• Sainte Convocation de Pentecôte-Shavouoth




    Ce 4 juin marquera la sainte convocation du  « cinquantième jour »*



    Nous souhaitons à tous les observants des fêtes de YHVH, une pleine mesure de la présence du Seigneur en cette journée de l’octroi du Souffle de la Vérité.

    Si la lumière est initialisée en nous par le Grand Sacrificateur Yéshoua, qui se révèle ainsi par sa lumière… « Pour que votre lumière brille ainsi devant les hommes… » Faut-il encore que la flamme trouve Huile et Souffle !

    “Car l’Élohim qui a dit: « Du sein des ténèbres brillera la lumière » a brillé dans notre cœur, pour que resplendisse la connaissance de la gloire d’Élohim sur le visage du Messie. Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, pour que cette puissance supérieure soit celle d’Élohim et non la nôtre.” (2Co 4:6-7)

    “Et il se fit tout à coup du ciel un son, comme d’un souffle violent et impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu ; et elles se posèrent sur chacun d’eux.” (Ac 2:2-3) 

    Voir l'étude sur Shavouoth-Pentecôte et le Rouah haQodesh également disponible ici: 
    http://jyhamon.eklablog.com/shavouoth-pentecote-contre-verites-humaines-et-realites-bibliques-a125880598

    Suggestion de lecture:  

    Psaumes 146 – 148
    Exode 19 et 20 – Nombres 28: 26-31 – Deutéronome 14:22 à 16:17
    Ezékiel 1:1-28 et 3:12 – Habaqouq 3
    Actes 2 – Jean 14:15 à 16:15 – Matthieu 5:17 à fin
    le livre de Routh

    * La date conventionnelle du rabbinat talmudique est différente...
    ... et une éventuelle coïncidence avec la Pentecôte catholique et pagano-chrétienne ne justifie pas non plus le calendrier de ces derniers.


    Rappel: http://jyhamon.eklablog.com/calendrier-des-saintes-convocations-2016-2017-a125389454
    http://jyhamon.eklablog.com/reflexion-sur-les-calendriers-a118936658




    JYH
    31/5/2017
    Avec "Blog Qéhila" - La bonne nouvelle du Royaume -

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




     

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  •   

    Parachah "Bamidbar" (dans le désert)

    Ne pas regarder cette "image" avec un "premier degré religieux" qui associerait une "croix romaine" (ce sont les "axes nord-sud et est-ouest" développés dans la parachah) à un "cube" ressemblant à l'abomination de la Mecque (puisque c'est une représentation de la Jérusalem céleste "à tendance exponentielle" telle que développée aussi dans cette parachah, selon Apoc 21).

    Pensée :

    Organisation pour le campement

    “Voici ceux qui camperont en avant, vers le levant, sous la bannière du camp de Juda, ( …) Tous les dénombrés du camp de Juda, cent quatre–vingt–six mille quatre cents, selon leurs armées ; ils partiront les premiers.” (No 2:3-9)

    Juda (les juifs) part toujours le premier et ouvre le chemin, néanmoins les autres suivent…Le reste d’Israël, les autres, non-juifs, suivront aussi bientôt… car si Juda a reposé le pied en "Éréts Israël" dès 1948, ce n’est pas pour se complaire en lui-même mais pour ouvrir la « route » au Tout Israël…**

    “Et maintenant, dit YHVH, qui m’a formé dès le ventre pour lui être serviteur afin de lui ramener Jacob*…; quoique Israël* ne soit pas rassemblé, je serai glorifié aux yeux de YHVH, et mon Élohim sera ma force… Et il me dit, C’est peu de chose que tu me sois serviteur pour rétablir les tribus de Jacob* et pour ramener les préservés d’Israël* ; je te donnerai aussi pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusqu’au bout de la terre.” (Esa 49:5-6)

    “Les fils que tu as eus quand tu étais privée d’enfants diront encore à tes oreilles, Le lieu est trop étroit pour moi ; fais–moi place, afin que j’y habite. Et tu diras en ton cœur, Qui m’a enfanté ceux–ci ? Et moi, j’étais privée d’enfants et abandonnée, captive et chassée ; et ceux–ci qui les a élevés ? Voici, moi j’étais laissée seule, – ceux–ci, où étaient–ils ?” (Esa 49:20-21)

    ** JYH: ... en tenant compte des graves développements qui se situent de Zacharie 12 à Zach 14 (par exemple) et de: Apoc 17:17  "Car Elohim a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein et d’exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Elohim soient accomplies."
    Plus globalement, il n'y aura pas de "victoire" d'un "sionisme terrestre" de la part de Juda et/ou Ephraïm (et encore moins d'un Islam) mais la seule victoire de Elohim par Son Fils le Mashiah... "quand la force du peuple saint sera entièrement brisée" (Dan 12:7), ce qui suppose l'accomplissement des 3 dernières "fêtes de YHWH" dont "Yom Kippour" avant "Souccot".

    **
    Par ailleurs, il est parlé des "tribus de Jacob " et des "restes d'Israël"...
    La distinction entre "Jacob" et "Israël" est suffisamment fréquente dans "l'Ecriture" pour qu'on s'y attarde un peu:
    Lorsqu'il est parlé de "Jacob" ce n'est pas "Israël" (ou pas encore Israël).
    Par exemple, que penser de Gen 46:2  "Elohim parla à Israël dans une vision pendant la nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Israël répondit : Me voici !"... Ainsi, YHWH appelle "Jacob" avec insistance et c'est "Israël" qui répond ?
    Et puis, en Nombres 24:5: " Qu’elles sont belles, tes tentes ('ohel), ô Jacob ! Tes demeures (mishkan), ô Israël !... il y a donc une différence entre les "tentes terrestres" et le "mishkan-tabernacle-sanctuaire d'en haut"...
    Ou encore, dans le Psaume 105:23  "Alors Israël vint en Egypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham."... ce n'est pas le même ?... ou faut-il une lecture à 2 niveaux ?
    Oui, il faut une lecture spirituelle et tenir compte du devenir d'un "Jacob terrestre" en "Israël spirituel"... sans compter que Jacob a eu "onze" fils et que c'est en tant que "Israël" qu'il a eu "Benjamin"... celui qui sera plus tard "de la Maison de Juda" et ancêtre du premier "roi": Saül, ennemi de David, ce qui semblerait compliquer encore les choses, quoique... !

    - Pourrait-on aller plus loin dans cette étude comparative ? Oui, certainement.
    Toutefois, il semblerait que ce ne soit pas le lieu et encore moins l'heure pour le faire car la confusion est aujourd'hui beaucoup trop grande à propos de "Israël" qui devrait toujours être "tout Israël de Elohim" mais qui est parfois "Maison d'Israël", Royaume du nord, appelé "Ephraïm" par les prophètes, et beaucoup plus souvent "l'Etat terrestre israëlien" représentant en partie et seulement "Juda" (Maison de) et sa vocation spécifique dans ces "derniers temps".
    Esaïe 49:20,21 distingue ainsi des "tribus" de Jacob et des "préservés" d'Israël" en précisant plus haut: "quoique Israël ("tout Israël") ne soit pas (encore) rassemblé". Evidemment.

    - Malgré tout, il serait temps de commencer à savoir au moins que la "détresse (ou angoisse) de Jacob (toutes les tribus)" est terrestre et précède la venue de "l'Israël d'en haut" (voir les 144000) avec Son Mashiah, c'est à dire que les "frères du premier-né", les premiers ressuscités, ou "nouvelle création", ou "révélation des fils de Elohim" (Rom 8:19) ne reviendront avec leur Maître pour "détruire tous Ses ennemis" (Apoc 17:14) qu'après les vains efforts guerriers des "terrestres" avec leur "sagesse d'en bas"... n'en déplaise aux zélotes et va-t-en-guerre d'aujourd'hui, même quand ils se disent "messianiques".
    Au moins auront-ils contribué à l'installation de leur "Maître de Justice", leur Moschiach humain et terrestre, l'anti-Mashiah... qui est lui aussi prophétique et nécessaire.
    Voir: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204

    "Ainsi parle YHWH: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied.
    Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure ?" (Esaïe 66:1) 


    ... mais revenons à la Parachah:



    Parachah "Bamidbar" (dans le désert)

     


    PARACHAH
      « BAMIDBAR »
    (Dans le désert)

     

    Shabbat 27 mai 2017
    (Commentaire de 2013)

     
    Lectures:

    Parachah : Bémidbar/Nombres 1 :1 à 4 :20
    Haftarah : Hoshéa/Osée 2 :1-22
    Bérith Hadachah : Hahizzayon/Apocalypse 7

     

    Rappel : les commentaires ne sont pas des études exhaustives, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua

     

    Résumé de la Parachah:

     

    On dit Bamidbar (employé seul comme titre) ou Bémidbar Sinaï (dans le désert du Sinaï), locution complète et extraite du premier verset de notre parachah. Appelé également le Sépher Hapeqoudim (le livre de ceux qui ont été comptés), ce 4ème livre de la Torah est qualifié en français de « livre des Nombres » selon le grec de la Septante (Traduction en grec des livres de la 1ère alliance, datant du 3e siècle avant l’ère chrétienne). Or, le français reste intéressant dans la mesure où l’on dit de quelqu'un que l'on apprécie, qu'il « compte » ! Et c’est tout l’objet de cette parachah. Les bénéy Israël comptent individuellement aux yeux de l’Adonaï Elohim YHWH car comme le dira le Prophète Osée : ils sont Ses enfants…
    (Osée 2 :1).

    Le livre de Bamidbar - et cette parachah du même nom -, commence par un nouveau recensement et dénombrement des enfants d'Israël suivant leurs familles. La tribu de Lévi sera comptabilisée à part, ainsi que les nouveaux nés dont le nombre sera supérieur à celui des prêtres et nécessitera un rachat spécial. Cette question du décompte semble si importante qu'il n'y a aucune mitsvah dans cette parachah ! Aucun commandement à étudier…ce qui ne signifie pas qu’il n’y a rien à trouver pour nous-mêmes dans ces textes.

    Est ensuite décrit la disposition du campement dans le désert des 12
    « shevatim » (tribus) autour du « mishkan » (Tabernacle). A l’organisation statique du peuple autour du centre de gravité que devient la Tente du Rendez-vous gardée par les lévites, suivra un ordre de marche et une organisation dynamique.

    Seront également précisés, les rôles des différentes familles de la tribu de Lévi en commençant par les Qéhatites, dont sont issus Aharon et Moïse, chargés du transport des ustensiles du sanctuaire et résidant à l’orient
    (à l’Est) du Sanctuaire. A ce titre, ils se positionnent juste devant ceux de Yehoudah (Juda), également stationnés à l’Est du Mishkan. Mais les tribus stationnent dans un second cercle, plus éloigné. Ephraïm, chef de file, est positionné à l’Ouest (Occident), et fait ainsi face à Juda. Intéressant. Car nous savons que dans la suite de l’histoire du royaume d’Israël, Éphraïm prendra la place du Nord et Juda représentera le Sud. Les deux princes – nassi – de Juda et Éphraïm se font donc face momentanément sur un axe Est-Ouest mais se feront face à terme selon un axe Nord-Sud. De fait et successivement, Juda et Éphraïm encadrent le Saint des Saints aux quatre points cardinaux, au « nom » des douze et en support de la 13ème tribu, Lévi, dont est issu le Kohen Gadol, géographiquement positionné juste devant le prince de Juda. Une introduction subtile à l’ère messianique où le Mashiah, fils de David et prince de Juda, officiera également comme Kohen Gadol au bénéfice de toutes les nations, au centre d’une Jérusalem céleste aux 12 portes et 12 pierres de fondation.

     


    Le recensement quantitatif et qualitatif.

     

    « Faites le recensement de toute la communauté des Israélites, par clans et par familles, en comptant les noms de tous les mâles, tête par tête. Tous ceux d’Israël qui ont vingt ans et au-dessus, aptes à faire campagne, vous les enregistrerez, toi et Aharon, selon leurs formations au combat… » (Nombres 1 :2)

    La simple raison de ce recensement était-elle de compter ceux qui pouvaient être appelés à partir en guerre ? Il est étonnant en effet qu’une large fraction du peuple fût complètement exclue de ce décompte. Seuls les hommes furent recensés, et seulement ceux âgés de vingt ans et plus.
    L’adage « les femmes et les enfants d’abord », ne semble donc pas relever d’une logique biblique… à moins que.

