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    En rappelant qu'il y aura de toute façon "de nouveaux cieux et une nouvelle Terre" après le Millénium et après le Jugement (2 Pi 3:13; Apoc 21:1), dénonçons une nouvelle fois la folie des pseudo-scientifiques et la malhonnêteté des médias esclaves de la "pensée unique".


    C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat !

     


    Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien !

    Il y a une semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO2 qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique.

    Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ?

    Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.

    Quelles sont ces raisons ?

    La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.

    Votre second argument ?

    La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ (0,5 pour mille ou 0,05%) dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).

    Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles !

    Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes !

    Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ?

    Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15° en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO2 est grosso modo à -30° à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce qui correspond à notre expérience quotidienne.

    Alors au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ?

    Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maîtres de la Terre !

    Source : Werner Munter



    Réchauffement climatique: « La thèse officielle ? Une foutaise ! »



    Autre article plus développé:
    http://pleinsfeux.org/emissions-atmospheriques/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+PleinsFeuxSurLheureJuste+%28Pleins+Feux+Sur+l%27Heure+Juste%29#.WIqPC9ThD-s





    JYH
    22/12/2016
    D'après: http://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/3167
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





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  • Syrie : quand les médias français font l’apologie du terrorisme


    "Vous entendrez parler de guerres et de bruits (rumeurs, informations, désinformations) de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent." (Mat 24:6)

    ... et nous entendons des "nous sommes en guerre"... et ceux (F Hollande) qui le disent suggèrent que c'est une guerre "contre le terrorisme (de Daesh)", puis d'autres (Poutine) ne parlent pas mais agissent, font la guerre et la gagnent en accord avec un allié légal syrien.
    Alors, ceux qui ont parlé et n'ont rien fait demandent que ceux qui éliminent les terroristes de Daesh et/ou Al-Qaïda soient condamnés pour "crime contre l'humanité" et leur chef Poutine comme "criminel de guerre" !
    Ainsi donc, les criminels "étaient" ceux de Daesh et deviennent soudain ceux qui les combattent !
    Incompréhensible ? Non, il faut tenir compte de la susceptibilité des beaux parleurs impuissants qui se disent "démocratie" (aux ordres de "l'oncle Sam") parce qu'ils adoptent le mariage homosexuel et déclarent "dictature" ceux qui le refusent.
    C'est simpliste ? Pas tellement... surtout dans un monde de fous.




    I - Sur la Syrie, la France est en état d’extinction cérébrale

     

    Provoquée par la cupidité des puissances occidentales et des pétromonarchies corrompues, la guerre en Syrie connaît avec la libération d’Alep un tournant majeur. Le dernier carré des terroristes d’Al-Qaida et consorts, cerné dans les décombres, est sur le point de céder devant la progression fulgurante de l’armée arabe syrienne. Les civils s’enfuient en masse vers le reste de la ville, tenu par les troupes gouvernementales.
    Que fait la France ? Elle éteint la Tour Eiffel par solidarité avec Alep. Avec les habitants d’Alep, avec tous ses habitants ? Non. Le million d’Alépins réfugié dans les quartiers Ouest, pour le gouvernement français et pour les médias qui le servent, ce sont des gens qui n’existent pas ! Et même s’ils existaient, ils ne mériteraient pas de vivre. Lorsqu’ils subissaient les tirs de mortier des "courageux rebelles" (djihadistes !) en lutte pour la "démocratie" (!), leurs morts demeuraient invisibles, effacés des écran-radar.


     
    La Tour Eiffel éteinte le 14 décembre.@ LUDOVIC MARIN / AFP

    Car ils ont commis une faute impardonnable, ces Syriens qui ne demandaient qu’à vivre en paix, un crime qu’on ose à peine nommer. Ils n’ont pas pris les armes contre le gouvernement de leur pays. Ils n’ont pas obéi aux gouvernements occidentaux qui leur demandaient de renverser le pouvoir bassiste. Sourds aux appels des prédicateurs saoudiens, ils n’ont pas réclamé l’instauration de la charia wahhabite. Alors on n’en parle pas, c’est plus simple !

    On fait l’impossible, en revanche pour sauver la peau des mercenaires recrutés en masse pour détruire l’État syrien, laïque et souverain, et le remplacer par un État-croupion d’obédience wahhabite. Encerclés dans ce qui reste de la « capitale » d’une révolution-bidon, ces mercenaires sont les mêmes que ceux qui ont tué nos compatriotes au Bataclan !!
     Ce sont les charognards du takfir, les seconds couteaux des Saoud, les petites frappes du gangstérisme sponsorisé par l’OTAN.

    La cuisante défaite de ces desperados de la terreur leur arrache des larmes, à nos faiseurs d’opinion, elle les met en transe compassionnelle comme si ces coupeurs de tête étaient nos frères d’armes, ou de pauvres victimes sur le sort desquelles il faudrait s’apitoyer. Avec un art consommé du mensonge et de la manipulation, ces affabulateurs professionnels font comme si le sort des terroristes était lié aux populations civiles qui leur servent de boucliers humains, comme si les souffrances des innocents causées par la guerre justifiaient notre soutien aux terroristes qui en sont responsables !



    Pourtant on les voit, ces civils, qui fuient les quartiers rebelles dès qu’ils le peuvent, essuyant les tirs de leurs soi-disant protecteurs. Les médias parlent de 100.000 personnes qui seraient recluses dans le dernier réduit « rebelle », mais sans nous expliquer comment elles peuvent contenir dans trois kilomètres carrés !
    Plus les heures passent, en réalité, et plus ce dernier bastion de fanatiques se vide de ses civils, et plus les gouvernements occidentaux, relayés par leurs perroquets médiatiques, s’en affligent.
    Avec un cynisme sans limite, nos dirigeants voudraient que ces civils restent bien sagement avec les terroristes dans leur trou à rats, pour servir d’alibi à la poursuite de la guerre par procuration contre la souveraineté syrienne. Complices des allumés du takfir maquillés en rebelles démocrates, nos dirigeants aimeraient les prendre en otages, ces civils, les avoir sous la main comme des preuves vivantes de cette révolution-bidon, en nous faisant croire que lorsque l’armée syrienne frappe Al-Qaïda, elle s’acharne en fait contre des innocents !
    Mensonge pour mensonge, on nous dit aussi que des dizaines de civils ont été froidement abattus par des milices chiites. Mais ceux qui rapportent cette accusation oublient de dire que selon l’ONU il n’y a pas de preuve de ces massacres et que ces allégations sont « invérifiables ». Peu importe, c’est un détail ! Les mêmes accusateurs diront alors que des massacres "auront lieu", que c’est inévitable, qu’il y aura un « génocide » !
    Impuissante à produire la moindre preuve sur des faits passés, l’accusation se conjugue au futur, elle se fait prophétique, elle vaticine en prenant ses désirs pour des réalités.
    La désinformation bat son plein, l’esprit collabo se déchaîne et l’hexagone, comme d’habitude, bat tous les records (bien équipé qu'il est en "chaines de désinformation en continu" à la mode étatsunienne, seule hyper-dictature autorisée dans tous les pays de l'OTAN).

    Quel pays de masochistes ! On éteint la Tour Eiffel pour pleurer la défaite de ceux qui mitraillent les terrasses de nos cafés, mais on impose un embargo sur les médicaments à un peuple qui ne nous a rien fait en croyant punir un gouvernement qui combat ces assassins sans frontières. Alors, oui, éteignons la Tour Eiffel et tout le reste. De toute façon, la France est un pays en état d’extinction cérébrale, une colonie de l’Empire dirigée par des imposteurs qui, en faisant le malheur des autres, feront aussi le nôtre.

    Bruno Guigue, est un ex-haut fonctionnaire, analyste politique et chargé de cours à l’Université de la Réunion.


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    Suite:


    II - Syrie : quand les médias français font l’apologie du terrorisme



    La libération par l’armée syrienne des quartiers d’Alep-Est encore aux mains des djihadistes a donné lieu dans la presse française à une étrange inversion des faits, un « négationnisme en temps réel » destiné à supplanter la réalité par une narration falsifiée qui entre dans le cadre de la campagne de propagande initiée dés le début du conflit syrien par les puissances occidentales et visant un changement de régime.

     

    Avant d’aborder les aberrations de la couverture médiatique de la libération d’Alep il faut replacer cette dernière dans son contexte. Alors que les médias – suivant en cela la narrative de l’exécutif français – ont pris fait et cause pour les « rebelles assiégés » à Alep-Est par «le régime », il est essentiel de spécifier ce que sont en réalité ces prétendues « forces d’opposition » qui agissent à Alep et dans le reste de la Syrie.

    Il n’est aujourd’hui plus à démontrer que les forces « d’opposition » en Syrie sont composées de divers groupes djihadistes affiliés au Front al-Nosra. Concernant les quartiers Est de la ville ils étaient tenus très majoritairement par le Front al-Nosra, filiale d’Al-Qaïda en Syrie. Cette réalité est aujourd’hui largement documentée, y compris par la télévision publique française; j’ai déjà consacré plusieurs articles à ce sujet. Un responsable d’Al-Nosra à Alep a par ailleurs confirmé la collaboration opérationnelle du groupe terroriste avec la coalition internationale.

    Concernant la situation humanitaire désastreuse dans la partie de la ville aux mains des djihadistes, les témoignages des habitants libérés par les forces gouvernementales confirment l’instrumentalisation de la population par les groupes armés. La situation humanitaire a ainsi constitué pour ces groupes un moyen de chantage privilégié lorsque la situation militaire a tourné à leur désavantage suite à l’intervention militaire russe en 2015. Ils ont tout d’abord empêché le passage des convois à destination des zones occupées, tout en imputant la dégradation de la situation des civils à Alep-Est aux forces gouvernementales et russes; relayés en cela par leurs soutiens occidentaux. Ils ont ensuite organisé le trafic de l’aide humanitaire.

    Le correspondant militaire Kamel Saker, cité par l’agence russe Sputnik, a ainsi constaté, après avoir pu accéder à plusieurs quartiers libérés, que les djihadistes exerçaient de fait un monopole sur la vente des denrées provenant de l’aide humanitaire, pratiquant des prix 20 fois supérieurs à la normale :

    « Ils (les djihadistes) ont proposé eux-mêmes de gérer l’aide que le gouvernement syrien livrait et maintenant il s’avère que les gens n’ont rien reçu et que les combattants en ont tiré profit au détriment des citoyens ».

    Pourtant, la libération des quartiers d’Alep-Est, et de la population utilisée par les terroristes comme bouclier humain, a donné lieu à une couverture orwellienne de la part des médias français, dont les grands titres, dans une inversion totalement surréaliste, font l’apologie du Front al-Nosra.

    Le 13 décembre, le journal Le Monde, titre ainsi :

    « A Alep, l’écrasement de la rébellion syrienne »

    Pour Le Monde, les terroristes d’Al-Nosra sont ainsi des « rebelles » qui auront « résisté près de quatre ans et demi ». Les messages des terroristes, rebaptisés « combattants anti-Assad» sont relayés dans l’article du Monde; la tonalité est désespérée, la libération de la ville des djihadistes et de leurs soutiens, étant vécue comme une catastrophe. C’est donc bien le point de vue de ces terroristes présentés comme de simples « assiégés » que privilégie Le Monde. Les témoignages poignants de blessés, de victimes de bombardements, se succèdent. L’article réussit à créer un réel sentiment d’empathie en faveur des factions terroristes. Du journalisme résolument « engagé ».

    Cette ligne éditoriale visant à transformer les terroristes et leurs sympathisants en victimes ou en « assiégés » des troupes gouvernementales,va être reprise par l’ensemble des médias français. Il s’agit de créer un sentiment de proximité et d’empathie pour les « victimes du régime » et de susciter l’indignation contre l’armée syrienne et son allié russe.

    Pour le journal Le Parisien, la libération d’Alep se transforme ainsi en :

    « Une politique de la terre brûlée inacceptable »

    Pour RFI, la libération de la ville devient une « agonie » :

    « A la Une : Alep, agonie en direct »

    L’hebdomadaire Le Point délivre directement le point de vue des djihadistes, sans toutefois en informer ses lecteurs :

    « Tout le monde a peur à Alep, de nouveau dans l’enfer de la guerre »

    Pour le journal Libération, la libération de la ville est carrément une « ignominie » :

    « A Alep, une ignominie à laquelle on assiste en direct »

    Le Monde, encore lui, voit dans la défaite des terroristes qu’il soutient depuis le début du conflit, une tragédie :

    « La tragédie d’Alep, le résultat de beaucoup de lâcheté et d’indifférence »

    « Réuni en urgence à la demande de la France, le Conseil de sécurité de l’ONU a pris acte de l’accord prévoyant l’évacuation rapide des insurgés de la ville. »

    Il s’agit pour le journal, reprenant les propos du représentant français à l’ONU, de sauver les terroristes (djihadistes) soutenus par Paris (!), et peut-être leurs conseillers militaires occidentaux ?

    Mais pour la machine médiatique, condamner la libération d’Alep et pleurer les terroristes au nom des principes humanitaires ne suffit pas, l’emballement pousse toujours plus loin dans la surenchère et l’apologie et tourne à l’injonction émotive : tous les lecteurs doivent partager l’indignation.


    L’injonction émotive

    L’émotion fabriquée par la couverture médiatique a ainsi débouché sur de multiples manifestations de soutien aux « victimes d’Alep », elles-mêmes abondamment couvertes par… les mêmes médias qui les ont suscitées.

    Le Figaro : « Paris: manifestation de soutien aux victimes d’Alep »

    Le Parisien : « EN IMAGES. Des rassemblements dans le monde en soutien à Alep »

    L’Express : « La Tour Eiffel éteinte en signe de soutien à Alep »

    France TV : « Alep : plusieurs centaines de personnes rassemblées à Paris »

    RFI : « [En images] Mobilisations à travers le monde en soutien à Alep »

    Cette hyper-couverture médiatique en faveur de la partie d’Alep tenue par les terroristes, qui ignore la réalité de la population qu’ils maintenaient en otage, tranche avec le silence entourant la bataille de Mossoul qui met actuellement aux prises, sur un schéma strictement identique, l’armée irakienne appuyée par la coalition occidentale et les factions liées à l’État Islamique retranchées dans la ville.

    Comme dans toute campagne d’intoxication massive basée sur le réflexe émotif et l’injonction à s’indigner, la véritable nature du « travail » journalistique se dévoile cependant ici ou là, notamment dans la traque des dissidents et des réfractaires.

    Le Nouvel Observateur, jamais en retard lorsqu’il s’agit de dénoncer les déviances à la bien-pensance « humanitaire », titre ainsi :

    Alep : le silence gênant de François Fillon

    « Le candidat Les Républicains, qui n’a jamais caché sa proximité avec Vladimir Poutine, n’a pas dit un mot de la situation dramatique dans la ville syrienne. »

    Cette injonction à la condamnation, qui rend du coup le silence suspect, suit en cela la logique totalitaire mise en œuvre après les attentats contre Charlie Hebdo en imposant à la population française une « pensée réflexe » au nom de la liberté d’expression, alors-même que le gouvernement mettait en place de nouveaux outils de censure et de surveillance de masse, et que les réfractaires à la nouvelle pensée unique étaient systématiquement ostracisés ou inculpés, notamment sous le chef d’inculpation d’apologie du terrorisme, et les médias indépendants accusés d’encourager la sédition en véhiculant et propageant les « théories du complot », « l’antisémitisme », voire la peste noire…

    Ainsi, pour le journal Le Monde :

    « La chute d’Alep, c’est la victoire de la propagande complotiste »

    « A l’heure où le régime d’Assad et son allié russe sont en train de liquider l’opposition syrienne, c’est un récit des événements falsifié qui est en train de l’emporter, estime l’historienne Marie Peltier. »

    Non, ne riez pas, c’est bien le journal ayant falsifié la réalité au sujet de la guerre en Syrie et des « groupes rebelles », qui, par la voix d’une porte-plume, accuse ici les médias non-alignés qui n’ont cessé de démasquer ses impostures. Toute remise en cause de la réalité falsifiée depuis 2011 par ce journal est ainsi assimilée préventivement par Le Monde, dans une inversion accusatoire, à la propagande et au mensonge, et ce, sans aucune considération pour les faits réels ; ce qui offre l’avantage de pouvoir les passer sous silence…

    Le même procédé d’inversion de la réalité et de l’accusation est à l’œuvre concernant la « campagne d’adieux » des « habitants d’Alep » abondamment relayée par les médias. Ces « adieux » sont présentés ainsi par le journal Ouest France :

    « En Syrie, sous les bombes, des habitants d’Alep-Est lancent une sorte « d’ultime appel à l’aide ». Des vidéos et messages affluent sur les réseaux sociaux. 

    Ils s’appellent Bana, Lina, Abdulkai… Désespérés, souvent à bout, les Syriens d’Alep-Est attendent désespérément que le monde s’intéresse à leur sort. Depuis deux jours, ces civils, journalistes ou activistes font leurs adieux sur Twitter, Périscope, Facebook… »

    Les messages et vidéos, provenant de sources proches des terroristes ont pourtant été relayées telles quelles, sans aucune vérification, par les principaux médias traditionnels et présentés comme reflétant le point de vue de la population vivant à Alep. Leurs dires tranchent avec les scènes de joie des civils libérés par l’armée syrienne, joie relayée uniquement par les médias russes, censurés par les médias occidentaux qui les assimilent à de la propagande.

    Il est pourtant évident que la reconquête d’Alep par l’armée régulière syrienne a été une libération, au sens propre comme au figuré, pour les populations civiles prises en otage depuis plusieurs années par les groupes terroristes.

    Alors que, suite à l’élection de Donald Trump, les médias occidentaux ont relayé les attaques de l’exécutif américain contre les « Fake News » provenant des réseaux sociaux et ont appelé les géants du web Google et Facebook à couper la publicité des médias relayant ou produisant des « fausses informations », la libération d’Alep a été l’occasion pour ces mêmes médias d’utiliser massivement des comptes sur les réseaux sociaux comme sources primaires d’information. Ces comptes, dont l’origine est difficilement vérifiable, appartiennent selon toute vraisemblance à des activistes proches des groupes salafistes dont ils relayent la propagande.

    Il s’agit par exemple d’Abdulkafi Alhamdo, présenté par le journal Ouest France comme « enseignant » et « reporter » à Alep, et qui affirme dans une vidéo postée sur Twitter et partagée plus de 100 000 fois :

    « Nous savons que nous avons été libres. Nous ne voulions rien d’autre que la liberté. Ce monde ne veut pas de la liberté. J’espère que vous vous souviendrez de nous. »

    Mais de quelle liberté peut parler cet « enseignant » quand une partie de la population d’Alep-Est était otage d’Al-Nosra, dont le projet a toujours été de créer un califat salafiste ?

    La diffusion par les médias d’une masse informations en provenance d’ONG et de clips fournis par des activistes proches des djihadistes, pose une fois de plus le problème de la qualité du travail journalistique, notamment leur absence de vérification des sources; et plus globalement de la couverture médiatique favorable à ces groupes armés depuis le début de la guerre !
    Note JYH: J'ai quand même vu et entendu un mea-culpa par des spécialistes de politique étrangère et de géopolitique qui ont confirmé exactement ce qui est dit ci-dessus dans une émission intelligente sur LCI cette semaine... mais qui s'intéresse à l'intelligence ? Pas nos gouvernants ! 

    Le parti-pris systématique en faveur des groupes djihadistes et du front Al-Nosra s’est traduit par un blackout de l’information concernant les exactions des groupes « rebelles » et une falsification de leur véritable nature.

    L’aveuglement, la russophobie des élites journalistiques, (éduquées dans leur enfance par Walt Disney !) leur asservissement aux élites politiquesqui peuvent faire et défaire les carrières et les rédactionsont abouti à une véritable catastrophe déontologique, une monstruosité que le journal l’Express résumait ainsi malgré lui et qui fera office de conclusion : « Alep, tombeau de nos principes »

     

    Guillaume Borel | 15 décembre 2016

     

    Guillaume Borel est un analyste politique. Il est l’auteur de l’ouvrage Le travail, histoire d’une idéologie – Éditions Utopia: 2015. Il s’intéresse à la géopolitique, aux questions de macro-économie, de propagande et de manipulations médiatiques.

    Source: http://arretsurinfo.ch/syrie-quand-les-medias-font-lapologie-du-terrorisme/


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    III - Pour se consoler un peu: 

    « Le méchant Assad » et « les méchants Russes » contre « les gentils djihadistes », c'est une image complètement erronée présentée en France, s'est indigné Nicolas Dupont-Aignan... 

    En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/france/201612161029217462-dupont-aignan-russophobie/





    JYH
    18/12/2016
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