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    La doctrine de la Trinité

    Un article supplémentaire, d'une autre source, pour conforter les chercheurs de Vérité dans leur sagesse contre les fausses doctrines romaines et donc babyloniennes qui envahissent depuis plus de 17 siècles le "christianisme" et son "églisianisme apostat" 

    http://radicalreformation.over-blog.com/article-la-doctrine-de-la-trinite-113548894.html?

    Hebrew Yahveh

     Note JYH: Je ne modifie pas les termes "Dieu" (Deus) ou "Jésus" (Iesou) mais chacun doit savoir que les vrais noms (antérieurs à Rome) sont "Elohim" ou "YHWH-Adonaï" et "Yeshoua" !

     

    Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

     

    Le sujet de la filiation véritable à Dieu et de la relation qui existe entre Jésus et Dieu est depuis longtemps un sujet de discorde. Un manque de véritable connaissance concernant la Parole de Dieu dans toute son authenticité contribue toujours à une mauvaise compréhension sur ce sujet essentiel.


    La doctrine trinitaire trouverait son origine à Babylone et en Assyrie. L’Égypte, la Grèce et la Rome antique ont toutes subi cette influence dans les siècles précédant et entourant la naissance de Jésus Christ.


    Dans son livre, datant de 1992 et intitulé Egyptian ReligionSiegfried Morenz écrivit [traduction] : « La Trinité était une préoccupation majeure des théologiens égyptiens » et il ajoute même « Trois dieux étaient combinés pour ne former qu’un seul être auquel on s’adressait alors au singulier. La théologie chrétienne subi l’influence spirituelle directe de la religion égyptienne».


    Dans ce tract, nous n’irons pas en détails afin de prouver l’origine païenne de la Trinité puisqu’il s’agit d’un fait bien établi et par de nombreux historiens. Il est facile pour tout un chacun de faire ses propres recherches et de constater de lui-même que l’idée d’une Trinité ou d’un Dieu trinitaire n'est pas étrangère à la plupart des religions païennes. On ne peut que se demander devant de telles évidences, pourquoi ne sont pas plus nombreux ceux qui ont remis en cause une telle doctrine. La chrétienté, en choisissant d’ignorant les Écritures au profit de traditions d’hommes, a emprunté un grand nombre de pratiques et de croyances trouvant leurs origines dans les religions païennes.


    Le concept d'un Dieu trinitaire devint ainsi donc la doctrine de la Trinité dans l'Église catholique romaine primitive. Alors à ses débuts, la doctrine trinitaire fût l’un des principaux points doctrinaux débattus lors du tristement célèbre concile de Nicée en 325 de notre ère. Cette doctrine poursuivit son développement suite au concile de Nicée, pour finalement devenir la Trinité de la Rome pontificale incluant Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Bien que par certains détails elle peut différer légèrement d’un groupe à l’autre, c’est cette même doctrine de la Trinité qu’enseignent la plupart des dénominations chrétiennes aujourd'hui. Rappelez-vous cependant, il n’est fait mention de nulle Trinité dans la Bible.


    L’Église catholique romaine a incorporé à ses enseignements de nombreuses doctrines issues des mystères babyloniens. La doctrine de la Trinité est l’une de ces doctrines. Ces enseignements babyloniens se retrouvent dans la plupart des religions païennes, mais également dans les soi-disant religions chrétiennes de nos jours. La papauté a dans certaines de ses églises, comme par exemple dans le couvent des Trinitaires de Madrid, une image d’un Dieu trinitaire ayant trois têtes sur un seul corps. Comment une telle abomination est-elle réconciliable avec les deux premiers des dix commandements contenus en Exode chapitre 20 ? « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre » (Exode 20:3-4).


    Le prophète Daniel, au chapitre 7 de son livre, nous raconta les événements qui devaient advenir. Pour ceci, il utilisa l’image d’une bête à dix cornes. Du milieu des ses dix cornes sorti une autre petite corne qui arracha trois des premières cornes (versets 7 et 8). L’ange, donnant l’interprétation de ce songe, déclara: « La quatrième bête est un quatrième royaume […] Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume; Et un autre s'élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois » (Daniel 7:23-24).


