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    Parachah "Miqqets" (au bout de)



    Pensée

    Joseph l’hébreu est vendu aux égyptiens qui le rebaptiseront du nom païen de Tsaphnat-Paenéah après qu’il se soit marié avec la fille du grand-prêtre du faux dieu AMON (Râ ou Ré) … Yéshoua le Juif est livré aux romains, qui le rebaptiseront du nom de Jésus-Dieu, après l’avoir savamment amalgamé avec d’autres faux dieux issus des panthéons païens.

    Est-ce grave ? Oui…et non, car la suite de l’histoire selon Miqqets nous rapporte qu’après l’intercession de Juda pour Benjamin pris en otage, (et donc symboliquement Jérusalem !), le Joseph égyptien, ayant fait sortir tous les égyptiens, se dévoilait lui-même à ses frères qui le reconnurent comme celui qu’ils avaient vendu afin qu’il ne règne pas sur eux !

    Par similitude prophétique, le « pseudo Jésus gréco-latin » imposé depuis deux mille ans, sera prochainement reconnu, à Jérusalem, comme Yéshoua, celui qui a été vendu alors que ses frères ne voulaient pas qu’il régnât sur eux !

     





    PARACHAH : « MIQQETS » 
    (au bout de)


    Shabbat 16 décembre 2017
    (Commentaire de 2008)


    Lectures:
    Parachah : Béréshiyth/ Genèse 41 :1 à 44 :17
    Haftarah : Zékharyah/Zacharie 2 :10 à 4 :7
    Bérith Hadachah : Galatiyiym/ Galates 5 :13 à 6 :5


    Rappel: les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth
    haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.



    Résumé de la parachah:
    Après deux années jour pour jour de l’épisode du panetier et de l’échanson (voir "le pain et le vin"), Yossef sort de prison et est emmené devant Pharaon pour lui donner l’interprétation d’un songe qu’il fait en deux phases. En effet Pharaon fait ce fameux songe des 7 vaches grasses et des 7 vaches maigres et des 7 épis gras et des 7 épis desséchés. Les magiciens de la cour ne peuvent interpréter le songe alors Yossef, l’esclave prisonnier, est sollicité. A travers un discours sage et intelligent, Yossef ose dire à Pharaon, au nom d’Élohim, ce qui adviendra de l’Égypte dans un futur proche. Par une décision non moins subtile Pharaon nomme Yossef comme premier ministre sur l’Égypte, ayant tout pouvoir. Bientôt la famine sévit sur toute l’Égypte et les pays d’alentour. Les frères de Yossef viennent de Canaan pour acheter de la nourriture. Ils ne reconnaissent pas Yossef qui use d’un stratagème pour les mettre à l’épreuve et connaitre leurs véritables intentions …



    L'homme des rêves


    Yossef est incontestablement une figure extraordinaire de l’histoire patriarcale, au destin aux accents messianiques doublé d’une capacité de vision divine à travers les rêves. Non seulement il rêve en termes prophétiques, mais il interprète également les rêves d’autrui, ce qui le qualifie véritablement de prophète.

    Toutefois jusqu’à cette parachah, sa faculté de rêve et d’interprète ne l’a guère favorisé selon les faits vécus : sa hardiesse devant ses frères à exposer ses rêves de suprématie sur ces derniers lui vaut d’être abandonné dans un trou de désert. Ses frères pensent qu’il est mort. En prison chez Potiphar, sa supplique auprès du panetier et de l’échanson à qui il révèle le secret de leurs songes ne lui vaut que de l’oubli … et deux années d’attente
    supplémentaire à ses espérances de libération. Méprisé de ses frères et abandonné de ceux qu’il a aidés, il a matière à se poser des questions et à se décourager. Peut-être est-ce l’état d’esprit de Yossef alors qu’il continue à croupir en prison.

    A travers ces épreuves, aux issues décourageantes, Yossef a sans doute appris toute la difficulté et toute la prudence que demande l’exercice d’un don comme celui de recevoir des rêves et de les interpréter.

    Quel doit être son émoi lorsqu’on l’invite à se présenter devant Pharaon ! Si ni ses frères, ni les serviteurs de Pharaon n’ont eu d’égard à son sujet alors qu’il disait la vérité, quel sera le verdict de Pharaon à son encontre face à une même vérité, d’autant que cette dernière peut être une mauvaise nouvelle, et nous savons ce qui attend les porteurs de mauvaises nouvelles en ces temps très « expéditifs ».

    Effectivement l’interprétation n’a rien de glorieux pour Pharaon et l’Égypte. Nous comprenons sans doute pourquoi les magiciens de Pharaon ne peuvent ou ne veulent annoncer ce qu’ils doivent avoir soupçonné. En effet le rêve de Pharaon n’est guère mystérieux pour les perspicaces mages rompus à ce jeu : un rêve mettant en scène le Nil dont dépend toute la fertilité d’Égypte, ceci associé à des vaches et à du grain, tantôt gras puis maigres absorbant les gras, cela ne doit faire aucun doute, il s’agit d’une catastrophe d’ordre alimentaire. Donc, il vaut mieux pour eux qu’un obscur esclave, de plus prisonnier, prenne ce risque, car si quelqu’un doit mourir pour que tous les autres restent en vie … le choix est vite fait.

