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    Rediffusion 2017

    ...quelques rediffusions "d'articles majeurs" (donc fondamentaux) vont être proposées ici avant une très prochaine "mise en PAUSE du Blog" suite à un "repos forcé" de son auteur principal.
    De toute façon, il est devenu insupportable et vain de se battre contre l'idolâtrie généralisée des religieux de tout bord envers la Rome babylonienne ou l'une de ses filles, ainsi qu'envers "la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère" (Gal 4:25,26).



    Rediffusion (3ème couche) !
    (Avec quelques compléments... et voir les mises en garde en fin d'article... surtout pour l"utilisation du "dépointieu" ou "D.ieu" que j'ai utilisé à l'époque par condescendance pour les pagano-chrétiens non habitués à "Elohim")



    "Le christianisme ("messianisme") contrefait de satan" par Roderick C. Meredith

                                           Le christianisme contrefait de Satan



    Cette brochure contient des informations stupéfiantes pour ceux qui ont des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre. Ces informations affecteront profondément l’avenir de notre civilisation. En outre, le contenu de cette brochure est étayé par de nombreux documents d’historiens reconnus, et même de théologiens. Ce que vous découvrirez n’est ni basé ni sur une quelconque théorie, ni sur un concept « tombé du ciel ».

    Les effets du développement rapide de la fausse religion, aujourd’hui, vous toucheront personnellement dans un proche avenir – beaucoup plus directement que vous ne puissiez l’imaginer ! En effet, cette révélation explosive ne s’adresse pas uniquement aux « gens religieux » – mais à tous les individus. Nous en serons bientôt tous affectés.

    Vous êtes-vous déjà posé la question ? « Comment en suis-je arrivé à croire ce que je crois maintenant en matière de religion, de morale et du véritable but de l’existence humaine ? Si mes amis et moi, nous avons tout simplement adopté, aveuglément, les idées admises par la société dans laquelle nous vivons, n’est-ce pas également ce qu’ont fait la plupart des gens ? Serait-il possible que nous ayons accepté, sans réfléchir, les fausses idées religieuses auxquelles nous croyons, et qui ont, en fait, grandement influencé tous les modèles de société que nous connaissons – les systèmes législatifs, les systèmes éducatifs et les systèmes religieux que nous avons inventés, et que nous regardons comme allant de soi ? »

    Vous êtes-vous jamais posé ces questions fondamentales ?

    Si un D.ieu (Elohimréel existe, et si la Bible contient Sa révélation inspirée, vous devriez sérieusement tenir compte de ce que la Bible dit à propos de ces interrogations. La Bible recommande : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5 :21).

    Maintes et maintes fois, la Bible répète que la majorité des êtres humains ont été séduits. En décrivant les temps de la fin, l’apôtre Jean mentionne au sujet du diable : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9). Plus de deux milliards de « chrétiens », parmi les principales dénominations, font partie de « toute la terre », mentionnée par l’apôtre Jean – et beaucoup sont séduits ! Ces individus et leurs prédicateurs n’ont pas l’intention de nuire. Car une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite ! Il nous importe de comprendre cette nuance.

    Je ne suis pas « méprisant » en écrivant cela, mais le D.ieu des cieux m’ordonne de prêcher la Vérité. Comment pourrais-je vous être utile si je me contentais de vous annoncer des platitudes, et prétendre que « tout va bien », alors que tout ne va pas bien. Au contraire, tout va mal ! En effet, nous approchons à grands pas de la fin des six mille ans d’histoire humaine, sous l’influence de Satan le diable que Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") a qualifié de « prince de ce monde » (Jean 14 :30).


    Il ne suffit pas d’être “sincère”

    Je suis fort conscient que vous, comme les milliers de nos autres lecteurs, êtes très sincères dans votre désir d’être chrétien. Vous pensez réellement que la religion dans laquelle vous avez grandi, et que vous pratiquez est celle que Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") et les apôtres ont enseignée. Beaucoup de ministres du culte et de prêtres croient avec la même sincérité, aux mêmes choses que vous.

    Des milliards d’êtres humains ont vécu et sont morts jadis, sans n’avoir jamais eu l’opportunité de comprendre ou de pratiquer une forme quelconque de ce qu’on appelle le « christianisme ». La vaste majorité des gens n’a jamais – à aucun moment – cru au christianisme ! En outre, la plupart d’entre eux était « sincère » – comme vous l’êtes probablement. En conséquence, le fond du sujet n’a rien à voir avec la « sincérité », ou le fait de suivre la multitude. La véritable question consiste à trouver l’unique Véritéconcernant le but de l’existence humaine, et la bonne voie qui permet d’accéder à ce magnifique dessein.

    La sincérité en matière de religion est-elle suffisante ? Non ! Toutes les religions ne se valent pas. Si vous avez prouvé que le D.ieu suprême est le véritable D.ieu, et que la Bible est Sa parole révélée et inspirée, vous devez admettre qu’il n’y a qu’une seule voie qui conduit à la vie éternelle.
    Cette « voie » passe obligatoirement par le véritable Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") de la Bible ! Comme l’apôtre Pierre l’a déclaré : « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") de Nazareth, que vous avez crucifié, et que D.ieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Yeshoua ("Jésus") est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :10-12).

    Très peu de prétendus chrétiens soupçonnent l’énormité de la séduction orchestrée par Satan le diable ! Ils répugnent à imaginer que Satan ait, non seulement réussi à séduire le monde païen, mais encore qu’il ait réussi a inventer un christianisme de contrefaçon, pour duper des millions d’individus qui pensent sincèrement suivre le "Christ" (le Mashiah !) de la Bible ! En son temps, l’apôtre Paul avait déjà mis en garde les Corinthiens en déclarant : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Mashiah ("Christ"). Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Yeshoua ("Jésus") que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (1 Corinthiens 11 :3-4).

    En réalité, un autre « Yeshoua (Jésus) » – un Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) totalement différent – a été troqué à l’humanité qui ne se doutait de rien ! Comme vous le savez, un faux billet de 100 euros ressemble à s’y méprendre à un billet authentique. Les gens acceptent les contrefaçons, parce qu’ils se fient souvent aux apparentes similitudes. Il en est de même avec Satan, le maître séducteur ! Assurez-vous de ne pas avoir été séduit, en supposant que vous suivez le Mashiah ("Christ") de la Bible, et ce qu’Il a réellement enseigné.
    La Bible indique qu’il n’y aura que les véritables chrétiens qui seront protégés, au cours de l’holocauste à venir – la grande détresse décrite par Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) !

    Dans très peu de temps – dans quelques années à peine – le D.ieu de toute la création interviendra directement avec grande puissance. Les récents ouragans qui ont ravagé la Floride, la Nouvelle-Orléans et les côtes des Etats-Unis ne sont qu’un petit prélude, à comparer à ce que D.ieu commencera à faire dans les derniers jours. Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") a prédit : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 :11, 25-26).

    Le D.ieu suprême attirera l’attention des hommes. Il aidera ceux qui veulent comprendre qu’il faut « sortir » de cette Babylone moderne (Apocalypse 18 :4), et s’extraire de la société de Satan.

    L’apôtre Paul fut également inspiré à nous dire que Satan le diable est littéralement le « dieu » de cette société mondaine ! Il a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire du Mashiah (Christ), qui est l’image de D.ieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).


