• Parachah "Yithro"




    Pensée :

    “Souviens–toi du jour du Shabbat, pour le sanctifier. six jours tu travailleras, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le Shabbat consacré à YHVH, ton Élohim, tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ta bête, ni ton étranger qui est dans tes portes. Car en six jours YHVH a fait les cieux, et la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi YHVH a béni le jour du Shabbat, et l’a sanctifié.” (Ex 20:8-11)

    La quatrième Parole ou commandement du décalogue est particulier… il est le seul à présenter le Tétragramme sacré « YHVH » par trois occurrences, le liant ainsi à trois occurrences du terme « Shabbat ». Celui qui est loué comme « Saint, Saint, Saint » « Qadosh, Qadosh, Qadosh » s’associe très explicitement au Shabbat ! Seigneur, qu’avons- nous fait de ce jour d’exception que Tu as sanctifié de Ton Grand Nom ?



    PARACHAH : « YITHRO »
     (Jéthro)


    Shabbat 18 février 2017
    (Commentaire de 2008-2012) 


    Lectures :
    Parachah : Chémoth / Exode 18 à 20 fin Haftarah :
    YéshaYahou / Isaïe 6 :1 à 7 :6
    Bérith Hadachah : Miphaloth / Actes 2 :1 à 21


    Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé de la parachah : Le peuple d’Israël campe en Horev, à la montagne d’Élohim. Yithro, beau père de Moshéh, sacrificateur de Midian, va à leur rencontre. Yithro sacrifie en l’honneur de l’Élohim d’Israël. Il donne des conseils d’administration à Moshéh. Au Sinaï, le peuple se sanctifie pour aller à la rencontre d’Élohim. YHWH descend sur le Mont et s’adresse au peuple. Moshéh est prédisposé pour transmettre les paroles d’Élohim auprès du peuple. Élohim prononce les Dix Paroles [Asséreth hadibberoth], communément appelées les Dix Commandements, qui seront suivies d’autres règles. La parachah s’arrête sur une loi concernant l’autel. Cette parachah est si fondamentale que son étude relève de la mission impossible. En effet, que dire de plus sur l’Alliance du Sinaï ? Quel trésor pourrait-il encore se cacher dans cette parachah qui révèle au peuple d’Israël les dix Paroles de YHWH ? Tout a été dit, tout a été décortiqué, tout a été révélé ; 3500 longues années d’études, de méditation et de prières pour intégrer et appliquer les termes de cette Alliance.



    Yithro
     (Jéthro)


    Cette parachah centrale dans l’Histoire des hébreux porte le nom d’un non Juif : particularité qui n’a pas manqué d’interroger les commentateurs d’hier et d’aujourd’hui. Ce non Juif (ce goy) va éclairer Moshéh et Aharon dans l’art des qorbanoth (sacrifices) tels que pratiqués par les prêtres madianites. Moshéh a vécu 40 ans avec son beau-père, fils d’Avraham et de sa seconde femme Qétourah, comme lui-même Moshéh est fils de Lévi, fils de Yaaqov et donc d’Avraham et de sa première femme Sarah.

    A cet égard, les autels midiyanites ne sont pas si différents des autels de leur ancêtre, père de la Foi. Mais le Nom avec lequel YHWH s’est révélé à Moshéh n’est pas encore connu de Yithro : ce dernier ne va pas tarder à se convertir en écoutant avec attention et intelligence son gendre raconter les plaies et la sortie d’Égypte. Il va « reconnaitre » YHWH et dédier son culte à Celui qu’il connaissait déjà comme étant « El Shaddaï » l’Élohim de ses pères, mais qui était devenu au fil des générations un Élohim parmi d’autres.

    « Et Yithro dit : Béni soit YHWH qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main du Pharaon, qui a délivré le peuple du pouvoir des Égyptiens ! Je reconnais maintenant que YHWH est plus grand que tous les dieux car la méchanceté des Egyptiens est retombée sur eux. Yithro, beau-père de Moshéh, fit un holocauste et des sacrifices (pour les offrir) à Élohim. Aharon et tous les anciens d’Israël vinrent participer au repas avec le beau-père de Moshéh, en présence d’Élohim. » (Exode 18 :10)

