• D'après: http://messianisite.over-blog.com/article-113009950.html

                           Mort aux juifs - antisémitisme actuel

     

     

    70 après JC : L’armée romaine détruit Jérusalem. Plus d’un million de juifs sont massacrés, 97 000 sont pris en esclavage et en captivité, beaucoup arrivent à fuir.

    135 : Les persécutions romaines contre les juifs commencent. Les juifs n’ont pas le droit de pratiquer la circoncision, ni de lire la Thora, ni de manger du pain azyme à Pessah.*

    315 : Constantin le Grand publie l’édit de Milan, qui retire de nombreux droits aux juifs.

    325 : Le concile de Nicée interdit aux juifs de respecter le shabbat et déclare hérétique les pratiques de la religion juive. Les juifs se voient retirés la citoyenneté romaine.

    379 : Théodose le Grand autorise la destruction des synagogues si elles sont utilisées à des fins religieuses.

    589 : Le 3e concile de Tolède décide que les enfants nés d’un mariage entre des juifs et des chrétiens soient baptisés de force. Une loi de conversion forcée de tous les juifs est prise. Des milliers de juifs fuient, tandis que plusieurs milliers sont convertis de force. 

    613 : Persécution des juifs d’Espagne. Les juifs qui refusent d’être baptisés sont expulsés du pays. Ceux qui restèrent furent dépossédés de leurs biens, réduits à l’esclavage chez des notables chrétiens. Tous les enfants juifs de plus de 7 ans furent arrachés à leurs familles et placés pour recevoir une éducation chrétienne de force.

    855 : Les juifs sont chassés d’Italie.

    1096 : Persécution et massacre des juifs en Allemagne au début de la première croisade. 12 000 juifs sont massacrés dans les villes allemandes qui longent le Rhin, et les juifs sont considérés comme les ennemis du christianisme, juste derrière les musulmans.

    1121 : Des juifs sont chassés de Flandre (aujourd’hui Belge), tant qu’ils ne se repentissent pas d’avoir tué Jésus Christ.

    1130 : Les Juifs de Londres doivent payer une compensation d’1 million de marks pour avoir supposément tué un homme malade.

    1146-47 : Nouvelles persécutions des juifs d’Allemagne au début de la seconde croisade. Le moine français Rudolf appelle à la destruction des juifs comme point de départ de la seconde croisade. C’est à l’intervention de l’empereur Conrad qui déclare Nuremberg comme refuge des juifs, et celle de Bernard de Clairvaux que le massacre des juifs ne sera pas aussi désastreux que lors de la première croisade.

    1171 : des juifs de Blois, en France, sont accusés de crime de sang. 40 juifs sont brulés vifs.

    1181 : Philippe Auguste, roi de France chasse les juifs de son royaume. Il les autorise à vendre leurs meubles, mais il confisque et s’attribue toutes leurs terres, leurs maisons et leurs demeures. Sept ans plus tard, il rappelle les juifs.

    1189 : lors du couronnement de Richard cœur de Lion, la délégation juive est attaqué par la foule. Commence alors la persécution des juifs en Angleterre. La plupart des maisons des juif de Londres sont brûlées, et de très nombreux juifs sont assassinés. Toutes les possessions des juifs sont confisquées par la couronne. Les successeurs de Richard confisquent plus de 8 millions de marks appartenant aux juifs.

    1190 : Les juifs de Norwich sont massacrés dans leurs maisons, et seuls ceux qui réussirent à se réfugier au château survécurent.

    1209 : Massacre de 200 juifs de Béziers, en France.

    1215 : Lors du IV Concil de Lateran, l’église met en place des mesures discriminatoires et des restrictions contre les juifs.

    1290 : Edouard I banni les juifs d’Angleterre, 16 000 juifs voient tous leurs biens confisqués et sont expulsés du pays. Ils ne seront autorisés à revenir qu’en 1655.

    1298 : Persécution des juifs de Franconia, de Bavière et d’Autriche. Un noble allemand, Kalbfleish, déclara avoir reçu l’ordre divin d’exterminer tous les juifs. 140 communautés juives sont détruites, et plus de 100 000 juifs furent massacrés en 6 mois.

    1306 : 100 000 juifs sont chassés de France par le roi Philippe le Bel.

    1320 : En France, 40 000 bergers décident de s’engager dans la « Croisade des bergers » pour libérer la Palestine des musulmans. Sous l’influence de criminels et de spéculateurs nobles, ils détruisent 120 communautés juives et massacrent des milliers de juifs.

    1321 : Des juifs sont accusés d’avoir incités des hors la loi à empoisonner une source et des fontaines de Guyenne, en France. 5 000 juifs sont brûlés vifs.

    1348 : Les juifs sont accusés d’être responsables de la peste qui contamine l’Europe, spécialement en Allemagne. A Strasbourg, 2 000 juifs sont brûlés vifs. A Mayence en Allemagne, 6 000 juifs sont massacrés de la façon la plus horrible, et 3 000 à Erfut. A Worms, toujours en Allemagne, 400 juifs sont brûlés avec leurs maisons.

    1370 : Les juifs de Bruxelles sont accusés d’avoir profané le Saint sacrement. 6 juifs sont brûlés vifs, et tous les juifs sont bannis du comté de Brabant, et jusqu’en 1820, une fête était célébrée tous les 15 ans à cette occasion.

    1391 : Persécution des juifs d’Espagne. A Séville et dans 70 autres communautés, les juifs sont sauvagement massacrés et leurs corps déchiquetés.

    1394 : Seconde expulsion des juifs de France.

    1434 : les hommes juifs d’Augsbourg en Allemagne doivent coudre des boutons jaunes sur leurs vêtements. Les juifs sont forcés de porter de long sous vêtements, des manteaux avec des bandes jaunes, des cloches, et des grands chapeaux jaunes et pointus à gros boutons.

    1453 : Le moine franciscain Capistrano persuade le roi de Pologne de supprimer tous ses droits aux juifs.

    1475 : Les juifs de Trente sont accusés d’avoir tué un enfant chrétien pour confectionner des galettes de Pâques avec son sang et de nombreux juifs sont persécutés et massacrés.

    1478 : L’inquisition espagnole contre les juifs commence.

    1492 : Expulsion des juifs d’Espagne. 300 000 juifs qui refusaient d’être baptisés voient tous leurs biens confisqués et sont chassés d’Espagne sans rien pouvoir emporter avec eux.

    1497 : Bannissement des juifs du Portugal. Le roi Manuel, habituellement amical envers les juifs, met en place le baptême forcé des juifs sous la pression de l’Espagne. 20 000 juifs cherchent à quitter le pays, et beaucoup sont réduits à l’esclavage.

    1516 : Le premier ghetto juif d’Europe est créé à Venise.

    1540 : Les juifs sont chassés de Naples en Italie, puis 10 ans plus tard, de Gènes et de Venise.

    1543 : Martin Luther publie un pamphlet intitulé « Sur les juifs et leurs mensonges » qui servira de base idéologique aux nazis et à Hitler.

    1582 : Des juifs sont expulsés de Hollande.

    1794 : Lois restrictives contre les juifs en Russie. Les juifs sont contraints de servir pendant 25 ans dans l’armée russe. Des centaines de milliers de juifs fuient la Russie.

    1846-78 : Toutes les lois discriminatoires contre les juifs dans l’état du Vatican sont renforcées par le Pape Pie IX.

    1881 : Alexander II de Russie est assassiné. Les juifs sont accusés. Environ 200 pogromes (destructions de commerces juifs, incendie de maisons appartenant à des juifs, massacres, viols) s’en suivent. Des milliers de juifs se retrouvent sans abris et ruinés. Quelques juifs sont poursuivis en justice pour l’assassinat, et reçurent de très faibles sentences.

    1894 : Le capitaine Dreyfus, un officier français, est accusé de trahison par un faux documents écrit par un officier antisémite. Il est condamné à la prison à vie, alors que le gouvernement savait que le major Esterhazy était coupable. Emile Zola et Jean Jaurès luttèrent pour rendre justice à Dreyfus.

    1896 : Le journaliste Théodore Herzl, motivé par cet évènement, publia « l’état juif, une solution moderne à la question juive ».

    1903 : De nouvelles lois réduisent les droits des juifs de Russie, suivis de nombreux massacres en Russie et en Ukraine. Pendant les pogromes, des milliers de femmes juives furent violées, battues ou massacrées. La communauté juive de Russie s’appauvrit très fortement suite à ces restrictions.

    1903 : A Kishinev, un journaliste publia une série d’articles accusant la communauté juive d’avoir tué un enfant chrétien, ce qui excita la population. 40 juifs furent massacrés, 500 furent blessés, 700 maisons furent mises à sac et détruites, 600 commerces furent pillés et détruits et 2000 familles juives se retrouvèrent sans abris, ayant tout perdu. L’enquête permit de découvrir que l’enfant avait été tué par des membres de la famille, et le journaliste déclaré ne porter aucune responsabilité.

    1905 : un pamphlet antisémite publié en 1900 est transformé par l’Okhrana, la police secrète de Nicolas II en un document intitulé « Le protocole des sages de Sion » qui soutient qu’il existe une conspiration mondiale des leaders juifs pour monter les nations chrétiennes les unes contre les autres pour dominer le monde. Le livre circule largement en Russie, en Allemagne, en France et aux Etats Unis, et étend l’antisémitisme.

    1915 : 300 000 juifs sont déplacés des frontières de la Russie vers l’intérieur du pays. Environ 100 000 périssent de faim.

    1917 : Après la révolution de 1917, l’armée blanche se sert du protocole des sages de Sion pour diffuser la haine des juifs. 200 000 juifs sont massacrés en Ukraine.

    1920 : En Allemagne, la défaite durant la première guerre mondiale et les difficultés économiques sont mises sur le dos de « l’influence juive ».

    1923 : 51 état membres, soit la totalité de la ligue des nations, déclarent à l’unanimité que : « Nous décidons de reconnaitre la relation historique du peuple juif avec la Palestine comme motif pour reconstituer leur foyer national dans ce pays ».

    1933 : Nouvelles persécutions des juifs d’Allemagne.

    1934 : De nouvelles lois contre les juifs sont établies en Allemagne qui leurs interdits certaines grandes écoles et certains métiers.

    1938 : La nuit de cristal. Des allemands massacrent des centaines de juifs. 2 000 synagogues sont brûlées. 7 500 entreprises appartenant à des juifs sont détruits. 30 000 juifs sont arrêtés et envoyés dans des camps de concentration. Hitler remet en vigueur une vieille loi chrétienne qui ordonne aux juifs de porter une étoile jaune. Quelques centaines de juifs

    1940 : La France prend des mesures restrictives des droits de juifs, et prévoit d’enfermer les étrangers juifs dans des camps d’internement dans le sud de la France.

    1941 : Les biens des juifs français sont spoliés, les rafles s’intensifient et la déportation des juifs devient massive avec la rafle du Vel’d’Hiv en 1942.

    1939-45 : 6 millions de juifs sont exterminés par les Européens.

    1948 : l’ONU crée l’UNWRA, une bombe à retardement plantée au milieu de l’état juif naissant. Il s’agit d’un organisme spécialement inventé pour les réfugiés de Palestine, qui, contrairement à tous les réfugiés du monde, fabrique un statut unique et inique en prévoyant qu’il suffit qu’une personne ait résidé pendant 5 ans en Palestine pour en devenir réfugiés, ce qui inclut des dizaines de milliers de travailleurs temporaires, et que tous les descendants des réfugiés de Palestine seront automatiquement réfugiés de Palestine, faisant ainsi croître leur nombre de quelques centaines de milliers à 5 millions.

    2012 : l’Europe vote pour l’élévation au rang d’observateur de l’état palestinien qui n’existe pas.

    © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

    * NDLR C’est aussi l’époque où l’usage du terme Palestine se généralise. Hadrien, qui avait fait frapper des pièces de monnaie mentionnant la Judée en 130 utilise dans son rapport de campagne au Sénat, le mot Palestine du nom d’un ancien peuple de la région, les Philistins. La province est désormais appelée Syrie-Palestine. source

     

     

    JYH
    1/12/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

    Le vote de l'Europe à l'ONU: en faveur des arabes de “Palestine” ou contre les juifs ?

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  • D'après: http://schoenelblog2.blogspot.fr/2012/06/la-monnaie-europeenne-et-ses-symboles.html

     

    J’ai déjà à plusieurs reprises fait une lecture spirituelle des pièces en euro, toujours frappée du sceau mariale de la reine du ciel, les douze étoiles. Si les pièces sont propres à chaque pays, il en va autrement des billets qui sont communs à l’Union Européenne. Concernant les billets la lecture spirituelle est plus complexe, mais toujours aussi subtile dans son langage sémiologique.

     

    Pour le commun des mortels, d’aucun ne voit dans les billets en euro qu’une valeur faciale, illustrée de représentations artistiques qui montrent l'évolution architecturale européenne au travers des siècles. Les rectos de ces billets présentent un exemple de motif architectural européen caractéristique de portes, portails ou fenêtres (symboles d'ouverture) tandis que les versos représentent un pont, symbolisant l'union « des peuples européens entre eux et de l'Europe avec le reste du monde ».

    Chaque billet représente un style architectural propre à une époque.

     

    Ainsi, les billets de 5 euros représentent le style romain;

     

    les billets de 10 euros le style roman;

     

    les billets de 20 euros le style gothique;

     

    les billets de 50 euros le style renaissance;

     

    les billets de 100 euros le style baroque;

     

    les billets de 200 euros le style industriel du XIXème siècle et

     

    les billets de 500 euros l'architecture moderne du XXème siècle.

     

    A la dimension spirituelle se rajoute donc une dimension temporelle, qui part de Rome à nos jours. Comme j’ai déjà parlé des ponts sur revers, je vais analyser l’avers et ses sept portes.

     

    Le langage spirituel s’adresse par nature à des gens spirituels, les uns habités par l’Esprit Saint et les autres par un esprit antéchrist. Commençons par les chrétiens et l’Apocalypse, livre de référence en la matière. Ce livre commence par révéler Christ dans sa nature divine, marchant au milieu de sept chandeliers.

     

    Le chandelier est l’image de la communauté des croyants unis au Seigneur, une assemblée ou église en somme. 2.1   "Écris à l'ange de l'Église d'Éphèse: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or…"

     

    Les premiers chapitres révèlent sept lettres à sept églises, qui en fait ne visent pas des lieux géographiques, mais sept époques qui partent de l’époque romaine à la notre aujourd’hui qui s’appelle le temps de Laodicée. On remarque donc que l’adversaire s’inspire une fois encore de la Bible pour singer l’Eternel. 

     

    L’image de la Ménorah représente l’union de Dieu (le scion central) et de son peuple (les branches), le tout projeté dans l’espace et le temps des premiers chapitres de l’Apocalypse. Le diable va reprendre le principe à son compte sur les billets en euro. Le dieu principal est représenté par la couronne mariale et le peuple est représenté par une architecture particulière associée à une société précise (les européens) à une époque particulière. Au temps 0 qui est celui de Jésus, le diable est vaincu sur la croix par la résurrection de Jésus. On peut donc considérer que l’adversaire est dépouillé de toute autorité.

     

    Comme dans Genèse 3 :1 il est nu : Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs. Mais le mot rusé peut aussi être traduit par « nu ». Eve dans le jardin d’Eden représente un type de l’Epouse divine, ce qui provoque la rébellion et la chute du diable, c’est l’image du serpent, celui qui est rabaissé et mange la poussière. Il retrouve sa verticalité dans l’image de l’arbre de la connaissance qui signifie aussi l’union, notamment en corrompant Eve. Vous pouvez suivre tout ceci ici :http://lettrealepouse.free.fr/menora/babylone%202/bab03.htm

     

    Pour retrouver le statut divin qu’il convoite, le diable va rééditer la même démarche qu’avec Eve, mais à l’échelle du monde entier cette fois. Le principe est simple, tordre le sens du verbe divin, séduire puis instiller sa semence dans le corps même de l’Epouse afin de produire un fruit à son image. Le résultat est l’Eglise Catholique Romaine et sa Reine du ciel, la Vierge Marie. Il conviendra donc de faire en sorte que ce système antéchrist traverse le temps pour au terme des jours asseoir une autorité totale sur les hommes. Comment ?

     

    En éliminant les fils de Dieu et en s’établissant au-dessus de Jésus-Christ dans le droit divin.

     

    Le diable ne cache pas ses intentions, au contraire, il les affiche ouvertement, mais comme personne ne peut le comprendre cela passe inaperçu. Démonstration.

     

    Je m’adresse maintenant à la communauté des croyants en Jésus. Lorsque vous payez chaque matin votre boulanger, ou que vous faites un don en espèce à votre église, savez vous exactement ce que tenez dans votre mains ?

     

    Regardez cette image et dites moi ce que vous y voyez.

    Les éléments représentés ne correspondent pas à des constructions architecturales réelles, et ne trahissent une provenance d'État européen particulier. Ce choix relativement neutre a permis d'éviter les querelles sur la prééminence de chaque état et sur les valeurs partagées qu'aurait pu induire le choix de personnalités historiques ou d'autres symboles. Ca c’est en théorie, en pratique c’est très différent. 

     

    La première porte représentée est un arc de triomphe romain. Un arc de triomphe est un ouvrage d'art célébrant une victoire ou une série de victoires. Chacun était dédié à un général victorieux ou à un empereur, et généralement placé à l'entrée de la ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur de la ville.  L'arc de triomphe eut d'abord une signification religieuse dans la célébration d'une victoire. Au retour d'une guerre de conquête gagnée sur un ennemi anéanti, il était important de passer sous une “porte sacrée” destinée à affranchir les combattants restés en vie de la puissance destructive dont ils avaient fait preuve pour la gloire de Rome. Le symbole prit ensuite une signification exclusivement réservée à l'empereur lui-même. Il s'agissait de la victoire d'un seul homme, l'imperator, sur l'humanité.http://schoenel.unblog.fr/arc-de-triomphe/

     

    Ce qui est représenté sur notre billet de cinq euro n’est pas une porte à proprement parler, mais plutôt un élément architectural votif  à la gloire d’un dieu. Lire :http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1925_num_49_1_2974

     

    Le style dans sa conception le destine plutôt à être un support de statue, ici en l’occurrence il est suggéré par la couronne mariale. Cette porte, supporte en fait la Reine du ciel, la forme romaine de la célèbre porte d’Ishtar. Mais l’exemple retenu pour figurer sur ce billet n’est pas pris au hasard, il vient de là :

    Ce que vous voyez  ci-dessus c’est l’arc de Titus, le plus ancien arc de triomphe romain. Construit en 81 par l’Empereur Domitien en l’honneur de son frère Titus et de son père Vespasien. Il commémore les victoires contre les Juifs, la prise de Jérusalem et la destruction du Temple. Quelques bas reliefs subsistent tels que celui où l’on voit les romains portant le butin du temple : chandelier à sept branches, trompettes d’argent ….

    Le butin fut si grand, dit Flavius Josèphe, que la valeur de l'or diminua de moitié dans toute la Syrie. Cet arc de triomphe est le symbole de la victoire de l’empire romain sur le peuple de Dieu, mais la symbolique ne s’arrête pas là. Auparavant l’empereur Vespasien avait fait construire le « Temple de la Paix », pour célébrer le triomphe sur la révolte de Judée (71 ap. J.C.), il fut inauguré en 75 ap. J.C. Construit sur leForum de la Paix qui est le troisième des forums impériaux construit spécialement pour célébrer la victoire sur les juifs.

     

    Le terme « paix » n'avait pas la même signification que celle qu'il peut avoir au XXIe siècle ; il s'agissait de la « paix imposée par l'Empereur de Rome » ou Pax romana. Le Temple de la Paix  fut destiné à conserver les trophées les plus précieux du butin accumulé lors de la conquête de Jérusalem. Le trésor du Temple servira aussi à frapper une pièce de monnaie appelée “Judéa Capta” la Judée prisonnière. Durant les 4 années de guerre, Rome a fait près de 100.000 prisonniers qui pour la plupart serviront comme esclaves, et seront employés dans la construction du Colisée. La destruction du second Temple marque la fin de l’État hébreu à l’époque ancienne.