    Ce que nous apprend l’histoire correspond à ce songe prophétique de Daniel. Toute personne familière avec l’histoire antique et passée sait que cette bête à dix cornes représente l’Empire romain. Les dix royaumes romains existèrent jusqu'à l’émergence de la puissance papale. L’Église catholique romaine fut responsable de la chute de ces trois cornes, ou trois rois. Le dernier de ces rois à être vaincu par Rome, et ceci en lien à l'Église romaine, fut le royaume Ostrogoth en l'an 538 de notre ère. L’histoire parle de ces royaumes comme étant des royaumes ariens. Ce qualificatif d’ « arien » leur vient d’Arius, un éminent théologien et un enseignant remarquable de son époque. Arius était en désaccord profond avec l’Église apostate de son temps en ce qui concerne la doctrine de la filiation de Jésus, première étape de ce qui allait être connu sous le nom de doctrine de la Trinité. Doctrine, qui, il est à noter, a conduit à des abominations telles que l'enseignement catholique selon lequel Marie est la Mère de Dieu, ou encore à la croyance selon laquelle Jésus était Dieu sur terre.


    Arius et la doctrine de la Trinité


    Arius croyait en ce qu’enseigne les Écritures, et ainsi ne cautionnait pas la doctrine trinitaire. Il s’agit de ce que devrait croire tout disciple du Christ et tout individu suffisamment bien informé sur la Bible. Nous ne pouvons pas nier la Parole infaillible de Dieu, et « [s]ur la parole de deux ou trois témoins toute affaire sera décidée » (Deutéronome 17:6 et 2 Corinthiens 13:1), nous apprend l’Éternel. C’est ainsi que chaque parole doit être confirmée.


    Richard Rubinstein dans son livre datant de 1999 et intitulé When Jesus Became God déclare d’Arius qu’il était [traduction] « un ministre de Dieu aux efforts couronnés de succès » et qu’il « était très admiré pour sa pureté personnelle ainsi que pour ses talents de prédicateur » (NB : Une traduction française intégrale de cet ouvrage est également disponible pour ceux qui le souhaiterait).


    Il est connu d’Arius qu’il prêchait, comme nous le dit Richard Rubinstein dans son livre, [traduction] qu’ « il y avait temps où il [Jésusn'était pas, signifiant ainsi qu’il n'était pas éternel à l’instar de Dieu. Plutôt que d'affirmer de Jésus qu’il était divin par nature, Arius soulignait qu’il avait obtenu son adoption en tant que fils et sa promotion au statut divin par son développement moral et son obéissance à Dieu. Le prêtre [Arius] acceptait l'idée, courante en Orient, selon laquelle Christ avait préexisté – c’est-à-dire que Dieu l'avait conçu avant le début des temps et avait créé l'univers par lui ». Arius professait, en accord avec les Écritures, que le Père et le Fils sont deux personnes distinctes, que le Père seul est Dieu au sens propre, que Jésus a été créé et qu’en tant que tel il ne peut être le Dieu tout puissant. Pour une telle croyance, Arius fut excommunié et se trouva banni d’Alexandrie, la cité où il avait prêché en tant que ministre. Dans une lettre à un de ses puissants amis et de ses supporteurs les plus fervents, l'évêque Eusèbe de Nicomédie, dans lequel il critiquait ses persécuteurs pour enseigner que « tel est le Père, ainsi est le Fils », Arius écrivit : « Nous sommes persécutés parce que nous disons que le Fils a eu un commencement, mais que Dieu lui était sans commencement. Telle est la cause de notre persécution, et de même parce que nous disons qu'il fut créé à partir de rien. Et nous l’affirmons, car en effet il ne fait partie ni de Dieu, ni de toute autre substance sous-jacente. Pour cela, nous sommes persécutés ; le reste vous le savez » (Quasten, Patrologie, 1950).


    Au concile de Nicée, en 325, Arius et ses partisans furent finalement expulsés pour avoir refusé le nouveau credo et les règles qui s’en suivaient. D’autres, par peur signèrent le nouveau credo, tout en n’étant nullement pleinement convaincus. Arius fut exilé par Constantin. La question n’avait pas été réglé cependant. Arius avait encore de nombreux partisans. Un grand nombre de saints ont refusé d'accepter quoi que ce soit, ne souhaitant se soumettre qu’aux Saintes Écritures. Ils avaient parfaitement conscience que les idées défendues lors du concile de Nicée étaient totalement contraire à la Bible et aux valeurs que défend celle-ci. Ils tinrent bon et quelques-autres des ministres qui tout d’abord acceptèrent le Credo (ou Symbole) de Nicée, de retour chez eux changèrent d’avis, regrettant de l’avoir signé. Tous ceux-ci continuèrent sincèrement « à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 3).


