• Rediffusion 2018


    Rediffusion dans une nouvelle rubrique et sous sa forme journalistique pour le bulletin "Jérusalem".
    (Suite de: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204 )


    L’article qui suit se comprend à partir du titre même : c'est-à-dire, l’état d’Israël peut-il être vu comme répondant à l’appel de son Élohim ou est-il à considérer comme une nation comme les autres, dans le concert des autres nations, sa logique s’inscrivant toutefois dans l’imposition prophétique qui reste une volonté d’Élohim. Y a-t-il donc une nuance entre « état d’Israël » et « Royaume d’Israël », le premier n’étant que le creuset temporel et national du devenir du second ?

    Et Samuel dit au peuple, Ne craignez pas. Vous avez fait tout ce mal, seulement ne vous détournez pas de YHWH, et servez YHWH de tout votre cœur ; et ne vous détournez point, car ce serait vous en aller après des choses de néant, qui ne profitent pas et ne délivrent pas, car ce sont des choses de néant. Car YHWH, à cause de son grand nom, n’abandonnera point son peuple, parce que YHWH s’est plu à faire de vous son peuple. Quant à moi aussi, loin de moi que je pèche contre YHWH, que je cesse de prier pour vous ; mais je vous enseignerai le bon et le droit chemin. Seulement, craignez YHWH, et servez–le en vérité, de tout votre cœur ; car voyez quelles grandes choses il a faites pour vous. Mais si vous vous adonnez au mal, vous périrez, vous et votre roi. (1Sa 12:20-25 )

     

    « L'Etat d'Israël » est-il « l'Israël de Elohim » ? (2ème partie-version finale)



    Nous avions conclu une première partie en posant la question de savoir si « l'Israël » actuel pouvait être considéré comme bâti « selon l'idéal des prophètes » et donc selon la formule célèbre de Ben Gourion. Les questions annexes concernaient la part du spirituel/prophétique et la part de l'humain dans ce partage des terres de l'ancien territoire sous mandat britannique.

    Nous avions en fait déjà des éléments de réponses dans la nécessaire distinction entre « Juda » et le « tout Israël » des 12 tribus intégrant les « étrangers qui s'y attachent ».

    A ce jour, la nation de l'Israël moderne se réclame de sa spécificité "juive", c'est à dire sémantiquement et uniquement du Royaume du sud: Juda.
    Dès 1948, si les décideurs avaient opté pour le purisme, le nouvel Etat n'aurait pas été titré "Israël" mais "Judée" (Judah), comme il en fut dès le schisme vers -900, puis au retour de l'exil babylonien et jusqu'à l'empire romain (135). L'identité admise en 1948 que nous ne réfutons pas au regard de l'Histoire, est cependant une source de confusions pour beaucoup.
    Néanmoins et au-delà de l'ambiguïté nous en saisissons la vision prophétique.

    Or, en matière de « confusion », nous ne pouvons pas passer davantage sous silence une autre grande confusion historiquement et spirituellement dramatique qui est celle de l'Eglise catholique romaine et la théologie de la substitution, c'est à dire l'appropriation du rôle et de toute la place de « Israël » sous prétexte que « les juifs » auraient failli.
    Cela pourrait sembler étrange mais dès que « l'humain » veut faire selon son imagination et sa volonté, il est certain de marcher contre les Ecritures (et donc contre Elohim) en répétant malheureusement les mêmes erreurs, quelle que soit son étiquette religieuse ou sa philosophie « d'homme ».


    L'humain
    contre le prophétique spirituel.

    Lorsque « l'Etat du Vatican » a reconnu « l'Etat d'Israël » en 1993 puis plus pragmatiquement en 1997, les confusions se sont amplifiées. Immédiatement et très logiquement, beaucoup se réjouirent alors de dénombrer sur l'échiquier religieux des « chrétiens amis d'Israël »... Ceci fut le préalable, évidemment, à de nouvelles réunions « au sommet » sur le plan politique pour essayer de gérer l'impossible « paix » entre juifs et musulmans et plus précisément entre « juifs et palestiniens »... puisque le politique "bien inspiré" a également réinventé une Palestine comme au bon vieux temps de l'Empire romain (pas encore Papal), là où Yéshoua marchait.

    Les romains impériaux avaient leur Judée appelée plus tard par Hadrien (135) et par dérision, Palestine, et AElia Capitolina pour tenter, vainement, d'effacer le nom de Jérusalem, les romains papistes auront leur « terre sainte », les sionistes politiques ont leur « Eretz Israël » mais avec capitale par défaut Tel-Aviv (nom d'une localité babylonienne, voir Ezéchiel 3:15; nom hébreu signifiant "colline du printemps", qui signifierait de l'akkadien Til-abubi « colline du déluge » )


    Mais voyons plus précisément, bien que sommairement, comment est apparu ce « nouvel Israël ».


