• Rediffusion 2017


     SHAVOUOTH-PENTECÔTE: Contre-vérités humaines et réalités bibliques




     SHAVOUOTH-PENTECÔTE Contre-vérités humaines et réalités bibliques





    A l’occasion de la fête de Shavouoth-Pentecôte, nous nous sommes interrogés sur les réalités bibliques et prophétiques de cette sainte convocation, largement méconnue car dénaturée par les uns et par les autres. Extraits d’un message donné à Merville (59) le dimanche 8 juin 2014, jour de Pentecôte.



    Les origines, appellations et datations de la fête


    Notons immédiatement la centralité temporelle de cette fête dans le calendrier divin : sur les sept convocations annuelles, Shavouoth de l’hébreu : semaines שבועות, se trouve être la quatrième des fêtes, et s’intercale donc entre les trois premières fêtes, liées à la séquence pascale, et les trois dernières fêtes du septième mois.

     Exode 23:16 : Tu observeras la fête de la moisson, des prémices de tes travaux de semailles dans les champs…

     Exode 34:22 : Tu célébreras une fête des Semaines pour les prémices de la moisson du froment…

     Lévitique 23:15 : A partir du lendemain du shabbat, du jour où vous aurez apporté la gerbe de présentation, vous compterez sept semaines complètes. Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième shabbat et vous offrirez alors à YHWH une nouvelle oblation.

     Nombres 28 :26 : Et le jour des premiers fruits, quand vous présenterez une offrande nouvelle de gâteau à YHWH, en votre fête des semaines, vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre de service.

     Deutéronome 16:9 : Tu compteras sept semaines. Quand la faucille aura commencé à couper les épis, alors tu commenceras à compter ces sept semaines. Puis tu célébreras pour YHWH ton Élohim la fête des Semaines.


    Notons immédiatement que le texte du Lévitique 23, le plus complet et le plus précis s’agissant du calendrier des fêtes, ne qualifie pas cette quatrième fête de : Shavouoth. Cette fête ne reçoit pas de nom particulier mais se définit comme étant le « cinquantième jour », d’où le terme de πεντηκόστη / pentékosté en grec, qui donna en français le mot pentecôte.

    Paradoxalement, le terme grec définit plus justement, finement et bibliquement, la réalité de cette quatrième fête.
    Le mot hébreu « Shavouoth » renvoie à la méthode de décompte mais n’est pas retenu par le texte du Lévitique pour qualifier cette fête dite « du cinquantième jour ». Une imprécision entourera dès lors la quatrième fête et son appellation fluctuera dans le temps. 

     Fête des semaines ou Shavouoth, parce qu’elle vient conclure les sept semaines du décompte de l’Omer

    Atseret ou fête de clôture car il s’agit dans ce rendezvous de clôturer la séquence initialisée à Péssah

    Hag hakatsir car c`est aussi la fête des moissons

    Yom Habikourim car cette fête est aussi le jour des prémices des premiers fruits

    Hag Matan Torah pour la fête du don de la Torah. Cette dernière appellation ne se trouve nulle part dans la Torah de Moshéh. Seule la Tradition orale, via la Michna, Guémara et Midrach, démontre que le Matan Torah, le don de la Torah, a eu lieu à cette date

     La Pentecôte du mot grec Pentékoste, pour ‘cinquantième’.


    Une polémique plus que millénaire entoure la datation de cette quatrième fête dans l’année liturgique. Étrangement, alors que les autres fêtes sont fixées clairement par rapport aux lunaisons, cette fête de Shavouoth est glissante, non fixe, et ne peut se définir qu’à l’issue du décompte des 50 jours, dé- compte déclenché par le « balancement de la gerbe », lié à la semaine des pains sans levain, lié à la détermination du mois de Aviv, lié à l’avancement de la maturité de l’orge.

    Autant dire que si cette fête devait être respectée le 6 Sivan du calendrier rabbinique par exemple, Moshéh aurait écrit comme pour une autre «Miqra Qodesh», sainte convocation, le 6 ème jour du 3ème mois aura lieu la fête du cinquantième jour. De la même façon que Péssah a lieu entre les deux soirs, le 14ème jour du 1er mois et Yom Kippour, le 10ème jour du 7ème mois, par exemple.

    Mais Pentecôte est avant tout une fête de décompte, d’attente et de progression.
    En aucun cas un simple rendez-vous à cocher dans le calendrier. Pentecôte vient clôturer la fête de Péssah, ainsi que l’a souligné et réalisé l’Adon Yéshoua en commandant aux disciples d’attendre le 50ème jour dans la chambre haute où ils avaient partagé le dernier souper.