    Ainsi, l’acceptation du témoignage des Écritures concernant Jésus Christ a été dénommée arianisme. Cette juste compréhension des Écritures prévalu pour longtemps encore malgré l’opposition d’évêques plus attachés au monde qu’à la Parole de Dieu et celle de l’empereur qui fut à l’origine de ce que l’on connaît aujourd’hui comme étant l’Église catholique romaine. Ce premier concile œcuménique constitue l’acte de naissance du catholicisme. Chaque concile qui s’est tenu par la suite donna lieu à la création d’autres fausses doctrines et de credo favorisant la tradition au dépend de la vérité, participant ainsi à la création d’idéologies contraires à la Parole de Dieu.


    L’Église catholique romaine et la doctrine de la Trinité


    L'Église catholique romaine s’opposa farouchement à l'enseignement d'Arius et le résultat de cette dispute donna lieu au déracinement des trois cornes, ou trois royaumes (connus sous le nom de royaumes ariens). L’Église catholique enseigne que la vierge Marie est la mère de Dieu, que Jésus fut réellement Dieu sur terre, et qu’alors sur la terre Dieu était d’une certaine manière absent du ciel. Selon cette même Église, quand Jésus monta au ciel l’apôtre Pierre pris sa place sur la terre. C’est ainsi, selon eux, que commença la succession des papes depuis Saint Pierre. Les papes prétendent représenter Dieu sur terre. Par conséquent, les catholiques ont de tout temps vénéré le pape comme étant Dieu.

     

    Les trois royaumes ariens soutinrent Arius et défendirent la vraie foi en ce qui concerne la Trinité. C’est-à-dire que Jésus est exactement ce que les Écritures déclarent de lui, et rien de plus, à savoir qu’il est « le Fils de Dieu », conçu du Saint Esprit, né de la Vierge Marie, qu’il est l’Agneau de Dieu, immolé au Calvaire pour les péchés du monde entier. Il est bien évident qu’Arius et que les royaumes ariens étaient dans le vrai quant à leur affirmation. Ils enseignaient la vérité sur le sujet en question. La puissance qui s’opposait à eux et dont Daniel nous dit qu’elle espérerait changer les temps et les lois et opprimer les saints du Très-Haut (Daniel 7:25), commença sa persécution par Arius qui mourût empoisonnés par ses adversaires parce qu'il avait daigné s'opposer à eux concernant la Trinité.


    Plus d’une centaine de textes dans le Nouveau Testament parlent sans détour de Jésus comme étant le Fils de Dieu. Lors de son baptême, le Père céleste déclara : « C'est ici mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris plaisir; écoutez-le » (Matthieu 17:5). Quand Jésus monta au ciel, nous apprenons de Marc qu'il s’est « assis à la droite de Dieu » (Marc 16:19). La vision donnée à notre bien-aimé Étienne, au moment de sa mort en martyr, ne peut être mise en cause par ceux qui se laisse guider par le Saint Esprit. Étienne s'écria :  « Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56). Les passages des Écritures ci-dessus ont certainement été parmi ceux qui furent principalement utilisées par Arius contre ses adversaires alors qu’il défendait sa thèse concernant la divinité de Jésus. Ce cher frère dans la foi croyait au pouvoir et en l'influence de l’Esprit Saint, mais également au vrai sabbat. C’est en effet guidé par la puissance céleste qu’il eut l’audace de s’opposer aux forces qui se déployèrent contre la vérité divine. Et cependant, Arius ne limitait en rien la puissance de Jésus, comme le font certains, mais croyait pleinement aux paroles du Fils, lorsque celui-ci déclare « Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).


    De nombreux textes décrivent la magnifique harmonie qui existe entre le Père et le Fils, manifestant de leur unité. En Jean 17, nous lisons: « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous ». Plusieurs fois dans ce chapitre des expressions similaires sont utilisés.

     

    L’unité de Dieu et de Jésus


    Au commencement, lorsque Dieu instaura l’institution du mariage et déclara quelle devait être la nature de la relation existant entre le mari et la femme, il affirma : « et ils seront une seule chair ». Les mêmes conditions d'unité qui existent entre le Père et le Fils sont décrites comme existantes entre l’homme et la femme. Ils sont un quant aux objectifs qu’ils partagent ; l'harmonie et l'unité devrait exister entre eux deux. Dieu, le Père céleste et Jésus Christ, Son Fils, sont un (Jean 10:30, 38). Ils sont un quant aux objectifs qu’ils partagent, mais sont bien deux êtres ou deux individus distincts.