    - Un Etat « sioniste » 

    Le « mouvement sioniste » fondé à Bâle en août 1897 avait pour objectif principal la formation en Palestine d'un foyer national pour les juifs du monde, organisant par là-même le retour des exilés marranes d'Espagne, du Portugal, les séfarades d'Iran, Irak, Yemen, Inde, Egypte, Empire Ottoman, Maghreb..., les ashkénazes d'Allemagne, Autriche, Ukraine, Russie, Pologne, Roumanie. Les falashas d'Ethiopie y seront invités plus tard.
    Rappelons qu'à ce titre, il aurait fallu parler plutôt "d'Etat de Juda".

    Si le mouvement qualifié par quelques politiques de « sioniste » (sans rapport avec la véritable « Sion » des Ecritures) a orchestré le retour des juifs exilés -ce qui garde toute son importance pratique- nous n'ignorons pas que la plupart de ses promoteurs, financiers et facilitateurs étaient d'origine maçonnique. Nous devons noter ce point et l'affecter au contexte du projet « humain » de la même façon que les dramatiques Croisades furent d'initiative pagano-catholique.
    Que viennent faire les "frères maçons" dans cette histoire du retour à Sion ?
    C'est tès simple: ils sont partout, et s'ils ne sont pas à l'origine des projets, et que les projets sont susceptibles d'être porteurs "de l'Histoire" dont il faut être les maîtres, alors ils s'en emparent...
    Toutefois, le Seigneur peut obliger Ses ennemis à Le servir malgré eux-mêmes... Ainsi, de nombreuses acquisitions de terrains, de constructions, d'infrastructures, etc, furent permises par un ensemble de fondations humaines, et livrées au mécénat d'hommes célèbres. 


    - Un « Etat laïc », question de fond 

    Le « sionisme humain » avait un autre objectif important: la « laïcité ». Le mouvement fondé par Théodore Herzl affichait même un certain mépris à l'égard de la Torah et des rabbins de l'ancien Yishouv, lesquels affirmaient que la fidélité à la religion originelle basée sur la Torah et les Inspirés serait l'unique salut face à l'antisémitisme.

    Les pères fondateurs de « l'Etat moderne d'Israël » rêvaient ainsi d'un Etat laïc calqué sur le modèle des nations modernes, là où la diaspora juive avait longtemps séjourné. On observe d'ailleurs que cet « Etat » né sur la base d'une résolution de l'ONU a adopté très largement le modèle démocratique  
    « à l'occidentale » en s'y aliénant de façon croissante: la tendance qui définit l'Etat se fondant davantage sur la propriété du sol et le service national que "l'idéal des prophètes".

    Depuis sa création, l'Etat moderne d'Israël a été résolument soutenu par les USA, porte flambeau de la « civilisation occidentale ». Ce discours de Richard Nixon, ex-Président des USA pourrait le démontrer:
    « L’engagement des Etats-Unis pour la sécurité et l’avenir d’Israël est fondé sur notre conception morale aussi bien que sur notre propre intérêt »

    De même que ces propos de Jimmy Carter, autre ex-Président des USA:
    « Les Etats-Unis ont avec Israël une relation unique et moralement juste. Elle est compatible avec nos convictions religieuses profondes, et elle est juste en termes d’intérêts stratégiques des Etats-Unis."

    « L'Etat d'Israël » est-il « l'Israël de Elohim » ? (2ème partie-version finale)

                                   Au centre: "In God we trust"
              A gauche: la fameuse "pyramide" et son "nouvel ordre mondial"
    A droite: 13 étoiles (en hexagramme), 13 flèches et 13 branches de lauriers    dans les serres de l’aigle. La citation latine  »E pluribus unum » marque  clairement le but final de l’organisation, à savoir la fusion des états du                                           monde en un seul État


    De quelles « convictions religieuses » parle Jimmy Carter ? Si l'on s'en réfère au « God » qui figure sur le billet vert de « One dollar », on se doute bien que cela ne peut pas être l'Elohim du « véritable Israël ».

    On pourrait ajouter une déclaration du ministre « israëlien » du tourisme en Juin 2010:
    « Fini l’exclusivité du message "Terre sainte et Jérusalem",  disait-il, il y aurait désormais d’autres titres censés attirer de nouveaux publics de touristes: tourisme du vin, tourisme sportif, et également le tourisme gay ! »

    « L'idéal des prophètes » cher à Ben Gourion ressemble ainsi étrangement aux « convictions religieuses profondes » des USA et du « monde », mais «  le monde entier n'est-il pas sous la puissance du malin » (1 Jean 5:19).
    (On pourrait noter ici qu'aux dernières élections de la Knesset (2015), le parti du "Judaïsme unifié de la Torah" n'a obtenu que 6 sièges sur 120).

    Le «sceptre» et la royauté promise àJuda serait-elle tombée dans les mains d'un « autre Israël » ?
    Et « Efraïm » que YHWH avait appelé le « rempart de ma tête » (Psaume 60:7 par exemple) serait-il devenu une autre « nation terrestre » ?

    Nous l'avions mentionné dans notre première conclusion: « l'Etat d'Israël » existe et même si nous savons que Elohim « a mis dans leur coeur d'exécuter Son propre dessein » (Apoc 17:17), la question du « pour ou contre » demeure et demande plus d'éclairage.


    Pour
    et/ou contre

    Après 1948, une partie de la "chrétienté" interprétait un peu hâtivement un verset d'Esaïe qui n'a sans doute pas été bien compris:

    « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils ! » (Esaîe 66:8)

    Il conviendrait donc de s'interroger sérieusement sur cet « enfantement des fils de Sion » sachant que c'est la « première résurrection » qui ajoute des « frères » au « premier-né », Celui des « prémices » ! En somme, à quel pays, à quelle nation fait référence le texte d'Esaïe 66:8 cité ci-dessus ?

    Compte tenu de ce qui est dit sur « Jérusalem » dans la suite de ce chapitre 66, nous avons aussi quelques difficultés d'y reconnaître la Jérusalem actuelle ! Par ailleurs, ce n'est pas encore maintenant que l'on peut constater et valider le texte suivant:

    « Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, En offrande à YHWH, Sur des chevaux, des chars et des litières, Sur des mulets et des dromadaires, A ma montagne sainte, A Jérusalem, dit YHWH, Comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, Dans un vase pur, A la maison de YHWH » (Es 66:20).

    Les « humains » ont besoin de repères concrets mais bien souvent leurs interprétations ne s'accordent pas avec la réalité. C'est ainsi qu'ils ont fait commencer un calendrier à la naissance d'un « petit Jésus » au lieu d'ouvrir le calendrier des « années de grâce » lorsque Yéshoua l'a déclaré, ou pourquoi pas lorsque Son Elohim et Père a déclaré: « Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui » (Ps 2:7)
    Ajout et rappel de ma première version: ... et c'était « en Le ressuscitant » (Actes 13:33). Le « nouvel Adam », « l'homme nouveau » est donc "né" environ 33 ans plus tard.
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/pour-naitre-de-nouveau-il-faut-mourir-a108383178 

    Soyons attentifs aux événements, aux textes, et ne les interprétons pas dans un sens ou un autre parce que cela nous plaît, mais lisons correctement l'écrit et constatons si oui ou non l'événement lui correspond pleinement.


    - Figuier ou olivier ? 


    Ces deux arbres symbolisent chacun des caractéristiques d'Israël bien distinctes. Le figuier est à la nation ce que l'olivier est à la spiritualité.

    Ce qui est apparu en 1948 ressemble beaucoup plus au « figuier » qui refleurit et donc à l'annonce que « le Fils de l’homme est proche, à la porte » (Mat 24:33). On ne peut pas confondre un figuier avec un olivier et encore moins avec les « deux oliviers » et « deux témoins » (Zach 4:11-14; Apoc 11:4).

    De même, s'il fallait être « pour ou contre », on ne peut pas être « contre des prophéties » mais on peut contester « une fausse interprétation des prophéties ».

    Le même problème réside avec « JE les ramènerai » si souvent cité en Jérémie, Ezéchiel et Zacharie.
    Un seul exemple: 

    « Et tu leur diras: Ainsi parle Adonaï, YHWH : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays. »

    mais il s'agit bien ici de « l'Israël de Elohim » et donc de « tout Israël » tel que nous l'avons défini dans la première partie, c'est à dire pas seulement de « Juda ».

    Existe-t-il une « alya terrestre » et par « volonté d'homme » qui serait sans correspondance avec le désir de Elohim qui est de « ramener » bien au-delà du seul périmètre contraint d'une seule tribu (Judah) ?

    Incontestablement, le « retour » des juifs ou Yehoudiym de la tribu de Juda fait partie du processus mais n'est pas « tout le processus », ne serait-ce qu'à cause de Apoc 17:17 où, comme d'autres, ils donnent « leur royauté à la Bête », mais en tenant compte de l'épisode de Zacharie 12:10

    « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »

    Ici, il est important de ne pas confondre les événements de Zacharie 12 et ceux de Zacharie 14...

     

    - Alors, pour ou contre ? 

    En attendant le grand « final », quelle position adopter en matière de « pour ou contre » sachant qu'on ne peut être « contre les prophéties ».
    D'ailleurs, pourrait-on être "pour ou contre" la venue de l'anti-Mashiah (puis du Mashiah) alors que tout cela est inéluctable ?!

    Commençons par un rappel important que Yéshoua a Lui-même imposé à Képhas (Pierre) au moment de Son arrestation:

    « Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (Mat 26:52)

    Loin donc des pulsions nationalistes zélotes et autres résistants, légitimes en termes humains, pressés d'en découdre avec l'occupant romain !

    Ceci est une règle impérative pour ceux qui se disent « disciples de Yéshoua » et il ne leur est pas demandé d'aller s'engager dans l'armée de Tsahal, ni aucune autre, pour accélérer la venue du Royaume... surtout si on le confond avec un royaume terrestre actuel ou avec le règne de l'anti-Mashiah à venir.

    Toutefois, ce qui doit arriver doit arriver et l'on peut comprendre que des Yehoudiym (juifs) qui n'ont pas reconnu Yéshoua interprètent encore le « Tu ne tueras pas » du 5ème Commandement comme « tu n'assassineras pas » en appliquant le « droit de légitime défense » propre à toutes les nations de ce monde, la France ne faisant pas exception.

    C'est la même pulsion pour des alliés politiques éventuels qui, engagés dans le bal mondial de la géostratégie des guerres et autres folies ne seraient motivés que par des « convictions religieuses profondes ». Il en est de même pour tous les ennemis d'Israël, dont la coalition islamique.

    Ceci étant convenu, nous avons à nous défier et sortir de la « confusion » entretenue par les politiques et les religieux et ne pas se soumettre aux définitions que l'on voudrait nous imposer en matière de:

    - « sionisme » qui est devenu un terme de relation politique alors que l'origine du mot "Sion", la « Montagne sainte » n'est pas un « mouvement politique »,

    - « antisémitisme » : qui peut s'appliquer en termes de haine vis à vis de l'ethnie ou de la religion juive mais qui ne peut s'appliquer comme qualificatif de simple opposition à la politique israëlienne.

    - « judaïsme » : terme qui englobe trop de nuances juives, qui ne peut donc pas s'appliquer à tous les juifs car "tous ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas".

    et évidemment:

    - « israëlisme » : qui ne désigne pas les seuls "juifs de Juda" puisque nous savons qu'Israël est constitué des "deux Maisons" et qu'un "israëlite" n'est pas systématiquement "juif".

    D'autres mots trop souvent utilisés avec leur définition erronée devraient faire l'objet de précaution d'emploi, mais ceci est encore une arme de confusion que l'adversaire favorise.

    Certes, il y aura un « vainqueur » mais c'est Celui qui est annoncé et qui doit revenir « avec Ses élus » contre tous ceux « d'en bas »:

    « Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Apoc 17:14)... et « Il paîtra les nations avec une verge de fer » (Apoc 12:5 et 19:15)

    Allelu Yah et AMEN !

    En attendant, comme tout le monde n'a pas vocation à mourir sur un champ de bataille, ou à en être dispensé par un "enlèvement secret", il nous est demandé de « veiller et prier » parce que nous ne connaissons « ni le jour ni l'heure ».

    Prions selon la vision de Zacharie 12, afin que le souffle parvienne rapidement sur les habitants de Jérusalem, ainsi ils reconnaîtront le Messie d'Elohim, Celui qui fut percé, et Juda engagera une oeuvre de purification. Alors seulement paraîtra le véritable Israël, l'olivier qui sublimera le figuier.

    Si l'Israël de Juda - l'Etat hébreu moderne - dont la réalité politique a été adoptée par 33 votes positifs à l'ONU est une base prophétiquement engageante, nous ne saurions nous contenter de cette esquisse humaine, aujourd'hui bien éloignée de l'idéal des prophètes.
    Nous attendons donc avec impatience et amour envers notre frère aîné, ce jour béni où notre Adon Yéshoua réunira Lui-même toutes ses brebis... celles qui Le connaissent déjà, celles perdues, celles déjà présentes autour de Jérusalem, et toutes celles appelées à suivre l'Agneau partout où Il va, ici ou là-bas.


    J.Y.H.

    NdlR : parler et critiquer l’Etat d’Israël est un exercice délicat. Certains pourraient hâtivement ressentir cette critique comme de l’antijudaïsme ou antisionisme primaire, réflexe au demeurant plutôt classique chez un chrétien des nations, nourri au Verus Israël depuis deux millénaires. Un des objectifs de cet article en 2 parties (voir Jérusalem N°592 pour relire la 1ère partie ou ici: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204), était de faire réfléchir le lecteur à cette notion d’Israël, pour éviter de suivre des routes sur lesquelles nous ne sommes pas appelées. Nos prières restent tournées vers Jérusalem et sur l’Israël de notre Elohim, sur lequel nous voulons être greffés par la Grâce de Son Fils, Yéshoua.



    Article connexe: http://jyhamon.eklablog.com/ephraim-et-juda-le-rassemblement-des-douze-tribus-a96603181



    JYH
    1/09/2015
    Avec l'équipe du bulletin "Jérusalem"
    (La bonne nouvelle du Royaume - Edition Patmos)
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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  • Rediffusion 2018...


    ...quelques rediffusions "d'articles majeurs" (donc fondamentaux) vont être proposées ici avant une très prochaine "mise en PAUSE du Blog" suite à un "repos forcé" de son auteur principal.
    De toute façon, il est devenu insupportable et vain de se battre contre l'idolâtrie généralisée des religieux de tout bord envers la Rome babylonienne ou l'une de ses filles, ainsi qu'envers "la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère" (Gal 4:25,26).




    Rediffusion dans une nouvelle rubrique et sous sa forme journalistique pour le bulletin "Jérusalem".


    « L'Etat d'Israël » est-il « l'Israël de Elohim » ?  1ère partie




    Il y a un nom qui revient sans cesse dans les Écritures mais aussi dans l'actualité politique :
     « Israël »  !

    Cependant, quand on échange à ce sujet, on s’aperçoit qu’il y a unvraie méconnaissance de ce qu’est vraiment cet « Israël ». Plusieurs définitions sont avancées, mais elles ne permettent pas de comprendre la totalité du sujet et selon un adage que nous pourrions retenir comme une boussole : « ce qui est vrai n’est pas la Vérité.» 

    « L'Etat d'Israël » est-il « l'Israël de Elohim » ?  (1ère partie - nouvelle version)

     


    Alors qu'est-ce que « Israël » ?

    Est-ce « les Juifs » ? Est-ce ce pays du Moyen-Orient qui est toujours combattu par les arabo-musulmans ? Est-ce le Jacob d'une « première alliance » ? Est-ce « l'Église » des « chrétiens » ? Est-ce l'assemblée-Qéhila de Élohim ou croyants en Yéshoua ?

    Ces questions d’ouverture sont délicates, car toujours jugées incongrues par les tenants des différentes options. Nous ne donnerons pas ici de réponse d’emblée, mais nous invitons le lecteur à avancer avec nous dans la réflexion, prudemment, et pas à pas…

    Parmi les plus communs des mythes, nous trouvons des affirmations telles que « le peuple juif était le peuple choisi d'une Première Alliance », « la Torah, la Loi, l'Instruction, n'ont été données qu'aux juifs », « Péssah, tout comme les autres fêtes que Yéshoua a gardées, sont des fêtes juives »…




    Mais
    combien de tribus étaient au bas du mont Sinaï
    ?

    Elles étaient « douze » : Reuben, Simeon, Levy, YEHOUDA (Juda), Dan, Nephtali, Gad, Aser, Issachar, Zabulon, YOSSEF (Joseph), Benjamin. Toutes complétées d’étrangers assimilés.

    La bénédiction du « premier-né » a été partagée en deux : la double portion matérielle pour Yossef, mais la royauté, la prééminence, la bénédiction sacerdotale à Yéhoudah (Juda).

    Puis une bénédiction continue par Éphraïm et Manassé en tenant compte de Genèse 48:19:

    « Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet (Éphraïm) sera plus grand que lui (Manassé), et sa postérité deviendra une multitude de nations (mélo hagoyim) ».

    Précisons bien :

    « sedescendants deviendront une multitude dnations » sachant que « mélohagoyim » signifie «plénitude (totalité) dnations (peuples) ».


    Après l'Égypte et le retour en Canaan, ils sont positionnés à la rivière du Jourdain avec une grave condition :

    « Mais si tu n’obéis point à la voix de YHWH, ton Élohim, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage : » (Deut 28:15).


