHWH notre Elohim pour marcher dans ses torah qu’IL donnait à nos faces par la main de ses serviteurs les prophètes. Tout Israël a transgressé la Torah et s’est écarté pour ne pas écouter ta voix ; et se sont déversées sur nous la malédiction et l’imprécation inscrites dans la loi de Moshéh ; le serviteur d’Elohim, car nous avons fauté contre Lui. Et IL a exécuté les paroles qu’Il avait dites contre nous et contre les juges qui nous jugeaient, en faisant venir sur nous un grand malheur qui ne s’était jamais fait sous tous les cieux comme dans Yéroushalaïm. Comme c’est écrit dans la Loi de Moshéh tout ce malheur est venu sur nous, nous n’avons pas recherché la face de YHWH  notre Elohim, pour revenir de nos torts, en pénétrant ta vérité. YHWH  a précipité le malheur et l’a fait venir sur nous. Car juste est notre YHWH  notre Elohim dans toutes les œuvres qu’IL a faite, mais nous n’avons pas écouté sa voix. Et Toi Adonaï notre Elohim, qui a fait sortir ton peuple du pays d’Egypte à main forte, te faisant un Nom comme en ce jour, nous avons fauté, nous avons été criminel, Adonaï selon toutes tes justices détourne ta colère et ta fureur de ta ville, Yéroushalaïm, la montagne de ta sainteté, car par nos fautes et par les torts de nos pères, Yéroushalaïm et ton peuple sont en opprobre à tous nos alentours. Et maintenant, écoute notre Elohim, la prière de ton serviteur et ses supplications. Que ta face illumine ton sanctuaire désolé, pour Toi-même, Adonaï ! Tends l’oreille, mon Elohim et écoute ! Ouvre tes yeux et vois nos désolations et la ville sur laquelle ton Nom est invoqué ! Car ce n’est pas pour notre justice que nous répandons devant Toi nos supplications, mais à cause de tes nombreuses miséricordes. Adonaï, écoute ! Adonaï, pardonne ! Adonaï, veille et agis ! Ne tarde pas ! En ta faveur, mon Elohim ! Car ton Nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. »



    Une pensée au sujet des deux boucs de Kippour


    Le jour de Kippour, le Kohen Gadol prenait deux boucs, l'un était pour YHWH et l'autre pour Azazel (le Satan ! selon l’interprétation la plus répandue, mais qui reste hypothétique). Ils devaient être rigoureusement semblables, mais leur sort était très différent.

    Le sang du premier était aspergé par le Kohen Gadol devant l'Arche sainte, dans le Qodesh Haqodeshim (Saint des Saints). Quant au second, il était envoyé dans le désert après que le Kohen Gadol l'ait chargé des péchés de tout Israël.

    Les deux boucs représentent deux caractéristiques distinctes du peuple. Le premier bouc symbolise l’aspiration à vivre une proximité avec Elohim. Elle est symbolisée par l'aspersion du sang sur l'autel. Quant au second, il représente la somme des pêchés d'Israël qui semblent contredire la précédente aspiration. Toutefois, ces péchés sont inspirés par des facteurs extérieurs à l’être, qui reste pur dans son essence. Ainsi coexistent en chaque homme une force d’attraction (vers la sainteté) et une force de répulsion. La première est représentée par le Souffle (esprit) et la seconde par la chair.

    Le tirage au sort entre les deux « boucs » renforce la « fatalité » de cette dualité, laquelle ne saurait être dissociée dans ce monde ci car propre à l’humanité depuis le premier Adam. Il ne s’agit donc pas tant d’haïr le bouc tiré au sort et jeté au désert, que d’apprendre à gérer-maîtriser ce qu’il représente.

    Et cela est en nous, pour que nous l’emmenions également au désert… pendant que l’autre partie de notre être, se répande sur l’autel en sacrifice agréable.

    Tout Israël, à Yom Kippour, prenait conscience de ce potentiel et rejetait ses fautes : celles-ci, par conséquent, se détachaient du peuple et tombaient comme des feuilles mortes. En ce jour, le Satan ne pouvait plus accuser. L’Assemblée d’Israël était alors « sainte, sans tache, irréprochable… »

    Yom Kippour s'appelle aussi le jour du Grand Pardon. Pour que ce pardon soit effectif, il est demandé de faire Téchouvah, c'est à dire un retour ; un nouveau départ. La Téchouvah est une réparation, cette notion dépasse le problème du seul péché. Le mot Hét traduit par péché provient d'un verbe que la Torah utilise pour les archers du Roi David et qui signifie manquer la cible ; le péché est donc tout autre chose qu'une infraction ou une violation. C'est un manquement à soi-même ! Le pécheur est un homme qui rate le bon sens de sa vie et « faire Téchouvah », c'est aspirer à revenir à Elohim. Tout processus de Téchouvah signifie : revenir à la maison d’Elohim, parvenir au Père qui est et réside au-delà du temps, l'Être en lequel le passé, le présent et le futur sont unifiés en un « au-delà du temps ». A ce stade du processus de la Téchouvah, tout se passe comme si rien n'avait jamais existé : cet état de Téchouvah précède la faute, il se situe avant la faute. C'est pourquoi le pardon est possible, puisqu’à ce stade du « retour » rien ne s'est encore réellement passé. Chacun a la faculté de revenir dans cet espace divin où la faute n’existe pas : tel est le processus de réparation, de régénération de notre être. Mais approcher cet espace n’est pas autorisé en dehors de la pensée de Kippour, dans la centralité de l’action du seul Kohen Gadol possible. Yéshoua.