    Pentecôte et la première Qéhiyllah de Jérusalem



    Shavouoth à Jérusalem en l’an 30 est l’une des trois fêtes à pèlerinage obligatoires, organisées autour du Temple et de la classe sacerdotale. C’est à ce titre et dans le strict respect de la Torah que les apôtres et disciples reçoivent l’ordre du Mashiah ressuscité de rester à Jérusalem « dix jours de plus » et d’attendre le « cinquantième jour ». Cette réalité était maîtrisée par tous les protagonistes et acteurs de la future scène de « Pentecôte » :

    « Et comme le jour de la Pentecôte s’accomplissait, ils étaient tous ensemble dans un même lieu ». (Actes 2:1 ) 

    Obligation confirmée par le Rabbi Shaoul de Tarse lorsqu’il est fait mention en Actes 20:16 de son empressement à ne pas rater ce Miqra Qodesh, cette convocation : 

    « Car Paul avait résolu de passer devant Éphèse, de manière à ne pas dépenser son temps en Asie ; car il se hâtait pour être, s’il lui était possible, le jour de la Pentecôte, à Jérusalem. »

    Pourquoi cet empressement à être à Jérusalem pour cette fête précisément ? Parce que cette quatrième et fête centrale ne revêt pas de rituel particulier hors le Temple. Alors que les autres pèlerinages annuels associent un rituel de maison (agneau pascal et fête des cabanes), Shavouoth ne se conçoit pas sans le Temple et ne s’accommode pas d’un rituel de maison, ainsi qu’il est prescrit comme seule obligation :

    « Vous apporterez de vos habitations deux pains, en offrande tournoyée ; ils seront de deux dixièmes de fleur de farine ; vous les cuirez avec du levain, ce sont les premiers fruits à YHWH. »

    Cette absence de rituel hors du Temple a posé un cruel dilemme aux seuls pharisiens survivants de la grande diaspora. Après la destruction du Temple en 70, comment faire pour sauvegarder cette fête sans rituel particulier, une fête agricole liée à l’occupation de la terre et centrée autour du personnage du Kohen Gadol ? Plus de Temple en l’an 70 et plus de terre d’Israël en 135 : voilà les religieux survivants du parti pharisien en proie à une vraie problématique de sauvegarde du patrimoine liturgique.

    La Tradition orale a alors figé la date du 6 Sivan comme étant la date fixe du don de la Torah : Shavouoth s’est alors muée en Hag Matan Torah, fête du don de la Torah. En liant un épisode biblique à cette fête agricole centrée autour du Temple, les religieux ont assuré la sauvegarde de ce rendez-vous. Mais le don de la Torah fut-il bibliquement effectif le 6ème jour du 3ème mois ? Peut-être … mais rien n’est moins sûr et dans tous les cas, Moshéh n’a pas prescrit de fêter le don de la Torah à une date quelconque.

    « Le troisième mois après leur sortie du pays d’Égypte, ce jour-là, les Israélites atteignirent le désert du Sinaï. Ils partirent de Réphidim et atteignirent le désert du Sinaï, et ils campèrent dans le désert ; Israël campa là, en face de la montagne. Moshéh alors monta vers YHWH … »
    (Exode 19:1) 

    Ce seul verset atteste que la rencontre au sommet du Sinaï prend place dans un calendrier effectivement compatible avec la future prescription du cinquantième jour. Mais faut-il oublier que Moshéh monta 40 jours avant de redescendre avec les tables de la Loi qu’il brisa ? Faut-il rappeler que Moshéh dut remonter 40 jours supplémentaires pour en redescendre de nouvelles ? Moshéh ne dût-il pas assurer trois allers-retours complets pour délivrer la totalité de la Torah ? Soit 120 jours de travail pour présenter une Torah finalisée. Dès lors définir que le don de la Torah fut effectif tel ou tel jour relève au pire de l’arbitraire et au mieux d’une hypothèse consensuelle. Selon Rachi, le 6 Sivan est la date où Moshéh reçu l’ordre de monter vers la Torah et non la finalisation de la Torah en tant que telle.

    Notons également qu’au moment où la hiérarchie pharisienne fige le dogme du Matan Torah à la date du 6 Sivan, il s’agit également de prendre ses distances avec « cette secte » des Nazoréens qui reçurent, à grand bruit et aux yeux de tous, le Souffle sacré ou Rouah haQodesh, à l’occasion de cette fête du cinquantième jour. Par ailleurs, en l’an 30, la date imposée par les sadducéens pour ce « cinquantième jour » relevait d’une lecture littérale de la consigne mosaïque, à savoir : le lendemain du shabbat hebdomadaire, soit pour nous un dimanche et 1er jour de la semaine.

    Soyons clairs sur ce sujet, objet de nombreuses polémiques et controverses depuis des siècles : les apôtres étaient-ils réunis dans la chambre haute à Jérusalem un 6 Sivan pour fêter le don de la Torah ? Non, ni à cette date-là, ni pour cette raison-là ! Ils étaient à Jérusalem et de retour de Galilée par obéissance à la Torah et à l’invitation expresse du Maître du Shabbat.

    En quoi cette polémique nous intéresse-t-elle aujourd’hui, au-delà de la simple nécessité de rétablir des vérités et de cesser de répandre des mensonges dans nos assemblées ?



    Un dogme clivant
    : Torah contre « Saint-Esprit »


    « Ils redescendent alors à Yéroushalaïm du mont appelé de l’Oliveraie, qui est proche de Yéroushalaïm, à route de shabbat. Et quand ils entrent, ils montent à l’étage où attendent ensemble Petros et Yohanan, Ya‘aqov et Andreas, Philippos et Toma, Bar Talmaï et Matyah, Ya‘aqov bèn Halphaï, Shim‘ôn, un zélote, et Yéhoudah bèn Ya‘aqov. Tous ceux-là persévèrent d’un même cœur dans la prière, avec les femmes et Miryam, la mère de Yéshoua‘, et avec ses frères. En ces jours, Petros se levant au milieu des frères - la foule des noms, ensemble, atteignait cent vingt … » (Actes 1:12)

    Notons tout d’abord que dans la chambre haute au domicile du disciple bien-aimé, Yohanan, au jour de Shavouoth, il n'y avait que des Yéhoudim, des Juifs observateurs de la Torah de YHWH !

    « Quand se remplit le jour de Shavouoth, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Et c’est tout d’un coup un bruit du ciel, comme la venue d’un souffle violent; il remplit toute la maison où ils siègent. Leur apparaissent des langues, comme de feu ; elles se partagent et se posent une sur chacun d’eux. Ils sont tous remplis du souffle sacré. Ils commencent à parler en d’autres langues, selon ce que le souffle leur donne d’énoncer. Or à Yéroushalaïm séjournent des Yéhoudiym, des hommes fervents de toutes les nations sous le ciel. » (Actes 2:1)

    L’auteur de ce texte, Luc, croit devoir préciser que les « étrangers des nations », qui entendent les apôtres chacun dans sa langue, sont tous des Juifs ainsi que les 120 qui reçurent les langues de feu. Tous « Yéhoudiym » et vrais pratiquants de la Torah, y compris, précise Luc, ceux d’origine Arabe ! (Actes 2:9-11). Tous étaient présents pour respecter la Mitsvah liée à la fête du cinquantième jour. Dès lors, il faut avoir le courage de relever que cette journée de Pentecôte et le don du Souffle sacré allias « SaintEsprit », si cher à la chrétienté, n’a concerné ce jour-là que des Juifs fervents pratiquants de la Torah.


    Comment expliquer alors le clivage historique qui s’est installé entre don de la Torah et don du Souffle ?

    La Torah à Shavouoth pour les Juifs et le « Saint-Esprit » à Pentecôte pour les chrétiens ! C’est si simple…et si peu biblique. Un schisme deux fois millénaire s’est développé et les chrétiens estiment à tort, que s’ils ont reçu le « Saint-Esprit » le jour où les Juifs ont reçu la Torah, c’est que l’un remplace l’autre. Quelle erreur chrétienne, basée il est vrai sur une erreur rabbinique préalable !

    Non, le Rouah haQodesh n’exclut pas la Torah car tous ceux qui reçurent le Souffle sacré respectaient avant tout la Torah.

    S'ils ne la respectaient pas, ils ne seraient pas monté à Jérusalem pour la fête du cinquantième jour et n’auraient pas pu entendre les uns et les autres parler en langue. « Oui, certes, mais Corneille ! » répondront alors en cœur les chrétiens des nations !



    Corneille le Romain et le Rouah haQodesh des Juifs



    Le premier goy-non juif mentionné qui a reçu le Souffle est Corneille en Actes 10:1 :

    « Un homme de Césarée nommé Cornelius, centurion de la cohorte appelée Italique, est fervent ; il frémit d’Élohim avec toute sa maison. Il fait de nombreuses aumônes au peuple et implore sans cesse Élohim… Ils disent : Cornelius, le centurion, est un homme juste qui frémit d’Élohim. Il lui est rendu témoignage par toute la nation des Yéhoudiym. » (Chouraqui)

    Assurément, Corneille est un ancien païen romain qui aime Élohim et obéit à Ses Instructions (Torah). Il est greffé sur l'olivier franc et tout Israël le reconnait et l’accepte à ce titre. Ce n’était pas gagné pour lui : chef militaire de la puissance païenne occupante, Corneille a dû sur-jouer son rôle pour être aussi clairement intégré par « toute la nation des Yéhoudiym » ! De fait, et n’en déplaise aux tenants du « Saint-Esprit » réservé aux pagano-chrétiens des nations, Corneille reçoit le Souffle sacré alors que le texte juge nécessaire de préciser qu’il est un fervent devant Élohim. Jamais un Juif de Césarée n’aurait témoigné en faveur d’un étranger non observant. Or, Corneille faisait l’unanimité.

    Osons alors poser la question qui fâche dans les assemblées chrétiennes : le don du Rouah haQodesh reste-t-il, comme en l’an 30, lié à l’observance de la Torah ? Et pouvons-nous trouver dans nos écritures un exemple clair où le Souffle est délivré à un non observant ? La réponse est donnée par le Mashiah : 

    « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements (mitsvoth). Moi, je demanderai au Père de vous donner un autre défenseur pour qu’il soit avec vous pour toujours, le souffle de la vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et qu’il ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous et qu’il sera en vous. » (Jn. 14:15-17)

    Et Pierre de trancher en Actes 5:32 :

    « Nous sommes témoins de ces mots, nous et le Souffle sacré qu’Élohim donne à ceux qui lui obéissent. » (Chouraqui)

    Assez facilement, nous pouvons établir que le Souffle sacré n’est pas réservé à ceux qui croient seulement, mais à ceux qui obéissent en plus aux commandements. Beaucoup dans la chrétienté estiment pouvoir se satisfaire de croire. « Les démons aussi croient… » répondra alors Yéshoua !

    Aujourd’hui, dans de nombreuses églises, le don du "Saint-Esprit" est devenu un prétexte d’exonération à l’obéissance : je n’ai plus besoin d’obéir aux commandements car j’ai reçu le Saint-Esprit. Ceux qui retournent à la Loi de Moshéh judaïsent, ils ne peuvent recevoir le Saint-Esprit. (sic) !

    Or, le Rouah haQodesh est-il incompatible avec la Torah ? Il suffit de rappeler les épisodes de Corneille et des 3000 premiers disciples de Jérusalem en l’an 30.

    Par ailleurs, si j’ai reçu le Souffle de Vérité et que j’ai le cœur circoncis, faisant naturellement ce qui est prescrit dans la Torah et même au-delà, pourquoi craindrais-je de le vérifier en me confrontant à la liste des commandements écrits ? Si j’obéis à mon Seigneur et si je contiens mon péché avant même qu’il ne naisse, en quoi aurais-je peur d’embrasser la Torah et de vérifier que je suis effectivement sur le chemin de la Vie ? Qui peut le plus, peut le moins, dit-on. Alors pourquoi les chrétiens ont-ils si peur de la Torah ? Si je suis saint naturellement, pourquoi ne pas l’attester en regardant dans « le miroir » de la Torah, véritable révélateur de sainteté ? Dès lors, nous n’avons pas à respecter la Torah pour être sauvés mais parce que nous sommes sauvés. Nous devons la respecter par obéissance et à l’invitation expresse de notre Kohen Gadol éternel : « Tes péchés sont pardonnés, maintenant, va, et ne pèche plus ! ». Certes, mais comment faire pour ne plus pécher ? En respectant les commandements bien évidemment ! 

    Dans ce contexte, osons poser une autre question qui fâche : quel est cet
    « esprit » qui pousse à abolir les commandements et non à les accomplir comme l’a fait Yéshoua ? Cet esprit est-il saint ou mal-saint ?

    « Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Yéshoua que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Souffle que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » (2 Co. 11:4) 

    Paul avait donc vu juste en écrivant aux églises naissantes et prophétiquement pour l’édification des générations futures. Effectivement, dans les églises chrétiennes, un autre « Jésus » est prêché, un autre « Esprit » est répandu et une autre « bonne nouvelle » est colportée… et les pagano-chrétiens d’aujourd’hui et d’hier le supportent fort bien ! 



    Redécouvrir la réalité de Shavouoth dans l’attente de la dernière Pentecôte ?



    Essayons de synthétiser nos réflexions et de poser quelques perspectives prophétiques : Shavouoth-Pentecôte est la fête du cinquantième jour après le balancement de la gerbe - sans levain par définition. Cette première offrande du 1er jour de l’Omer est adressée au Père seul qui l’agrée. Au cinquantième jour sont présentés deux pains avec levain, consommés par le Kohen. C’est la fête des premiers fruits de la moisson qui se terminera aux fêtes de Soukkoth :

    « vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième shabbat, et vous présenterez à YHWH une offrande de gâteau nouvelle ; vous apporterez de vos habitations deux pains, en offrande tournoyée… et le sacrificateur les tournoiera avec le pain des premiers fruits, en offrande tournoyée devant YHWH, avec les deux agneaux, ils seront saints, consacrés à YHWH pour le sacrificateur »

    La « clôture » (atsérét en hébreu) du balancement de la gerbe, c’est le balancement-tournoiement des deux pains des premiers fruits de la moisson : c’est une séquence complète et indissociable. L’offrande de la gerbe a pour seule finalité l’offrande des deux pains à l’issue d’un cycle jubilaire de cinquante jours.

    Le livre de la Révélation de Yéshoua (Apocalypse) nous propose une vision prophétique pertinente de ce « tournoiement » de deux pains, prémices d’une moisson plus complète. En effet, les deux témoins, qui « monteront au ciel » après avoir été relevés, ne sont-ils pas les prémices et les premiers fruits d’une moisson plus large qui débutera à l’occasion de la fin de leur dernier témoignage ? Et qu’est-il précisé de ces deux témoins et de leurs suivants ? Ils gardent tous le témoignage du Fils ET les commandements du Père. Ils sont pour les uns des Corneille des nations et pour les autres des Yéhoudiym qui suivent les pas des disciples de la Pentecôte de l’an 30. Ces deux témoins sont aussi l’image des deux maisons d’Israël - Juda et Éphraïm - et à l’image des deux explorateurs en Canaan - Kaleb et Yéhoshoua (Josué). Ils accompagnent le tout Israël dans sa route vers le Royaume.

    Dernière analogie entre cette vision prophétique et la prescription mosaïque relative à la fête de Pentecôte : si la gerbe sans levain est présentée et consommée pour l’Adonaï-Élohim YHWH, le Père, les deux pains avec levain sont réservés au Kohen Gadol, à savoir dans le contexte du livre de l’Apocalypse, pour Yéshoua, le Fils. En effet, il appartient à notre Kohen Gadol éternel de couvrir tout le levain de l’humanité, lequel ne saurait exister devant le Père. 

    Dès lors, et contrairement à l’enseignement officiel qui stipule que la fête de Pentecôte fut réalisée et complète à l’occasion du don du « Saint-Esprit », nous attendons une ultime manifestation du Souffle sacré à l’occasion de la résurrection des deux témoins offerts au Fils comme prémices et premiers fruits d’une moisson qui commence. Et la Moisson, c’est un tri, nous enseigne la parabole du « bon grain et de l’ivraie ». Un tri entre ceux qui croient et ne font que croire, et ceux qui croient ET obéissent. Un tri entre le bon grain et « ceux qui ressemblent au bon grain » sans en être. Cette parole est dure et difficile à entendre ! Ce n’est rien comparé à la réalité du Jour de vengeance qui s’annonce. 

    Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !



    Note JYH: On pourra comparer avec ce qu'un "étranger" issu des autres goïm (nations) avait aussi cru comprendre en publiant ceci au même mois de mai 2014: 
    http://jyhamon.eklablog.com/l-esprit-saint-est-reserve-a-ceux-qui-gardent-les-commandements-a107950472




    JYH
    15/05/2016
    Avec "Blog Qéhila" -La bonne nouvelle du Royaume -
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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    Parachah "Nasso" (fais faire)



    Pensée :

    “Parle à Aharon et à ses fils, disant, Vous bénirez ainsi les fils d’Israël, en leur disant, YHVH te bénit et te garde ! YHVH illumine sa face sur toi et te gracie ! YHVH lève sa face sur toi et t’accorde le Shalom ! Et ils mettront mon nom sur les fils d’Israël, et Moi, Je les bénirai.” (No 6:23-27)

    Avant la formule de bénédiction est le nazir : celui qui se sanctifie pour Élohim. Après la bénédiction sont les actions de grâce du tout Israël.

    Soyez tous, vous qui êtes l’Israël de YHVH en Yéshoua, bénis de cette même bénédiction. Amen !