    Yithro, le non Israélite, s’est greffé sur l’Histoire des enfants d’Israël par le mariage « autorisé » de sa fille Tsiporah avec Moshéh. Les enfants de cette lignée mixte madiano-israélite deviendront serviteurs au Tabernacle, comptés au titre de Lévites. Nul ne sait - certains l’affirment, d’autres le présument, d’autres encore en doutent - si ce repas pris en commun était conforme aux règles alimentaires qu’Israël recevra plus tard, après l’épisode du veau d’or et la profanation de l’autel par les deux fils d’Aharon. Mais Aharon et les anciens - en présence d’Élohim - participent à ce repas organisé et présidé par Yithro, sacrificateur de Madian. Ce personnage énigmatique explique à lui seul comment et pourquoi le mariage de Moshéh et Tsiporah n’était pas que le fruit du hasard. Quand le sacrificateur de Madian croise en plein désert les futurs sacrificateurs lévites pour partager avec eux ce qui semble être le premier holocauste agréé après la sortie, c’est une « rencontre au sommet ». Retenons que Élohim autorise Moshéh et Aharon - futur Grand Sacrificateur - à participer à un repas dont les modalités pratiques ne semblent pas poser de problème de cohabitation, voire de communion.


    Yithro ne se joint pas pour autant à « l’exode » des hébreux et ne partagera pas leur destin dans ce désert. Plus tard même, ce sera la guerre avec les arabes madianites qui auront peur des Israélites.

    Avant de repartir, le beau-père de Moshéh va donner un conseil de gestion
    « politique » à son gendre : mais sa recommandation intelligente et brillante, d’un point de vue humain, va se révéler une source d’ennuis par la suite. YHWH interviendra pour pallier cette hiérarchie pyramidale que Moshéh met en oeuvre sur les conseils de Yithro.

    « Moshéh écouta la voix de son beau-père et fit tout ce qu’il avait dit. Moshéh choisit des hommes de valeur parmi tout Israël et les établit à la tête du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Ils jugeaient le peuple en tout temps. » (Exode 18 :24)

    Cette organisation humaine est trop « égyptienne » pour être agréée. Moshéh la remplacera et/ou la complétera par 70 anciens animés de son souffle (1) et qui jugeront le peuple de façon « transversale » et non « pyramidale ». (Voir Nombres 11 : 14-17)
    (1) C’est devant ce même tribunal de 70 sages que va comparaitre l’Adon Yéshoua ; descendants du premier tribunal mosaïque, ces derniers n’ont pas reconnus Celui qui était pourtant déjà aux côtés de Moshéh, la Loi Vivante.
    « Car, si vous croyiez Moshé, vous Me croiriez aussi, parce qu'il a écrit à Mon sujet. Mais, si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous Mes paroles ? » (Jean 5:46)

    Cet épisode met en lumière la facilité avec laquelle un homme - fusse-t-il près d’Élohim et régulièrement inspiré - peut se tromper dès lors qu’il laisse parler son bon sens et ne consulte pas Élohim. L’organisation et la gestion "divine" (de Elohim) n’ont rien à voir avec les modèles d’organisation de ce monde. Puisse cette mise en garde évidente nous aider à veiller les uns sur les autres dans nos assemblées.



    Entête de texte ou condition d’acceptation


    « Je suis YHWH ton Élohim, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. » (Ex. 20:2)

    Selon les sensibilités, cette phrase peut-être comprise différemment. Pour les uns, elle est un en-tête de texte qui a pour objet de présenter YHWH, l’Auteur des Dix Paroles.

     Pour d’autres sensibilités, elle est partie intégrante du verset 3 suivant :
    « Je suis YHWH, ton Élohim, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude », suivi de : « Tu n’auras pas d’autres Élohim devant ma face » ce qui peut se comprendre comme une déclaration d’exclusivité à laquelle le peuple ne peut qu’adhérer.

    Ce qui vient d’être énoncé s’affiche comme une condition préalable d’acceptation de l’ensemble des Paroles du décalogue, ce qui pourrait s’énoncer :

    « Si Je Suis ton Élohim, si tu viens à Moi comme Je suis venu vers toi, alors c’est Moi qui te fais ou te ferais sortir de toutes tes « Égypte ». Le signe qui sera la preuve que Je t’ai fait sortir est que tu mettras en pratique toutes les Paroles qui suivent. Par elles tu acquerras le bon sens de la vie et une raison saine, elles seront ton environnement spirituel, moral et pratique qui te mènera comme le pédagogue vers Celui qui est le chemin, la vérité, la vie. Car si tu reconnais à travers elles le Fils, tu auras aussi le Père. » 

    « Celui qui croit au Fils d’Élohim a ce témoignage en lui–même ; celui qui ne croit pas Élohim le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Élohim a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Élohim nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils d’Élohim n’a pas la vie. » (1 Jn. 5:10-12)



    De la terre ou des pierres brutes


    « Tu m’élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices d’actions de grâces, tes brebis et tes boeufs. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. Si tu m’élèves un autel de pierre, tu ne le bâtiras point en pierres taillées ; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais. » (Ex. 20:24-25 NEG)

    La terre et la pierre brute comme support d’autel nous renvoient à des images tellement connues que nous ne réalisons pas immédiatement la relation.

