• Attention ! « L'Etat d'Israël » n'est pas « l'Israël de Elohim » ! (2ème partie)



    « L'Etat d'Israël » est-il « l'Israël de Elohim » ? (2ème partie)




    Nous avions conclu une première partie en posant la question de savoir si « l'Israël » actuel pouvait être considéré comme bâti « selon l'idéal des prophètes » et donc selon la formule célèbre de Ben Gourion. Les questions annexes concernaient la part du spirituel/prophétique et la part de l'humain dans ce partage des terres de l'ancien territoire sous mandat britannique.

    Nous avions en fait déjà des éléments de réponses dans la nécessaire distinction entre « Juda » et le « tout Israël » des 12 tribus intégrant les « étrangers qui s'y attachent » et par conséquent dans cette « usurpation d'identité » source de la plus grande des confusions. 
    Or, en matière de « confusion », nous ne pouvons pas passer sous silence une autre grande confusion historiquement et spirituellement dramatique qui est celle de l'Eglise catholique romaine voulant se substituer à « Israël » sous prétexte que « les juifs » auraient failli.
    Cela pourrait sembler étrange mais dès que « l'humain » veut faire selon son imagination et sa volonté, il est certain de marcher contre les Ecritures (et donc contre Elohim) en répétant malheureusement les mêmes erreurs, quelle que soit son étiquette religieuse ou sa philosophie « d'homme ».

    L'humain contre le prophétique spirituel.

    Lorsque « l'Etat du Vatican » a reconnu « l'Etat d'Israël » en 1993 puis plus pragmatiquement en 1997, les confusions se sont amplifiées et « l'humain » s'est réjoui d'avoir des « chrétiens amis d'Israël » sur le plan pagano-religieux et évidemment de nouvelles réunions « au sommet » sur le plan politique pour essayer de gérer l'impossible « paix » entre juifs et musulmans et plus précisément entre « juifs et palestiniens »... puisque l'humain a également réinventé une Palestine comme au bon vieux temps de l'Empire romain (pas encore Papal), là où Yéshoua a marché.
    Les romains impériaux avaient leur Palestine, leur Judée et plus tard leur AElia Capitolina pour remplacer Jérusalem, les romains papistes auront leur « terre sainte », les sionistes politiques ont voulu leur « Eretz Israël » avec pour capitale Tel-Aviv qui vient de l'akkadien Til-abubi signifiant « colline du dieu des tempêtes » !

    Mais voyons plus précisément, bien que sommairement, comment est apparu ce « nouvel Israël ».

    - Un Etat « sioniste »

    Le « mouvement sioniste » fondé à Bâle en août 1897 avait pour objectif principal la formation en Palestine d'un foyer national pour les juifs du monde, organisant par là-même le retour des exilés marranes (d'Espagne, du Portugal), séfarades (d'Iran, Irak, Yemen, Inde, Egypte, Empire Ottoman, Maghreb...), ashkénazes (d'Allemagne, Autriche, Ukraine, Russie, Pologne, Roumanie) en terre dite « d'Israël ». Les falashas d'Ethiopie y seront invités plus tard.
    Notons qu'à ce titre, il aurait fallu parler plutôt "d'Etat de Juda".

    Si ce mouvement « sioniste » (sans rapport avec la véritable « Sion » des Ecritures) a orchestré le retour des juifs exilés, la plupart de ses grands mécènes étaient d'origine maçonnique. [Nous devons le noter dans ce contexte « humain » de la même façon que les Croisades étaient pagano-catholiques et sachant que ce ne sont que des parties émergées du grand occultisme mondial].
    Par exemple, Edmond de Rothschild (ami de Herzl) acheta à lui seul 50.000 hectares de terre en Palestine et fonda plusieurs villages, fermes, usines et compagnies d'électricité. D'où l'attribut de « Père d'Israël » qui lui est donné. Idem pour Albert Einstein, le « père de la bombe atomique », qui refusa à deux reprises et à contre-coeur d'être le premier Président de cette nouvelle « nation » dont la plupart des grands financiers sont juifs américains ashkénazes.