    La
    sanction prévue est tout simplement :

    « YHWH te dispersera parmi tous les peuples, d’une extrémité de la terre à l’autre ; et là, tu serviras d’autres dieux que n’ont connus ni toi, ni tes pères, du bois et de la pierre ». (Deut 28:64)

    Insistons encore sur « le » discours :

    « Voici les paroles de l’alliance que YHWH ordonna à Moshéh (Moïse) de traiter avec les enfants d’Israël au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait traitée avec eux à Horeb » (Deut 29:1)

    « Ce n’est point avec vous seuls que je traite cette alliance, cette alliance contractée avec serment. » (Verset 14)

    « Mais c’est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents en ce jour devant YHWH, notre Élohim, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour. » (Verset 15)

    Or,
    « ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour » sont tous ceux qui bénéficient de la promesse, les enfants de l'Alliance, et tout futur
    « Israélite » (différent de « Israélien ») et quiconque s'attachera à la promesse faite
    initialement aux 12 tribus du désert auxquelles était déjà intégrée une foule d’étrangers : l'Israël de Élohim.


    « Au
     temps des rois », les Israélites ont repris leur terre de Canaan et on voit se succéder Saül, David et Salomon... trois rois donc, douze tribus fédérées par ces trois rois, et
    l’ensemble des douze tribus étaient appelées 
    « Israël » jusqu'à ce que... Salomon « manque le but » !

    « Et il dit à Jéroboam : Prends pour toi dix morceaux ! Car ainsi parle YHWH, l'Élohim d’Israël : Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon, et je te donnerai dix tribus. » (1 Rois 11:31). Pourquoi ?

    « parce qu’ils m’ont abandonné, et se sont prosternés devant Astarté, divinité des Sidoniens, devant Kemosch, dieu de Moab, et devant Milcom, dieu des fils d’Ammon, et parce qu’ils n’ont point marché dans mes voies pour faire ce qui est droit à mes yeux et pour observer mes lois et mes ordonnances, comme l’a fait David, père de Salomon. » (Verset 33)



    Ainsi, le Royaume a été partagé:

    - Les 10 tribus du nord ont été appelées « Maison d'Israël », « Maison de Yossef » ou juste « Éphraïm ».

    - Les deux tribus du Royaume du sud étaient appelées « Maison de Yéhoudah » (Juda) parce que Yéhoudah avait reçu la bénédiction du sceptre royal, (Genèse 49:10)

    Le Nord avait été prévenu et c'est donc à cause des constantes ruptures de l'Alliance qui avait été donnée à Adam, puis à Noé, puis à Avraham, et finalement écrites par Moshéh (Moïse), qu'ils ont été emmenés captifs par le roi d'Assyrie aux alentours de 722 avant « JC ».


    Puis ce fut au tour de la Maison de Yéhoudah de jouer les infidèles et en 586 avant Yéshoua elle fut emmenée captive à Babylone pour une période de 70 ans.
    Dès que ce fut autorisé, la plupart de ceux de la Maison de Yéhoudah revint de Babylone mais la « Maison d'Israël » n'est JAMAIS revenue.

    Les 10 tribus étaient retenues captives et dispersées à travers l'Assyrie, puis elles ont été assimilées aux nations (peuples) et ont été appelées les « gentils » (païens, goyim)... par ceux de Juda, bien que ceux-ci soient aussi un "peuple" (goy). Voir l'intro de: http://jyhamon.eklablog.com/pourquoi-israel-l-etat-nation-goy-refuse-toujours-de-reconnaitre-le-ge-a128039880


    On retrouve le même discours deux chapitres plus tard :


    «Lorsque toutes ces choses t’arriveront, la bénédiction et la malédiction que je mets devant toi, si tu les prends à cœur au milieu de toutes les nations chez lesquelles YHWH, ton Élohim, t’aura chassé, si tu REVIENS à YHWH, ton Élohim, et si tu obéis à sa voix de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui, alors YHWH, ton Élohim, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels YHWH, ton Élohim, t’aura dispersé. Quand tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel, YHWH, ton Élohim, te rassemblera de là, et c’est là qu’il ira te chercher. YHWH, ton Élohim, te ramènera dans le pays que possédaient tes pères, et tu le posséderas ; il te fera du bien, et te rendra plus nombreux que tes pères. YHWH, ton Élohim, circoncira ton cœur et le cœur de ta postérité, et tu aimeras YHWH, ton Élohim, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives. » (Deut 30:1 à 6)



    Est-ce que cela est déjà arrivé ? Non, jamais
    .


    Maintenant,
    interrogeons-nous pour savoir qui sont les « brebis » des Ecritures.

     - Jean 10:3 « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. »

    - 4 « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. »

    - 7 « Yéshoua leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. » 


    Or, par ailleurs, La
    « Maison d'Israël » est appelée
    « les brebis » :

    - Jérémie 50:17  « Israël est une brebis égarée, que les lions ont chassée ».