    Parachah "Nasso" (fais faire)


    LA PARACHAH : « NASSO » 
    (fais faire)



    Shabbat 3 juin 2017
    (Commentaires de 2011)



    Lectures :
    Parachah : Bamidbar / Nombres 4 :21 à 7 fin
    Haftarah : Shophétiym/Juges 13 :2-25
    Bérith Hadachah : Yaïr/Luc 1:5-25


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études exhaustives, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire  et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.

     

    Résumé de la Parachah: 

    La parachah précédente s’achève par la description de la fonction d’une première famille de lévites, les fils de Qéhath. La présente énonce les fonctions des deux autres familles de lévites, les fils de Guershon et les fils de Mérariy. Moshéh, Aharon et les chefs de tribus en firent le dénombrement sur l’ordre de YHWH. La suite du texte semble changer de thème en nous replongeant dans quelques règles de pureté de l’assemblée, de mesure contre les actes délictueux, et de démarche étonnante à appliquer en cas de doute sur la fidélité d’une épouse. Une autre prescription, dite du naziréat, est décrite juste avant qu’une perle de la Torah ; la bénédiction des Kohaniym dite aussi d’Aharon, vienne poser un sublime point d’orgue à ces descriptifs quelque peu désorientants par leur nature. Notre parachah s’achève sur une longue et répétitive description des offrandes apportées par les chefs des tribus pour la dédicace du tabernacle- Mishkan. Le parachah suivant « Béhaalothékha » débutera par l’arrangement des lampes de la Ménorah…

     

    Remarque générale:

     

    Nous sommes souvent en questionnement face aux textes de certaines parties de la Torah ; les textes se succèdent mais ne semblent pas toujours suivre la même pensée, comme si Moshéh avait écrit quelque peu « pèle mêle » comme on écrit un brouillon plutôt qu’un texte bien structuré. Remarquons que les textes ne suivent pas systématiquement la chronologie des évènements, mais reprennent parfois certains éléments antécédents pour resituer le contexte de sujets difficiles à présenter autrement. C’est le cas de la présente parachah. A moins d’y regarder de plus près.

    Pour les spécialistes: la parachah comprend 18 mitsvoth (commandements)

    Son thème peut être : Ainsi vous bénirez !

     


    De la bénédiction des prêtres (birkath kohaniym) à la Ménorah

     

    Nombres 6 :22-27 : Le point central de cette parachah, qui est plutôt un sommet, un sommet qui surgit au beau milieu d’une plaine et qui ne peut donc passer inaperçu, ni par sa forme, ni par sa présence presque insolite. Compte tenu de la solennité, de la grandeur, de l’importance de la bénédiction des prêtres, nous l’aurions logiquement imaginée placée à un autre endroit… Par exemple après la cérémonie de sacralité des sacrificateurs ! Mais l’ordre de la « logique de Elohim » n’est pas la nôtre !

    Ci-après la bénédiction selon la traduction Chouraqui.

    « YHWH parle à Moshéh pour dire : « Parle à Aharon et à ses fils, dit leur : Ainsi vous bénirez les béney Israël. Dis-leur : 
    « YHWH te bénit, il te garde.
      YHWH illumine ses faces vers toi, il te gracie. 
      YHWH porte ses faces vers toi, il met en toi la paix. »

    Ils mettront mon nom sur les béney Israël. Moi, je les bénirai. »

    Bénédiction sur le tout Israël, placée juste après le texte du « nazir »… Qu’est ce qu’un nazir, c’est un individu qui accomplit le voeu de consécration de sa personne à Élohim, cette personne est pure et sanctifiée, aussi éloignée de l’impureté et autres souillures que peut l’être un sacrificateur. Nous sommes par ce rappel dans un contexte de pureté visant à l’absolu :
    « vous serez saints car Je suis saint ». C’est ainsi que la bénédiction peut s’entendre, se recevoir, dans la sanctification.

    Après la bénédiction, le texte nous narre en répétant douze fois la même chose, douze énumérations des offrandes apportées par les douze chefs des tribus d’Israël, c'est-à-dire les représentants du TOUT Israël. Cette suite semble étonnante ! Non, car lorsque le Seigneur nous bénit, Il nous bénit en réalité de nombreuses richesses et chacun en particulier… Le premier de nos actes n’est-il pas la reconnaissance envers notre Père ?
    C’est ce que firent les chefs d’Israël, leurs dons servirent à la dédicace et au service du tabernacle. Pourquoi est-ce répété douze fois ? Parce que notre Père a Lui aussi de la considération pour chacun d’entre nous en particulier, IL sait qui nous sommes individuellement et comptabilise tout ce que nous faisons.