    - Un « Etat laïc »

    Ce « sionisme humain » avait un autre objectif important: la « laïcité ». Le mouvement fondé par Théodore Herzl (dont ce n'est pas le vrai nom et qui avait considéré pendant un moment que le Congo pourrait être une terre d'asile) affichait même un certain mépris à l'égard de la Torah et des rabbins de l'ancien Yishouv, lesquels affirmaient que la fidélité à la religion originelle basée sur la Torah et les Inspirés serait l'unique salut face à l'antisémitisme.
    Les pères fondateurs de « l'Etat moderne d'Israël » rêvaient ainsi d'un Etat laïc calqué sur le modèle des nations modernes, là où la diaspora juive avait longtemps séjourné. On observe d'ailleurs que cet « Etat » est né sur la base d'une résolution de l'ONU et ressemble fort au Royaume de Shomrôn ou Samarie, tant par son « occidentalisation » ou « aliénation grimpante » que par sa tendance à fonder sa spécificité sur la seule propriété du sol et le service national.
    L'Etat moderne d'Israël a été, depuis sa création, résolument soutenu par les USA, porte flambeau de la « civilisation occidentale mondiale ». Ce discours de Richard Nixon, ex-Président des USA pourrait le prouver: « L’engagement des Etats-Unis pour la sécurité et l’avenir d’Israël est fondé sur notre conception morale aussi bien que sur notre propre intérêt »
    De même que ces propos de Jimmy Carter, autre ex-Président des USA: « Les Etats-Unis ont avec Israël une relation unique et moralement juste. Elle est compatible avec nos convictions religieuses profondes, et elle est juste en termes d’intérêts stratégiques des Etats-Unis."

    De quelles « convictions religieuses » parle Jimmy Carter ? Si l'on s'en réfère au « God » qui figure sur le billet vert de « One dollar », on se doute bien que cela ne peut pas être l'Elohim du « véritable Israël ».
    On pourrait ajouter une déclaration du ministre « israëlien » du tourisme en Juin 2010: « Fini l’exclusivité du message "Terre sainte et Jérusalem",  disait-il, il y aurait désormais d’autres titres censés attirer de nouveaux publics de touristes: tourisme du vin, tourisme sportif, et également le tourisme gay ! »
    « L'idéal des prophètes » selon Ben Gourion ressemble ainsi étrangement aux « convictions religieuses profondes » des USA et du « monde », sachant que «  le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5:19).
    On pourrait noter ici qu'aux dernières élections de la Knesset (2015), le parti du "Judaïsme unifié de la Torah" n'a obtenu que 6 sièges sur 120.

    Le « sceptre » et la royauté promise à Juda serait-elle tombée dans les mains d'un « autre Israël » ?
    Et « Efraïm » que YHWH avait appelé le « rempart de ma tête » (Psaume 60:7 par exemple) serait-il devenu une autre « nation terrestre » ?

    Nous l'avions mentionné dans notre première conclusion: « l'Etat d'Israël » existe et même si nous savons que Elohim « a mis dans leur coeur d'exécuter Son propre dessein » (Apoc 17:17), la question du « pour ou contre » demeure et demande plus d'éclairage.

    Pour et/ou contre

    Après 1948, « l'évangélisme » pagano-chrétien s'est rué sur un verset qui n'a sans doute pas été bien compris:

    « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils! » (Esaîe 66:8)

    Compte tenu de ce qui est dit sur « Jérusalem » dans la suite de ce chapitre 66, on aurait grand peine à reconnaître la Jérusalem actuelle ! D'ailleurs, ce n'est pas encore maintenant que l'on peut constater par exemple:

    « Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, En offrande à YHWH, Sur des chevaux, des chars et des litières, Sur des mulets et des dromadaires, A ma montagne sainte, A Jérusalem, dit YHWH, Comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, Dans un vase pur, A la maison de YHWH » (Es 66:20).

    Les « humains » ont besoin de choses concrètes et c'est ainsi qu'ils ont fait commencer un calendrier à la naissance d'un « petit Jésus » au lieu d'ouvrir leurs « années de grâce » lorsque Yéshoua l'a dit, ou plutôt lorsque Son Elohim et Père a déclaré: « Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui » (Ps 2:7) et c'était « en Le ressuscitant » (Actes 13:33).
    « Le nouvel Adam », « l'homme nouveau » est donc "né" environ 33 ans plus tard.
    De même, il convient de s'interroger sérieusement sur « l'enfantement des fils de Sion » sachant que c'est la « première résurrection » qui ajoute des « frères » au « premier-né », Celui des « prémices ».
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/pour-naitre-de-nouveau-il-faut-mourir-a108383178


    - Figuier ou olivier ?

    Ce qui est apparu en 1948 ressemble beaucoup plus au « figuier » qui refleurit et donc à l'annonce que « le Fils de l’homme est proche, à la porte » (Mat 24:33). On ne peut pas confondre un figuier avec un olivier et encore moins avec les « deux oliviers » et « deux témoins » (Zach 4:11-14; Apoc 11:4).

    De même, s'il fallait être « pour ou contre », on ne peut pas être « contre des prophéties » mais on peut être « contre une fausse interprétation des prophéties ».
    Nous avons le même problème avec « JE les ramènerai » si souvent cité en Jérémie, Ezéchiel et Zacharie.
    Un seul exemple:
    «  Et tu leur diras : Ainsi parle Adonaï, YHWH : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays. »
    … mais il s'agit bien ici de « l'Israël de Elohim » et donc de « tout Israël » tel que nous l'avons défini dans la première partie, c'est à dire pas seulement de « Juda ».

    Existe-t-il une « alya terrestre » et par « volonté d'homme » qui serait sans correspondance avec le désir de Elohim qui est de « ramener » ?

    Incontestablement, le « retour » des juifs ou Yehoudim de la tribu de Juda fait partie du processus mais n'est pas « tout le processus », ne serait-ce qu'à cause de Apoc 17:17 où, comme d'autres, ils donnent « leur royauté à la Bête », mais en tenant compte de Zacharie 12:10
    « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »
    Ici, il est important de ne pas confondre les événements de Zacharie 12 et ceux de Zacharie 14...
    Ce serait sans doute aussi l'occasion de rappeler que de nombreux Ravs (rabbins) des USA et de France (par exemple) rappellent actuellement dans chaque parachah du shabbat qu'il ne "faut pas" migrer vers l'Etat d'Israël si l'on veut garder les shabbats, manger casher... bref, garder la Torah !
    "Aimer les juifs" n'est pas nécessairement ce que "on" en dit.

     

    - Alors, pour ou contre ?

    En attendant le grand « final », quelle position adopter en matière de « pour ou contre » sachant qu'on ne peut être « contre les prophéties ».
    D'ailleurs, pourrait-on être "pour ou contre" la venue de l'anti-Mashiah (puis du Mashiah) alors que tout cela est inéluctable ?!

    Commençons par un rappel important que Yéshoua a Lui-même imposé à Qépha (Pierre) au moment de Son arrestation:
    « Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (Mat 26:52)
    Ceci est une règle impérative pour ceux qui se disent « disciples de Yéshoua » et il ne leur est pas demandé d'aller s'engager dans l'armée de Tsahal (ni aucune autre) pour accélérer la venue du Royaume (surtout si on le confond avec un royaume terrestre actuel ou avec le règne de l'anti-Mashiah à venir).

    Toutefois, ce qui doit arriver doit arriver et l'on peut comprendre que des Yehoudim (juifs) qui n'ont pas reconnu Yéshoua interprètent encore le « Tu ne tueras pas » du 5ème Commandement comme « tu n'assassineras pas » en se donnant un « droit de légitime défense ».
    C'est la même chose pour des alliés politiques éventuels qui n'ont que les « convictions religieuses » que l'on connaît ainsi que pour tous leurs ennemis dont la coalition islamique... et bien au-delà pour "la fin".

    Ceci étant convenu, il faut sortir de la « confusion » entretenue par les politiques et les religieux et ne pas se soumettre aux définitions que l'on voudrait nous imposer en matière de « sionisme » puisque la « Montagne sainte » n'est pas un « mouvement politique », « d'antisémitisme » puisque ne pas reconnaître ou soutenir un Etat-Nation (comme les autres, ou presque) n'a rien à voir avec le « nazisme », de « judaïsme » parce qu'il y a aussi « ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas », et évidemment « d'israëlisme » puisque nous connaissons les « deux Maisons ».

    Certes, il y aura un « vainqueur » mais c'est Celui qui est annoncé et qui doit revenir « avec Ses élus » contre tous ceux « d'en bas »:
    « Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Apoc 17:14)... et « Il paîtra les nations avec une verge de fer » (Apoc 12:5 et 19:15)

    Allelu Yah et AMEN !

    En attendant, comme tout le monde ne meurt pas sur un champ de bataille, il nous est demandé de « veiller et prier » parce que nous ne connaissons « ni le jour ni l'heure ».


    « L'Etat d'Israël » est-il « l'Israël de Elohim » ? (2ème partie)

                                  Lorsque Sion aura "enfanté ses fils"...
                                            (Après résurrection)


    Rappel de la 1ère partie: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204
    (Et comme pour la 1ère partie, nous produirons une version éventuellement révisée, sans toucher au fond)




    JYH
    9/06/2015
    (Avec quelques emprunts au "Blog de Yeshayahou")
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





     

    « La sainte convocation de Pentecôte – Shavouoth "sans les oeuvres de la loi" au lieu de "sans les lois sacrificielles" »
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