    Pharaon n’a-t-il pas lui-même quelques idées sur la signification de son rêve ? Sans doute, mais Pharaon cherche une confirmation irréfutable à un rêve terrible et surtout une voie de salut à travers une proposition concrète.
    Alors où est la différence d’annonce qui fait que Pharaon n’est point fâché contre Yossef alors qu’il peut s’enflammer contre un de ses conseillers ?
    C’est le témoignage de Yossef qui change tout. Il dit au Pharaon : ce n’est pas moi qui délivre les secrets mais Élohim, et cette fois il ne sollicite rien pour lui-même comme il l’a fait avec l’échanson, et avant que le Pharaon ne reprenne la parole, Yossef continue en disant : mais il y a une solution pour s’en sortir, c’est que tu nommes quelqu’un de sage pour préparer l’Égypte à passer cette calamité. Pharaon a compris que la solution instantanément donnée à la suite de l’explication, vient de plus haut. Et aussi spontanément voila l’esclave, précédemment promu en pâture aux crocodiles, qui est promu grand maître de l’Égypte ! Face à Pharaon il y a un Yossef transformé, devenu véritablement prophète d’Élohim, qui sait faire abstraction de lui-même.
    Quelle évolution !

    De même que Yossef, Pharaon se réfère alors à Élohim pour entériner le conseil : « où pourrions-nous trouver un homme comme celui-ci ayant en lui le Souffle d’Élohim ? Non seulement il interprète avec justesse mais de plus il apporte la solution ». Pharaon s’est bien amusé de tous ses conseillers. Nous pourrions dire que ce Pharaon-là est un sage et un subtil « manager ».



    Modifier le décret par reconnaissance de la toute puissance de Elohim


    Si nous tentons de caractériser les prophéties faites sur les nations d’une manière générale, nous nous apercevons qu’elles exposent bien souvent des situations glorieuses suivies à terme d’un effondrement tout aussi majestueux: ainsi en est-il de tous les empires et grands royaumes cités par les prophéties. Le phénomène s’inverse avec "Israël" : en général tout commence mal pour se terminer, après intervention de Celui qui « ne sommeille ni ne dort », dans un parfait accomplissement de paix, d’harmonie, et de bénédiction (du moins spirituellement et à terme car les dégâts terrestres collatéraux seront d'abord "la détresse de Yaaqov"). Les promesses de félicité suivent toujours les temps fâcheux.

    Le schéma de l’effondrement inéluctable de ces royaumes orgueilleux serait-il
    incontournable ? Non si, comme nous le montre l’exemple de cette parachah, le Royaume en question, toujours prévenu de ce qui l’attend, se remet entre les mains d’Élohim, et accepte de s’humilier jusqu’à céder les commandes ultimes du pays à un esclave anciennement prisonnier. Pouvons-nous comprendre et mesurer quel fut le degré de soumission et d’humilité de celui qui fut sans aucun doute le Pharaon le plus éclairé de toutes les dynasties égyptiennes ? Toute nation, tout peuple, ainsi acculé au péril, qui se réfugie dans les tentes de l’Élohim d’Israël voit le drame lui être évité, car une voie de salut
    lui est proposée. Cette leçon est certaine, parce qu’Élohim fait grâce aux humbles mais IL résiste aux orgueilleux. Ne l’a-t-il pas prouvé dans l’histoire de Ninive ?

    Donc ne cessons pas de présenter au Seigneur les chefs de nos nations car de leur humilité devant le Père créateur dépend la paix et la protection de nos compatriotes.
    « Alors dans le Royaume shabbatique, chaque année des représentants de toutes les nations viendront honorer Élohim lors de la convocation de Soukkoth. Et si la maison d’Egypte ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle » (Zacharie 14 :16-19). 

    Le décret de justice de Elohim est irrévocable, seules la repentance et l’humilité peuvent l’annuler. 

    Malheureusement, notre époque est marquée de rébellion vis-à-vis de la Loi de vie divine. Si nos décideurs optent pour un chemin s’opposant aux Lois d’Élohim, alors ils s’engagent dans un chemin de dégradation. Ce n’est pas ainsi que réagit ce Pharaon bien inspiré, ce Pharaon qui connut Yossef, Yossef figure de Yéshoua, car la grandeur d’un roi ou autre dirigeant se mesure aussi à son humilité et à sa capacité à écouter les prophètes d’Élohim !



    Un nom en vaut-il un autre ?


    Tsaphnath Panéah dont la signification pourrait être : salut du monde, ou : soutien de la vie, ou : chef des scribes, ou : il découvre les choses cachées, sera désormais le nom égyptianisé de Yossef.

    Les instances du monde antique avaient une manie : celle de masquer l’origine étrangère de leurs bienfaiteurs en se les appropriant par naturalisation et re-identification. C’est ce que Néboukadonosor fit avec Daniel et ses trois amis qui, tout en étant judéens, devinrent babyloniens et furent affublés de noms chaldéens. C’était aussi une pratique d’assimilation des populations étrangères.