    - Michée 2:12 « Je te rassemblerai tout entier, ô Jacob ! Je rassemblerai les restes d’Israël, Je les réunirai comme les brebis d’une bergerie, Comme le troupeau dans son pâturage ; Il y aura un grand bruit d’hommes à cause de la foule innombrable »


    Perdues, mais pas pour toujours:



    - Ezéchiel 11:16
    « C’est pourquoi tu diras : Ainsi parle le Seigneur, YHWH : Si je les tiens éloignés parmi les nations, Si je les ai dispersés en divers pays, Je serai pour eux quelque temps un asile Dans les pays où ils sont venus. »


    Car il y a des prophéties quant aux brebis égarées :

    - Ezéch 34:12 «Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité. » 




    Comment peut-on distinguer les « deux Maisons
     » aujourd'hui ?

     

    Caractéristiques de la Maison de Juda
     :

    - Ils ont gardé la Loi (Torah) de YHWH (Genèse 49:10)

    - Ils ont rejeté le Messie d’Élohim.

    - Ils n'ont pas perdu leur identité parce qu'ils sont revenus après la captivité.

    - Ils sont appelés « ceux qui sont près » (Daniel 9:7) 

     

    Caractéristiques de la Maison d'Éphraïm
    (Israël) :

    - Elle comporte les 10 tribus du Nord.

    - Elle a été dispersée parmi les nations (peuples) après sa captivité.

    - Elle vit parmi les nations (Osée 8:8).

    - Elle a oublié le Nom de Son Élohim (Jér 23:27).

    - C'est un peuple riche (Genèse 49:22).

    - Ils ne connaissent ni ne comprennent la Torah de YHWH et ne l'observent pas : «Quand même ils font des présents parmi les nations, Je vais maintenant les rassembler, Et bientôt ils souffriront sous le fardeau du roi des princes. Éphraïm a multiplié les autels pour pécher, Et ces autels l’ont fait tomber dans le péché. Que j’écrive pour lui toutes les ordonnances de ma loi, Elles sont regardées comme quelque chose d’étranger. » (Osée 8:10-12) 

    - Ils sont appelés « pas mon peuple », « fils d'Élohim vivant » (Osée 2:23),
    « ceux qui sont au
     loin » (Isaïe 57:19) et « brebis perdues » (Jér 50:6)

    - La majorité d'entre eux, une fois rassemblée de nouveau, viendra de l'occident (Osée 10:11).



    Trouve-t-on les douze tribus dans « l'Alliance renouvelée » (Bériyt haHadashah) ?

    Pierre dit: « Pierre, apôtre de Yéshoua ha Mashiah, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie et qui sont élus selon la prescience de Élohim le Père » (1 Pierre 1:1,2)

    Jacques dit: « Jacques, serviteur de Élohim et de l'Adon Yéshoua ha Mashiah, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut ! (shalom) » (Jacques 1:1)


    On pourrait se demander pourquoi des païens des nations qui détestaient les juifs auraient accepté si facilement un Messie juif... mais c'est parce que le plus souvent ils n'étaient pas des « païens » des nations mais plutôt des

    « Israélites des nations » :


    « Car voici, je donnerai mes ordres, Et je secouerai la maison d’Israël parmi toutes les nations, Comme on secoue avec le crible, Sans qu’il tombe à terre un seul grain. » (Amos 9:9)


    La plupart de ceux à qui Paul prêchait étaient donc des 10 tribus du Nord de la « Maison d'Israël », des « Israélites des nations ».

    On peut vérifier ici : « Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les païens, selon qu’il le dit dans Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée ; et là où on leur disait : Vous n’êtes pas mon peuple ! Ils seront appelés fils de l'Élohim vivant. » (Rom 9:24-26)

    Et également : «Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la Loi (Torah), une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l’œuvre de la Loi (Torah) est écrite dans leurs cœurs ». (Rom 2:14,15) 




    Ce que nous attendons maintenant,
    c'est « L'Alliance nouvelle » entre les
    « deux Maisons »
     :
    «Voici, les jours viennent, dit YHWH, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit YHWH. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit YHWH : Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Élohim, et ils seront mon peuple » (Jérémie 31:31-33)



    «
     Israël » était appelé « l'olivier » et il avait été brisé en deux :

    « Olivier verdoyant, remarquable par la beauté de son fruit, Tel est le nom que t’avait donné YHWH ; Au bruit d’un grand fracas, il l’embrase par le feu, Et ses rameaux sont brisés. » (Jérémie 11:16) 


    Maintenant, il faut à nouveau
    « greffer »: «Si toi, tu as été coupé de l’olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l’olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier. Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël (parlant de la Maison de Juda) est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens (MELO HAGOYIM) soit entrée. Et ainsi « tout Israël » sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés ; Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j’ôterai leurs péchés. » (Rom 11:24-27)


