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    Rediffusion 2016

    Par David C. Pack

    Traduit par Jean Richard

    Quelle est l’origine de Noël ? De la Bible ou du paganisme ? Quelle est l’origine véritable du Père Noël, du gui, des arbres de Noël, des guirlandes et de la coutume d’échanger des cadeaux ? Plusieurs voudraient « réintroduire le Mashiah (Christos) dans la fête de Noël ». Y a-t-Il seulement jamais été ? Voici les réponses étonnantes à ces questions !

    Chaque année lorsque l’automne avance, les pensées d’un grand nombre de personnes se tournent vers Noël. C’est le moment où les chrétiens pratiquants doivent se concentrer sur un certain Iésous-christos grec (au lieu de Yéshoua ha Mashiah). Après tout c’est une période qui Lui est dédiée !

    Rudolph, le petit renne au nez rouge, les guirlandes, les arbres décorés, le gui, les échanges de souhaits, la musique de Noël, les marrons grillés ainsi que le Père Noël sont toutes des choses qui sont associées à cette fête. Chacune d’elles apportent à tous ceux qui la célèbrent un sentiment de douce chaleur.

    J’ai grandi dans une famille qui observait Noël et pour laquelle c’était un événement très important, année après année. Nous n’oubliions rien de ce qui faisait partie de la fête. Le 24 décembre au soir, la nervosité croissait à chaque minute qui passait. Mes parents allaient jusqu’à faire chauffer du café noir frais pour le Père Noël juste avant de nous envoyer nous coucher. Je me suis toujours demandé comment ils avaient appris que le Père Noël aimait son café noir, juste comme eux-mêmes l’aimaient. Après avoir été au lit, j’avais de la difficulté à m’endormir et j’étais impatient d’arriver au matin afin de découvrir ce que le « Père Noël » m’avait apporté.

    La véritable origine de NOËL

    Noël est considéré par la plupart comme étant une des plus belles périodes de l’année, celle où les gens en profitent pour donner, pour se rassembler en famille, pour écouter de la belle musique et décorer les maisons, pour manger tous ensemble et même chanter des chants de Noël dans le voisinage (comme ma propre famille le faisait chaque année). Toutes ces coutumes veulent être le reflet de l’adoration que nous avons pour le "Christ" (plus justement "le Mashiah"=Messie). Et, sans conteste, c’est ce que la Bible nous dit de faire, n’est-ce pas ?

    Les réponses à cette question vous surprendront !

    Pourquoi les gens pensent-ils que Noël est merveilleux ? Personnellement, je trouvais cette période merveilleuse. J’ai accepté ce que mes parents m’avaient appris. Je n’avais aucune raison de douter de ce qu’ils m’avaient dit. En fait, ils ne faisaient que m’enseigner ce que leurs parents leur avaient enseigné. Jamais je n’ai remis en question l’origine de Noël !

    La plupart des gens ne réfléchissent jamais aux raisons qu’ils ont de croire ce qu’ils croient ou de faire ce qu’ils font. Nous vivons dans un monde rempli de coutumes mais très peu se soucient d’en chercher les origines. Nous les acceptons généralement comme allant de soi. En fait, la plupart des personnes font ce que tous les autres font — parce que c’est aisé et naturel.

    http://jyhamon.eklablog.com/qu-est-ce-qu-un-chretien-perroquet-a58669799

    Examinons soigneusement les racines de la fête de Noël. Voyons quelles sont les raisons de l’existence des coutumes qui lui sont associées. Pourquoi la fête s’observe-t-elle le 25 décembre ? L’Église apostolique du "Nouveau Testament" (qui n'existe pas !)* observait-elle cette fête ? Cette brochure est remplie de faits historiques qui, une fois regroupés, permettent d’obtenir une image complète. Évitons les suppositions et n’acceptons que les faits qui peuvent être PROUVÉS !
    http://jyhamon.eklablog.com/3-nouveau-testament-au-lieu-de-alliance-nouvelle-ou-renouvelee-a78524315



    Origine païenne

    En 1990, la commission scolaire de Solon, (banlieue de Cleveland) en Ohio, a interdit les représentations de la nativité ou de Noël sous prétexte qu’elles violaient le principe de la séparation de l’Église et l’État. Les parents, outragés par leur décision, traînèrent la commission devant les tribunaux. Ces personnes se sentaient lésées car, disaient-elles, on volait le Noël qui appartenait à leurs enfants et à la communauté. La Commission perdit sa cause ! Les citoyens avaient plaidé que Noël était une tradition universelle qui ne faisait partie d’aucune religion car elle la transcendait. On jugea que c’était une fête séculière qui faisait partie de toutes les cultures à travers le monde.

    La décision de la Cour stipulait que Noël n’avait aucune racine "chrétienne" (et encore moins "Israëlite"=peuple de Elohim) ! Par contre, selon l’opinion de la Cour, la lecture de la Bible et la prière étaient évidemment associées au christianisme — une admission toute à fait remarquable ! La Cour conclut que l’observance de Noël et les scènes de nativité pouvaient continuer car elles ne faisaient pas partie réellement du christianisme ni de la religion — mais que la prière et la lecture de la Bible, qui elles sont « religieuses » devaient demeurées exclues des écoles.

    Pratiquement tout dans la célébration de Noël a ses racines dans les coutumes et la religion romaines. Lisez ce qu’en a dit un important journal américain (The Buffalo News, 22 novembre 1984) : « :La référence la plus ancienne à la célébration de Noël un 25 décembre, est datée du second siècle après la naissance de Yeshoua le Mashiah ("jésucri" pour les pagano-chrétiens). On croit que les premières célébrations de Noël se tinrent en réaction aux saturnales romaines, un festival des moissons à l’occasion du solstice d’hiver —le retour du Soleil — et pour honorer Saturne, le dieu des semailles. Les saturnales étaient une période plutôt chahuteuse à laquelle s’opposaient fermement les chefs austères de la secte chrétienne encore minoritaire de l’époque. La fête de Noël, dit un érudit, a pris de l’ampleur parce qu’elle servit à remplacer l’adoration du soleil (sun) par l’adoration du Fils (Son). En 529 ap. "J.-C".., après que le christianisme fut devenu la religion d’état, l’empereur Justinien fit de Noël une fête officielle. La célébration de celle-ci atteint son summum — certains diront son point le plus bas — pendant la période médiévale lorsqu’elle devint une période de consommation incontrôlée et de festivités encore inégalées. »

    Considérez ces citations tirées de l’Encyclopédie catholique, édition 1911, sous la rubrique « Noël ». « Noël n’était pas une des premières fêtes de "l’Église"…les premières preuves de son existence proviennent d’Égypte. »
    De plus, « Les coutumes païennes de la période des calendes de janvier se déplacèrent vers Noël. » Sous le titre « jour de la nativité », Origène, un des premiers écrivains catholiques admet. : « …Dans les Écritures, on ne voit personne fêter ou tenir un grand banquet le jour de son anniversaire. Ce ne sont que les pécheurs (comme Pharaon et Hérode) qui tiennent de grandes réjouissances l’anniversaire du jour où ils sont nés dans ce monde » (Partout c’est nous qui traduisons et qui soulignons).

    L’Encyclopédie Americana, édition 1956, ajoute : « Noël… ne fut pas observée pendant les premiers siècles puisque l’usage était, en général, de célébrer la mort de personnes importantes plutôt que leur naissance…une fête fut établie pour cet événement (la naissance de Yeshoua le Mashiah) au quatrième siècle. Au cinquième siècle l’Église de l’Ouest ordonna que la fête soit célébrée perpétuellement le jour des rites mithriaques de la naissance du Soleil ainsi qu’à la fin des saturnales, puisqu’il n’y avait aucune certitude quant à la date exacte de la naissance du Messie. »

    Impossible de faire erreur sur l’ORIGINE moderne de la célébration de Noël. Nous pourrions citer plusieurs autres sources. Nous y reviendrons plus loin. Commençons par rattacher ensemble certains faits.

    Cela a pris 300 ans avant que l’Église romaine observe Noël et ce n’est qu’au cinquième siècle qu’elle ne devint obligatoire dans tout l’empire en tant que festival officiel en l’honneur de leur « Christ ».



    Le "Christ" (Yeshoua le Mashiah) peut-Il être honoré par la fête de Noël ?

    La justification la plus fréquente que l’on entend au sujet de Noël est que les gens ont remplacé les vieilles coutumes et intentions païennes en disant que, maintenant, elles sont « centrées sur le Christ. » J’en ai entendu plusieurs dire qu’ils « honoraient le Christ » par leur observance de Noël. Le problème est que Dieu-Elohim ne dit pas que cela est acceptable à ses yeux. En fait, Il nous commande clairement de ne pas le faire. Observer Noël déshonore l'oint de YHWH ! Il considère tout ce qui s’y rapporte comme une abomination ! Nous verrons pourquoi bientôt.

    Yeshoua a dit : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matth 15 :9). Noël n’a pas été ordonné par Dieu-Elohim. C’est une tradition d’hommes. Et Yeshoua poursuit, : « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu-Elohim, pour garder votre tradition » (Mc 7 :9). Chaque année, dans le monde entier, des centaines de millions de personnes font exactement cela !

    Nous allons voir que Dieu-Elohim nous commande clairement, « N’imitez pas la voie des nations ». Or la majorité des gens ne Le craignent pas, mais Elohim leur permet de décider par eux-mêmes. Les êtres humains possèdent le libre-arbitre — libre d’obéir ou de désobéir à Elohim (Dieu) ! Mais malheur à ceux qui ignorent la Parole de Dieu-Elohim !



    Yeshoua est-Il né un 25 décembre ?

    Yeshoua le Messie est né très probablement durant l’automne. Plusieurs croient erronément qu’il est né au début de l’hiver, le 25 décembre ! Ils se trompent.

    Voyez le Adam Clarke Commentary, volume 5, page 370, édition New York :
    « Il était habituel pour les Juifs d’envoyer leurs brebis au désert aux alentours de la Pâque (tôt le printemps), et de les ramener au bercail au début des premières pluies. » Ces premières pluies commencent entre le début de l’automne et la mi-automne. Si l’on poursuit la citation : « Pendant le temps de leur sortie les bergers les surveillaient nuit et jour. Comme… le début de la pluie était tôt au mois de marchesvan, ce qui correspond en partie aux mois d’octobre et de novembre (commençant parfois en octobre), nous constatons que les brebis demeuraient à l’extérieur pendant tout l’été. Comme ces bergers n’avaient pas encore ramené leurs brebis au bercail, on peut supposer que le mois d’octobre n’avait pas encore commencé et que, conséquemment, notre Seigneur n’est pas né un 25 décembre, parce que les troupeaux étaient encore dans les champs. Il n’aurait pas pu naître plus tard qu’en septembre, les troupeaux étant toujours dans les champs, la nuit. En nous basant sur ces faits seulement, l’idée d’une nativité en décembre devrait être abandonnée. Le pacage des bêtes la nuit dans les champs est un fait chronologique
    Vous pouvez aussi lire les citations des Talmudistes par Lightfooth. »

    Luc 2 :8 nous explique que lorsque Yeshoua est né. « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. ».
    Veuillez remarquer qu’ils demeuraient dans les champs. Ceci ne s’est jamais produit au mois de décembre. Esdras 10 :9-13 et le Cantique des Cantiques
    2 :11 montrent que l’hiver était la saison des pluies et que les bergers ne pouvaient demeurer dans les champs la nuit.

    Un grand nombre d’encyclopédies stipulent clairement que Yeshoua n’est pas né un 25 décembre ! L’Encyclopédie catholique confirme directement ce fait. En toute vraisemblance, le Messie est né en automne ! Une longue explication technique prouverait ce point. [En fait, "l'explication technique" est relativement simple à donner: il suffit de savoir que Zacharie, père de Jean le baptiste, était "sacrificateur de la classe d'Abia" (Luc 1:5), que chaque classe avait une période précise de service et que ces périodes sont connues, et qu'au moment de la conception de JB, Zacharie était de service dans le Temple. Pour le reste, la Parole nous révèle que Yeshoua a été conçu (et est donc né) 6 mois plus tard (Luc 1:26)]
    Un autre calcul basé sur les Jubilés le fait naître à Chavouot au printemps... mais de toute façon pas "en hiver" !

    Comme nous savons maintenant que la date du 25 décembre n’est même pas proche de la date de naissance de Yeshoua, d’où proviennent donc les festivals associés à cette date ?

    Lisez maintenant la citation suivante sous la rubrique « Noël ». « Dans le monde romain, les saturnales (17 décembre) étaient une période de réjouissances et d’échanges de cadeaux. Le 25 décembre était également considéré comme le jour de la naissance du dieu des mystères iranien Mithra, le Soleil de Justice. Le Jour de l’An romain (1er janvier), les maisons étaient décorées de verdure et de lumières, et des cadeaux étaient remis aux enfants et aux pauvres. À ces célébrations étaient ajoutés les rites germaniques et celtiques de la bûche (de Noël) provenant du temps de l’entrée en Gaule, en Bretagne et en Europe centrale des tribus teutonnes. La nourriture, la fraternisation, la bûche de Noël et autres gâteaux de la période, la verdure et les sapins, les cadeaux et les souhaits soulignaient tous différents aspects de cette période de réjouissances. Les feux et les lumières, les symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours été associés aux festivals d’hiver, autant païens que chrétiens » (Encyclopédie Britannique, 15E édition, Vol. II, p. 903).

    Une dernière référence au sujet du 25 décembre en tant que date de naissance du Messie est nécessaire. Prenez note de l’article paru dans le Toronto Star en décembre 1984, rédigé par Alan Edmonds et intitulé, « Nous devons beaucoup aux druides et aux Hollandais » (partout, c’est nous qui traduisons). La Réforme a quelque peu terni Noël. Déjà à cette époque certains ecclésiastiques politiciens rusés avaient adopté le festival hivernal païen comme la prétendue date de naissance de Yeshoua de Nazareth et, y avaient joint quelques autres friandises païennes afin de les rendre acceptables.

    Le 25 décembre n’a pas été choisi parce que c’était la naissance de Yeshoua ou même parce qu’il s’en rapprochait. Cette date fut choisie parce qu’elle coïncidait avec le festival idolâtre et païen des saturnales ! Cette célébration doit être soigneusement examinée.
    Quoi qu’il en soit, nous ne connaissons pas la date exacte de la naissance du Messie. Bien que Dieu-Elohim ait pu nous la faire connaître, Il a choisi de la cacher aux yeux du "monde" ! (Mais c'est très probablement pendant l'une des "fêtes de YHWH", Lévitique 23)

    La véritable origine de NOËL

     


    Qui était Saturne ?

    Les citations précédentes ont introduit les saturnales. Examinons plus en profondeur qui était Saturne. Considérons d’abord la citation suivante provenant d’un autre grand journal américain, The Democrat and the Chronicle, Rochester, New York, décembre 1984 : « Le festival romain des saturnales, 17 au 24 décembre, encourageait les citoyens à décorer leurs maisons avec de la verdure et des lumières et à faire des cadeaux aux enfants et aux pauvres. Le festival du 25 décembre, natalis solis invicti ou la naissance du soleil invincible, avait été décrété par l’empereur Aurélien en 274 ap. J.-C. en tant que célébration du solstice d’hiver et plus tard… fut "christianisé" en tant que date à laquelle était né le "Fils de la Lumière".

    Le Dr William Gutsch, président du Musée américain d’histoire naturelle — planétarium Hayden, a confirmé l’origine de Noël par la citation suivante, le 18 décembre 1989, dans le journal de Westchester, The Reporter Dispatch :

    « Les premiers Romains ne célébraient pas Noël mais plutôt une fête païenne appelée saturnales. C’était une fête annuelle qui se tenait au début de l’hiver, ou du solstice d’hiver. C’était la période pendant laquelle le soleil avait emprunté le chemin le plus bas au-dessus de l’horizon et où les jours commençaient à rallonger annonçant par cela une autre saison de croissance.

    Si plusieurs des ornements des saturnales ressemblent, d’une façon ou d’une autre, à ceux que nous avons aujourd’hui, nous savons maintenant où nous avons emprunté…nos traditions des fêtes. En réalité, on a suggéré que bien que Yeshoua ne soit fort probablement pas né à la fin décembre, les premiers chrétiens, étant toujours une secte hors-la-loi, avaient changé la date de la célébration de Noël pour celles des saturnales afin de ne pas attirer l’attention sur eux pendant qu’ils célébraient leur propre fête. »

    Les saturnales, bien entendu, célébraient Saturne, le dieu du feu. Saturne était le dieu des semailles parce que la chaleur du soleil était nécessaire pour permettre l’ensemencement et la croissance des cultures. Il était aussi adoré lors de ce festival qui se tenait au plus creux de l’hiver, afin qu’il revienne (il était le « soleil ») réchauffer la terre pour que les semailles de printemps puissent avoir lieu. La planète Saturne a hérité ce nom plus tard car, parmi toutes les planètes, ses anneaux et sa couleur rouge brillant représentait le mieux le dieu du feu !

    Virtuellement chaque civilisation possède son dieu du feu ou dieu soleil. Les Égyptiens (et parfois les Romains) l’appellent Vulcain. Les Grecs l’ont appelé Chronos, tout comme les Phéniciens mais ils l’appelaient aussi Saturne. Les Babyloniens l’appelaient Tammuz (en tant que Nimrod ressuscité en la personne de son fils), Moloch ou Baal (comme l’appelaient aussi les druides). Tous ces titres étaient en fait les différents noms de Nimrod. Ce dernier est considéré comme père de tous les dieux babyloniens. ("Titre" que l'église romaine a malheureusement utilisé comme "Deus trinitaire" afin d'égarer le peuple d'Elohim !)



    Les sacrifices d’enfants.

    Veuillez noter la pratique horrible qui est associée à l’adoration du dieu du feu (Nimrod, Saturne, Chronos, Moloch et Baal) dans les références suivantes tirées du livre Les deux Babylones d’Alexander Hislop, p. 231.

    « Maintenant, ceci est en concordance exacte avec le caractère du dirigeant suprême de ce système d’adoration du feu. Nimrod, en tant que représentation du feu dévorant, auquel les victimes humaines, tout particulièrement des enfants, étaient offertes en sacrifice, était considéré comme le grand dévoreur…il était, bien entendu, le vrai père de tous les dieux babyloniens ; et, qui par la suite a toujours été universellement considéré en tant que tel. En tant que Père des dieux, il fut, comme nous l’avons vu, appelé Chronos. Tout le monde connaît l’histoire classique de celui qui simplement « dévorait ses fils aussitôt qu’ils naissaient ». (Lempriere Classical Dictionnary, Saturn)…Cette légende possède encore un sens plus profond ; toutefois, appliqué à Nimrod, dit « le Cornu », cela fait simplement allusion au fait que, en tant que représentation de Moloch ou Baal, les enfants étaient l’offrande la plus acceptable sur son autel. Nous possédons suffisamment de tristes preuves à ce sujet à partir des archives de l’Antiquité. « Les Phéniciens » disaient Eusèbe, sacrifiaient chaque année leurs nouveau-nés bien-aimés à Chronos ou Saturne. »

    Mais pourquoi les sacrifices humains ont-ils une telle importance dans l’adoration de ce terrible dieu ? Quel bien les êtres humains pouvaient-ils espérer dans le fait de sacrifier leurs propres enfants ? Continuons :
    « …celui qui s’approchait du feu recevait une lumière de la part de la divinité » et « par ce feu divin toutes les taches dues aux générations précédentes pouvaient être effacées. » C’est la raison pour laquelle ils [ont fait passer par le feu] à Moloch leurs fils et leurs filles (Jér 32 :35). (Partout c’est nous qui traduisons).

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, des êtres humains séduits croyaient réellement qu’ils plaisaient à leur « dieu » en sacrifiant leurs propres petits enfants innocents. Ils croyaient que le feu les purifiait du péché originel. La doctrine païenne énonçant la nécessité de passer du temps au purgatoire afin de purifier l’âme de tout péché tire son origine de cette croyance !

    Qui était Nimrod ?

    Nous devons examiner de plus près qui était ce personnage biblique. Nous avons déjà pu constater qu’il était un des faux dieux originaux de l’histoire. Mais que pouvons-nous apprendre de plus ?

    Genèse 10 :9 dit de Nimrod : « Il fut un vaillant chasseur devant [à la place de] l’Eternel ». En fait, il a tenté de remplacer Dieu-Elohim.

    Le réputé historien juif, Flavius Josèphe a écrit dans « les Antiquités judaïques » des preuves importantes sur le rôle de Nimrod après le déluge universel. Voyez : « …il [Nimrod] aspirait à la tyrannie…il leur offrit de les protéger contre lui [Dieu-Elohim] s’il menaçait la Terre d’un nouveau déluge, et de bâtir à cet effet une tour si haute que non seulement les eaux ne pourraient s’élever au-dessus, …Ce peuple insensé se laissa aller à cette folle persuasion qu’il lui serait honteux de céder à Dieu-Elohim » (Livre I, Chapitre IV, sec 2,3).

    C’est sous plusieurs noms que les premiers, et sans doute les plus grands, rebelles ont été adorés au moyen de fausse religion. Israël n’a jamais cessé de servir les nombreux faux dieux que Nimrod représentait.

    Ézéchiel 8 :13-14 parle d’une vision au sujet de femmes d’Israël « qui pleuraient Thammuz ». Ce Thammuz (dieu du feu) aurait représenté Nimrod et l’étymologie du mot est absolument fascinante.Tam signifie « rendre parfait » et muz « feu ». La signification est très claire en regard de ce que nous avons déjà appris. Incidemment, pendant la guerre Tempête du Désert, entre l’Irak et le Koweit, Saddam Hussein avait même nommé un de ses missiles « Thammuz ». Il avait certainement compris que la signification du nom impliquait du feu.



    Sacrifiés à Moloch.

    Voyons comment le peuple de Dieu-Elohim, Israël, adorait Baal-Moloch une fois qu’il avait abandonné le véritable Elohim : « Ils ont bâti des hauts lieux à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour faire passer (par le feu) à Moloch leurs fils et leurs filles : Ce que je ne leur avais point ordonné ; et il ne m’était point venu à la pensée qu’ils commettraient de telles horreurs… », (Jér 32 :35).

    Veuillez noter que YHWH-Adonaï notre Elohim Lui-même dit que de telles horreurs ne lui étaient jamais venues à la pensée. « Ils ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler leurs enfants au feu en holocaustes à Baal : Ce que je n’avais ni ordonné ni prescrit, ce qui ne m’était point venu à la pensée. » C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Eternel (YHWH), où ce lieu ne sera plus appelé Topheth et vallée de Ben-Hinnom, mais où on l’appellera vallée du carnage. (Jér 19 :5-6). Le verset 6 lie la vallée de Tophet et de Hinnom à ce genre de sacrifices. Jérémie 7 :31 lie aussi la vallée de Tophet ou Hinnom aux sacrifices d’enfants. La signification de Tophet est « tambour – tambourin ». On faisait résonner les tambours afin d’étouffer les cris des victimes qui brûlaient dans les flammes.

    Prenez note de cette citation par John Milton, auteur du poème « Le Paradis Perdu », au sujet du terrible dieu Moloch : « D’abord s’avance Moloch, horrible roi, aspergé du sang des sacrifices humains et des larmes des pères et des mères, bien qu’à cause du bruit des tambours et des timbales retentissantes le cri de leurs enfants ne fût pas entendu lorsqu’il les passait par le feu devant cette sinistre idole. » Bien entendu, plusieurs diront qu’ils ne sacrifient pas leurs enfants à Moloch aujourd’hui, mais poursuivez. (Partout c’est nous qui traduisons).

    Dans le "Nouveau Testament" (?!), Étienne, le martyr, fut lapidé à mort, au moins en partie parce qu’il avait accusé ceux qui l’écoutaient de l’adoration de cette idole malveillante (Actes 7 :43).

    Lorsque le roi Josias, un juste, hérita du trône en tant que roi de Juda, il détruisit tous les autels de la vallée de Tophet (ou Hinnom — la même vallée que Yeshoua compara au feu de la géhenne dans Mc 9 :43-49) peu après avoir été couronné. Il avait réalisé tout le mal des pratiques qui se tenaient à cet endroit.



    Les druides et les sacrifices humains.

    Plusieurs ont entendu parler des druides. Peu savent qui ils étaient ou ce qu’ils étaient. Nous ferons allusion à eux plus bas et verrons ce qui les relie à certaines pratiques de Noël bien connues. Nous devons d’abord établir quel était leur rôle dans les sacrifices humains.

    Jules César est une des sources d’information les mieux connues sur les druides. Ce qui suit est tiré de l’Encyclopédie Britannique. Cette citation, sous la rubrique « Druides », explique clairement qui ils étaient :
    « Druides, la classe instruite des anciens Celtes, dont le nom signifie Connaître (ou Trouver le chêne). On dit qu’ils fréquentaient les forêts de chênes et agissaient en tant que prêtres, enseignants et juges. Les archives les plus anciennes au sujet des druides proviennent du troisième siècle av. "J.-C"…Les druides étaient en charge des sacrifices publics et privés et plusieurs jeunes hommes allaient vers eux pour être instruits. Ils jugeaient toutes les querelles privées et publiques et prononçaient les sentences…La principale doctrine des Druides était l’immortalité de l’âme…(ils) offraient des victimes humaines pour ceux qui étaient gravement malades ou en danger de mort dans les batailles. D’énormes paniers d’osier étaient remplis d’hommes vivants pour être ensuite brûlés. Bien que les druides choisissaient préférablement des criminels, ils sacrifiaient aussi des victimes innocentes, si nécessaire.

    "L’Ancien Testament" (selon les religieux pagano-chrétiens) est rempli de condamnations prononcées par Dieu-Elohim à l’endroit d’Israël pour avoir pratiqué les coutumes des nations qui les entouraient. Nous rassemblons des faits importants qui sont en train de révéler une image atroce.



    Le rôle du cannibalisme.

    Une autre vérité à propos de l’origine de Noël a rapport au mot moderne cannibale. Cette pratique a ses racines dans l’une des fonctions principales de tous les prêtres de Baal. Le mot hébreu pour « prêtre » est Cahn.

    Voyez maintenant la citation suivante tirée de l’ouvrage « Les Deux Babylones » d’Alexander Hislop, page 232. « C’était un des principes de la loi mosaïque, un principe qui découlait sans aucun doute de la foi des patriarches, que le prêtre devait partager tout ce qui était offert en tant que sacrifice d’expiation (Nombres 18 :9-10). Donc, les prêtres de Nimrod (Baal) avaient aussi l’obligation de manger les victimes des sacrifices humains, et c’est ainsi qu’est né le mot « Cahna-Bal », prêtre de Baal, dans notre propre langue pour désigner ceux qui mangent de la chair humaine. »

    Personne ne peut ignorer cette réalité. Il est également vrai que la plupart des civilisations possèdent une tradition qui inclut le cannibalisme. Voyez cette affirmation du New York Times. « Quelle est la signification du cannibalisme ? » par Erik Eckholm. Le cannibalisme a, par le passé, à la fois fasciné et repoussé virtuellement chaque société connue, incluant celles qui sont réputées l’avoir pratiqué. »

    Le même article poursuivait en démontrant que la plupart des civilisations attribuaient une signification divine à une telle pratique.



    Qu’en est-il du mythe du Père Noël ?

    https://www.facebook.com/notes/jean-yves-hamon/cest-bient%C3%B4t-la-saint-coca-cola-/334680906546438

    Avez-vous déjà pensé que vous pourriez être en train de faire passer vos enfants par le feu, les sacrifier, (d’une manière différente toutefois) en observant la fête de Noël, tout en essayant sincèrement de mettre
    « l’emphase sur le Messie Yeshoua » ?

    Les parents soutiennent qu’ils doivent observer tout le mythe de Noël à cause de leurs enfants ! Les traditions de Noël se concentrent principalement sur les enfants qui deviennent le centre de pratiquement tout ce qui se déroule. Je le sais car j’ai fêté dix-sept Noël. Ma sœur aînée, mon jeune frère et moi recevions beaucoup et donnions très peu à cette occasion, et tout commençait par le mensonge à propos du Père Noël.

    Il y a de cela quelques années, un prêtre du New-Jersey dit aux élèves de sa classe du dimanche que le Père Noël était un mythe. L’indignation des parents et de ses superviseurs fut instantanée. Il venait de « tuer le Père Noël ». Il avait « détruit la tradition familiale » ! Il avait « usurpé l’autorité familiale, » disait l’article. Il fut censuré par ses supérieurs pour avoir été « trop zélé et insensible. »

    Son crime ? Avoir dit la vérité !

    Selon « l’Encyclopedia of World History » de Langer (article Santa), le nom de ce personnage était un surnom commun de Nimrod en Asie mineure. C’était aussi le même dieu du feu qui descendait dans les cheminées chez les anciens païens et le même dieu du feu pour qui des enfants étaient brûlés et mangés lors des sacrifices humains pratiqués par ceux qui jadis avaient été le peuple de Dieu-Elohim.

    Aujourd’hui le nom de Santa Claus vient de « Saint Nicolas ». En 1809, Washington Irving fut responsable d’avoir transformé le sévère et vieil évêque original en un nouveau et « joyeux St-Nick » dans son Knickerbocker History of New York. (La plupart des traditions de Noël de l’Amérique sont encore plus récentes que cela). L’expression anglaise « Old Nick », que l’on retrouve d’ailleurs dans le dictionnaire, est depuis longtemps reconnue comme un surnom du diable.

    La véritable origine de NOËL

    Dans Apocalypse 2 :6 et 15, la Bible traite du sujet de la « doctrine des Nicolaïtes ». à propos de laquelle le Messie Yeshoua dit qu’il la hait. Analysons le terme Nicolaïtes. Cela signifie « disciple de Nicolas ». Nikos signifie « conquérant, destructeur ». Laos signifie « peuple ». Les Nicolaïtes sont donc ceux qui suivent le conquérant ou destructeur — Nimrod. Si jamais vous aviez cru qu’observer Noël est une coutume "chrétienne" sans conséquence, alors permettez à ces vérités de s’imprégner dans votre esprit.



    Les Écritures permettent-elles les échanges de cadeaux ?

    Les marchands disent régulièrement que 60% de leur chiffre d’affaires se réalisent pendant la saison de Noël. Cela représente l’achat d’un nombre extraordinaire de cadeaux. Plusieurs croient que la coutume de donner des cadeaux provient de l’exemple des « trois rois mages » (la Bible ne dit pas combien ils étaient) faisant des dons au Messie. Est-ce bien vrai ? D’où vient cette coutume, et qu’en dit la Bible ?

    La Bibliotheca Sacra, volume 12, pages 153-155, dit : « L’échange de présents entre amis est une caractéristique de Noël et des saturnales, et a du être adopté des païens par les chrétiens comme le montre clairement l’avertissement de Tertullien. »

    Comme tout autre aspect de Noël, la vérité brutale est que même cette soi-disant coutume "chrétienne" ne vient pas de la Bible. Ironiquement, les gens aiment croire qu’ils suivent l’exemple des rois mages faisant des présents au Messie Yeshoua alors qu’en fait, ils se donnent des cadeaux  presqu’exclusivement l’un à l’autre ! Quelle hypocrisie ! Le Messie est complètement oublié.

    En fait la Bible enseigne que les "chrétiens" ne doivent pas observer les anniversaires de naissance (en réalité, ce sont les "disciples de Yeshoua" qui n'observent pas les anniversaires puisque les "chrétiens" sont tenus de le faire depuis des siècles). Plusieurs passages illustrent ce principe clairement. (Lisez notre article « Les anniversaires de naissance sont-ils des célébrations chrétiennes ? ») Que penseriez-vous si vous aviez été invité pour fêter votre anniversaire et, qu’une fois sur place, vous constatiez que tous s’échangent des cadeaux sans se préoccuper de vous ? Cela semblerait plutôt ridicule ! Si cela arrivait vous diriez que les gens sont égoïstes en vous oubliant de la sorte. La vérité est que la plupart des gens font des cadeaux aux autres à Noël simplement parce qu’ils s’attendent à en recevoir eux-mêmes !

    Retournons brièvement aux « rois mages » qui ont fait des présents au Messie Yeshoua. Les passages qui décrivent cela se retrouvent dans Matthieu 2 : 1-11. « Yeshoua étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui "vient de naître" ? (Toutefois, Yeshoua était né depuis déjà environ 2 ans, Mat 2:16)… Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »

    On croit d’une façon générale que ces présents étaient des cadeaux d’anniversaire pour « l’enfant Yeshoua ».
    Mais est-ce bien ce que la Bible dit ? Absolument pas ! En premier lieu, on doit noter qu’ils ont donné les présents à Yeshoua. Ils ne se tenaient pas devant lui en s’échangeant des cadeaux ou en en donnant à d’autres.
    Les présents Lui furent donnés. De plus, ils arrivèrent bien après son
    « anniversaire de naissance ». Ceci est une raison supplémentaire pour laquelle ce ne pouvait être des « cadeaux d’anniversaire. »

    Une des plus anciennes coutumes de l’Orient est d’offrir des cadeaux lorsque quelqu’un se retrouve en présence d’un roi. Ces personnes savaient qu’elles étaient en présence du « Roi des Juifs ». La Bible cite plusieurs exemples de personnes envoyant des cadeaux aux rois ou leur remettant en arrivant en leur présence. C’est une coutume courante de nos jours lorsqu’un ambassadeur ou d’autres personnes se retrouvent en présence d’un dirigeant du monde.
    Note JYH: C'est pour la même raison qu'ils se sont "prosternés"... ce qui n'a rien à voir avec l'adoration d'un "Jésus-Dieu".

    En dernier lieu, notez ce que dit le « Adam Clarke Commentary » volume 5, p. 46, à propos de ce qui s’est réellement passé à cette occasion : « Verset 11. Ils Lui offrirent [des présents].Les gens de l’Orient n’approchent jamais des rois ou des personnages de renom sans avoir un présent dans leurs mains. On peut souvent remarquer cette coutume dans l’Ancien Testament, et elle a toujours cours en orient de nos jours ainsi que dans certaines îles nouvellement découvertes des mers du sud. » Des présents étaient couramment faits aux rois.

    Quoi de plus simple ?



    L’origine de l’arbre de Noël

    Aucune brochure au sujet de Noël ne serait complète sans une explication à propos de « l’arbre de Noël ». Jusqu’à maintenant nous n’avons qu’effleurer le sujet. L’arbre de Noël moderne a eu son origine en Allemagne. Mais les Allemands l’ont eu des Romains qui, eux, l’ont eu des Babyloniens et des Égyptiens.

    Ce qui suit démontre ce que les Babyloniens croyaient à propos de l’Origine de l’arbre de Noël : « Une vieille fable babylonienne parle d’un arbre
    « toujours vert » qui était sorti de la souche d’un arbre mort
    . La souche était le symbole de Nimrod, mort, le nouvel arbre symbolisait Nimrod revenu à la vie en la personne de Thammuz ! Chez les druides, le chêne était sacré, chez les Égyptiens c’était le palmier, etchez les Romains c’était le sapin que l’on décorait avec des fruits rouges pendant les saturnales ! (WalshCuriosities of Popular Customs, p. 242).

    Le livre de Frederick J. Haskins intitulé « Answers to Questions dit :
    « L’arbre de Noël provient d’Égypte et son origine date d’une période bien antérieure à l’ère de Noël ». Saviez-vous cela… que l’arbre de Noël a précédé de longtemps le "christianisme" moderne ?

    La véritable origine de NOËL

    La majorité des coutumes de Noël ne sont pas mentionnées dans la Bible. La raison principale étant, bien entendu, qu’elles ne viennent pas de Dieu-Elohim. Elles ne font pas partie de la façon dont Il veut que les gens L’adorent. L’arbre de Noël par contre est directement mentionné dans la Bible ! Lisez Jérémie 10 :2-5 : « Ainsi parle l’Eternel (YHWH) : N’imitez pas la voie des nationsCar les COUTUMES des peuples ne sont que VANITE. On coupe le bois [l’arbre] dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive [un palmier], et ils ne parlent point ; on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas (comme dieu), car ils ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien. »

    C’est une description de l’arbre de Noël moderne. Dieu-Elohim y réfère en disant « la voie des nations ». D’une manière aussi directe, il commande à Son peuple de ne pas « [imiter] … la voie des nations ». Il dit que ces coutumes ne sont que « vanité ». Le verset 23 affirme d’une façon remarquable et puissante : « Je le sais, Ô Eternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; Ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses [propres] pas. » Dieu-Elohim doit enseigner aux gens la façon de vivre. Ils ne sont pas capables de comprendre par eux-mêmes ce qu’il faut faire.

    Le 10e chapitre de Jérémie ne permet pas de croire, comme certains ont voulu le suggérer parce qu’il est dit qu’ils ne sauraient faire mal, que ce ne soit pas vraiment défendu d’avoir un arbre de Noël. Dieu condamne l’élévation d’arbres (de Noël) païens en l’ordonnant clairement !




    L’origine des couronnes, de la bûche et du gui.

    L’Encyclopedia Americana dit : « Le houx, le gui, la bûche de Noël…sont des vestiges de l’ère pré-chrétienne. » Autrement dit, du paganisme ! La bûche (de Noël) faisait partie d’un rite Teuton d’adoration de la nature.

    Le livre de Frederick J. Haskins ajoute : « Les autorités croient que l’utilisation des couronnes de Noël tire leur origine des coutumes païennes de décoration d’édifices et des endroits de culte pendant la fête qui se tenait pendant la même période que Noël. »

    L’Encyclopédie Britannique, sous la rubrique « Celastrales », révèle l’origine des couronnes : « Les païens d’Europe apportaient dans leurs demeures des gerbes, offrant ainsi aux êtres féériques des bois un refuge pendant la dure période hivernale. Pendant les saturnales, la fête hivernale romaine, des branches de houx étaient échangées en gage d’amitié. Les premiers "chrétiens" romains auraient apparemment utilisé le houx en tant que décoration pendant la période de Noël. »

    Il existe des douzaines de types de houx. Presque tous se présentent sous une variété mâle oufemelle comme la « Blue Prince et Blue Princess », ou la « Blue Boy et la Blue Girl » ou la « China Boy et China Girl ». Les plantes de houx femelles ne peuvent porter de fruits à moins qu’un plant mâle à proximité les ait pollenisées. Il est aisé de voir pourquoi la couronne de houx a été adoptée dans les rituels païens en tant que signe d’amitié et de FERTILITÉ !

    Noël ne serait pas complet pour certains à moins d’échanger « un baiser sous le gui ». Cette coutume païenne allait de soi lors d’une nuit de festivités tenue dans un esprit d’ivrognerie. Tout comme aujourd’hui, les « baisers » étaient échangés au tout début des célébrations des saturnales, ou, de nos jours, de Noël. Je n’oublierai jamais l’obligation à laquelle j’étais tenu d’embrasser la mère de mes amis en entrant dans chacune de leur maison le jour de Noël. C’était la première chose que nous faisions. Je détestais cela, mais c’était quelque chose qu’il « fallait faire » ! Le gui était supposé avoir des pouvoirs de guérison spéciaux pour ceux qui « s’amusaient » en dessous.

    L’Encyclopédie Britannique, sous la rubrique « Santalales » dit : Le gui européen est supposé avoir eu une signification rituelle spéciale lors des cérémonies druidiques et possède toujours, dans le folklore d’aujourd’hui, un statut particulier, en tant que gui de Noël, qui nous vient du temps des Anglo-Saxons ». Le gui est un parasite qui vit sur le chêne. (Rappelez-vous que les druides adoraient les bocages de chênes). Les anciens Celtes (associés aux druides) avaient pour habitude de donner du gui en tant que remède aux animaux stériles afin de les rendre fertiles. Sa signification en langue celte est toujours : « la plante qui guérit tout ».

    La véritable origine de NOËL

    Tout comme le gui, les fruits de houx étaient considérés sacrés pour le dieu soleil. La « bûche du soleil » originelle (sun log) en est venue à être appelée la bûche de Noël (yule log) simplement parce que le mot « Yule » (bûche) signifie « roue », symbole païen qui depuis longtemps représente le soleil.

    Quelle que soit la culture, l’origine de la fête est la même. Seuls certains symboles diffèrent selon les cultures. Voici ce que dit l’Encyclopedia Universalis au sujet de Noël : « Fête solennelle de la naissance de Jésus-Christ (Yeshoua le Mashiah), Noël est célébré le 25 décembre dans toutes les Églises "chrétiennes" depuis le IVe siècle. À cette époque, cette date était alors celle de la fête païenne du solstice d’hiver appelé « Naissance (en latin, Natale) du soleil », car celui-ci semble reprendre vie lorsque les jours s’allongent… ». (« Natale » est la racine du mot Noël).



    Mélanger l’adoration du vrai Dieu-Elohim et les fausses pratiques.

    Le mot moderne pour expliquer le mélange de fausses pratiques païennes et l’adoration du vrai Dieu-Elohim est "syncrétisme". Quiconque faisait une telle chose dans l’ancien Israël était mis à mort (Lévitique 18 :21, 29) ! C’était très sérieux !
    Note JYH: Les "sanctions pénales" (lapidation, sacrifices) ont été provisoirement remplacées par le sacrifice parfait de Yeshoua mais la "Loi" (Torah) demeure et les "peines" (de mort par exemple) sont repoussées au jour du Jugement en cas de non repentance.

    II Rois 17 :33 nous donne un aperçu de la façon dont la nation d’Israël pensait et croyait, dans son esprit, adorer YHWH-Adonaï : « Ainsi ils craignaient l’Eternel (YHWH), et ils servaient leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on les avait transportés. »

    Avez-vous bien saisi ceci ? Oui, ils craignaient Dieu-Elohim pendant qu’ils servaient d’autres dieux. Pas étonnant que le verset qui suit immédiatement (34), dise qu’en réalité «, « ils ne craignent POINT l’Eternel (YHWH) » selon la voie qu’il a prescrite. Voilà la façon dont Dieu-Elohim voit les gens se comporter aujourd’hui, malgré tout ce qu’ils peuvent penser de leurs actions en copiant d’anciennes pratiques païennes !

    Le verset 30 dit que tout cela avait été appris au contact des « gens de Babylone » (parmi d’autres) dont le dieu principal, nous nous en souviendrons, était Nimrod, — Baal ou Moloch —, qui nous le savons maintenant, était la même personne.

    Constatez jusqu’à quel point l’avertissement de Dieu-Elohim est spécifique dans Deutéronome 12 :29-31, et la raison pour laquelle Il les avertissait !
    « Lorsque l’Eternel (YHWH), ton Dieu (Elohim), aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi… et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel (YHWH), ton Dieu (Elohim); car elles servaient leurs dieux en faisant TOUTES LES ABOMINATIONS qui sont odieuses à l’Eternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. »

    Plusieurs autres versets, semblables à Deutéronome 12, devraient être étudiés. Voyez Exode 34 :10-17 ; 23 :23-33 ; Lévitique 20 :22-26 ; Deutéronome 20 :13-18, etc. Le véritable Dieu-Elohim savait que servir d’autres dieux menait toujours à leur sacrifier les enfants !

    Deutéronome 12 :32 dit clairement que Dieu-Elohim ne veut pas que nous mélangions Ses voies avec quelque fausse voie. « Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. »

    Voilà les PAROLES CLAIRES que Dieu-Elohim adresse à tous ceux qui disent qu’ils peuvent mélanger les coutumes horribles du paganisme tout en conservant « l’emphase sur le Messie. »



    Les pratiques païennes de l’ancien Israël dans les coutumes modernes.

    Deutéronome 12 :2-4 précise un contexte important. Dieu-Elohim y dit clairement : « Vous détruirez tous les lieux où les nations que vous allez chasser servent leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et sous tout arbre vert. … vous brûlerez au feu leurs idoles [bocages], … Vous n’agirez pas ainsi à l’égard de l’Eternel (YHWH), votre Dieu (Elohim). »

    Veuillez prendre note des références aux « arbres verts » et aux
    « bocages ». Il y a au-moins dix versets semblables dans "l’Ancien Testament" (des religieux) mentionnant les "arbres verts" en association avec l’idolâtrie. Les historiens croient que le terme « vert » se réfère à ce qui demeure vert toute l’année, autrement dit, les arbres à feuilles persistantes !

    À nouveau, examinons encore de près l’histoire et l’origine de quelques coutumes des saturnales encore pratiquées aujourd’hui. Voici une citation à donner le frisson et qui provient du Dictionary of Greek and Roman Antiquities, « Oscilla », 3e édition, volume II. « …tous s’appliquaient à fêter et à être joyeux, des présents étaient échangés entre amis, les foules remplissaient les rues en criant : « Voilà les saturnales ». Selon le poète païen Virgil, une offrande était présentée sous un arbre vert décoré. Des figurines et des masques, appelés oscilla, étaient suspendues dans l’arbre, tout comme dans les arbres de Noël d’aujourd’hui. L’histoire admet…qu’il n’y a aucun doute que ces oscilla représentassent les vestiges de sacrifices humains… » (A noter qu'il y a de nombreux décès pendant cette période, par accidents mais aussi par suicides... et que les pays pagano-chrétiens ont adopté "l'avortement" !)

    Est-ce que toutes ces choses vous semblent familières ? Des cadeaux, des chants dans les rues, des arbres verts, des décorations, des offrandes au pied de l’arbre, des réjouissances, festoyer. Elles peuvent sembler merveilleuses mais elles représentent des choses vraiment horribles.

    Les oscilla modernes ressemblent à de petits « anges » joufflus lorsqu’ils sont suspendus dans l’arbre. Quand j’étais jeune, je plaçais ces petits « bébés anges » dans l’arbre moi-même. Du moins je croyaisqu’ils étaient des « bébés anges ». Quelle erreur je faisais ! Pensez-vous que quiconque parmi vos connaissances se rend compte de ce qu’ils sont ? Bien sûr que non — mais cela n’enlève pas le sérieux de la chose ni ne les rend moins mal aux yeux de Dieu-Elohim !

    Un paganisme flagrant dans l’Église.

    Une autre source permet de démontrer comment tout ceci en est venu à faire partie des coutumes observées « innocemment » par des millions de personnes — tout en étant loin d’être « innocent » aux yeux de Dieu-Elohim. Lisez maintenant la citation de l’Encyclopédie Britannique, 15è édition, volume 10, pages 1062-63 : « La "chrétienté"…par un processus complexe et graduel…devint la religion officielle de l’empire (romain).

    Pendant un certain temps, les pièces de monnaies ainsi que d’autres monuments continuèrent de lier les doctrines chrétiennes avec l’adoration du soleil, pratique à laquelle Constantin s’était adonné auparavant. Mais même après cette période, le paganisme romain continua d’exercer d’autres influences permanentes, petites et grandes. Le calendrier ecclésiastique a conservé un grand nombre de souvenirs des festivals pré-chrétiens, notamment Noël, qui inclut un mélange d’éléments des saturnales et de l’anniversaire de Mithra. Mais plus encore, le branche dominante de la chrétienté occidentale doit à la Rome ancienne sa discipline qui a été le garant de sa forme et de sa stabilité

    Une autorité aussi réputée que l’Encyclopédie Britannique qui admet, pour tous ceux qui voudront bien le lire, que ce sont les saturnales et la Rome ancienne qui ont défini la « discipline, la stabilité et la forme » de la "chrétienté" occidentale !

    Ceci est une admission pour le moins renversante !

    Voici une autre citation très forte, sous la rubrique « Christmas » du New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge, qui révèle la façon dont ce festival idolâtre et païen s’est infiltré dans le monde « chrétien ». (Partout dans le texte, c’est nous qui traduisons).

    « À savoir jusqu’à quel point la date du festival dépendait de la fête de Brumalia (25 décembre), qui suivait immédiatement les saturnales (17 au 24 décembre) et, qui célébrait le jour le plus court de l’année et fêtait le « soleil nouveau »…ne peut être déterminé avec précision. Les saturnales et la fête de Brumalia étaient trop profondément implantées dans les coutumes populaires pour être mis de côté par l’influence "chrétienne"…Le festival païen avec ses réjouissances et ses émeutes était si populaire que les "chrétiens" du temps furent heureux d’avoir une excuse leur permettant de continuer sa célébration avec peu de changement dans l’esprit de la fête comme dans la façon de la célébrer. Les prédicateurs chrétiens de l’Ouest et du Proche-Orient ont protesté contre cette frivolité déplacée avec laquelle l’anniversaire de la naissance du Mashiah était célébré, alors que les chrétiens de Mésopotamie accusèrent leurs frères de l’ouest d’idolâtrie et d’adoration du soleil parce qu’ils avaient accepté comme chrétien ce festival païen. »

    Une source additionnelle révèle comment l’église romaine a absorbé Noël en tant que célébration officielle. L’Encyclopédie Britannique, édition 1946, dit : « Noël ne faisait pas partie des premiers festivals de l’église…Certains Latins, aussi tôt qu’en 354, ont peut-être transféré l’anniversaire du 6 janvier au 25 décembre qui était alors une fête mithriaque…ou l’anniversaire du SOLEIL invincible…Les Syriens et les Arméniens, qui retinrent le 6 janvier, accusent les Romains d’adoration du soleil et d’idolâtrie, soutenant…que la fête du 25 décembre avait été inventée par les disciples de Cérinthus… »

    C’est de cette façon qu’un festival païen, célébré longtemps avant la naissance du Messie Yeshoua, fit son chemin jusque dans la chrétienté reconnue.

    La véritable origine de NOËL

    Saviez-vous qu’au dix-septième siècle, même les Puritains de la Nouvelle-Angleterre savaient à quel point Noël était mauvais ? Ils en ont défendu l’observance par une loi, en 1659, dans toute la colonie de la Baie de Massachussets. C eux qui l’observaient étaient passibles d’amendes et de la prison. Cela prit 200 ans (1856) avant que les gens cessent de travailler le jour de Noël à Boston. Les Puritains en connaissaient l’origine et la considéraient comme « païenne et comme une fête papiste idolâtre ».



    Ceux qui changent les temps et la Loi.

    Le prophète Daniel (7 :8) parle d’une « petite corne » à propos de laquelle le verset 25 du même chapitre dit « …prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ». Cette petite corne est une grande autorité religieuse qui tente d’imposer sa propre conception des dates et des célébrations sur un monde sans méfiance en remplacement des instructions claires de Dieu-Elohim.

    Le mot hébreu utilisé pour « changer » signifie « transformer, altérer ou fixer ». Le mot traduit par « temps » signifie « occasions désignées, époques, moments ». Le mot hébreu traduit par « loi » signifie « décrets ou loi de Dieu-Elohim ». Cette phrase fait référence à une autorité qui tente de transformer des occasions désignées et des époques définies dans la loi de Dieu-Elohim. Noël est certainement un exemple important qui illustre comment une telle chose a été faite. Les instructions de Dieu-Elohim ont été remplacées par les traditions des hommes.

    La citation suivante révèle comment cela s’est produit. Elle provient également de l’Encyclopédie Britannique sous la rubrique « Christianisme ».
    « Ainsi, la liturgie de Pâques a été développée davantage dans l’Église orthodoxe d’orient, et celle de Noël davantage dans l’Église catholique romaine…Le calendrier chrétien est une des institutions chrétiennes les plus répandues. La semaine de sept jours et le rythme des festivals chrétiens ont été acceptés même par les pays les moins chrétiens. Malgré de nombreuses tentatives énergiques d’introduire des semaines de travail variables, la semaine de sept jours avec le dimanche de congé n’a pu être éliminée même dans les pays communistes ayant une vue athée du monde. Même dans les cercles et organisations athées du monde, les fêtes chrétiennes jouissent d’une popularité incontestée en tant que jours de congé, spécialement Noël. »

    En vérité, ce sont les « politiciens ecclésiastiques » auxquels nous avons fait référence plus tôt qui ont cherché à imposer le calendrier « chrétien » moderne à un monde inconscient. Ce sont ces « leaders » qui ont « pensé changer les temps et la loi. »



    Le dangereux pouvoir des mensonges.

    Un des noms de Satan est Destructeur (Apocalypse 9 :11). Nimrod-Saturne-Moloch-Baal, tout comme Satan, est un dieu du feu qui détruit et dévore nos petits enfants.

    Le vrai Yeshoua Ha Mashiah n’a jamais été et ne sera jamais « dans » Noël ! On ne peut Le remettre là où Il n’a jamais été. Le « dieu de ce siècle », Satan (II Cor 4 :4) a toujours été dans Noël. Il en est l’auteur !

    Le vrai Dieu-Elohim (en tant que "Père") nous commande de l’adorer « en esprit et en vérité » (Jn 4 :23-24). Cela ne cadre pas avec le grand mensonge de Noël et du Père Noël que tous les enfants croient si volontiers.

    I Tim 4 :2 avertit ceux qui « enseignent hypocritement des faussetés », « portant la marque de la flétrissure (grec : cautériser) dans leur propre conscience ». Les parents peuvent « brûler » leurs propres enfants, leur laissant une profonde cicatrice, avec la supercherie et le mensonge de Noël !

    On ne peut donner l’excuse du grand nombre de personnes qui observent Noël car Satan, qui est appelé « père du mensonge » et « meurtrier dès le commencement » (Jn 8 :44), « a séduit toute la Terre » (Apoc 12 :9) ! Trouvez et lisez ce verset. Et reconnaissez aussi le fait que Noël est sans contredit un témoignage de cette grande séduction.

    Par contre le Mashiah (Christos pour les grecs) fait référence à Son Église en tant que « petit troupeau », (Lc 12 :32). Plusieurs autres versets illustrent aussi cela. Cette Église ne possède pas un grand nombre de fidèles comme les grandes dénominations chrétiennes bien établies de ce monde.



    Que devriez-vous faire ?

    Finalement, examinons ce que Dieu-Elohim dit à Son peuple de faire et comment il devrait éduquer ses enfants.

    Rappelez-vous Jérémie 7 :31 qui rapporte la condamnation d’Israël par Dieu-Elohim pour avoir brûlé leurs enfants dans la vallée de Tophet. Huit versets plus tôt, Dieu-Elohim avait clairement dit ce qu’Il exigeait : « Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Ecoutez ma voix, et je serai votre Dieu-Elohim, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. Et ils n’ont point écouté… Ils ont suivi … les penchants de leur mauvais cœur »

    Les êtres humains ne veulent pas obéir à Dieu-Elohim (Romains 8 :7). Ils préfèrent suivrent leurs propres « penchants ». Ils ne comprennent pas que Dieu-Elohim veut que leur vie se déroule « bien ». Il veut que le bonheur, la joie et les bénédictions coulent dans leur vie. Toutes ces choses seraient le résultat d’une telle obéissance.

    YHWH-Adonaï notre Elohim a inspiré Moïse afin qu’il prévienne les parents de la sérieuse responsabilité qu’ils doivent assumer dans la façon d’éduquer leurs enfants. Remarquez les instructions données dans Deutéronome 6 :1, 6-7, 20-21, 25 : « Voici les commandements… que l’Eternel (YHWH), votre Dieu (Elohim), a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession… Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras… Lorsque ton fils te demandera un jour : Que signifient ces préceptes, ces lois et ces ordonnances, que l’Eternel (YHWH), notre Dieu (Elohim), vous a prescrits ? tu diras à ton fils : Nous étions esclaves de Pharaon en Egypte, et l’Eternel nous a fait sortir de l’Egypte par sa main puissante. Nous aurons la justice en partage, si nous mettons soigneusement en pratique tous ces commandements devant l’Eternel (YHWH), notre Dieu (Elohim), comme il nous l’a ordonné. »

    Dieu-Elohim délivra Israël d’Égypte —de l’esclavage — des coutumes du monde qui les entouraient et Il leur a révélé Sa Loi. Il ne veut pas que Son peuple retourne aux traditions, coutumes et façons dont Il les a délivrés.

    Lorsque toutes ces traditions, truffées de symbolisme d’adoration des anciens dieux païens, inventés par les hommes, sont enseignées, cela ne constitue pas de l’adoration envers le vrai Créateur.



    Nous ne savions pas que Noël provenait de Babylone.

    À deux reprises dans Matth 7 :16 et 20, Yeshoua a dit : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». Tout ce que les gens font ou disent de bien ou de mauvais produit des fruits. Les fruits de Noël sont terribles. Cette période est celle pendant laquelle domine l’adultère, la solitude, la jalousie, l’ivrognerie et la conduite dangereuse au volant, les controverses familiales (et pire), sans compter les dettes qui s’accumulent et ne peuvent parfois pas être payées avant le mois de mars. Ce problème est si important que toutes les "églises" (dénominationnelles) rapportent que leur revenu, ironiquement, chute pendant cette période alors que les gens « récupèrent » de toutes leurs dépenses.



    Le véritable « esprit de Noël ».

    Le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire, « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! » (És 58 :1). C’est ce que je viens de faire. Vous venez de lire la vérité au sujet de l’Origine réelle de Noël. Que ferez-vous ?

    La citation qui suit provient de la brochure intitulée « La simple vérité au sujet de Noël », écrite par M. Herbert W. Armstrong (qui n'est toutefois pas "disciple de Yeshoua"). Elle résume la brochure que vous venez de lire.

    « Noël est devenue une saison commerciale. Cette fête est financée, exploitée, maintenue en vogue par un déploiement inouï de campagnes publicitaires les plus intenses de l’année…[où] vous voyez un Père Noël de mascarade dans plusieurs magasins. Des flots de réclames nous tiennent en haleine et nous trompent sur le « merveilleux esprit de Noël ». La presse, qui vend les annonces, imprime des éditoriaux flatteurs, en langage fleuri, exaltant la saison païenne, et son « esprit ». Un public crédule en est tellement inoculé, que beaucoup s’offensent quand on leur dit la vérité ! Ainsi se crée, année après année, « l’esprit de Noël », non point pour honorer le Mashiah mais pour vendre des marchandises. C’est caractéristique de toutes les mystifications de Satan qui se donne les apparences d’un « ange de lumière » et se montre sous un faux aspect de bonté ! Chaque année cette débauche commerciale effrénée engloutit des sommes qui se chiffrent par milliards de dollars et pendant ce temps l’œuvre du Messie en souffre. Cela fait partie du système économique de Babylone !

    Nous avons proclamé être une nation "chrétienne" mais nous vivons dans Babylone tel que prophétisé dans la Bible ; et nous ne nous en rendons pas compte : « Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayiez point part à ses fléaux » — maintenant près de sévir — tel est l’avertissement qui nous est adressé dans Apocalypse 18 :4. 

    Voir aussi: http://jyhamon.eklablog.com/noel-et-babylone-a59353919

     



    JYH
    d'après
    : http://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html ... qui n'est malgré tout qu'une "dénomination" dont je n'approuve pas tous les autres écrits et dont j'ai dû modifier ici les trop fréquentes références au "faux dieu-Deus" et au "faux Jésus-Iesou" ou "christos".

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     


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    Parachah "Tholedoth" (enfantements)

     

    Pensée :

    “Que des peuples te servent, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois chef pour tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! qui te maudit est maudit, et qui te bénit est  béni !” (Ge 27:29)

    Voici une bénédiction qui ressemblerait à celle faite à Avraham en Genèse 12:3 qui elle, embrasse toutes les familles de la Terre… Mais ici, hormis la bénédiction quasi alimentaire qui se solde par « du blé (pain) et du vin nouveau »il est question de dominance ! SOIS chef… 

    SOIS est donné par l’hébreu [HéVéH] forme rare du verbe être, c’est-à-dire les lettres HVH ; Trois des lettres du tétragramme YHVH (yod, hé, vav, hé). C’est l’unique fois où apparait cette orthographe dans la Torah de Moshéh ! … Il n’y manque que le Y pour former le Nom sacré. Est-ce de Yaaqov dont il est uniquement question dans ce verset ?








    PARACHAH : « THOLEDOTH » 
    (Enfantements)


    Shabbat 18 novembre 2017
    (Commentaire de 2008-2014)


    Lectures:
    Parachah : Bérèchiyth /Genèse 25 :19 à 28 : 9
    Haphtarah : Malakhiy/Malachie 1 : 1 à 2 : 7
    Bérith Hadachah : Romith/Romains 2 : 12 à 10 : 13


    Rappel: les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.


    Résumé
     

    La parachah engage l’histoire des jumeaux Yaaqov (Jacob) et Éssav (Ésaü), fils de Yitshaq (Isaac) et de Rivqah (Rebecca)… Un épisode bien délicat compromet Yitshaq avec Avimélekh, roi de Guérar. Une alliance soldera le malentendu malgré un épilogue de discorde tout aussi problématique au sujet de puits. L’histoire reprend pour se focaliser sur la bénédiction de Yitshaq
    accordée à Yaaqov au lieu d’Éssav. La parachah s’achève sur le départ précipité de Yaaqov à Paddan Aram.



    Précision



    L’étude des chapitres de la parachah « des enfantements » nous instruit jusqu’à l’évidence de l’importance du droit d’aînesse et nous convainc de la nécessité du transfert de ce droit d’aînesse de Essav (Esaü) sur Yaaqov (Jacob), comme il le fut déjà d’Ishmaël sur Yitshaq.

    L’obtention de ce droit par dérogation au droit naturel, acquis par « ruse », nous interpelle car néanmoins il aboutit à la réalisation des desseins de notre Elohim YHWH
    Rivqah (Rébecca) est l’inspiratrice et l’instigatrice de ce transfert du droit d’aînesse par la primauté de la bénédiction de Yitshaq sur Yaaqov. Elle agit en bonne conscience, conduite par la révélation qu’elle reçut de YHWH :

    « Deux nations en ton ventre, deux patries de tes entrailles se sépareront. Une patrie plus qu’une patrie s’affirmera : le majeur (Essav) servira le mineur (Yaaqov) ».

    Cette révélation ouvre la vision du destin "d’Israël" (tout Israël) et des nations jusqu’au temps messianique quand Yaaqov-Israël sera la tête des nations. Seule détentrice de cette révélation, Rivqah n’aura de cesse que s’accomplisse la volonté de YHWH et de forcer Yitshaq à être acteur dans la réalisation des desseins de son Elohim.



    Les enfantements d'Yitshaq (Isaac)


    25 :19 : « Voici les enfantements d’Isaac (Yitshaq) ben Avraham ». Avant que ne soient cités les noms des deux fils d’Yitshaq, le récit nous apprend que Rébecca (Rivqah) l’araméenne est stérile.
    Comme le fut Sarah, épouse d’Avraham, et plus tard, Rachel (Rahel). De Léah, il est dit que Elohim la rendit féconde.

    « Yitshaq intercède auprès de YHWH » - intercéder : racine ‘atar, signifie "contempler attentivement quelqu’un", d’où « supplier, offrir des prières ».
    Ceci laisse entendre que l’intercession d’Yitshaq est puissante dans la contemplation et la supplication, plus puissante que l’offrande d’un sacrifice
    qu’Yitshaq ne fait pas.

    Pour Sarah, femme d’Avraham, l’intervention divine la rendra féconde ; il en est de même pour Rivqah. Ce qui nous apprend que "les pères fondateurs d’Israël"* ne naissent que grâce à l’intervention directe de YHWH qui efface la stérilité naturelle et le « paganisme » d’origine pour que soit féconde la postérité d’Avraham, l’Ivrit (l’hébreu).
    * "pères fondateurs d'Israël" concerne bien sûr Avraham et Yitshaq à propos de Yaaqov destiné à devenir "Israël" (de Elohim) et évidemment pas la notion mondaine attachée à Herzl ou Ben Gourion pour la création d'un "autre Israël" limité à Juda... de même qu'il y a un "autre Yéshoua" (nommé Jésus) chez les pagano-chrétiens (2 Cor 11:4).

    « Rivqah sa femme est enceinte. Les fils gigotent en son sein. Elle dit : si c’est ainsi, pourquoi cela, moi-même ? Elle va consulter YHWH ».

    Les fils gigotent : racine routs qui signifie courir, agiter ses jambes – ou bien rasa qui se rapproche d’antagonisme, antagonisme entre les jumeaux.
    Rivqah souffre et craint pour ses enfants d’où son cri : pourquoi cela, moi-même ? (Anokhi). A.Chouraqui traduit cette expression au plus près par : à quoi est-ce que je sers ?.

    Le Seigneur entend sa requête (directe) et Rivqah reçoit la grande révélation du devenir des deux nations qu’elle porte en son sein. Elle sait dès lors « à quoi elle sert » et à quoi elle servira dans la révélation des desseins de son Elohim.



    Rivqah enfante les deux fils d’Yitshaq
     


    « le premier sort : un roux, tout entier comme une cape de cheveux. Ils crient son nom : Essav (du verbe faire -s’apparente à homme fait) ».

    Essav est un roux (hébreu : admoni), nom qui évoque le sang (dâm). Il évoque aussi la tribu d’Edôm, plus tard ennemie d’Israël.

    « Après quoi son frère sort, sa main saisissant le talon d’Essav. Il crie son nom: Yaaqov (Jacob) il talonnera. »

    Yaaqov de la racine aqav. Le sens archaïque de aqav serait : surveiller ; d’où le nom de Yaaqov’el : El veille, connu dans la documentation égyptienne dès le 18ème siècle av. "JC." d’après A.Chouraqui. Par suite, en hébreu biblique, le verbe a pris le sens de talonner, puis de ruser. Or, le récit nous apprend que quelles que soient les manoeuvres d’intrigue, El, Elohim, l'Elohim d’Avraham et d’Yitshaq « veille » sur Yaaqov (Yaaqov El : Elohim veille).



    Les deux natures


    Les engendrements d’Yitshaq sont bien Essav et Yaaqov, deux fils aux natures si différentes.

    Essav sera homme des champs comme Qaïn. Il sera chasseur comme Nimrod. Il exprime son appartenance à la lignée de Qaïn lorsqu’il décide qu’en son temps, après la mort du père, il tuera son frère Yaaqov (27 :11).

    Yaaqov sera berger comme Abel (Hévél). Il est intègre (hébreu tâm), « il habite les tentes », expression hébraïque qui exprime la recherche de la connaissance de l'Elohim d’Yitshaq, son père (comme Moshéh qui consultait YHWH sous la tente). Yaaqov en habitant les tentes y trouve les ordres
    (mitsvoth), les règles, les torahs, c’est-à-dire tout ce qui émane de YHWH: Sa Parole, Ses enseignements. De qui Yaaqov tient-il les torahs de YHWH ? D’Avraham, selon ce qui est écrit :

    « Par suite de ce qu’Abraham a entendu ma voix, il garde ma garde, mes ordres, mes règles et mes torahs » (26 :5).

    On peut donc comprendre que la lignée des « Fils de Elohim » a transmis depuis Adam et Noah jusqu’à Avraham les commandements, lois et coutumes, mémoire de la lignée. La primauté de Yaaqov et sa demande du droit d’aînesse s’éclairent des conditions que requiert l’obtention de la bénédiction des pères, à savoir : obéissance aux torahs (torot) et foi à l'Elohim de ses pères. Yaaqov remplit ces conditions. Il est agréé par le Très-Haut. Il est digne d’être parmi les pères de la lignée qui générera Israël, "l'Israël d'en haut". 




    L’épisode à Guérar
     


    Étonnante répétition que la dissimulation de l’identité réelle de Rivqah, que Yitshaq laisse paraître pour sa sœur aux yeux des philistins, parce qu’elle était belle et qu’il craignait pour sa vie.
    Avraham ne réagit-il pas de la même manière au sujet de Sarah et d’Avimélékh ? Sans oublier ce qui arriva dans le même cadre avec Pharaon.

    « Et les hommes du lieu s’enquirent au sujet de sa femme, et il dit, C’est ma sœur, car il craignait de dire, ma femme ; de peur, pensait–il, que les hommes du lieu ne me tuent à cause de Rivqah, car elle est belle de visage. »
    (Ge. 26:7 )

    « Et Avraham dit de Sarah, sa femme, Elle est ma sœur. Et Avimélékh, roi de Guérar, envoya, et prit Sarah. » (Ge. 20:2)

    N’y avait-il pas suffisamment de femmes en Guérar pour qu’Avraham et Yitshaq en soient réduits à ruser ? Avraham comme Yitshaq étaient des hommes riches, possédant serviteurs et troupeaux.
    Leur voisinage de proximité était sujet, soit à méfiance, soit à convoitise. Tuer le mari pour prendre la femme et s’assurer la domination par mariage était dans l’ordre des choses à ces époques.
    Mais une sœur d’un certain âge relevait encore d’une autre dimension : non mariée, certainement était-elle une prêtresse garante de la protection et de la prospérité du clan. La prendre pour femme, quitte à l’enlever, permettrait de récupérer la puissance représentée par la prêtresse.
    Mais si cette dernière se trouve être femme et de plus sœur de l’homme ! La situation est d’ordre exceptionnel dans l’antiquité où le mythe de la sœur épouse était connu notamment en Égypte, car d’un tel couple devait naître un « homme-dieu » (homme-eloha) !

    Certainement nous comprenons que derrière cette histoire, les « Avimélékh » étaient en capacité de compromettre le devenir de la famille de la promesse, en supprimant pour se les accaparer les bénédictions réservées à la descendance que sera Yaaqov-Israël.



    L’épisode des puits 


    Le malin avait-il pour autant dit son dernier mot ? Conformément à la bénédiction d’Élohim et à la « croyance » des Avimélekh, Yitshaq devint de plus en plus riche et donc de plus en plus fort… ce qui inquiétait à raison les gens d’Avimélékh.

    « Yitshaq fit des semailles dans ce pays et, cette année–là, il moissonna le centuple. YHWH le bénit et l’homme s’enrichit, il s’enrichit de plus en plus, jusqu’à devenir extrêmement riche. Il avait des troupeaux de gros et de petit bétail et de nombreux serviteurs. Les Philistins en devinrent jaloux. »
    (Ge. 26:12-14)

    Voici qu’ils comblèrent les puits que les serviteurs d’Avraham avaient creusés en leur temps. Cette mesure était censée faire partir Yitshaq en privant d’eau ses nombreux troupeaux.

    « Et Avimélékh dit à Yitshaq, Va–t’en d’avec nous ; car tu es beaucoup plus puissant que nous. » (Ge. 26:16)

    Néanmoins nous remarquons que Yitshaq creusa de nouveau les puits d’Avraham et de plus il trouva de l’eau vive, c'est-à-dire une source permanente. Cette avalanche de bénédictions convainquit Avimélékh qu’Élohim était bien avec Yitshaq, ils se lièrent par un serment à Béer Shéva. La particularité messianique d’Yitshaq se révèle en cet épisode de la source d’eau vive :

    « Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. » (Jn. 7:38 )

    Les puits furent un prétexte à querelle entre les philistins et les hébreux. Néanmoins ces puits étaient autant de bénédictions préparées et données à travers Avraham. Yitshaq ne laissa pas de telles bénédictions « enfouies », car elles étaient le don d’Élohim par Avraham.