    Quelle description peut-on faire d’un autel comme celui qu’Avraham, Yitshaq, Yaaqov, voire Yithro, auraient dressé pour offrir un sacrifice ? Une base de terre ou des pierres brutes, pardessus, du bois, sur le bois, la victime. Projetons-nous maintenant à Golgolthah. Qu’aurions-nous vu ? De la terre mêlée de pierres, sur la terre, deux pièces de bois, sur le bois, l’Agneau d’Élohim, la victime. La mitsvah d’organiser l’autel sur de la terre ou de la pierre brute n’est pas un caprice "divin" (de Elohim), ni une facilité de construction, mais comme tous les détails de la Torah, c’est une véritable ordonnance prophétique.

    La terre, la matière, c’est le mot hébreu « Adamah », qui évoque l’homme Adam. Adam est celui qui vient de la terre. La pierre c’est le mot hébreu
    « éven », qui évoque les pierres vivantes que sont les hommes constituant le Temple, Corps de Celui qui est la victime expiatoire, l’Agneau d’Élohim.
    N’est-IL pas le second « Adam » ?

    « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole d’Élohim et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. » (Ap. 6:9)



    La nudité - un petit verset qui en dit long - réflexion

    « Tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité ne soit pas découverte. » (Ex. 20:26 NEG)

    Le précepte relatif à la précaution sur la nudité semble de nature très
    « pratico-pratique » si on le compare à la dimension universelle des Dix Commandements et à la règle sur l’autel qui le précède. Question : pourquoi la Torah (Moshéh en énonce toujours au juste endroit les paroles) vient-elle nous instruire dans ce texte aussi important, aussi fondamental, sur un aspect que nous pourrions qualifier de secondaire, de superficiel ? Un autre chapitre énonçant les règles pratiques du sacerdoce n’était-il pas plus judicieux pour y placer ce type de règle ?

    Nous pouvons penser qu’à travers cette organisation du texte, Élohim nous rappelle qu’à Ses yeux il n’y a pas de grandes choses d’une part et de petites choses d’autre part. Quand les éléments évoqués ont trait à Sa Sainteté tout est important. Pourquoi ? Si, malencontreusement nous ne savons pas honorer convenablement les grands commandements, à fortiori nous serons facilement enclins à négliger les aspects qualifiés de « secondaires » et à n’y prêter aucune attention. Les abroger par facilité ou par tolérance permissive ou par souci de modernisme décalé, c’est introduire ainsi, un peu à la fois comme un levain, une petite profanation du sacré. Petite profanation qui peut évoluer jusqu’à permettre des « tolérances » aux aspects beaucoup plus dramatiques ! N’avons-nous pas aujourd’hui, dans certaines assemblées, accepté les mondanités, expressions de désobéissances et de profanations introduites sous le couvert de tolérance ? Tant et si bien qu’il devient de plus en plus admis que le monde et ses modes s’imposent et infléchissent l’environnement de la foi, et qu’à l’inverse la démonstration de la foi authentique est qualifiée de ringarde et de ridicule.

    Si la dérogation (ou désobéissance) à un clair précepte d’Élohim devient
    « acceptable » aux yeux des hommes dévoyés, et que ces hommes s’approchent de ce qui peut s’appeler un autel d’Élohim, comme s’approche celui qui offre un sacrifice, ne verrons-nous pas, à travers la Parole, la nudité évidente de ces personnes ? Ne verrons-nous pas quelque chose de honteux, et de condamné par la Parole elle-même ? Ne dira-t-on pas : c’est de la profanation ! Pensons, pour illustrer le propos, à l’admission des mariages homosexuels dans les églises. Ces personnes, sans retenue et mues par un esprit de provocation ou de complet égarement, s’avancent sans crainte en une supposée présence d’Élohim ! La nudité spirituelle s’affiche.