    Puissions-nous être conscients que le « rideau » d’accès au Qodesh Haqodeshim est aujourd’hui constamment ouvert par l’action du Fils, qui permet à chacun de faire « retour » et de revenir à la Maison du Père. YHWH est parfait en Sainteté et ne peut pas être approché par l’homme pécheur qui n’aurait pas reçu le vêtement de pureté approprié, qui ne serait pas sous le couvert du sang de l’Agneau d’Elohim. Voilà qui fut fait définitivement à Golgotha.

    L’Agneau du Pessah universel rejoint le bouc de Kippour dans sa vocation de grâce et de pardon. Il relie et réalise la dimension prophétique de toutes ces fêtes. Son sang fut versé sur l’Autel pour nos pêchés ! Il fut donc tout à la fois le bouc sacrifié sur l’Autel et le bouc chargé de nos péchés emportés dans le désert … désert du séjour des morts qui ne put le retenir plus que trois jours et trois nuits et dont Il sortit vainqueur. Des deux (boucs – victimes expiatoires), Il n’en a fait qu’un…et c’est bien « Azazel » qui a aujourd’hui perdu sa puissance accusatrice.

    Note JYH: Une autre interprétation concernant "l'accomplissement" eschatologique de cette "fête" consiste à considérer qu'après la "grande tribulation" (et donc la "purification du sanctuaire"), le bouc Azazel envoyé au désert représente "Satan lié pour mille ans"...


                                                  

    La sainte convocation de Yom hakippourim



    ‘Al ‘het, est une prière qui est récitée dans le judaïsme pendant Yom Kippour. Les quarante-quatre déclarations qu’elle contient ne sont pas une liste de fautes, mais elles désignent les racines de nos fautes.

    1. pour les fautes que nous avons commises devant toi sous la contrainte et volontairement.
    2. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la dureté du cœur. 3. pour les fautes que nous avons commises devant toi sans y penser (ou sans en avoir conscience).
    4. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des paroles échappées de nos lèvres.
    5. pour les fautes que nous avons commises devant toi publiquement ou en secret.
    6. pour les fautes que nous avons commises devant toi par l’immoralité.
    7. pour les fautes que nous avons commises devant toi par un discours dur.
    8. pour les fautes que nous avons commises devant toi avec préméditation et malignité.
    9. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des pensées intérieures.
    10. pour les fautes que nous avons commises devant toi en trompant notre prochain.
    11. pour les fautes que nous avons commises devant toi par une confession peu sincère.
    12. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des liaisons déshonnêtes.
    13. pour les fautes que nous avons commises devant toi de plein gré ou par mégarde.
    14. pour les fautes que nous avons commises devant toi en outrageant nos parents.
    15. pour les fautes que nous avons commises devant toi par l’abus de la force. 16. pour les fautes que nous avons commises devant toi en profanant ton saint nom sacré.
    17. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des discours insensés.
    18. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des paroles vulgaires.
    19. pour les fautes que nous avons commises devant toi avec le yetser hara’ penchant vers le mal
    20. pour les fautes que nous avons commises devant toi contre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.
    21. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des présents corrupteurs.
    22. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la dénégation et le mensonge.
    23. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la médisance (lachone hara’).
    24. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la raillerie.
    25. pour les fautes que nous avons commises devant toi dans le commerce.
    26. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la consommation de mets défendus.
    27. pour les fautes que nous avons commises devant toi par l’usure.
    28. pour les fautes que nous avons commises devant toi par l’arrogance.
    29. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des regards indiscrets.
    30. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des paroles légères.
    31. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des yeux orgueilleux.
    32. pour les fautes que nous avons commises devant toi par un maintien cynique.
    33. pour les fautes que nous avons commises devant toi en « rejetant le joug » (c’est-à-dire en refusant d’accepter nos responsabilités).
    34. pour les fautes que nous avons commises devant toi par des jugements téméraires.
    35. pour les fautes que nous avons commises devant toi en abusant notre prochain.
    36. pour les fautes que nous avons commises devant toi par l’envie.
    37. pour les fautes que nous avons commises devant toi par notre légèreté. 38. pour les fautes que nous avons commises devant toi par notre obstination. 39. pour les fautes que nous avons commises devant toi en courant au mal.
    40. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la delation.
    41. pour les fautes que nous avons commises devant toi par le parjure.
    42. pour les fautes que nous avons commises devant toi par la haine gratuite. 43. pour les fautes que nous avons commises devant toi comme dépositaires infidèles.
    44. pour les fautes que nous avons commises devant toi dans l’égarement de la passion.



    Que cette liste nous replace dans l’humilité face à notre Père et face à Celui qui a payé pour tout cela ! Grâce soit rendue à Yéshoua, Agneau et Grand Sacrificateur d’Elohim !




    JYH
    25/09/2017
    Avec le "Blog Qéhila" - La bonne nouvelle du Royaume
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




    « Une "appli" installée chez tous, mais interdite d'utilisation pour les colonisés religieuxLecture du shabbat: Parachah "Chophétiym" (Juges) »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , , , ,