• "Abolir" au lieu de "prendre sur soi" !



    28 - "Abolir" au lieu de "prendre sur soi"




    Pour aider ceux qui n'ont pas compris ce qu'est un "changement de sacerdoce":


    « Et les étrangers qui s'attacheront à YHWH pour le servir, pour aimer le nom de YHWH, Pour être  ses serviteurs, tous ceux qui garderont le shabbat, pour ne pas le profaner, et qui demeureront fermes dans mon alliance, Je les amènerai sur ma montagne sainte et je les réjouirai dans ma Maison de prière; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma
    Maison sera appelée une Maison de prière pour tous les peuples. »
    (Isaïe 56:6-7)

    S’il y a matière à dire que « la loi est abolie (!) » c’est uniquement en termes de sacerdoce transcendé, et certainement pas l’ensemble des lois remises à Israël par Moshéh, que ces lois soient universelles ou attribuées à Israël pour usage sur la terre d’Israël.
    Effectivement la loi du sacerdoce a changé ; l’épître aux Hébreux précise :

    « Puis il dit : Voici : je viens pour faire ta volonté. Il abolit (!) donc le premier (culte) pour en établir un second. » (Hébreux 10:5-9)

    L’auteur de l’épître aux hébreux possédait une parfaite connaissance du système sacerdotal. Sa démonstration cite les divers types de sacrifices, déjà vus en Lévitique. En reprenant le Psaume 40 :7-10, il précise que le Père n’a pas voulu ces sacrifices qui furent cependant présentés, mais qu’IL forma un corps d’homme à sa Parole, le Fils, le second Adam, pour réaliser LE sacrifice [Qorban-rapprochement] de réparation et de retour à Élohim. Cet accomplissement rend superflue et réformable, mais non pas caduque dans son principe, la pratique sacerdotale aharonique, pratique qui atteignait son but avec la venue de Yéshoua l’Agneau d’Élohim.

    C’est volontairement que le mot « abolie » est en "rouge", car une remarque s’impose : le terme grec [anaireî] traduit par abolie, dans le sens de rendre caduque, est le sens le plus répandu. Toutefois le terme plus conforme à abolir, réduire à rien est [katargésé] utilisé en I Corinthiens 15 :24.
    Notre mot [anaireî] possède un autre sens non retenu par les traducteurs de
    nos bibles : c’est « prendre sur soi » prendre une charge à la place de quelqu’un d’autre. Cette traduction semble au regard du Souffle beaucoup plus juste. Le Mashiah Yéshoua a pris sur Lui, dans Son corps, à notre place, d’accomplir l’ensemble des prescriptions sacrificielles pourvues jusqu’alors, par couverture, par des animaux et autres éléments, conformément au 
    Lévitique, à cause des transgressions jusqu’à ce qu’advienne Celui qui porte toute la promesse, le Consommateur de la Foi.

    Ainsi Il a fait la volonté du Père, celle de permettre une parfaite réconciliation à travers Son corps. Le premier culte, ajouté à cause des transgressions, est donc absorbé, réalisé en Lui. De sorte qu’ayant accompli le sacerdoce, Il en détermine une autre forme adaptée à l’excellence atteinte, celle de l’accessibilité au Saint des Saints, au trône céleste à travers le voile maintenant déchiré.

    Le sacerdoce transcendé selon l’ordre de Yéshoua a aussi abattu le mur d’inimitié représenté par le mur d’enceinte du temple, qui séparait pour un temps les circoncis des incirconcis. Il a ouvert aux étrangers d’autrefois l’espérance portée par Israël et a permis de greffer de nombreux goyim parmi les branches d’Israël. Il a étendu l’Alliance et le pardon en nous
    dédouanant du temple de pierre et de ses prescriptions momentanées, par adhésion au sacrifice suprême de l’Agneau immolé. (Ap. 5 :6)

    Alors que le sanctuaire de nos cœurs, l’habitation en Souffle du Père et du Fils, soit le siège de Sa maison de prière, où nous présentons dans l’intimité retrouvée de Sa présence en nous, l’espérance de la gloire, notre corps comme sacrifice vivant d’une bonne odeur qui réjouit le Père. Ainsi nous serons les imitateurs de notre grand Sacrificateur Yéshoua en officiant sous Son regard selon Son ordre établi à Péssah, à la façon de Melkiy-Tsédéq.

    « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jean 14:23) 

    « Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as formé un corps* ; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Elohim ! Et ta Torah est au fond de mon cœur.” (Ps 40:6-8) (*septante, repris par Hébreux) 


    Article connexe: http://jyhamon.eklablog.com/13-sans-les-oeuvres-de-la-loi-au-lieu-de-sans-les-lois-sacrificielles-a88629827





    JYH
    23/03/2016
    D'après un extrait de la Parachah Vayyiqra: 
    http://jyhamon.eklablog.com/parachah-vayyiqra-il-appela-a80091107
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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