    Le début du chapitre 8 semble de nouveau vouloir changer de sujet : il nous parle de l’allumage, de l’arrangement des lampes de la Ménorah dans le tabernacle, ceci n’a rien à voir a priori avec ce qui précède.

    Après la bénédiction des prêtres, après la reconnaissance en retour du peuple… La relation du Père vers ses enfants et la relation des enfants vers le Père est établie, n’oublions pas qu’elle l’est par l’intermédiaire du Grand Prêtre (Kohén Gadol) et de ses fils qui bénissent le peuple… Nous savons qui est le Grand Prêtre en Vérité : Yéshoua ; nous savons qui sont ses prêtres : ses disciples. La relation filiale établie, la lumière peut s’élever, briller… Dans tout le Temple de Son Corps pour illuminer les hommes :

    Mais quelle relation étroite relie la bénédiction à la Ménorah ? Elle est d’ordre structurel… analysons :

    Le texte originel de la bénédiction est bien évidemment en hébreu. La structure de la phrase est différente du français… Les traductions, malheureusement, détruisent bien souvent l’organisation de la langue originelle. Si nous reprenons la structure hébraïque tout en restant en français le texte est : (sens de lecture hébraïque <=)

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    La relation des personnes est claire : le Père YHWH et toi ; et la relation avec la lumière de la Ménorah se découvre par les 3 phrases dont le Nom
    « YHWH » est central, et entouré de chacun des cotés par deux verbes:

     

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    De la même façon qu’Isaïe 11 :2 écrit :

    « Le Souffle de YHWH reposera sur lui, Souffle de sagesse, d’intelligence. Souffle de conseil, de force, Souffle de connaissance, de frémissement, de YHWH »

    Isaïe place le Fils prophétisé sur la Ménorah, Il est désigné par le « Toi », mais le Fils dira aussi que le « Toi » est chacun d’entre nous.

    Ainsi l’ordre de notre parachah, considérée à partir du naziréat (chapitre 6) serait :
    - la consécration =>la bénédiction =>la reconnaissance =>la lumière resplendit

    Cette logique divine s’exprime aussi par les paroles de la Nouvelle alliance :

    “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Elohim, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Elohim, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.” (Ro 12:1 NEG)

    Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.” (Ro 12:14 NEG)

    “Et que la paix du Messie, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants.” (Col 3:15 NEG)

    « Je suis la lumière du monde »… « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mat 5 :16)

     


    La femme infidèle ou non
     (ch 5 : 11-31)

     

    Voila bien une règle dont le protocole nous est détestable ! C’est le genre de règle dont se délectent les opposants à la Torah, qui peuvent, sans autre analyse, en dire : voyez cette pratique barbare ! C’est insupportable ! Bien que chaque élément de ce protocole possède une raison justifiable, l’effet de l’ensemble de la sentence reste navrant. En effet, l’épouse - jamais l’époux - devant ainsi se soumettre au jugement des eaux amères, était humiliée, qu’elle soit coupable ou non ! La procédure comportant, en plus de ce que nous rapporte le texte, le dénuement du buste, la mise en désordre de la chevelure et le parcours du tour du sanctuaire à la vue du public et devant YHWH … Tout homme soucieux de l’honneur de son épouse, y compris si elle était coupable, ne pouvait donc la soumettre à une telle ignominie ! Le solliciteur de cette démarche, prouvait ainsi qu’il était autant, sinon plus critiquable que son épouse, si toutefois cette dernière était véritablement coupable !
    Il nous apparait évident que cette démarche comportait en elle-même une pédagogie préalable : « Puis-je en arriver à cette extrémité ? » l’époux solliciteur se retrouvant en cette occasion face à lui-même, à sa
    conscience.

    Yosséph époux fiancé de Miryam, s’aperçoit que sa fiancée est enceinte ! Que fit-il ?
    “Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.” (Mt 1:19 NEG)

    C’est ce que tout homme pouvait faire discrètement pour ne pas humilier outre mesure son épouse. Le pardon de l’époux ou de l’épouse envers l’un ou l’autre existe bien aussi, dans la mesure de la repentance… Que fit le Seigneur Yéshoua en présence des accusateurs de la femme infidèle ?

    « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. (…) Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Yéshoua resta seul avec la femme qui était là au milieu. (…) Yéshoua lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a–t–il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Yéshoua lui dit : Je ne te condamne pas non plus, va, et ne pèche plus. » (Jean 8 :7-11)

    Ce type de règle rejoint dans sa « nature » très controversée, les règles dites du talion « oeil pour oeil, dent pour dent, vie pour vie ». Leur application prise au premier degré s’avérant plus préjudiciable pour la vie, que le nécessaire pardon sans laxisme ou l’arrangement de justice dans le respect des intérêts du prochain.