    Un dénombrement consiste à mettre en évidence un nombre. Mais la Torah demande de suite que ce nombre soit en fait, une liste de noms. Paradoxe ! Le recensement quantitatif qui suivait l’épisode du veau d’or (par le rachat d’un demi-shekel), fait place ici à un recensement qualitatif.

    Premier enseignement: quand des éléments sont comptés, ils se trouvent dans un rapport d’égalité. Le plus grand des hommes et le plus petit comptent chacun pour un, ni plus, ni moins. Le recensement générait un sentiment d’appartenance à un collectif où tous « naissent et demeurent libres et égaux en droits » pour reprendre les termes d’une autre constitution célèbre !

    Faites le recensement de toute la communauté des Israélites, par clans et par familles, en comptant les noms… : en hébreu, bémishpar shémoth, soit
    « par le nombre des noms ». Ce recensement semble s’adresser à des hommes dont la mission était de « sortir pour livrer bataille». Ces hommes qui allaient combattre à l’extérieur avaient davantage besoin de cet encouragement et de ce « comptage "divin" (de Elohim) » qui leur garantissait d’être connu individuellement et par leur nom. Pendant que « les femmes et les enfants » resteraient au sein du camp, à l’abri et loin du champ de bataille.

    Sur un plan spirituel et pour nous-mêmes : lors d’un combat dans un environnement hostile contre des valeurs étrangères tendant constamment à saper nos idéaux et nos valeurs, se rappeler que notre Père nous connaît, tous, individuellement et par nos noms, est précieux. Elohim donne ainsi des forces supplémentaires à ceux qui sont exposés, vulnérables et qui pourraient rapidement se décourager. L’enseignement sur ce point semble dire que Elohim n’a pas besoin de le faire pour les femmes, dont l’estime est constante, sans faille ni doute, et sublimée par leur tâche de préserver le foyer. Cela n’implique pas que la vocation des femmes soit plus facile ou moins exigeante. Bien au contraire mais les défis auxquels elles doivent faire face sont de nature différente, dès lors le décompte qualitatif et nominatif s’opère par famille : de fait, les femmes et les enfants sont implicitement associés.
    La famillehomme, femme, enfant - apparaît ici comme une cellule de base et une nécessité devant l’Adonaï Élohim YHWH.
    A bon entendeur…

    S’agissant de cette génération des hébreux qui sortirent d’Égypte, n’oublions pas que ce recensement intervient le 1er jour du 2ème mois de la 2ème année de leur longue marche…et que seuls deux d’entre eux, Yehoshoua (Josué) et Kaleb, princes d’Éphraïm et Juda, iront au bout.
    Les recenser nominativement, c’est aussi une façon de dire, « quelle que soit l’histoire humaine, vous êtes connus, comptabilisés et jamais oubliés ». Ce réflexe du recensement avant la guerre est une problématique qui s’est reposée dramatiquement au "reste d’Israël" (Juda) après la Shoah. D’où ces interminables et poignantes listes de noms. Certains les recherchent encore.

    Tout au long de la Torah, Elohim ordonne à Moïse de compter le peuple : après leur sortie d’Égypte, après le péché du veau d’or, avant la construction de Sanctuaire, après que le Sanctuaire fut construit, avant qu’ils entrent en Canaan. Mais quel est le but de ces dénombrements ? Il ne s’agit pas à l’évidence de procéder à un simple recensement, car Elohim, omniscient, connaissait parfaitement leur nombre. Nous devons donc conclure qu’une intention différente et plus profonde se cache derrière ces ordres divins.

    Il s’agit d’une invitation personnelle à utiliser ses talents spécifiques, sans les enfouir ou les cacher. Il s’agit d’accomplir chacun sa mission et d’assumer les oeuvres préparées d’avance et positionnées sur nos routes. En relatant ce fait dans la Torah, Elohim s’assurait que ce message serait accessible à tous et en tout temps. Quand nous relisons ces épisodes dans la Torah, nous considérons à quel point nous sommes précieux pour notre Père qui nous connaît comme des fils par notre nom. Un commentateur a dit de ce verset de Bamidbar : « Parce qu’ils (les enfants d’Israël) lui sont chers, Il les compte tout le temps : quand ils sortirent d’Égypte, il les compta ; quand ils péchèrent à cause du Veau d’or, Il les compta ; quand Il fut sur le point de faire descendre Sa présence parmi eux (dans le Tabernacle) Il les compta. Car le premier Aviv, le Tabernacle fut érigé et le premier du second mois, Il les compta. »