     

    Jésus appelé Dieu


    Paul parle de Jésus ainsi: « Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).


    Telle la lumière du chandelier qui « éclairent en avant » (Exode 25:37), ainsi les Écritures éclairent-elles et expliquent-elles les Écritures. Examinons, par exemple, le livre de l’Exode au chapitre 3. Nous apprenons au verset 2 que « l'ange de l'Éternel lui [Moïse] apparut dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson ». Puis, au verset 4, nous lisons: « Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit: Moïse, Moïse! ». Était-ce alors vraiment Dieu qui parlait à Moïse? Non, il s’agissait de l’ange de l'Éternel, s'exprimant au nom de Dieu comme cela est confirmé en Actes 7:35. Un autre extrait des Écritures devrait aider à mieux comprendre les passages où Jésus est apparemment déclaré être Dieu. En Exode 4:16, nous lisons au sujet de Moïse: « Il parlera pour toi au peuple; il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu » (version Segond 1910). Jésus, le Parole créée et préexistante de Dieu, est aussi le porte-parole de Dieu, et un porte-parole bien plus puissant que Moïse n’a jamais pu l’être (Deutéronome 18:18). Jésus tient assurément pour nous « la place de Dieu », comme il le fit pour les apôtres et les premiers disciples.


    Mais rappelons-nous cependant que Jésus, lui-même, n’a jamais prétendu être Dieu. Accusé par les pharisiens de s’arroger une autorité qui n’appartiendrait qu’à Dieu et d’ainsi se faire de « lui-mêmeégal à Dieu » (Jean 5:18; voir aussi Jean 10:31-36), Jésus affirma clairement qu'il n'était pas Dieu, mais bien le Fils de Dieu. « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu'il a envoyé dans le monde, parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu? » (Jean 10:36). Nous devrions mieux prêter attention à ce qu’affirme Jésus, le Christ, le Fils de Dieu. L'acceptation ou le rejet de cette déclaration de foi détermine notre destinée éternelle. « Et voici le témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie; qui n'a point le Fils de Dieu, n'a point la vie » (1 Jean 5:11-13; voir aussi Actes 8:37).


    En effet, « nous n'avons qu'un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Ce que croyait Arius est toujours ce que croient l’Église de Dieu et les serviteurs de Dieu aujourd’hui.


    Certains pourraient objecter qu'une telle croyance diminue le rôle et l’importance de Jésus Christ, mais les trinitaires et autres binitaires semblent oublier ce que Jésus lui-même enseignait concernant Dieu le Père, et, ce faisant, ils ne montrent pas le même respect que Jésus, le Christ, montra vis-à-vis du Père, son Père et notre Père, son Dieu et notre Dieu (Jean 20:17). Qui n'a jamais vu ou entendu de soi-disant « évangélistes » prêcher, ou de supposés chrétiens prier, et ne fut pas surpris de ne même pas les entendre mentionner Dieu, le Père, dans leurs sermons ou des leurs prières? Ceci arrive extrêmement fréquemment dans le christianisme contemporain. Ce faisant, non seulement ils manquent de respect envers le Père, mais ils ne suivent même pas les enseignements du Christ, puisque Jésus lui-même affirma : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j'entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m'a envoyé » (Jean5:30). Les chrétiens ne sont-ils pas censés être des disciples du Christ ? La doctrine de la Trinité, ainsi que toutes ses variantes, équivalent à briser le premier des Dix Commandements, « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face » (Exode 20:3), ce qui l’Église catholique romaine et ses filles font avec empressement et ce que Jésus Christ n’aurait jamais fait.


    Les « versets trinitaires »


    Certains aiment à présenter comme preuve de la Trinité quelques versets où les trois supposées « personnes » de la Trinité sont censément présentes. Généralement, ils commenceront par utiliser la supposé formule baptismale contenue en Matthieu 28:19. « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Tout d’abord, il y a de fortes présomptions que la partie soulignée fut modifiée. Eusèbe de Césarée, surnommé par certain « Père de l'histoire ecclésiastique », fut un auteur prolifique qui vécut aux environs de 265 à 340 de notre ère. L'un de ses ouvrages les plus reconnus est son Histoire Ecclésiastique, un récit qui relate l'histoire de l'Église de ses débuts apostoliques jusqu'à la période qui est celle d'Eusèbe de Césarée. Il s'agit encore aujourd'hui de la principale référence concernant l'histoire de l'Église sur cette période. Eusèbe cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ». Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905). De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrageHarangue à la louange de l'Empereur Constantin. « [Q]uel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage, lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom »(Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8). Les notes et commentaires qui accompagnent la très catholique Bible de Jérusalem vont en ce sens puisqu’il y est affirmé ce qui suit concernant la formule dite baptismale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » : « Il est possible que cette formule se ressente, dans sa précision, de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté primitive. On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité ». Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu. Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ». Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé. Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires. Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale. Tous les récits de baptême que nous avons dans les écrits apostoliques démontrent que les nouveaux baptisés l'étaient au nom du Seigneur Jésus Christ, ce qui corrobore les citations faites par Eusèbe de Matthieu 28:19. Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire. La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être.