    Ils virent qu’ils étaient nus ! Adam et Havah (Eve) firent cette constatation. Était-elle d’ordre purement physique ? Certainement pas. Leur nudité résultait de leur désobéissance, désobéissance qui était elle-même le résultat d’une ruse, d’une séduction, d’une confusion, d’une idée qui semblait bonne, bonne pour ouvrir l’intelligence, ou plutôt une idée qui mettait à l’honneur leur propre intelligence, hors de l’ordre divin, ce qui s’apparente à l’orgueil. Leur nudité-désobéissance rompait la divine communion dont ils bénéficiaient en Éden. Ils surent qu’ils ne pouvaient plus se présenter devant Élohim à cause de leur nudité. Élohim leur fit des vêtements symboliques de peau. L’hébreu dit du serpent qu’il était « aroum », traduit par « rusé », et du couple édénique qu’il était « éyrom » traduit par « nu ». Ces deux mots possèdent les mêmes lettres [ayin, rech, mem] qui sont les racines des verbes : ruser, déshabiller, dépouiller.

    Néanmoins le couple édénique était conscient de son état de nudité. Ils subirent la sentence due à leur « nouvel état ». Ils se laissèrent revêtir d’un vêtement mais ils ne se révoltèrent pas. Ils n’imposèrent pas leur nudité, leur fierté ; déjà ils s’étaient cachés, car une sainte crainte les saisissait. Aujourd’hui, alors que le Seigneur nous donne la possibilité de nous
    « réconcilier » avec Lui, les hommes non repentants exposent à la vue de tous leur fierté de rebelles en des lieux qui se doivent d’être « saints » !
    Et ils n’ont pas la crainte de s’approcher de l’Élohim Vivant …

    Tu ne monteras pas à mon autel par des marches afin que l’on ne découvre pas ta nudité. Tu profanerais la sainteté de la même manière qu’en portant le fer sur la pierre brute (verset 25). Celui qui officiait à l’autel était au service du peuple devant Élohim. Sa condition ne devait pas être un prétexte à s’élever et à se prévaloir hiérarchiquement au regard de toute la communauté. Dans le même ordre d’idée, et dans ce temps qui se situe avant le veau d’or, rien de ce que l’homme mettait devant Élohim en termes de sacerdoce ne devait être, même partiellement, marqué du travail de l’homme. Ceux qui s’approchaient pour le service devaient être « purement » habillés, symboliquement revêtus de l’habit qu’Élohim donne pour couvrir notre nudité … notre péché … car le péché ne peut paraître devant Élohim.  

    « Parce que tu dis, Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. » (Ap. 3:17)

    « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! » (Ap. 16:15 NEG)

    « Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu ; elles mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. » (Ap. 17:16 NEG)

    Ces trois versets d’Apocalypse ont bien rapport à la nudité spirituelle, nudité qui s’impose lorsque l’homme dit « religieux, plein d’orgueil » de titres, de notoriété, se vante de tout savoird’être puissant, et pactise jusqu’à la prostitution avec le monde. Cet homme sera dépouillé, déshabillé, mis à nu ! On ne peut présenter le culte à Élohim et être nu.



    Garder ses vêtements et les blanchir

    « Mais revêtez–vous du Seigneur Yéshoua Messie, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Ro. 13:14)

    « Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. » (Col. 3:14)

    Voilà l’habit acceptable pour devenir « un peuple de sacrificateurs », ceux qui s’approchent du sacerdoce sans honte !

    « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Élohim qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. » (Ap. 7:9-10) voir 6 :11 et 7 :14)

    Non, dans la Torah il n’y a pas de mitsvah (commandement) secondaire. Il y a des « Yod » et des « traits de lettres » qui ont une lourde résonance.

    « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul yod ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. » (Mt. 5:18)

    Si nous méprisons un seul de ces petits commandements, nous détruisons tout le reste. Est-ce vrai ? Oui. Pour avoir transformé la 4e Parole du décalogue, le christianisme historique a fini par faire naufrage au regard de tous les autres. L’Histoire est là pour nous l’attester. 

    Restons vêtus, recouverts de l’habit de Marque : « Yéshoua ha-Mashiah, Ben Élohim Israël ! »

    Nous disons cela, car plusieurs L’ont abandonné pour plaire aux hommes.



    Alliance du Sinaï

    « YHWH dit à Moshéh : Descends, avertis solennellement le peuple, de peur qu’il ne se précipite vers YHWH pour regarder, et qu’il n’en tombe un grand nombre. Que les sacrificateurs euxmêmes qui s’approchent de YHWH , se sanctifient aussi, de peur que YHWH ne cause des pertes dans leurs rangs. » (Exode 19 :21)

    Le Tabernacle « Mishkan » n’existe pas encore mais l’explication divine et pédagogique de l’action sacerdotale s’initialise sur la montagne d’Élohim. Nettoyage des vêtements et sanctification généralisée du peuple sont des préalables à la rencontre et à la concrétisation de l’Alliance.  

    La menace est réelle pour ceux qui ne respecteraient pas la mise en garde. Seuls Moshéh et Aharon pourront s’approcher au plus près de la montagne et de la nuée. Les autres ne peuvent pas la toucher ni même s’en approcher.

    La montagne d’Élohim - naturelle et non construite de mains d’hommes - est déjà en soi une représentation du Saint des Saints du prochain Tabernacle car YHWH choisit de « s’y poser » en sécurisant la zone. Nuée, éclairs, tonnerres, tremblements de terre, fournaise : tout concourt pédagogiquement à la sainte crainte et au respect.

    « Moshéh dit au peuple : Soyez sans crainte ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve que Élohim est venu, et c’est pour que vous ayez pour lui de la crainte, afin de ne pas pécher. » (Exode 20 :20)

    L’Alliance qui va être scellée au Sinaï est unique dans l’Histoire : l’attention du peuple est requise et nul ne doit vaquer à ses affaires profanes. Tout est organisé dans ce sens, car YHWH aurait pu également se révéler dans un souffle léger ou par des petites langues de feu, comme au jour de la
    « pentecôte » vécue par les apôtres de Yéshoua. Mais « cette façon » plus douce de parler n’aurait pas été propice à capter l’attention de 2 millions d’individus en marche forcée dans un désert depuis plus de 3 mois.

    Ainsi, à l’occasion de cette première Alliance, l’homme qui annonce vouloir
    « faire tout ce que YHWH a dit » obéit par crainte.

    Au bénéfice d’une Alliance renouvelée à Golgoltha, l’homme qui s’engage de la même manière à « faire tout ce que YHWH a dit » obéit quant à lui par libre adhésion et reconnaissance, non sans oublier l’état de sanctification nécessaire à l’approche de « cette montagne ». Cet état compatible avec le culte ne peut être atteint qu’en respectant les commandements d’Élohim.



    Les dix Paroles

    « Vous ne ferez pas à côté de moi des dieux d’argent ni des dieux d’or ; vous ne vous en ferez pas. Tu me feras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes, tes sacrifices de communion, ton petit et ton gros bétail. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai vers toi et je te bénirai. Si tu fais un autel de pierre, tu ne le bâtiras pas en pierres taillées ; car en brandissant ton outil sur la pierre, tu la profanerais. » (Exode 20 :23)

    Remarquons que YHWH introduit Ses commandements par une interdiction relative aux représentations divines en argent et en or. Cette déprogrammation égyptienne est-elle à ce point urgente pour être ciblée aussi précisément ? La suite du récit du Shémoth et l’épisode du veau d’or plus particulièrement en témoignent. L’Alliance « de la première montée au Sinaï », conclue par du sang versé sur le peuple, sera alors rompue très vite et Moshéh sera contraint de remonter sur la montagne et d’en descendre avec d’autres lois, plus précises, mais plus contraignantes aussi. L’Alliance « de la deuxième montée au Sinaï » se caractérise en effet par des tables de lois pré-taillées par la main de Moshéh et non plus par Élohim.

    Il faudra par ailleurs l’intervention expresse et la prière insistante de Moshéh pour qu’Élohim ne détruise pas le peuple corrompu par le veau d’or. Seules la prière d’amour et la demande de pardon peuvent éteindre le feu d’Élohim. Nous sommes à cet égard tous des Israélites agenouillés devant
    « nos veaux d’or » aux multiples formes et visages, mais nous avons un
    « Moshéh » qui prie pour nous constamment : il s’appelle Yéshoua. Ce
    « prophète semblable à Moshéh » - qui est Mashiah et Fils d’Élohim - s’est exprimé sur les 10 Paroles reçues au Sinaï. Il les résuma à un double précepte : aimer Élohim et aimer l’homme.