    Si l’on inclut les recensements qui eurent lieu plus tard dans l’histoire du peuple des enfants d’Israël, il n’y a eu que neuf recensements. Le dixième se fera à l'ère messianique – selon un enseignement judaïque sur cette parachah Bamidbar -. Un enseignement que nous notons avec intérêt dans la mesure où nous attendons également un ultime recensement du peuple de Elohim tel que celui exposé dans le livre de la Révélation de Yéshoua (Apocalypse) où 12 x 1000 personnes des 12 tribus sont marquées du sceau qui sauve. Ce chiffre parfait et symbolique ne peut être réduit à sa valeur numérique, soit 144.000 ! Ce recensement ultime semble par ailleurs « épouser » les dimensions de la Ville Sainte, la Jérusalem céleste (voir plus loin) dont les limites paraissent infinies et exponentielles. La génération concernée par ce dernier « comptage » relira avec intérêt cette parachah Bamidbar, où furent recensés les noms de leurs prédécesseurs dans le désert.

    (remarque: il existe 9 cantiques dans l’histoire biblique, le 10ème cantique interviendra avec l’avènement du Mashiah -> voir cantique de Moïse et de l’Agneau également en Apocalypse)

    A noter toutefois que dans ce dernier (et dixième ?) recensement de l’Apocalypse, des enfants d’Israël, ceux de Lévi réintègrent « les rangs » comme une tribu parmi les autres, alors que Dan semble disparaître ! Est-ce à dire que tous ceux d’Israël redeviennent prêtres au même titre que ceux de Lévi, comme si la faute du veau d’or était définitivement lavée ? Ou ceux de Lévi cèdent-ils naturellement la place à un Kohen Gadol (Grand sacrificateur) de nature supérieure ?
    Note JYH : Il est tout à fait normal qu'il n'y ait plus de distinctions entre Lévy et les autres tribus (et les "étrangers" qui s'y attachent) puisque Elohim veut un peuple ou "royaume de sacrificateurs" (Exode 19:6; Apoc 1:6; 5:10; 20:6)... voir plus bas. 
    Tous ceux des tribus du véritable "Israël" sont devenus, ou déjà considérés comme, "sacrificateurs" pour le Royaume, excepté Dan qui joue un autre rôle probablement "terrestre"... comme beaucoup "d'armées" aujourd'hui.
    On retrouve d'ailleurs Dan dans le Millénium (Ezéch 48:32) après son probable passage par la "grande tribulation" pour être dans la "grande foule" de Apoc 7:9-14 ?
    A noter que l'on compte (ou nomme) toujours douze tribus et que Lévy n'était pas nommé lorsque Ephraïm et Manassé étaient nommés séparément pour représenter "Yossef" dans les 10 du "Royaume du nord", "l'Israël terrestre" de l'époque...

    Notons également qu’Éphraïm est présent dans ce décompte apocalyptique sous le nom de son père, Joseph, alors que Manassé est décompté en tant que tel. Un traitement spécial semble donc être réservé à ce premier-né de Joseph et par ailleurs spirituellement, premier né de YHWH. Le premier-né Éphraïm semble s’effacer devant son père, comme son père s’était effacé pour qu’existât ce premier-né.
    Un retour d’ascenseur, dirait-on de nos jours ? Une relation « père-fils », qui n’est pas s’en rappeler la relation « Père-Fils » !

     


    273, un nombre étonnant d'un
     « manque » apparent de Lévites !

     

    Dans le désert du Sinaï, Elohim demande donc que soit réalisé un recensement des 12 tribus d’Israël, sauf les lévites. Moïse compte 603 550 hommes âgés de 20 à 60 ans (selon la tradition). La tribu de Lévi comptée séparément est composée de 22 000 (Nombres 3 :39) individus mâles âgés d’au moins un mois (pas de notion militaire, donc s’agissant des familles de prêtres).
    Les lévites devront assurer le service dans le Sanctuaire, en remplacement des premiers-nés d’Israël dénombrés à  22 273 (Nombres 3 :43), disqualifiés pour le service par la faute de leurs parents autour du veau d’or. Cependant, 273 premiers-nés sont en surnombre (Nombres 3 :46) par rapport aux 22 000 lévites (La balance arithmétique (équation) se présente ainsi : (22 000 lévites + 273 rachetés = 22 273 premiers-nés). Ils doivent alors payer une somme de cinq shekels pour leur rachat. Il n’est pas précisé si ces 273 étaient nominativement désignés. Cela est peu probable car cette méthode serait injuste. « Les 273 derniers arrivés au recensement paieraient pour ceux arrivés en premier…? ».

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    Il faut noter que dans le judaïsme actuel, cette mitsvah de rachat du mâle premier né perdure sous le rituel du « Pidyon haBen » (rachat du fils). Ce rituel est directement lié à la 10ème plaie d’Égypte et à la mort des premiers nés égyptiens. Pour éviter que ceux d’Israël soient de même livrés à l’ange de la mort, Elohim exige un rachat des premiers nés de toutes les familles. Mais après la faute du veau d’or, des lévites seront consacrés en échange et à la place des premiers nés…En se consacrant uniquement au sacerdoce, ils rachètent les premiers nés/les prémices d’Israël.
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    Après ce recensement, tous s’aperçoivent qu’il n’y a pas assez de Lévites pour racheter la réalité du TOUT ISRAËL ! Il va donc falloir payer un droit de rachat et imaginer une procédure pour désigner et localiser cet excédent de premiers nés à racheter : au risque d’en faire des brebis perdues de la maison !


    Que déduire prophétiquement et pour notre vision messianique, de cette 
     « différence arithmétique » de 273 êtres à racheter pour un 
    « manque » de Lévites ?

    Nous savons QUI a payé ce prix spécial de rachat pour nous-mêmes et nous comprenons qu'Il s'est présenté Lui-même comme prémices !

    « Vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or que vous avez été rachetés... mais par le sang précieux du Messie, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ». (1 Pierre 1:18-19).


    Ce nombre de rachetés est-il limité à 273 ? Observons ce nombre de 273.

    - Considéré en trois chiffres séparés de 2+7+3 (beth-zayin-gimmel), sa valeur gématria devient 12 ! Un chiffre symbolique qui renvoie à lui seul à la totalité des 12 tribus. 

    Quand l’excédent à racheter (273) renvoie symboliquement à la partie déjà rachetée (22 000 parmi les 12), ce n’est plus un excédent, c’est une partie prophétiquement légitime qui est potentiellement reconnue comme des futurs sacrificateurs, à l’image de ceux qui prophétisaient dans le camp et qui n’étaient pas avec Moïse près de la tente (Nombres 11 :27). C’est un germe de croissance exponentielle souhaitée du Corps du Messie afin que tous, deviennent à terme Israël et lutteurs avec Elohim ; un peuple de sacrificateurs dans sa totalité.

    - Considéré en nombre entier de 273 (resh-ayin-gimmel), c’est le nombre de jours des 9 mois de grossesses assumées par la femme pour donner la vie. L’image de la « femme et de l’enfant mâle » de l’Apocalypse porte donc implicitement ce chiffre de 273 ! Cette même femme amenée au désert se transforme plus loin dans le texte en « épouse » invitée aux « noces de l’Agneau »…Or, elle a porté un enfant mâle 273 jours : cette épouse est l'image de tous les prémices qui sont rachetés.

    - La Torah est pleine de codes arithmétiques. Récemment des chercheurs y ont même trouvé les fréquences radios des ondes couleurs.

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    Dans ce registre, « 273 » est un chiffre bien connu des physiciens et astrophysiciens.
    C’est la température du « zéro absolu Kelvin » calculé à « -273° Celsius ».
    La température des étoiles peut monter à l’infini, mais elle ne peut pas descendre en dessous de -273°. C’est aussi la température du vide stellaire. A cette température tout est figé il n’y a plus de développement, donc de vie.
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    Symboliquement, ce manque de « 273 sacrificateurs » appelle donc un complément par rachat qui dépassera le chiffre minimal de 273, pour permettre la perfection et la plénitude sacerdotale, ce nombre complémentaire a donc vocation à se greffer et à être racheté au titre des prémices pour devenir un peuple de sacrificateurs !!! Englobant ce que nous appelons le Tout Israël…

    Yeshoua ha Mashiah est ce "prémices", le premier des premiers-nés rachetés, en effet Il n'était pas de Lévy, Il fut de Yehoudah (Juda), c'est Lui qui nous rachète et nous greffe sur le TOUT Israël en nous invitant à participer au Sacerdoce !

    “Je mettrai un signe parmi elles (les nations), Et j’enverrai leurs réchappés vers les nations, A Tarsis, à Pul et à Lud, qui tirent de l’arc, A Tubal et à Javan, Aux îles lointaines, Qui jamais n’ont entendu parler de moi, Et qui n’ont pas vu ma gloire ; Et ils publieront ma gloire parmi les nations.
    Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, En offrande à YHWH, Sur des chevaux, des chars et des litières, Sur des mulets et des dromadaires, A ma montagne sainte, A Jérusalem, dit YHWH, Comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, Dans un vase pur, A la maison de YHWH. Et je prendrai parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit YHWH.” (Esa 66:19-21 NEG)

    Et tels les lévites qui sont Israël et qui n’ont pas de propriété propre dans le territoire d’Israël, nous pouvons alors dire : « Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes car vous avez été rachetés à un grand prix »
    (1 Co 6:19,20)

    L’image messianique des « 12 ou 273 premiers nés excédentaires » rachetés à grand prix, nous fait-elle penser à une réalité biblique et prophétique bien connue ? Oui ! Dans la vision de la Jérusalem céleste du livre de la révélation de Yéshoua, les 12 portes portant le nom des 12 tribus, sont associées à 12 pierres de fondation des murailles portant le socle de l’Agneau en son centre.

    Ses murailles font 144 coudées, soit 12 x 12 (écho et allusion au nombre des
    « marqués »). S’agit-il d’une loi à croissance exponentielle symbolique où la taille des murailles semble devoir s’élever sans limites ? En effet, le carré de la ville est mesuré à 12 x 12 x 1000 stades…soit environ un carré de 2000 Kms de coté, et son « cube » à 12 x 12 x 12 ! Il n’y a pas de limites à la capacité d’accueil de la cité du Roi des rois. Notons également que cette ville est accessible aux quatre points cardinaux par 12 portes : un écho évident à l’organisation du campement dans le désert autour du Mishkan et prescrit dans cette parachah Bamidbar.

     

    Conclusion: le livre de l'Apocalypse est-il un livre à relier à la Torah ? Assurément, il fait écho à la Parachah Bamidbar car comme dans le livre des Nombres, il est question de désert, de décompte, de rachat et de mariage-fiançailles (voir haftarah plus loin).

    La Torah considère que le jugement est la contrepartie à accepter pour tout recensement (voir le recensement du roi David en 2 Samuel 24). La question posée devient en effet: «  fais-tu partie de cette communauté que l'on appelle Israël ? » (Lire Hébreux 11). Le recensement implique donc une interpellation individuelle de chaque personne : « Es-tu digne d'être nommé membre du collectif Israël ? » Le dénombrement est donc bien en lui-même un jugement.

    Le 1er dénombrement effectué par Moïse après l’évaluation approximative de la sortie d’Égypte, est celui de l’expiation et du recensement des rescapés suite à la faute du veau d’or : nous avions alors le nombre de
    603 550. A l’occasion de ce second recensement qualitatif et nominatif de cette parachah Bamidbar, nous obtenons exactement le même chiffre de 603 550.

    Qu’en conclure ? Que personne n’est décédé en un an ? Que personne n’a changé d’âge et atteint le seuil fatidique des 20 ans ? Vingt-six chapitres et trente-neuf ans plus tard, nous sommes toujours dans le livre des Nombres et un nouveau recensement est décrété. A nouveau, nous est fourni un chiffre, celui de 601 730. Nous remarquons que la tribu de Shimon a été dramatiquement décimée (ils étaient 59 300, ils ne sont plus que 22 200) alors que les rangs de Ménashéh ont gonflé (20 500 hommes en plus). Or, ces décomptes précis du libre Bamidbar trouvent un écho différent dans la partie des prophètes (haftarah) qui est rattachée à cette parachah.