     

    On voit que l’arc de triomphe de Titus est riche de symboles, car il représente la destruction du Temple, de la ville de Jérusalem, de la déportation du peuple survivant et même de la disparition de la Judée comme Etat. Le premier des 7 billets en euro affiche clairement le programme, l’assujettissement ou la destruction du peuple de Dieu au dictat de Rome. Comme les juifs disparurent comme nation, le combat se poursuivit dans le domaine spirituel, c’est la suite logique des autres billets où sont représentés des passages vers les églises catholiques romaines, seule autorité religieuse acceptée et reconnue pour figurer sur les billets européens. La religion catholique combattra avec le même acharnement que Titus le peuple spirituel de Dieu. Les cathares, huguenots, protestants, juifs, etc, furent injustement condamnés, torturés, massacrés et bannis pendant toute l’emprise de l’autorité de l’Eglise de Rome en Europe, simplement parce qu’ils refusèrent l’idolâtrie catholique.

     

    Si on associe les deux faces des billets, on a les ponts qui représentent le pontife romain (le pape), les passages (portes et fenêtres) vers les églises (assemblées), le tout scellé par la couronne mariale représentant la reine du ciel (le diable). C’est 2000 ans d’histoire qui défilent sur ces billets à la gloire de l’autorité catholique romaine. Mais c’est sous le nom de Babylone que la Grande Prostituée est condamnée dans l’Apocalypse, car elle en est la digne héritière. Le culte de la reine du ciel n’est pas une invention romaine, mais babylonienne.

     

    La reine du ciel européenne n’est que la suite logique d’une interminable liste de déesses qui commencent leur saga en Mésopotamie. La première est Inanna chez les Sumériens, qui deviendra Ishtarchez les Assyriens et Babyloniens, Isis chez les Égyptiens, Ashtoreth en Palestine, Astarté ou Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, et Ashtart en langue punico-phénicienne. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort.

     

    La naissance du mythe de la reine du ciel.

     

    Inanna/Ishtar est une divinité du panthéon moyen-oriental (depuis le quatrième millénaire avant Jésus-Christ). Fille d’Enlil dans le Panthéon akkadien et babylonien ; elle représente la planète Vénus. Avec le temps elle deviendra “la Reine du ciel”, la déesse de l’amour physique et donc des naissances. Elle est aussi la déesse de la guerre et des batailles et la déesse protectrice des prostituées sacrées. D’une certaine manière elle représente la vie en générale.

    Dans la mythologie sumérienne elle épouse le dieu-berger (Dummuzi ou Tammuz). Un jour elle décide de descendre au monde inférieur (les enfers) pour prendre le pouvoir sur ce monde détenu par sa sœur Ereshkigal qui représente la mort. Elle entre dans le palais d’Ereshkigal, traverse les « Sept Portes » et arrive « nue », dénuée de tout pouvoir, devant sa sœur et les Sept Juges des Enfers (Anunnaki), qui la tuent. Le monde supérieur (le monde des vivants), en son absence, perd sa force fertile ; donc il a fallu l'intervention du seigneur des dieux (Éa) pour lui rendre la vie et l'extraire du monde des morts, mais en échange, elle était obligée de choisir un vivant pour prendre sa place aux Enfers ; pour cela elle délivre son époux (Tammuz) aux diables qui l'emmènent aux mondes des morts. Regrettant plus tard la perte de son époux Tammuz, elle obtient des dieux l'autorisation de son retour cyclique parmi les vivants pour redonner à la vie sa puissance fertile.

     

    Ce mythe permettait d'expliquer aux humains la succession des saisons et les différentes modifications de la nature au cours du déroulement de l'année ; à l'automne et à l'hiver, Tammuz est absent parmi les vivants, et à son retour (le printemps et l'été) la vie réapparaître sur terre. Les millénaires et les civilisations passants, l’époux de la reine du ciel devint son fils et deux grandes fêtes commémoreront l’alternance cyclique de la mort à la vie. C’est les Pâques babyloniennes en l’honneur de la reine du ciel et 9 mois plus tard ( temps de gestation) à Noël la renaissance de son fils au solstice d’hiver.