    La donnée fondamentale

    La donnée fondamentale de cette brochure est que notre Créateur a permis à un diable – un être tout à fait réel – de séduire la plupart des êtres humains, depuis presque six mille ans. En fait, Satan a établi une religion de contrefaçon pour tromper le monde entier, mais notre Créateur interviendra bientôt, et Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") reviendra sur la terre comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Lorsqu’Il sera de retour, le Mashiah (Christ) précipitera Satan dans l’abîme 
    « afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis » (Apocalypse 20 :3).

    L’une des ruses élémentaires, au moyen de laquelle Satan séduit la plupart des gens, consiste à leur faire croire qu’il n’existe pas ! Ainsi, des gens blaguent à son sujet, en ayant l’impression qu’il n’est pas réel. Mais, comme nous l’avons lu, Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") appelle le diable « le prince de ce monde ».

    Comment Satan s’y prend-il ? Quelles sont ses méthodes de séduction ? Plus grave encore, comment a-t-il réussi à séduire toute la terre ? Lorsque Yeshoua Ha Mashiah ("Jésus-Christ") cita « Daniel le prophète » (Marc 13 :14), Il reconnaissait par là que ces écrits faisaient partie des Saintes Ecritures. Le livre de Daniel fait référence à des êtres spirituels – tant des anges que des démons – à de nombreuses reprises.
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/un-ennemi-ignore-ou-meconnu-mal-connu-est-un-ennemi-puissant-a89215821
    Et j'y ajoute ceci pour réfuter à l'avance toute procréation humaine à partir d'anges déchus: 
    http://jyhamon.eklablog.com/la-semence-du-serpent-a88952413 
    Car "Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit." (Jean 3:6) et ne peut donc pas être "né des deux" !

     

                                 Le christianisme contrefait de Satan

     

    Après que Daniel eut jeûné pour comprendre, D.ieu envoya un ange pour l’encourager (Daniel 10 :10-12). L’ange lui expliqua pourquoi un temps assez long était nécessaire avant que sa prière fût exaucée. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (versets 13-14).

    Plus tard, ce même ange fournit d’autres détails concernant le monde spirituel, invisible : « Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef » (versets 20-21).

    Il est clair, d’après ces passages, qu’il est question ici de guerres spirituelles ! Il s’agit de la description d’une lutte qui avait lieu en arrière-plan des affaires mondiales, dans le monde des esprits. En effet, Satan le diable est décrit comme « le dieu de ce siècle », qui a aveuglé les incrédules (2 Corinthiens 4 :4).

    Satan est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air […] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une bataille entre des êtres spirituels, au cours de laquelle, il fut même nécessaire de faire appel à l’assistance du grand archange Michaël (voir Daniel 12 :1) !

    Ce monde, cet « âge » – c’est-à-dire les quelque six mille ans écoulés depuis Adam jusqu’à maintenant – est une époque où la société est dominée par Satan le diable et les millions d’anges déchus, des « démons », qui le suivirent dans sa rébellion contre le D.ieu Créateur.

    « Satan » n’est pas tout simplement un terme générique caractérisant le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan le diable est un être spirituel puissant – créé par D.ieu en tant que chérubin – qui se rebella contre son Créateur. Son nom d’origine « Lucifer » signifie « celui qui apporte la lumière ». Mais depuis sa rébellion, son nom fut changé en Satan – ce qui signifie « adversaire ».

    Notez Esaïe 14 :12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de D.ieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »

    Dans ce passage, on peut lire quelle fut la plus grande machination ourdie par Lucifer pour détrôner D.ieu ! Sa grande puissance et sa vanité l’ont poussé à défier son Créateur !

    Dans Ezéchiel 28 :1-16, D.ieu décrit d’abord le prince humain de Tyr. Il s’agissait manifestement d’un homme qui avait un grand pouvoir, et qui régnait d’une manière absolue sur cette « New York » de l’époque antique. Ensuite, Ezéchiel décrit la réelle « puissance agissante sur le trône » – le « roi » de cette Cité-Etat païenne. Notez-le : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : ainsi parle le Seigneur, l’Eternel (YHWH): tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de D.ieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (versets 12-13). Ici, nous trouvons un être qui existait déjà des milliers d’années avant Tyr – dans le « Jardin d’Eden » ! Cependant, cet être était une créature (verset 15), et non pas un membre de la Famille divine.


    Satan possède un ROYAUME

    Après des marchandages et des manœuvres politiques pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne », autrement dit, du Royaume de D.ieu. Comme l’indique Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des anges dans sa rébellion contre D.ieu ! Ces anges déchus sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens, il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde des esprits.

    L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la tentation de Yeshoua ("Jésus") par Satan, qui est un être extrêmement perspicace. « Alors Yeshoua (Jésus) fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).

    Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait, Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur des Ecritures : Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) ! « Yeshoua (Jésus) répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de D.ieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de D.ieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).

    Ensuite, Satan offrit à Yeshoua (Jésus) « tous les royaumes du monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).

    Bien entendu, Yeshoua (Jésus) connaissait les principes spirituels contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en utilisant correctement les Ecritures : « Yeshoua (Jésus) lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton D.ieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10). Yeshoua (Jésus) avait choisi d’obéir à D.ieu et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par D.ieu et à la façon divine.

    Plus tard, lorsque Yeshoua (Jésus) fut accusé d’invoquer Belzébul pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son [celui de Satan] royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).

    Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

    Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement, et qui possédera même un dictateur politique charismatique à venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui ressuscitera une Europe unifiée (Ceci reste une simple "hypothèse" pour définir le "toutes les nations" de Zach 14:2) – c’est-à-dire la « Babylone » des temps de la fin ! Satan sera le « dieu »* qui animera et renforcera le faux système religieux derrière la puissance économique et militaire de cette dictature ! Ne me croyez pas sans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !
    * Voir la récente évolution "officiellement affichée" vers le "dieu païen" (et/ou "God") des USA et de l'Europe américanisée, dont la France "macronienne". Ce "dieu païen" est celui qui est issu de la franc-maçonnerie internationale et plus globalement de l'occultisme du "siècle des lumières"... "lumières" qui ne sont que "ténèbres" !
    http://jyhamon.eklablog.com/ceremonie-pathetique-le-plus-jeune-president-des-lumieres-fait-sombrer-a130464582

    La parole divine prédit que ce futur système oppressif sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :1-4).

    Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre le Mashiah (Christ) à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des seigneurs. Mais, en fin de compte, le Mashiah (Christ), accompagné de "Ses élus", destituera Satan et mettra un terme à sa perversité.


    Satan le “faussaire”

    Yeshoua (Jésus) condamna les dirigeants religieux de Son époque à cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère spirituel de la loi divine. Yeshoua (Jésus) leur attribua le même caractère que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et falsifié ?

    Il est important de saisir que Satan est littéralement le « père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à l’aise dans le mensonge que dans la vérité !

    Dans sa conspiration pour détrôner D.ieu et contrecarrer Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul mit en garde les "chrétiens" (ou plutôt disciples") à ce sujet : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres du Mashiah (Christ). Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15)... 
    ... ce discours concerne tous les religieux, que ce soit ceux du rabbinisme ancien et moderne ou ceux du pagano-christianisme de toutes les époques.

    Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des ministres du Mashiah (Christ), d’après ce qu’en pensent les gens séduits ! Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Yeshoua (Jésus) » (voir le "Yeshu" du Talmud), et proclament « un autre évangile ». Il nous importe, individuellement, d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Yeshoua (Jésus) et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.


    Les deux Babylones

    La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux « Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge, une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Mashiah (Christ) à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !

    Des centaines de millions d’individus, faisant partie de cette « Babylone » des temps de la fin, seront tellement séduits qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de D.ieu et contre l’armée des cieux !

    Pour comprendre comment a débuté ce système appelé « Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine. Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel (YHWH); c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).

    Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indépendants par rapport à D.ieu – acquérant un sentiment de pouvoir se passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes – qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots » (Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel, une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).

                                    Le christianisme contrefait de Satan

    D.ieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6. Version La Bible de Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle que D.ieu savait que les hommes auraient inventé des armes terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi, D.ieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les disperser sur la surface terrestre.

    L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes concordants, datant du début de presque toutes les nations, indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil », comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop :

    « Les Mystères chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée. C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone, mère des impudicités et des abominations de la terre”. L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe d’or à la main était même compris dans les symboles de l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/origine-de-la-doctrine-trinitaire-a83626728



    La dispersion de la religion contrefaite

    Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ; il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage, Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop* cite ces historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa remarquable thèse mentionnée ci-dessus.
    http://jyhamon.eklablog.com/noel-et-babylone-a59353919

    Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système, les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous différents aspects et différentes appellations, selon les régions où il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la colère déclarée des premiers chrétiens […] ne sachant pas comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter certaines croyances et certaines pratiques » (page 25. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

    Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers « pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C (Non, "après Yeshoua"... sans compter que Celui-ci a ouvert les "années de grâce" quand IL avait "environ 30 ans" !), disant que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la plus grande partie des mystères divins » (Ibid.).

    Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose que D.ieu avait enseigné à la chrétienté » (Ibid.). Le célèbre explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de l’Eglise catholique.

    Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas identiques à celles de la véritable "Eglise" (Qéhila" !) mentionnée dans le "Nouveau Testament" (Non, "Bériyth Hadashah" ou "Alliance renouvelée"), il est important de s’interroger pour savoir s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec les véritables enseignements du Mashiah (Christ), des apôtres, et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).

    Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des dirigeants religieux, menteurs, à introduire des idées, des pratiques et des concepts totalement païens dans le « christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la religion de Yeshoua (Jésus) est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont conscience que ces concepts totalement erronés sur D.ieu, sur Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ), sur Son message, sur le but de la vie éternelle et sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des gens du véritable D.ieu, provoquant une énorme confusion, de la souffrance et des deuils !

    Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds : « L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme, sa position consistant à affirmer que "l’Eglise" est la détentrice de la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce dernier » (Carpenter, pages 11-12).

    « L’idée communément admise est que les dieux païens ont été éliminés lorsque le Mashiah (Christos) est arrivé. Cependant, tous ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le contraire. A l’époque de l’apparition de Yeshoua (Jésus), et des siècles avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles n’étaient pas, en tous points identiques » (Ibid., pages 19-21).

    « Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs à la venue du Mashiah (Christ), étaient non seulement très ressemblants entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme – une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mère vierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie pour le genre humain. On les appelait porteurs de lumièreguérisseursmédiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde céleste […] La vie de Krishna, un dieu indien, présente des similitudes étonnantes avec celle du Mashiah (Christ) » (Ibid., pages 21-23).

    Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de D.ieu, donnant Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est incarnée à travers leurs rituels » (Ibid., page 133). Ces traditions originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient faussement faire penser qu’une certaine force dirigeante les avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé par le « dieu » invisible de cette époque, que Yeshoua (Jésus) avait qualifié de « père » du mensonge (Jean 8 :44).


    Da Vinci Code

                      Le christianisme contrefait de Satan

    Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents, on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du christianisme existe aujourd’hui.

    Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en parler ici ?

    Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.

    Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde qualifie de « christianisme » :

    « Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il [l’empereur Constantin] a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.

    « Une véritable métamorphose, ajouta Langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus (Yeshoua !). Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la mitre, l’autel, la doxologie [formule de louange à D.ieu] et l’eucharistie – le fait de "manger le corps de D.ieu" – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.

    « Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement "chrétien" ("messianique"), dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.

    « Comment cela ?

    « A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le sabbat juif (Non, le shabbat a été donné à tous les hommes et plus spécialement à "tout Israël", pas à la seule tribu de Juda !), le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des "chrétiens" assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday [dimanche] signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code, pages 290-291, Editions JC Lattès, Paris. Traduit par Daniel Roche).


    La VERITE historique

    « Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous ! « Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »

    En êtes-vous bien certain ?

    La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Yeshoua (Jésus) et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Mashiah (En fait, dès la fin du 1er siècle avec Ignace d'Antioche, ses "lettres eucharistiques" et ses "christianos") ! Comme l’historien Will Durant l’a écrit :

    « Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen […] [L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).

    Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le shabbat biblique du septième jour était observé par le Mashiah (Christ) et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Mashiah (Christos !) “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche, s’agenouillaient en direction de l’est* et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).
    http://jyhamon.eklablog.com/babylone-franc-maconnerie-christianisme-et-dimanchisme-a47310995

    Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les "fêtes de l’Eglise" (et les "7 Fêtes (prophétiques) de YHWH" ont été complètement oubliées !), en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C (Non !... Yeshoua !)., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration annuelle, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en "prêtres" […] Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest [à Rome] comme nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puissance de l’Etat, mais cela n’était pas du "christianisme" (et encore moins le messianisme de Yéshoua). C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).

    Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une « machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme de Yeshoua (Jésus) et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »

                                  Le christianisme contrefait de Satan

    Note JYH: Rappelons quand même et pour être justes, qu'il existe aussi l'hypothèse selon laquelle "Babylone" pourrait être "Jérusalem" (!) qui est également (et scripturairement) appelée "la grande ville", "la prostituée" et "Babylone"... et qu'elle pourrait être la "mère de Rome" via le Talmud babylonien dont Rome s'est également inspirée ! (Comparer Esaïe 21:9 et Apoc 14:8 et 18:2)
    Ce serait dans ce cas une confirmation de la fausse union entre "ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas" et les "chrétiens qui se disent de D.ieu" !
    Voir à nouveau: http://jyhamon.eklablog.com/origine-de-la-doctrine-trinitaire-a83626728

     

    Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir reçu la moindre éducation de base.

    « Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme (messianisme) conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de D.ieu primitive, avaient suivi à la mort de Yeshoua (Jésus) de Nazareth. Chacune d’elles avait conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.

    Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.

    Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :

    « Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un paganisme baptisé. Mais D.ieu nous révèle maintenant que ce paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque "Jéhovah" (YHWH) ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer […] Son jugement approche, cela est évident ; et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec la parole de D.ieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique "hors de laquelle il n’y a point de salut". Si jamais on était excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Mashiah (Christ), celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4) 
    Note JYH: En fait, ce sont les "disciples de Yeshoua" qui devraient renoncer au qualificatif de "chrétiens".

    Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Mashiah (Christ) eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur (On sait quand même, Bible en mains, que c'est évidemment pendant l'une des "7 fêtes de YHWH", et probablement  pendant la "fête de Chavouoth" ou "Souccot"), et que dans l’Eglise chrétienne, on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine, qui se contenta de lui donner le nom du Mashiah (Christ). Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa dès le début » (Ibid., pages 135-136).

    Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, D.ieu avait dit à nos ancêtres : 
    « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation « chrétienne » !
    Voir:http://jesusseul.blog.free.fr/public/LES_2_BABYLONES_de_Alexander_Hislop_._Document_integral.pdf



    Les protestants ont-ils “quitté” BABYLONE ?

    Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs, protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.

    Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du christianisme » actuel ?

    Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

    Que penser de la célèbre déclaration du théologien protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants » (Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article “Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique » (Ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient s’engager à suivre la religion de Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) et de Ses apôtres, en la respectant dans son intégralité.

    De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait, personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !

    En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une simple opinion, et rien n’oblige à y croire […] La transsubstantiation […] doit être considérée comme une invention humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un raisonnement valable » (Documents of the Christian Church, Editions Bettenson, page 280).

    Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola, vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History, page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme véritablement obstiné.

    Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement, au moyen de cette déclaration de Yeshoua (Jésus) : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans, qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :

    « La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là, comprenons que le tumulte engendre des meurtres, du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit tout, comme la plus grande des catastrophes. En conséquence,n’importe qui pourrait être amené à frapperétrangler et poignarder, secrètement ou en public, tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera, et toute la contrée avec vous.

    « Laissez la force civile agir en toute légitimité et frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont mauvaise conscience et ils ont acquis des biens illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son corps et son âme, et va, pour toujours, au diable. L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des biens légitimes ; elle peut dire à D.ieu, en toute bonne foi : “Vois, mon D.ieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur, je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée contre des scélérats” (Romains 13 :4) […] En conséquence, je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger un muscle ; à toi de juger et d’approuver. […] Ainsi, qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières » (A Short History of the Baptists, pages 173-174).

    On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent d’un réformateur envoyé par D.ieu, que vaut la véritable religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du Rouah Hakodesh d'Elohim ("Saint-Esprit divin") ? Etait-ce le Mashiah ("Christos") ressuscité qui utilisait cet homme pour purifier Son « petit troupeau ? »

    Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir un système comme un autre, où la loi et la justice de D.ieu n’auraient plus leur place.

    Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large part, plutôt d’ordre profanes que spirituels » (Alfred Plummer, The Continental Reformation, page 9).

    Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages bibliques, qui enseignent l’obéissance.
    Voir aussi: http://jyhamon.eklablog.com/13-sans-les-oeuvres-de-la-loi-au-lieu-de-sans-les-lois-sacrificielles-a88629827

                                 Le christianisme contrefait de Satan

    La Bible enseigne que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence aux Dix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de D.ieu. L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

    Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ? Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ). En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Yeshoua (Jésus) répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements (Matthieu 19 :16-19).

    Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point, aux enseignements de Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ), Luther déclara avec dédain que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3, page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de Jacques*, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres doctrines !
    * Non seulement Luther rejette l'épître de Jacques mais il n'a rien compris aux lettres de Paul puisque celui-ci "prêche et enseigne la Torah" ! Il ne sait pas "lire".

    Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer, ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs*, auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer » (Alzog, volume 3, page 207).
    * JYH: Voilà qui prouve encore que Luther ne sait pas lire puisque Moïse (et la Torah) ont été donnés à "tout Israël" et pas à la seule tribu de Juda.
    Ne pas savoir "lire" et "être dans la confusion" est d'ailleurs un point commun à tous les religieux, qu'ils soient catholiques et plus globalement pagano-chrétiens, ou comme le Juda d'aujourd'hui qui se prend pour "l'Israël de Elohim".
    La "détresse de Jacob" redonnera de l'humilité à tous... sinon la mort.

    Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.

    En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettresqui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ). Toute Ecriture est inspirée de D.ieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que, durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées étaient les livres de l’Ancien Testament(Ou plutôt du "Tanakh" hébreu puisqu'il n'a jamais existé "d'ancien testament", ni de "nouveau":  http://jyhamon.eklablog.com/3-nouveau-testament-au-lieu-de-alliance-nouvelle-ou-renouvelee-a78524315)

    Luther aurait dû se souvenir de la description faite par l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique de Moïse, le serviteur de D.ieu, et le cantique de l’Agneau » (Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua promptement : « Je ne le [le livre d’Apocalypse] regarde ni comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet, Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC, page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).

    Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible, contre laquelle il éprouvait de 
    « l’aversion ».

    Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !

    Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions. Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).

    Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the Reformation, volume 1, page 468).

    De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme différente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !

    Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du Christ ("Mashiah"  ??)” […] Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise » (History of the Christian Doctrine,page 304). Philip Schaff releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine : « En ce qui concerne l’Eglise visible, nous pouvons même savoir ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître » (History of the Christian Church, volume 8, page 450).

    L’insistance avec laquelle les dirigeants protestants affirment leur unité fondamentale, avec l’Eglise catholique, et leur identité par rapport à leur Eglise « mère », est fort intéressante. !
    Oh que nous sommes donc loin de la véritable Qéhila (Assemblée) de Elohim !!


    D.ieu (Elohim) identifie l’Eglise catholique (et tout ce qui est "universel")

    Les premières traductions du "Nouveau Testament" (qui en fait n'existe pas, voir plus loin), par Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de Babylone ». En parlant de cette compréhension largement répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est assurément Rome » (Here I Stand, page 258)

    D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.

    Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trouvaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient eux-mêmes !... et c'est le cas pour bien d'autres aujourd'hui !
    De toute façon, toutes les "grandes villes" des nations seront détruites ! (Apoc 16:19)

    En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une Rome apostate paganisée !

    Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins, comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre l’exemple de Rome, en s’impliquant dans les politiques et les guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué l’abondance des témoignages protestants, qui avouent qu’elle est leur Eglise « mère ».

    L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther « inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour proclamer la parole de D.ieu. Mais, en réalité, il entretint pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances, une large “croupe” de superstition, de tradition, de magie, et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt to Heretics,page 228).

    En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !

    Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le D.ieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la Rome apostate !

    En parlant de tout ce système babylonien, D.ieu nous ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).

    Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?

    Que va-t-il se passer ?

    Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet, d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – s’ils décident de réagir – à se prémunir contre
    « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce qui est en préparation actuellement:

    « Yeshoua (Jésus) avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête, qui était en train de se mouvoir. Le shabbat juif (mais non ! C'est le shabbat de "tout Israël", le peuple de Elohim)* du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” [dimanche], et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Eglise du Mashiah (Christ). Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Eglise sous un "Dieu". Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de D.ieu – celui-ci étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe au cours des siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204

    Plus loin, Hilton poursuit :

    « Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont même qualifié cette délocalisation momentanée de D.ieu comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient “détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de mentionner de quelle sorte est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales, établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites.

    « Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”

    « En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant : “Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique” » (pages 36-37).

                                   Le christianisme contrefait de Satan

    “Babylone” reprend vie !

    Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien Eglise-Etat, condamné par D.ieu ? 
    Note JYH: Pourl'évolution récente,
    voir: http://jyhamon.eklablog.com/ceremonie-pathetique-le-plus-jeune-president-des-lumieres-fait-sombrer-a130464582
     http://jyhamon.eklablog.com/petites-reflexions-sur-l-actuel-mystere-papiste-a78806059

    Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).

    Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Mashiah (Christ) à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur D.ieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).

    Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! (rappel: c'est une simple hypothèse) Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !
    (Il faut toutefois attendre l'accomplissement de Zacharie 12 pour voir "qui" pourra s'autoriser ce genre de discours... et il pourrait y avoir de grosses surprises)



    Pourquoi ?

    Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être "chrétiens" n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme D.ieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.

    Souvenez-vous des paroles de Yeshoua (Jésus) : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).

    Ce même Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ("anomia"=absence ou violation de Loi) » (Matthieu 7 :21-23).

    Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de D.ieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – (et pas seulement ces "Dix Paroles" !) entreront dans le Royaume de D.ieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de D.ieu et la foi de Yeshoua (Jésus) » (Apocalypse 14 :12).

    A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.

    Selon la parole "divine" (de Elohim), ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre »* (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).
    * On notera que c'est "Jérusalem" qui "tue les prophètes" (Mat 23:37)... selon les paroles de Yéshoua Lui-même.

                                 Le christianisme contrefait de Satan


    Vous devez AGIR !

    D.ieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2). Ensuite, D.ieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).

    Dans cette brochure, nous avons brièvement montré que toutes les religions du monde remontent, à l’origine, à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui concerne D.ieu et le salut. Elles se sont développées à partir du culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée, Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie influencé et dévoyé par ces concepts païens.

    Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation inspirée que D.ieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour votre sauvegardene vous contentez pas de lire simplement la Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos a priori. Apprenez à étudier sérieusement la Bible, pour voir ce qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du D.ieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui y mène....

    ... Nous continuerons à expliquer les événements prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de Babylone – et à l’arrivée du Royaume de D.ieu. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés, pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet, le D.ieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !

    « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son D.ieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit être dénoncéreconnu et rejeté !

    Puisse D.ieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il est encore temps ! Puisse D.ieu vous aider à prouver ce que la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir – le véritable but de votre vie.




    JYH
    Shavouot, 19/05/2013
    Les corrections et ajouts de JYH sont en marron et/ou en bleu.
    D'après Roderick C. Meredith sur: http://www.mondedemain.org/brochures/le-christianisme-contrefait-de-satan-b19
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

    Note JYH: Le "nom de Dieu" a le plus souvent été corrigé par "D.ieu"... par condescendance, mais c'est plutôt "Elohim"; celui de "Jésus" par "Yeshoua", "christ" par "Mashiah" et donc "Jésus-Christ" par "Yeshoua Ha Mashiah" afin que l'on ne puisse pas confondre avec le Deus-Zeus gréco-latin et trinitaire + son fils "dji-zeus". 
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/yeshoua-et-jesus-grec-c18246258

    Autre nota: Les brochures du "monde de demain" restent nettement insuffisantes à propos du "Royaume" et de sa préparation par "l'alliance nouvelle" entre les "deux Maisons" (Jér 31:31; Héb 8:8). Voir à ce sujet:
    http://jyhamon.eklablog.com/ephraim-et-juda-le-rassemblement-des-douze-tribus-a96603181

     

     Présentation PDF: https://dl.dropboxusercontent.com/u/38717170/jyhamon.eklablog.com-chrtien_ou_disciple___Blog_de_Jean_Yves_Hamon.pdf



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    Chemins de pensées




    CHEMINS DE PENSEES... et "forteresses de pensées"




    « Cherchez le Seigneur pendant qu’il se trouve ; invoquez-Le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne au Seigneur, qui aura pitié de lui, à notre Elohim ("Dieu"), qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit le Seigneur. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » (Is. 55:6-11)

     



    Pas de commune mesure

     

    Pour caractériser la différence abyssale qui sépare les pensés humaines des pensées de Elohim (Dieu) et des chemins divergents qui suivent ces pensées, le prophète Isaïe utilise en comparaison la distance du sol au ciel. Autrement dit, les visions divine et humaine n’ont aucun lien commun tant elles sont par nature incompatibles l’une avec l’autre. Néanmoins la rencontre reste possible à la condition d’une évolution de la part de l’homme qui abandonnerait ses pensées et ses voies : alors le Seigneur pardonnerait …

     

    Un principe est posé : les pensées de YHWH et des hommes ne sont pas miscibles, le sacré et le profane ne peuvent subsister ensemble.

     

    Une différence essentielle est que la pensée de YHWH portée par Sa Parole se transforme toujours en actes bénéfiques ; ses voies sont des voies de sainteté, exemptes de vanité, elles conduisent à la vie. Celles de l’homme courent au néant, même si elles donnent par moment l’apparence d’un semblant de vertu.

     

    "Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Adultères que vous êtes ! Ne savez- vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Elohim (Dieu) ?

     

    Croyez-vous que l’Écriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Elohim (Dieu) chérit le Souffle qu’il a fait habiter en nous … YHWH résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à YHWH ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez–vous de Elohim (Dieu), et il s’approchera de vous. » (Ja. 4:3-8)

     

    Remarque : le texte de Jacques nous précise que des gens « de foi », priant ELOHIM, semblent mêler le profane au sacré, le "terrestre au céleste", et que les apports humains ne peuvent cohabiter avec le Souffle qui vient du Père. Ceux qui s’obstinent dans cette voie sont appelés « orgueilleux », Ceux qui s’approchent de YHWH en se débarrassant des pensées du monde sont appelés « humbles » ; car il faut effectivement de l’humilité pour abandonner nos pensées erronées (nos "forteresses", 2 Cor 10:4,5).

     

    Comment s’approcher de YHWH, sinon qu’en épousant ses pensées, en suivant pleinement sa voie … en ne mêlant pas la « Voie » et les « Pensées » du Seigneur avec celles des hommes. C’est-à-dire sans introduire dans le chemin du Seigneur des apports humains, sans amender les pensées divines de nos propres pensées, de nos visions dévoyées, de nos idéaux sentimentaux et émotionnels, tout en nous convaincant ou en nous séduisant en disant « je suis sur le bon chemin ! ».

     

    Yéshoua dit « Je suis le chemin et la vérité et la vie ». Sur ce chemin là, nous n’y trouvons que la vérité, c’est le chemin de la réconciliation avec le Père. Ce chemin consiste à marcher pleinement dans Ses pensées et Ses voies, rien d’autre, en nous démettant de ce qui n’est pas de Lui.

     

    Il n’y a pas d’autres possibilités ; c’est pourquoi le Seigneur dut insister en précisant « nul ne vient au Père que par Moi ».

     

    Tout ce que nous essayons d’interpréter pour tenter d’adapter cette vérité inaliénable de la Parole à notre vision vient du mensonge et parasite les voies droites du Seigneur.

     

    « Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? » (Job 38:2 NEG)

     

    « Ne prenez pas vos pensées pour mes pensées » pourrait dire le Seigneur. Nos résistances et circonvolutions de raisonnement ne peuvent infléchir la pensée, le juste chemin divin. Nous devons nous adapter à la pensée divine et non le contraire. Trop souvent nous cherchons à avoir raison, bien que l’évidence de nos erreurs nous soit criée par la Parole et le Souffle qui viennent du Père.

     

    Il est aisé de nous forger une raison de vérité et de nous convaincre que nous possédons la vérité. Cela s’appelle de l’auto séduction qui se fige en une doctrine qui nous plaît, que l’on s’impose et que l’on essaie d’imposer aux autres. C’est ainsi que se crée une nouvelle dénomination « religieuse » avec ses caractéristiques ; dénomination qui se coupe de la vérité originelle, qui se coupe de la révélation "divine" (de Elohim). Ce phénomène perdure depuis de nombreux siècles... et même plusieurs millénaires (voir l'influence de Babylone dans toutes les religions d'hommes).

     

    C’est pourquoi il existe aujourd’hui autant de prétendues vérités qu’il y a de dénominations religieuses, d’étiquettes, d’assemblées, d’églises, de synagogues, et leurs écoles.

     

    Les unes étant toutes plus véritables que les autres. C’est une vraie question de logique avec deux réponses possible : ou une seule dénomination parmi les innombrables existantes a la vérité, ou aucune n’a la vérité … Car il ne peut y avoir dans l’absolu, deux vérités qui ne seraient pas d’accord entre-elles ! 