     


    Haftarah de Hoshéa/Osée sur Bamidbar - cohérence entre les livres de Moïse et Apocalypse.

     

    Le prophète Hoshéa évoque le nombre des enfants d'Israël, non par un recensement statistique, comme dans la parachah, mais en comparaison au sable de la mer (Osée 2:1). Dans les deux textes, le peuple d'Israël se retrouve au désert.
    « Et le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer qui ne se mesure pas et qui ne se dénombre pas ».
    Que signifie un nombre qui ne se mesure pas et qui ne se dénombre pas ? (une autre logique exponentielle et sans limite… ?)

    Le prophète parle de l'avenir glorieux d'Israël, quand celui-ci sera appelé
    « Les fils de l'Elohim vivant ». Quant au présent, le prophète juge avec sévérité la conduite d'Israël. Il compare le peuple à une épouse insensée, ingrate et infidèle. Toutefois, le prophète promet qu'Israël fera Téchouvah (retour –repentance), « ne trouvera plus les sentiers de ses amants… » et qu’il y aura avec son Seigneur, une nouvelle union à laquelle le prophète donne le beau nom d’heureuses « fiançailles ». Hoshéa prononce les paroles suivantes de Elohim qui constituent les derniers versets de la haftarah liée à Bamidbar :
    « Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ; je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras YHWH

    Le croyant en Yéshoua aura immédiatement reconnu les « noces de l’Agneau » dans cette prophétie d’Osée qui lie « fiançailles et désert ».

    «Soyons dans l’allégresse et dans la joie, rendons gloire à Elohim, car voici les noces de l'Agneau, et Son épouse s'est faite belle... » (Apo. 19 :7) et « les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât dans le désert, en son lieu, où elle est nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent… » (Apo. 12 :14).

     


    La Torah a été donnée Bemidbar, dans le désert...

     

    Le désert est un endroit abandonné à lui-même. Personne ne s’approprie un désert comme un jardin ou une propriété. C’est une terre qui appartient à tout le monde et à personne. Il en est de même pour la Torah qui n’est pas l’héritage d’un homme en particulier (pas même Moshéh) mais appartient à chaque être qui veut s’en saisir et dans une même mesure, sans considérations de situations sociales. La Torah est ainsi un héritage pour le tout Israël, les 12 tribus et les associés (part excédentaire rachetée dans une logique exponentielle, voir plus haut).

    Le désert est stérile. Il est en général dépourvu de vie végétale, il n’y a rien mis à part de la poussière, de la terre, du sable…et des animaux dangereux tels le scorpion ou le serpent. Il en est de même pour quelqu’un qui veut assimiler la Torah. Il lui faudra être humble et se défendre contre l’orgueil, et se considérer telle la poussière, la terre, le sable...

    Dans un désert, il manque les nécessités indispensables à la survie de l’individu comme l’eau, la nourriture, les vêtements...Durant les 40 années passées dans le désert, les enfants d’Israël ne manquèrent de rien. Il en est de même pour nous aussi qui devons en priorité progresser avec la Torah-Parole malgré les exigences de la vie. Elohim pourvoira aux nécessités matérielles si tel est Sa volonté et si nos coeurs sont bien disposés.

    La révélation de la Torah ne pouvait se faire dans un lieu agité et parasité par l’activité humaine (commerciale, politique, militaire…). La loi de Elohim, destinée à soigner la création, ne pouvait apparaître que dans un contexte totalement détaché de toute problématique humaine, ainsi que l’exprime le prophète : « C’est pourquoi, voici, moi, je l’attirerai, et je la mènerai au désert, et je lui parlerai au coeur » (Osée 2:14).

    Ce qui est important à noter, c'est que le désert, le Midbar est constitutif de la parole divine. En hébreu, le mot Midbar (Désert) a la même racine que le mot daber ou davar (Parler/Parole). Comme si la parole de Elohim ne pouvait s'acquérir qu'au prix d'un long silence, à l’écoute d’un désert qui murmure. Ce que fit Yeshoua, en préambule de Son ministère terrestre.

     

    Shabbat Shalom vé-shavoua tov


     

    JYH
    D'après "Blog Qéhila"
    26/05/2017
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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