    Un autre passage fréquemment utilisé par les trinitaires se trouve en 1 Jean 5:7-8 et est communément appelé Comma Johanneum par les érudits bibliques. On peut y lire : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à une seule chose ». Dans cette citation des Écritures, les mots soulignés sont ceux qui furent ajoutés à certains manuscrits grecs. Ils n’appartiennent pas au manuscrit original. Même les trinitaires les plus ardents sont d’accord pour admettre que la phrase précédemment soulignée est introuvable dans les plus anciens manuscrits grecs. L’Église catholique romaine l’admet elle-même dans une note de bas de page de l’une de ses propres versions de la Bible, la Bible de Jérusalem. Cette note affirme ce qui suit : « Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. [La Vulgate, traduction latine des Écritures datant du 4ème siècle] par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss [manuscrits] grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : « Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, la Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un ». Un érudit trinitaire reconnu, Henry Alford (1810-1871), dans ses écrits affirme même catégoriquement que cet ajout aux Écritures se trouverait omis de tous les manuscrits grecs antérieurs au début du 16ème siècle. Un texte si peu fiable ne peut certainement pas être utilisé pour supporter la doctrine de la Trinité.


    Nous avons vu et nous savons donc que ces deux textes n’appartenaient pas aux manuscrits originaux. Cependant, même si cela avait été le cas, ils ne changent en rien le contenu général des Écritures et ne suffisent certainement pas à établir une quelconque Trinité. En Matthieu 28:19, les mots Père, Fils et Saint Esprit peuvent tout aussi bien être compris comme correspondant au titre de Seigneur Jésus Christ contenu dans le livre des Actes (Jésus, le Fils, fut fait Seigneur par le Père et oint du Saint Esprit). De la même manière, en 1 Jean 5:7-8, le fait que ces « ces trois-là [soient] un » ne signifie en rien qu’ils soient un seul et même individu, mais bien plutôt qu’ils partagent un objectif commun et agissent d’un même accord.


    Conclusion


    En conclusion, nous devrions tous être d’accord pour admettre que Jésus n'est pas Dieu au sens absolu, et certainement pas Dieu le Fils comme les trinitaires voudraient nous le faire croire. Dans les écrits apostoliques, Jésus est de manière constante appelé le Fils de Dieu. L’Église de Dieu est d'avis, comme l’affirment les Écritures, que Jésus est la première création de Dieu (Colossiens 1:15 ; Apocalypse 3:14) et qu’il est le Fils unique de Dieu, né de la vierge Marie. Dieu, le Père, est le seul Dieu tout-puissant, devant lui il n'y a « point d’autres dieux » (Exode 20:3). Le Père est le Créateur de toutes choses. Croire ainsi ne diminue en rien l’importance de Jésus Christ, qui en sa qualité de Fils de Dieu mérite à juste titre de siéger à la droite de Dieu (Marc 16:19 ; voir aussi Actes 7:56). Jésus Christ est notre Seigneur. Il a été nommé à cette fonction par Dieu.

     

    « Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). Il a été élevé à un rang plus élevé et lors de la phase de guerre à son retour, il sera exalté aux titres de « ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Personne, autre que Jésus, le Christ, ne méritera jamais de porter de tels titres. Suivons l’exemple du Christ et restons fidèles aux enseignements apostoliques. La Parole de Dieu, les Écritures, est la source d’autorité finale pour nous aujourd’hui, comme elle l’a été par le passé pour tous ceux qui appartiennent à cette magnifique Église rachetée par le sang précieux de Jésus Christ. Amen.

     

    JYH
    24/12/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

    « "Adoration", absurdité de la "trinité" et égarement des "chrétiens".Yeshoua, le fils de l'homme... »
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