    Serions-nous prisonniers de nos raisonnements ?

     

    « Pour la liberté le Messie nous a libérés, donc tenez ferme, ne vous enfermez pas de nouveau sous le joug d’esclavage. » (Ga. 5:1)

     

    Sommes-nous vraiment libres selon la liberté donnée par le Messie ? Ou nous replaçons nous, par nos ancrages et nos refus d’objectivité sous des contraintes, des obligations, des principes de pensées qui appauvrissent l’épanouissement de la liberté de la Parole en nous ?

     

    En langage direct : sommes-nous têtus et de « cou roide » pour toujours éluder ce qui ne correspond pas à nos attentes étriquées et à fermer notre entendement au Souffle du Seigneur ?

     

    Sommes-nous de ceux qui trouvent toujours une bonne excuse ou une explication tortueuse pour déformer le clair avertissement du Seigneur ?

     

    Sans hésiter, nous pouvons répondre : oui. Tous, à des degrés différents de conscience du phénomène, tous nous avons des filtres aux oreilles, des filtres aux yeux, des filtres à la cervelle, des filtres au cœur.

     

    Nous nous parons de voiles qui nous cachent la réalité … De cette façon, tous nous n’entendons, ne voyons, et ne comprenons que ce qui nous intéresse, et inversement nous ne voyons pas, nous n’entendons pas ou ne voulons pas comprendre autre chose.

     

    Certainement, les fausses doctrines acquises filtrent notre raison, en triant dans la parole que nous lisons, presque à notre insu, passant sur des versets (et des "mots", et des "Noms" !)* essentiels qui ne nous parlent pas, et insistant sur les versets qui correspondent aux sempiternels mêmes enseignements alignés sur la doctrine directrice.
    * Exemples: "Juda", "Maison de Juda", "Maison d'Israël", les "deux Maisons", "tout Israël"...

     

    Ainsi la Parole se colore de nos tendances, comme un grand tableau d’artiste dont certaines parties seraient rendues floues par une ombre, alors que d’autres seraient tenues en plein éclairage.

     

    Le plus étonnant est que nous ne cherchons pas à enlever ces voiles, nous les avons acceptés, et nous les remettons aussi en place lorsqu’ils se démettent alors qu’une vérité apparaît, tellement nous sommes persuadés posséder la
    « vérité » plus vraie que celle du voisin !

     

    Ce comportement devient un instinct qui nous emprisonne, alors que nous pensons être libres ! Il est alors très difficile mais courageux et humble de pouvoir dire : « je me suis trompé, depuis des années … Seigneur, je me repens de ma cécité, de ma surdité, de ma dureté de compréhension, grâce te soit rendue … »... et souvent, on peut recommencer encore quelques mois ou années plus tard !

     

    « Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur ; mais lorsqu’ils se tournent vers le Seigneur, le voile est ôté. Or, le Seigneur est Souffle ; et là où est le Souffle du Seigneur, là est la liberté. » (2 Co. 3:15-17)

     

    Encore faut-il écouter … « Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que YHWH a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours. » (Ec. 7:29 NEG)

     


    C’est une véritable programmation cérébrale (un "envoûtement") dont il faut nous libérer. C’est le combat de la vérité en nous. Nous sommes, ou nous nous sommes, programmés tant et si bien que la pleine liberté d’accéder à la Vérité, et de la mettre en œuvre, se trouve empêchée par nos propres choix de doctrine, de sens, en clair par nos pensées qui peu ou prou n’épousent pas la pensée "divine" (de Elohim).

     

    Ce qui est vrai vis-à-vis des écrits de Moïse, qu’ils soient lus ou rejetés, est également vrai pour le reste de la Bible à l’adresse de tous les « croyants ».

     

    Soyons objectifs ; dans nos congrégations ou les doctrines s’imposent au détriment de la Parole, nous pensons nous libres et entièrement ouverts à la pensée divine (de Elohim) ?

     

    Ou avons-nous le sentiment de suivre un chemin détourné duquel on ne peut s’extraire ? Sommes-nous entrés dans un rituel systématique et aliénant, ou avons-nous réellement pris part à la liberté des enfants de YHWH ?

     


    Un exemple actuel pour concrétiser
    :
    (ou comment on peut se piéger soi-même à cause de la terrible confusion
    - volontaire et entretenue - entre les "noms" de "Juda" et "Israël")
    NB: Les compléments en marron (et en bleu) sont de JYH et interrogent sur cette grave "confusion".

    Évoquons une hypothèse d’endoctrinement, non prise au hasard :

    J’ai appris et l’on m’a persuadé et je me suis persuadé que la "nation Israël" ("goy Israël" ? "Etat d'Israël" ? "Goy qadosh d'Israël" ?) n’avait plus de raison d’exister, parce que "l’Église des nations" (traduire par "pagano-christianismes") l’a remplacé … ou que plus récemment "Juda" (ou une partie de Juda) aurait fait de même... Nous connaissons bien cette (ou ces) doctrine(s)... ou devrions les connaître.

     

    Quelle que soit ma définition de "Israël", l’allégation est devenue « ma vérité », un théorème qui fixera et bornera désormais mon « chemin de pensées » ; pensées qui conditionneront bien évidemment mes discours et mes actes …

     

    Toutes informations qui me parviendront seront dès lors passées au filtre de ce critère, ma programmation cérébrale dira : j’accepte ou je rejette l’information. Si l’information reçue va dans le sens de mon critère, je l’accepterai pour vraie, et cette information viendra conforter ma croyance déviante. Si l’information s’oppose à mon critère, je ne l’entendrai pas ou je la rejetterai en la dénonçant par une quelconque justification plus ou moins crédible …

     

    Quelle que soit l’information reçue sur ce sujet, mes critères de blocage m’empêcheront de sortir du chemin de pensées erroné : c’est de l’endoctrinement, voire de l’aveuglement. Ceci explique pourquoi il est très difficile à « certains christianismes » et à « certains rabbinismes » de recevoir l’éclairage prophétique de la raison "d’Israël"*, raison inscrite dans le dessein "divin" (de Elohim). Seulement le processus ne s’arrête pas à la seule pensée, car la pensée devient paroles et actes ! Si je suis convaincu de l’impertinence de la présence "d’Israël" (surtout si je ne sais pas ce que ça veut dire et que je ne sais donc pas ce que sont les "lutteurs d'El" ni où ils sont), je militerai par mes prières, mes discours et mes actes, à l’encontre "du véritable Israël". Je deviendrai ennemi "du tout Israël de Elohim", tout en pensant honorer YHWH !
    ... et évidemment, il ne s'agit pas ici de parler d'une "impertinence de la présence de Juda", ou des "chefs de Juda", ou des "habitants de Jérusalem" (Zach 12 par exemple) qui concernent la "description" d'un autre épisode prophétique.
    Note complémentaire, JYH: L'auteur du texte initial parle ici de "l'Etat d'Israël moderne" (Etat à dominante "juive" qui devrait ainsi s'appeler "Etat de Juda") et non pas de "l'Israël de Elohim" qui englobe les "douze tribus" et plus... ce qui est toutefois à venir ! ... donc "pas encore venu" malgré la propagande éhontée qui voudrait faire croire qu'une "démocratie" terrestre et corrompue serait déjà le "goy qadosh", "nation sainte" (Exode 19:6), ou encore "les fils de Sion ("nouvelle création") nés (ressuscités) en un jour" (Esaïe 66:8), donc aussi le retour du Mashiah Yéshoua "avec Ses élus" (Apoc 17:14) !
    ... quant aux "amis d'un Etat terrestre (franc-maçon ?)" ils ne sont pas pour autant "amis de Elohim" et ignorent qu'ils doivent "devenir Israël, lutteurs d'El"... grande prudence donc !!)
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-2eme-partie-version-finale-a118606620

     Déjà, il faudrait se souvenir que "tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël (et à plus forte raison "juifs")... c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Elohim, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité." (Romains 9:6-8)
    Il faut également se souvenir que Moshé (Moïse), par exemple, n'est toujours pas entré en "terre promise" mais y entrera alors lui aussi... évidemment après résurrection (la première) et avec tous les "frères du premier-né"(Romains 8:29; Colossiens 1:15 et 18; Héb 1:6; Apoc 1:5). 