     

    Le mythe de la descente vers la mort et du dépouillement jusqu’à la nudité de la reine du ciel est un parallèle avec le rabaissement du diable comparé au serpent dans la Genèse biblique. Sa résurrection en remontant par les sept portes, puis son remplacement par Dumusi/Tammuz en enfer retrace la restauration de la royauté de la reine du ciel. Dumusi/Tammuz le berger représente le conducteur de troupeau, le roi, qui en prenant la place en enfer d’Ishtar cède également son autorité à la déesse qui prend ainsi sa couronne et retrouve son statut antérieur amplifié car désormais elle gouverne sur le ciel et la terre. Pour cela il faudra que la reine du ciel passe par sept portes comme autant de royaumes, pour retrouver sa gloire passée et c’est là que l’on retrouve les prophéties bibliques de l’Apocalypse et surtout que l’on comprend pourquoi la grande prostituée est nommée Babylone.

     

    Apocalypse 17:5  Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.

     

    Le sens du nom Babylone, « la porte du dieu » éclaircie le mystère quand on le met en relation avec chapitre précédent.

     

    La Porte d’Ishtar étant le passage vers la cité des dieux, la reine du ciel scelle religieusement le seul passage qui relie les hommes vers le ciel.

     

    A Babylone Ishtar trouve sa maturité spirituelle comme reine du ciel au sommet du panthéon et c’est dans ce rôle que son autorité spirituelle entend s’exercer jusqu’à la fin des temps. Autorité qui s’étend du genre humain aux fils de Dieu.

     

    Les juifs, puis les chrétiens étant les cibles prioritaires à soumettre ou détruire le cas échéant.

     

    La porte représente la déesse symboliquement, mais bien plus encore, elle représente l’autorité dans sa fonction la plus élevée, l’autorité divine. A Babylone Ishtar pouvait dire : « je suis la seule voie, la vie car déesse de l’amour et nul ne peut venir aux dieux qui sont dans la ville que par moi ».  

     

    C’est ce principe que Jésus foule aux pieds quand il dit : ” Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14:6).

     

    Le diable en s’identifiant à la reine du ciel c’est autoproclamé dieu sur terre et dans le ciel où tout doit lui être soumis. Cette autorité c’est construite sur plusieurs millénaires et principalement en asservissant les sept royaumes qui forment les sept têtes de la bête de l’apocalypse. Voire :http://lettrealepouse.free.fr/breves/LAE10.htm

     

    Avec l’empire romain disparaît le royaume d’Israël, mais commence un nouveau combat dans le champ spirituel avec l’évangélisation du monde au nom de Jésus-Christ. Cette fois la bataille change de nature et se déplace dans la sphère spirituelle en autant de combats spirituels et guerres de religions pendant 2000 ans. Dans ce combat le diable a réussi à imposer la Grande Prostituée comme autorité spirituelle sur le monde chrétien en imposant le pape comme pontife romain sur les peuples.

     

    Nous avons donc aujourd’hui dans le dernier royaume de la Bête (l’Europe), une autorité religieuse représentée par la Grande Prostituée ayant un pontife comme chef et de l’autre une autorité qui se veut divine, représentée par la Reine du ciel, (La "Vierge Marie").

     

    C’est le message spirituel délivré par les billets en euro.

    Du premier billet, celui de 5 euros, avec l’arche de Titus qui mène au Colisée à la face en verre du billet de 500 euros qui pourrait être celle de l’atrium du nouveau siège de la BCE, où les visiteurs accéderont au siège par la Grossmarkthalle, l'ancien marché de gros de Francfort, construit en 1928 sous le régime hitlérien pour regrouper les juifs avant leur déportation, le message est clair :

     

    La soumission ou la mort !

     

     Voir l'article précédent ici: http://jyhamon.eklablog.com/de-la-marque-de-la-bete-a-sa-signature-a59017647

    Pour les pièces de l'euro, quelques liens :

    http://schoenel.unblog.fr/les-elections-europeennes/
    http://schoenel.unblog.fr/2009/08/18/quand-la-semeuse-seme-le-doute/comment-page-1/

     

    JYH
    17/11/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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