    Et dans ce cas, il s’agit de l’épouse, de sa propre chair… Bien souvent on compare Israël à une épouse infidèle, mais alors qu’en est-il de cette église mondanisée ? En relation avec le Messie- Époux ? Grâce soit rendue à notre Père auprès duquel se trouve le Pardon ! Sans quoi qui peut être sauvé ? C’est ce que les hébreux avaient à apprendre aussi, à travers ces règles bouleversantes : pardonner, pardonner et encore pardonner… Mais avec une condition de salut : « va, et ne pèche plus ! »

     

    La jalousie indomptée


    “et si le mari est saisi d’un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme, qui s’est souillée, ou bien s’il est saisi d’un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme, qui ne s’est point souillée ;” (No 5:14 NEG)

    Esprit de jalousie: textuellement ; pris par un vent de colère, envie, jalousie, d’ardeur… Ce n’est pas un homme triste, désolé, à qui nous avons affaire, mais à un homme impétueux qui cherche raison, qui cherche vengeance, voire même malhonnêtement, qui manigance pour répudier son épouse sans lui rendre sa dot !

    D’évidence, que la femme soit coupable ou non, nous comprenons ici, que ce qui est répréhensible est de se laisser envahir par un vent de folie (L’homme fou, jaloux, coléreux, ivre… est selon la conception des anciens, comme habité, hanté par un mauvais esprit qui n’est pas sa nature propre à lui –Chouraqui Au désert, page73)

    L’homme, qui se dit serviteur de Elohim, qui se laisse ainsi emporté par un
    « vent de folie » dit de jalousie, doit reconsidérer calmement sa réaction… Ce n’est donc pas un hasard de texte si la règle de la jalousie précède juste celle du naziréat ! Cet homme, s’il est repentant, doit se « reprendre » devant Elohim… Réfléchissons un instant sur le fait que le Nazir doit s’interdire de boire ou de manger tout ce qui vient du raisin …

    L’effet de jalousie, qui impulse des actes inconsidérés, s’étend à d’autres sujets que le soupçon d’infidélité conjugale… Il s’étend aussi à tout acte perçu par les uns et les autres d’entre les frères, comme une trahison… Réfléchissons aussi à cette éventualité, car elle est fréquente dans les rangs de ceux qui se disent appartenir à « l’Épouse »…
    Jusqu’à « faire boire les eaux amères et dénuder aux yeux de tous » ceux qui seraient soupçonnés de trahison !



    Jalousie d'homme et jalousie divine

     

    “Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, supportez–moi ! Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Elohim, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter au Messie comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard du Messie. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre « Yeshoua (Jésus) » que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre souffle que celui que vous avez reçu, ou une autre bonne nouvelle que celle que vous avez embrassée, vous le supportez fort bien. Or, j’estime que je n’ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. Si je suis un ignorant sous le rapport du langage, je ne le suis point sous celui de la connaissance, et nous l’avons montré parmi vous à tous égards et en toutes choses.” (2Co 11:1-6)

    Chers amis encore une réflexion pour clore ce commentaire de Shabbat :

    Paul dit entre les lignes: je vous ai annoncé le Messie, le vrai... et d'autres viennent vous annoncer un autre Yeshoua ("Jésus") et vous recevez un autre souffle (esprit)... et vous acceptez une autre bonne nouvelle (évangile)... C'est à dire des "déviations" en substituant le faux au vrai, tout en continuant à l'annoncer pour vrai !
    C'EST CE QUI S'APPELLE UNE OEUVRE DE FAUSSAIRE: « FAUX ET USAGE DE FAUX »

    Mais à quels autres types de « Jésus » Paul faisait-il référence ? C’est extraordinaire que Paul ait écrit cela, ne serait-ce ce pas prophétique ? Pouvons-nous après 2000 ans, réfléchir convenablement à ce que Paul, l’inspiré de Elohim, nous a laissé par écrit !

    Puis il dit : je suis ignorant sous le rapport du langage, c’est à dire des discours habilement conçus et séduisant de rhétorique… Mais je ne suis pas ignorant de la connaissance, car sans la connaissance, la vraie révélation, sachez que vous pouvez vous laissez séduire par les autres « Jésus » (Iesous)

     

    Shabbat Shalom véshavoua tov


     

     

    JYH
    2/06/2017
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)


     

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