    Ce qui se vérifie pour le sujet « Israël » se vérifie aussi pour de nombreux autres sujets.

     

    Ces choses, lorsqu’elles ne sont pas remises en Vérité au Seigneur, finissent par constituer des ancrages dommageables, des dogmes, des écoles de normalisation de la pensée, des écoles qui nous apprennent à penser selon leurs directives et pas autrement … verrouillant dramatiquement le libre accès à la Vérité. Le métier d’enseignant « théologien, docteur, rabbi, conférencier … » est avérée dès lors une fonction très risquée :

     

    « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous–mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. » (Mt. 23:13 NEG)

     

    Les fausses doctrines imposent des contraintes de la pensée et réduisent de fait, notre liberté dans le Mashia …

     

    Or il n’y a qu’une seule école de pensées : c’est celle de Celui qui a dit « Mes pensées ne sont pas vos pensées ».

     

    La pensée de YHWH, celle qui nous est favorable et utile, nous a été révélée dans Sa Parole. Ce qu’on y ajoute ou que l’on y retranche vient du malin. L’amour de la Vérité est essentiel !

     

    C’est une réalité tant au regard de la Parole qu’au regard de notre parcours individuel. Combien de fois et combien de temps nous obstinons nous en nous accrochant à nos convictions ou en nous attachant désespérément à toute pensée venue d’ici ou de là qui semblerait être une réponse à nos problèmes, alors que le Seigneur nous demande justement de les abandonner pour L’écouter, Lui ?

     

    Certes, ce n’est pas facile. Toutefois le chemin nous est tracé ; il est fait de confiance dans le Seigneur et de recherche assidue de Sa vérité, associée à une promesse :

     

    « et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera. » (Jn. 8:32)




    Chemins de pensées

     

    Les philosophies de la Grèce antique et autres, décriées par Paul, sont un exemple de ce que des différents principes de pensées peuvent générer.

     

    « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur le Messie. » (Col. 2:8 )

     

    Ce n’est donc pas un secret de dire que les diverses « églises chrétiennes » et « les diverses synagogues », qui sont autant « d’écoles de pensées », puissent tenir des discours divergents selon leur enseignement.

     

    Concrétisons cette réalité sur les interprétations possibles d’ « écoles » que nous appellerons l’une, pagano-chrétienne et l’autre, messianique, faute de vocables plus adaptés.

     

    Le texte que nous prenons en compte est l’épisode de Pierre et Corneille (Actes 10).

     

     A propos de Corneille et de la vision de Pierre

     

    Pour avertir et convaincre Pierre de se rendre chez Corneille, le Seigneur envoie par trois fois une vision à Pierre. Une nappe pleine d’animaux impurs impropres à la nourriture est présentée à Pierre. Il est demandé à Pierre de s’en nourrir. Évidemment Pierre refuse. Tout cela le rend perplexe, il ne comprend pas, puis arrivent les serviteurs de Corneille …

     

    À noter : dans la vision, la nappe pleine d’animaux impurs est emportée sans que Pierre n’ait fait, en rêve, un quelconque simulacre de s’en nourrir.

     

    Discussion :

     

    Pierre le Juif en Yahshoua se pensait-il juste ? Selon une interprétation qui a cours dans les milieux "chrétiens", ce point serait le réel sujet de cet épisode. Et la conclusion pédagogique du texte serait : ni Pierre, ni Corneille ne sont justes, car aucune œuvre de la loi ne rend juste ! Donc la loi est abolie … ce qui est un fâcheux raccourci d’analyse pour conclure aussi brutalement.

     

    Pierre, qui avait fait l’expérience de Pentecôte, devait être à cette époque bien conscient que les œuvres, fussent-elles celles du respect de la loi, ne sauvaient personne. Le sujet de Corneille attenant à cet épisode du livre des Actes se situe ailleurs : il est dans l’annonce de la co-élection des païens et certainement pas dans l’abolition de la Torah.

     

    A ce sujet s’exposent deux interprétations :

     

    - Interprétation dite « pagano-chrétienne » :

     

    Dorénavant les animaux impurs peuvent être mangés, la preuve : Pierre est invité à manger des viandes impures et il est envoyé vers un non-juif … Donc, la loi sur la nourriture des viandes pures et impures est caduque. Ceci conforte l’abolition de la loi mosaïque dans son ensemble. « Nous ne sommes plus sous la loi » !

     

    - Interprétation dite « messianique » :

     

    Le Seigneur n’impose pas à Pierre de manger ; la vision lui est retirée. Jamais le Seigneur n’aurait imposé à Son disciple d’enfreindre la Torah, même en rêve.

     

    Le message adressé à Pierre est le suivant : Pierre, tu ne manges rien d’impur ! Alors saches que je t’envoie vers des hommes que tu pourrais considérer « à tort » comme impurs. Ils sont purs. Les hommes que J’ai choisis d’entre les nations sont purs. Tu peux sans crainte te rendre chez eux, tu ne te souilleras pas.

     

    La prescription de la nourriture carnée pure et impure reste valide. On ne touche pas à la Torah. Bien évidemment, la prescription de la nourriture biblique déborde le simple fait de l’assiette … Nous n’aborderons pas ici ce sujet.

     

    Cet exemple nous fait apparaître deux cheminements de pensées basés sur deux visions opposées. La première a pour critère : « la Torah est abolie ».

     

    Tout ce qui permettra d’abonder dans ce sens sera exclusivement mis en avant. La seconde a pour critère :

     

    « Pas un seul yod et trait de la Torah ne change ». Tout ce qui sera une interprétation ne niant pas cette parole de Yahshoua sera considérée comme digne d’intérêt.

     


    Les
    « esprits » religieux

     

    La pratique et la fréquentation soutenues de disciplines religieuses imprégnées de rites obligatoires, de traditions, de mysticisme, de paganisme, d’idolâtrie, d’expressions quasi spirites, de dogmes non conformes à la Parole, de pseudo dons du Souffle, toutes ces pratiques introduites depuis longtemps dans les assemblées ne sont pas anodines ; elles sont les vecteurs de pensées étrangères à celles d’Élohim, donc porteuses d’esprits étrangers.

     

    Ces esprits (pensées) laissent souvent dans l’être profond du « croyant » une marque de leur présence, pour ne pas dire de leur possession, ils sont aliénants. Nous insistons, ce n’est pas une banalité, car il est bien difficile à une personne possédant ce type d’ « esprit religieux » de s’en défaire, tant il est ancré, et tant il a l’apparence de la sainteté, ce qui est excessivement trompeur. Ce n’est pas une affabulation de notre part que d’avancer une telle affirmation ; c’est par observation que nous le disons.