    La conclusion est importante : Élohim apparait à Yitshaq à Béer Shéva lui réitérant ses bénédictions « à cause d’Avraham mon serviteur ». A ce moment Yitshaq bâtit un autel et invoque le Nom d’Élohim. C’est de cette façon, en creusant des puits et en élevant des autels qu’Avraham prenait possession du pays. Yitshaq redonnait àchaque puits recreusé le même nom qu’Avraham leur avait donné ! Est-ce important de rappeler cela ? Oui. Si nous considérons aujourd’hui avec quelle hypocrisie les instances internationales soumises à l’esprit de l’islam, représenté dans "l'Etat d'Israël" par les
    « philistins-palestiniens », imposent le changement des noms des principaux sites israélites, tentant ainsi d’effacer et de s’accaparer les bénédictions d’Avraham, d’Yitshaq et Yaaqov-Israël. Les querelles philistins-hébreux sont toujours à l’ordre du jour. Mais avouons que Avimélékh, bien qu’intéressé, ne fut pas insensé à l’extrême jusqu’à s’opposer à YHWH



    Vends-moi ton droit d'aînesse


    Yaaqov sait que le droit d’aînesse octroie la primauté de la bénédiction de YHWH par la bénédiction paternelle. C’est après qu’Essav eut exprimé son désir de « manger », déclaré sa grande fatigue et qu’il eut crié son nom, Edom, le roux, que Yaaqov dit : « vends-moi ce jour ton droit d’aînesse. »

    La demande de Yaaqov n’est pas usurpée, sa légitimité s’affirme par la perception des priorités de son ainé Essav.
    Essav, dit le grand, est une force de la nature. La description qui nous est faite, roux, velu, chasseur, vivant de chair et de sang, nous le confirme bien. Le langage biblique nous fait comprendre que le désir de « manger » de ce roux est l’expression prioritaire d’Essav de vivre dans le monde matériel. Et cet homme, force de la nature, est-il fatigué de son retour de chasse ? De
    quelle fatigue s’agit-il ?

    Ici, nous rejoindrons la pensée rabbinique* qui décèle dans la fatigue d’Essav une grande lassitude à suivre les voies et commandements transmis par son père Yitshaq. C’est surtout dans les temps de la mort d’Avraham que survient cette lassitude. Les commentateurs y voient pour Essav la perte d’un modèle, de repères donnés par l’exemple d’un homme, son père. Avraham disparu, l’homme guide disparaît. Alors s’effondre celui qui n’a pas la foi personnelle en l'Elohim de ses pères, YHWH. A quoi bon l’aînesse dans ces conditions où la vie future n’a plus de sens et où la mort devient la seule issue. « voici moi-même je vais mourir. Pourquoi ceci, l’aînesse pour moi ? ». Essav jure et
    vend son aînesse à Yaaqov. Il mange, boit, se lève et s’en va. Tout est consommé. Essav a méprisé l’aînesse : légalement Yaaqov a acquis le droit d’aînesse.
    * Rappelons que le "rabbinisme" n'ayant pas reconnu Yéshoua est lui aussi "fatigué" parce que sans vision (ou avec fausse vision messianique) de ce qu'est la "Torah vivante".
    Quant à Yaaqov, il lutte encore aujourd'hui et n'est pas encore "l'Israël de Elohim", celui des "deux Maisons" dans "l'Alliance renouvelée" (Jér 31:31; Héb 8:8).
    http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-1ere-partie-nouvelle-version-a117302204




    Prédestination


    Les engendrements d’Yitshaq, Yaaqov et Essav, sont-ils prédestinés ? Leurs naissances sont-elles « programmées » et leurs destins fixés ? De la révélation faite à Rivqah, alors que les deux enfants sont en son sein, nous pourrions en première lecture comprendre que quelles que soient les actions futures des deux enfants chacun suivra « son » programme. Dans ces conditions, il n’y aurait pas de liberté de choix. Or, Élohim ne créa-t-il pas l’homme en lui laissant le choix de la vie ou de la mort, de la bénédiction ou de la malédiction ? (De.11 :26-27 et 30 :19-20). Il est de la responsabilité de l’homme, ben Adam, créature de Elohim, de choisir la vie afin qu’il vive, lui et sa postérité, pour aimer YHWH, pour obéir à sa voix et pour s’attacher à Lui, car de cela dépend sa vie.

    Ainsi il dépend de l’homme de s’élever vers Elohim ou non. Quand l’homme ne s’élève pas, la faute le guette. Néanmoins, il demeure toujours à même de la dominer. Dès l’origine de l’humanité, le choix est donné à l’homme ainsi que YHWH dit à Caïn :

    « Certainement si tu agis bien tu relèveras ton visage et si tu agis mal, le péché se couche à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais toi domine sur lui. » (Ge.4 :7 Segond)

    L’homme n’est que le fruit de ses choix et de sa volonté de s’élever ou non vers son Créateur.

    Essav, nature forte, chasseur, organisateur, avait le choix de modifier sa nature et de l’équilibrer spirituellement en dominant ses passions et en s’élevant dans l’obéissance à l'Elohim de ses pères.
    Essav n’a pas fait ce choix ! Cela YHWH le savait ; même avant la conception d’Essav la prescience divine, hors du temps, embrasse le devenir de chaque être vivant et le devenir des collectivités, telles les nations. C’est ainsi que Moshéh reçut de Elohim la connaissance du devenir d’Israël.

    « Oui, je le savais, après ma mort, oui vous vous détruirez, vous vous écarterez de la route que je vous ai ordonnée. Le malheur vous abordera dans l’après des jours. Oui, vous ferez le mal aux yeux de YHWH pour l’irriter par l’oeuvre de vos mains. » (De.31 :29).

    Israël avait le choix, Israël a fait le mauvais choix. Moshéh en reçut la révélation avant même qu’Israël ne commette le mal ! Prescience prophétique de Elohim. Israël n’était pas prédestiné à faire le mal. De même, Essav et Yaaqov ont fait tous deux leur choix. La prescience prophétique de Elohim l’a révélé à Rivqah. La prédestination (qui ne signifie pas programmation) de l’homme est dans l’ordre de Elohim la pré-connaissance des choix de l’homme que la prescience prophétique divine révèle. L’homme est donc placé par le choix dans le questionnement de sa conscience, ce qu’Élohim sait du choix reste du domaine de la préscience. Par justice, Élohim prévient néanmoins
    l’homme qu’il doit faire le bon choix… ce qui est vrai pour ce que "le monde" nomme "Israël" (Juda) est aussi vrai pour ce que l’on nomme les « églises ou assemblées chrétiennes » tous ont été enfermés dans la faute, tous ont fait peu ou prou « le mauvais choix ».



    Les bénédictions


    Les patriarches Avraham, Yitshaq et Yaaqov avaient une perception de la puissance de bénédiction donnée par YHWH puis transmise par les pères aux fils. La bénédiction de Elohim, bérakhah, est l’affranchissement de toute forme de servitude. Elle est de plus porteuse de richesses en biens spirituels et en biens matériels, qui ne dépendent que de YHWH.

    L’acceptation des richesses, des biens générés par le monde dans lequel il n’y a pas de bénédiction, est à redouter pour l’homme de Elohim. Car ces richesses asservissent celui qui les reçoit à celui qui les donne. Et s’il y a asservissement, il y a servitude, voir esclavage. Ce qui devient qélalah, malédiction, ainsi qu’il est dit : « Canaan sera maudit. Il sera esclave de ses frères ». (Ge.9 :25).
    C’est pourquoi, dans le Mashiah Yéshoua nous avons reçu toute liberté et que nous ne sommes les esclaves de personne, excepté notre soumission au Mashiah et à notre Père céleste.

    Rivqah avait une forte compréhension de la puissance de la bénédiction que portait son époux Yitshaq. C’est pourquoi elle intrigue pour que Yaaqov, aimé de Elohim et d’elle-même, reçoive le transfert des biens spirituels et matériels de la bénédiction d’Yitshaq.

    Yitshaq ne semble pas complètement dupe de l’intrigue de Rivqah. Les nombreuses questions posées à Yaaqov nous le laissent croire. Le pic émotionnel des actes précurseurs de la bénédiction est atteint lorsqu’Yitshaq dit : « La voix, la voix de Yaaqov, les mains, les mains d’Essav ! », soit la
    spiritualité de Yaaqov et l’action physique d’Essav. C’est cette nature qu’Yitshaq espérait d’Essav, qu’il aimait, mais qu’Essav par choix a refusée. Yaaqov, le spirituel, deviendra aussi l’homme d’action, lutteur, et deviendra "Israël spirituel". C’est de cette nature qu’était Avraham, spirituel mais aussi homme d’action et vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui (Ge.14 :17). Ainsi fut David, spirituel, mais aussi bâtisseur et chef de guerre.

    Et Yaaqov reçut la bénédiction d’Yitshaq qui le couvrait des biens de la rosée des ciels et qui surtout le faisait entrer dans le sacerdoce par le don « des huiles de la terre, une multitude de céréales et de moût ». C’est le symbole des bénédictions chez les prophètes. Paroles de YHWH à Israël :

    « Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais. » (Osée 2 :10 Segond).



    En conclusion


    La parachah des enfantements d’Yitshaq nous apprend que la volonté de Elohim s’exprime par la préconnaissance des actions des hommes qui demeurent toujours libres de leurs choix. Mais les desseins de YHWH s’accomplissent toujours, car la finalité de Ses desseins est Sa réunion avec ceux qui font choix de l’aimer et de lui obéir.

    Le choix d’aimer Elohim n’est pas une émotion spirituelle abstraite pour contrôler ses propres satisfactions intellectuelles, ou autres autosatisfactions sensorielles. Aimer Elohim c’est aussi aimer faire Sa volonté.

    Que YHWH
     vous bénisse de Ses riches bénédictions vous et vos maisons. 




    Shabbat
    Shalom véshavoua tov.
     





    JYH
    2/12/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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