    « Car la Loi se trouve accomplie tout entière par l’obéissance à cette seule parole : Aime ton prochain comme toi-même. » (Galates 5:14) 7

    A la question « pourquoi 10 paroles » et pas 9 ou 11, une réponse peut être esquissée. Il y a 10 Paroles car il y a eu 10 plaies sur l’Égypte. Ainsi, les Israélites, qui ont vécu ces 2 épisodes en moins de 3 mois, ont-ils devant eux une alternative pédagogiquement très claire : choisir le chemin de la vie ouverte par les 10 commandements ou choisir la route de la mort qui mène aux 10 plaies d’Égypte. Choisir la vie ou la mort en toute liberté de conscience est un gage de libre arbitre et concrétise une Alliance quasi contractuelle entre la créature et son Créateur.

    Dans ce contrat d’Alliance, YHWH stipule également qu’Il ne souhaite pas d’autels taillés de main d’homme. C’est un commandement clair et sans ambiguïté dont la seule vocation est de freiner toute les pulsions humaines issues du « syndrome de Babel ». Non, notre Élohim n’attend pas de nous que nous lui construisions du plus beau, du plus grand, du plus éclatant, du plus
    « cher » que le voisin ! Cette pulsion de bâtisseur est une pulsion « caïnite » et ne relève pas du témoignage d’Abel. Sachons rester simples dans notre culte. Notre Élohim nous reprochera-t-Il de nous réunir pour Lui dans une étable et/ou une cabane ?

    « Saint, saint, saint est YHWH des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Isaïe 6 :3)  


    Shabbat Shalom vé-shavoua tov 




    JYH
    17/02/2017
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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    Rediffusion 2017

    "Saint Valentin", "Lupercales" et faux amour...



    Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, considéré comme la fête des amoureux, les couples (préalablement formés ou en constitution) en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

    Mais sachons que l’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. 

    EN EFFET, DANS LE CALENDRIER DE L’ATHENES ANTIQUE, LA PERIODE DE MI-JANVIER A MI-FEVRIER ETAIT LE MOIS DE GAMELION, CONSACRE AU MARIAGE SACRE DE ZEUS ET DE HERA. 
    PAR AILLEURS, DANS LA ROME ANTIQUE, LE JOUR DU 14 FEVRIER ETAIT NOMME LES LUPERCALES (UN JOUR DE FETE OU LES JEUNES FILLES CELIBATAIRES SE DISPERSAIENT AUX ALENTOURS DE LEUR VILLAGE ET SE CACHAIENT EN ATTENDANT QUE LES JEUNES GARÇONS CELIBATAIRES LES TROUVENT ) OU FESTIVAL DE LUPERCUS, LE "DIEU" DE LA FERTILITE, QUE L’ON REPRESENTE VETU DE PEAUX DE CHEVRE. 

    Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s’approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l’accouchement. CETTE SOLENNITE PAÏENNE HONORAIT JUNON, DEESSE ROMAINE DES FEMMES ET DU MARIAGE, AINSI QUE PAN, LE DIEU DE LA NATURE.

    "Saint Valentin", "Lupercales" et faux amour...

     

    À l’origine une coutume païenne, cette fête a finalement été assimilée par l’Église catholique romaine par la désignation de saint Valentin comme saint patron des couples. (!) 
    Et elle fait partie de la liste des fêtes "chrétiennes" (la fête de pâques, la noël…etc.) qui se sont substituées à des fêtes païennes et qui s’impose d’une façon ou d’une autre à tous les "chrétiens".
    Tandis que les fêtes de L’Eternel-YHWH, qui tiennent lieu de convocations solennelles, instituées par ELOHIM sont expressément ignorées.

    ELOHIM a dit :
    Romains 12-2 : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Elohim, ce qui est bon, agréable et parfait".

    MAINTENANT QUE TU SAIS, QUE FERAS-TU ? 

    Peut-être que les cadeaux trop beaux répondent exactement aux attentes et les plans trop parfaits ? 
    Mais ELOHIM a également dit : 

    1 Pierre 1-14 : "Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance

    MAINTENANT QUE TU SAIS, QUE FERAS-TU ?"


    Je n’ai pas choisi d’être disciple, j’ai seulement eu la grâce de le devenir.

    Luqas

    https://www.facebook.com/lucaurelienmagloire.nguessan



    Voir aussi: http://jyhamon.eklablog.com/amour-bisounours-pour-la-perdition-ou-amour-agape-donc-saint-pour-le-s-a47190215






    JYH
    7/02/2013
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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