     

    Les "amis" imprégnés de ces pensées « raidissent le cou » et présentent souvent une incapacité à abandonner définitivement ce qui constitue, à leurs yeux, une part sensible de leur foi. Immanquablement, ils reviennent ou s’accrochent à leur dépendance spirituelle rémanente, en tentant d’en sauvegarder un peu, telle une addiction, tel un organe qui serait précieux et indispensable.

     

    « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe–la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de YHWH n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne. » (Marc 9:43- 47 NEG)

     

    Cette notion est importante, à cause du combat. Souvenons-nous, les soldats de Gédéon firent l’objet d’un tri. Le dernier tri consistait à se séparer de ceux qui avaient des pratiques similaires aux cultes des faux dieux.

     

    Étaient-ils des idolâtres déclarés pour autant ? Pas spécialement, mais ils s’étaient accoutumés, avaient adopté certains comportements déviants. Bref, ils étaient en compromis ou confusion de pensée et de voie. En eux-mêmes et par leur simple présence ils apportaient du profane, de l’esprit étranger, là où ne pouvait résider que la stricte sainteté d’Élohim.

     

    Ils n’étaient pas aptes à combattre le bon combat, au risque de mettre en péril l’issu du combat et l’armée au milieu de laquelle doit se tenir YHWH.

     

    Or le profane, l’erreur, le levain l’ivraie, ne peuvent côtoyer le sacré que sont les Pensées et les Voies de YHWH.

     

    Les « esprits religieux » n’ont rien dans le Mashiah, qui est la Parole vivante issue du Père. Abusivement, ils donnent l’apparence du sacré sans en être. Ce constat est dur, peut-être saura-t-il nous interpeller suffisamment pour servir de prise de conscience préalable à un sursaut salvateur.

     

    Elohim est le Même hier, aujourd’hui et demain ; ce qui était vrai à l’époque de Gédéon l’est toujours à la nôtre.

     


    Les partis pris

     

    « Si donc il y a quelque consolation dans le Messie, s’il y a quelque soulagement dans l’amour, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous- mêmes. » (Ph. 2:1-3)

     

    Lorsque l’objectif d’un « individu », « groupe », « assemblée », « église », n’est pas uniquement la recherche de la vérité pour la gloire du Nom du Père par le Fils … mais plutôt la recherche de la notoriété statutaire, la gloire des richesses, la gloire du grand nombre d’adhérents, la gloire du rôle joué dans la société et auprès des autorités séculaires, la gloire de l’imposition des doctrines, la gloire du paraître bien démonstratif, la gloire de l’expansion de la dénomination, l’allégeance à l’église « mère » pour subsister, la nécessité alimentaire du chèque en fin de mois … jusqu’à la cotation en bourse de la dénomination … en bref, tout ce que le monde recherche, alors une place sacrée chez l’individu pour « l’esprit de parti » ou « la vaine gloire ».

     

    Le « militant-croyant », le "zélote", le "va-t-en-guerre", qui adhère et s’active par esprit de parti, défend inconsciemment ou volontairement une cause spécifique divergente du chemin divin.

    Un « militant-croyant » peut être convaincu par son parti religieux ou politique, car son niveau de conscience ne lui permet pas d’en discerner les non conformités. Mais d’autres, tout aussi « militants » savent être ou se sentir dans l’erreur. Néanmoins, ils ont décidé de servir et de défendre leur
    « dénomination » ou « doctrine » pour diverses raisons : besoin d’appartenance, communautarisme, traditionalisme, sentimentalisme, rôle valorisant, zèle amer, suffisance, sans évoquer les convoitises plus basiques de l’argent et du pouvoir … en somme : se servir soi-même.

     

    Elohim reste alors dans le meilleur des cas Celui que l’on exalte, mais simultanément Celui dont on se sert pour homologuer la légitimité de notre
    « parti », ce qui s’apparente à :

     

    « Vous n’utiliserez pas le Nom YHWH en vain, pour mentir ».

     

    Dans le pire des cas la divinité est réduite à un faire valoir de créneau commercial dont on se sert pour s’enrichir, ce qui s’apparente au service de Mammon.

     

    On ne peut confondre intérêt personnel ou communautaire, ce qui revient au même, et obéissance à YHWH. Vos voies ne sont pas Mes voies. Le péché reste le péché … Il y a tel péché contre le Fils de l’homme dont il est dit : il vous sera pardonné, à la condition du repentir. Mais profaner le divin, ne pas craindre le divin, utiliser le divin pour se servir, c’est inverser les rôles.

     

    C’est regarder comme profane le sacré, c’est fouler aux pieds la Torah et surtout la "Torah vivante", c’est rejeter intentionnellement Celui qui est Parole faite chair, c’est pécher contre le Souffle ! Pour ce péché là, il est dit de ne pas prier.

     


    Des vases saints

     

    « Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ! Sortez du milieu d’elle ! Purifiez–vous, vous qui portez les vases de YHWH ! » (Is. 52:11)

     

    Ce texte d’Isaïe a trait au retour des exilés de Babylone, qui revenaient à Jérusalem avec les ustensiles du Temple. Nous faisons, à cause de la reprise de ces mots dans le livre d’Apocalypse, une relation naturelle de circonstance, d’autant que dans les deux cas « Babylone » dite « la mère des prostituées » est mise en cause. .

     

    « Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. » (Ap. 17:5)

     

    « Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » (Ap. 18:4 )

     

    Mais encore, comme il s’agit d’ustensiles ou de vases, nous étendons la relation à la parabole des dix vierges. Et de plus, la métaphore du potier (Romains 9: 20-22) nous invite à considérer que les vases soient les hommes eux-mêmes.

     

    Ces vases, que sont les hommes se voulant serviteurs d’Élohim en Yahshoua, sont invités à la purification, à la sanctification, à la sortie de Babylone. Babylone qui est une mère, une matrice, une fabrique de prostituées !
    Les prostituées, ses filles, lui ressemblent, elles sont faites dans le même
    « moule », sur le même modèle.

     

    Une insistance doit véritablement nous appeler à la réflexion ! Par deux fois il est dit : "Partez". Par deux fois il est dit : "Sortez" … sans rien emporter ni rien toucher d’impur issu de Babylone.

     

    Babylone fut le creuset de la réflexion et de l’institution de l’idolâtrie.
    Son « esprit » c'est-à-dire son influence a perduré aux cours des siècles jusqu’à nos jours. Les vases de YHWH ont été emmenés à « Babylone » ils doivent donc en sortir, mais purs, avant de retourner à Jérusalem, synonyme de Royaume.

     

    Les vierges sont réveillées ! Elles partent … Certaines ont leur vase propre et empli d’huile. L’huile c’est la révélation sans impureté, c’est la Torah, la Torah vivante, Yahshoua. Les autres n’ont pas suffisamment d’huile. Pourquoi ? Parce que leur vase est déjà occupé entièrement ou en partie par des « impuretés » dont elles ne se sont pas laissées débarrasser.

     

    Si notre être est occupé par des pensées étrangères, deux solutions se présentent : le Seigneur nous purifie et nous sommes dans Sa voie ; ou nous nous obstinons et le Seigneur trouvant la place occupée et notre porte fermée n’entre pas chez nous, et ne soupera pas avec nous.

     

    Car « Son Corps », Sa Qehila, est sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.  




    JYH
    26/12/2013
    D'après "Blog Qéhila". Les compléments de JYH sont en bleu et/ou marron.
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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