    Et la paix est redonnée à « ceux qui sont au loin » dans un même « homme nouveau »:
    «C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, (2-12) souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Mashiah, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Élohim dans le monde. » (Eph 2:11,12)

    «Mais maintenant, en Yéshoua ha Mashiah, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Yéshoua. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, (2-14) l’inimitié, (2-15) ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions (sanctions, "code pénal"), afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Élohim par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près » (Eph 2:13-17) 


    Cela nous rappelle quelque chose d’important
     :
    «J’ai vu ses voies, Et je le guérirai ; Je lui servirai de guide, Et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui. Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit YHWH. Je les guérirai. » (Isaïe 57:18,19) 

    Et nous avons cette confirmation en Eph 2:18,19 «car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Souffle. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Élohim. »

    Rappelons pourquoi le Messie est venu. Yéshoua dit : «J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10:16)


    Et Il mourut pour les « deux Maisons »:
    « Or, il (Caïphe) ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Yéshoua devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en UN seul corps les enfants de Élohim dispersés parmi les nations » (Jean 11:51,52) 




    Alors pourquoi Yéshoua a-t-Il dit:
    «Je n'ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la Maison d’Israël » (Mat 15:24) ?


    Voyons la plus belle Histoire d'Amour de tous les temps : 

    Cela commence par un « divorce »: «Quoique j’eusse répudié l’infidèle Israël àcause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, » (Jérémie 3:8)
    ... et donc avec un problème majeur: « Il dit : Lorsqu’un homme répudie sa femme, Qu’elle le quitte et devient la femme d’un autre, Cet homme retourne-t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants, Et tu reviendrais à moi ! Dit YHWH » (Jérémie 3:1)


    Mais le mystère est résolu :

     «Ignorez-vous, frères, — car je parle à des gens qui connaissent la loi, — que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps du Mashiah, mis à mort en ce qui concerne la loi (dans ses sanctions pénales), pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Élohim. » (Rom 7:1-4)


    Le « jeune marié » est donc mort
     
    pour Son épouse ! Beaucoup n'y ont encore jamais songé et n'ont pas fait le rapprochement jusqu'alors mais bien que n'étant ni « juif » ni de « l'Etat d'Israël », ils sont « la Maison d'Israël »  !

    De plus, il n'est pas obligatoire de faire
    génétiquement partie des
    « 12 tribus » car des « étrangers » se sont joints en Exode
    :
    «Une seule Torah existera pour l’indigène comme pour l’étranger en séjour au milieu de vous. » (Exode 12:49)

     Et des étrangers de toutes origines continueront à y être ajoutés. De plus, nous avons appris qu’en Yéshoua, il n’y a plus ni grec ni juif (pour la "circoncision du coeur"), mais un homme nouveau.




    Conclusion

    Les « Écritures » sont donc très claires sur le sujet mais dans une seconde partie, nous nous interrogerons sur le contexte humain et politique qui a conduit à l'instauration d'un État "hébreu" baptisé "Israël". Quelle est la part du spirituel / prophétique et la part de l'humain dans ce partage des terres de l'ancien territoire sous mandat britannique ?

    S'il est vrai qu'un peu de levain fait lever toute la pâte, quel est ce levain qui permit à Ben Gourion (dans la foulée de Théodore Herzl) d'imposer avec force au monde ce petit état qui cristallise aujourd'hui toute la tension géopolitique mondiale ? Devons-nous être solidaire de « l'État Israël » quoi qu'il fasse ou devons-nous appeler de nos vœux un « Israël » aux fondements renouvelés selon le Souffle ? 

    Nous n'oublions pas que Élohim "a mis dans leur cœur d'exécuter son propre dessein..." (Apoc 17:17), alors que nous soyons pour ou contre, cet Israël politique existe, il pose question et interroge nos propres convictions.

    Que chacun soit interpellé par cette question en toute liberté sans se voir imposer de réponses non inspirées. En définitive, notre question demeure: l'Israël bâti par ses pionniers est-il VRAIMENT l'Israël bâti "selon l'idéal des prophètes"  annoncé par Ben Gourion ? Une question pour notre temps et pour tous les croyants en Yéshoua qui regardent vers Jérusalem, les signes de son prompt retour...

     

    (à suivre)



    Suite ici: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-2eme-partie-version-finale-a118606620

     

    Article connexe: http://jyhamon.eklablog.com/ephraim-et-juda-le-rassemblement-des-douze-tribus-a96603181




    JYH
    14/04/2015
    Avec l'équipe du bulletin "Jérusalem"
    (La bonne nouvelle du Royaume - Edition Patmos)
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




     

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