    A cause de la figure messianique portée par Yossef, nous réalisons immédiatement la similitude concernant le changement de nom du Mashiah Yéshoua, également sauveur il est vrai, mais cette fois du monde entier.

    Le monde gréco-latin, tout en le reconnaissant sauveur du monde, le nomme Iésous-Jésus, et favorise à outrance cette vocalise en faisant fi de son vrai nom de naissance : Yéshoua. La vocalisation gréco-latino-occidentalisée : Iésous, Jésus, Gézu, Djizeusreste dénuée de signification, c’est seulement un son. L’hébreu Yéshoua possède un sens et une action, il signifie : Salut.

    Quant à son origine, beaucoup diront qu’il est né à Bethléem, mais en Palestine; voilà bien une belle image d’Épinal ! Mais qu’il soit Juif reste encore, pour une majorité, une découverte et parfois même une information perturbante ! Étonnant mais réel.

    Les frères de Yossef ne reconnurent pas, en ce premier ministre Tsaphnath Panéah égyptianisé, le frère perdu plusieurs années auparavant. L’image est forte quant à l’incapacité des Juifs, notamment d’aujourd’hui, à reconnaître dans un « Jésus chrétien mondialisé, masqué, grimé en idole » leur Rabbi et frère Yéshoua perdu depuis plusieurs siècles. La similitude avec l’affaire de Yossef, non reconnu par ses frères, doit nous inciter à rétablir la réalité. Et même si nous ne connaissons plus Yéshoua quant à la chair, mais selon le Souffle, cela ne permet pas de masquer - de mentir - une vérité historique qui
    garde toute son importance et son message prophétique. Car IL est (ou "sera") Roi des juifs et du tout Israël.



    Un suspens émotionnel digne du meilleur livre paru au monde: la Bible


    La suite de la lecture de la parachah ne peut se dispenser de poursuivre au-delà, au moins jusqu’au chapitre 45, passage du dénouement heureux de cette histoire.

    A quel comportement déconcertant, incompréhensible, les frères de Yossef se trouvent-ils confrontés dès qu’ils se retrouvent en présence de Yossef, le personnage le plus important d’Egypte après Pharaon !

    Il les accuse d’espionnage, il les met aux arrêts trois jours, il retient Shiméon, tout en laissant leur argent dans leur sac et en réclamant la présence de leur jeune frère ! Quel accueil dirons-nous ! Quel est cet homme, prince d’Egypte, qui semble complètement irrationnel ? Ils ne comprennent pas ce qu’il leur arrive et finissent par admettre que le crime contre leur
    frère Yossef est à l’origine de cette aventure … Bonne déduction ou inspiration, pourrions-nous dire !

    A ce stade nous pouvons penser que Yossef a usé finement d’un stratagème inimaginable qui les mène sur le chemin de la réflexion, du regret, de la repentance.

    Le second voyage n’est pas moins surprenant, cette fois le jeune Benyamin, frère direct de Yossef les accompagne. Après un excellent accueil les voilà à nouveau accusés du vol de la coupe retrouvée dans le sac de Benyamin. Yéhoudah se déclare alors prêt à tout faire, même à s’opposer à Yossef, pour épargner Benyamin. Son plaidoyer est émouvant, altruiste, il ne pense qu’à son vieux Père. Cette intervention a raison de l’émotion de Yossef, l’épreuve s’interrompt.
    JYH: On pourra noter que Benyamin est le seul fils né après que Yaaqov soit devenu "Israël".

    Yossef, figure du Messie est maintenant rassuré sur les meilleurs sentiments de ses frères, et Yéhoudah lui apparaît en capacité à défendre jusqu’au bout les valeurs de l’héritage Yaaqov-Israël*, Yéhoudah de qui sortiront la royauté et le Mashiah.
    * JYH: Il faut toutefois rappeler que si Yéhoudah a été le gardien de la "Torah écrite", ce sont aujourd'hui, et parallèlement à l'écrit depuis près de 2000 ans, les "Israëlites, lutteurs d'El en Yéshoua" qui sont les gardiens de la "Torah vivante", "Parole venue en chair", quelle que soit leur origine. 
    Ceci s'est paradoxalement, mais fort justement, amplifié depuis que "les chefs de Yéhoudah" ont usurpé le nom de "Israël" en 1948. Ainsi, les vrais "Israëlites" du "petit reste fidèle" retrouvent progressivement leur nom et Yéshoua le Sien.


    Dans cet épisode Yéhoudah se retrouve étroitement associé au sort de Benyamin. Yéhoudah et Benyamin restent associés jusque dans le schisme du Royaume d’Israël à la mort du roi Salomon. Ces deux tribus forment l’essentiel du Royaume du Sud.

    C’est dans le sac de Benyamin que Yossef, figure du Messie, fait placer sa coupe. N’est-ce pas en territoire de Benyamin que se situe Jérusalem, ville du grand Roi où la coupe du Mashiah Yéshoua fut partagée et son sang versé ? 

    Aucun fait et geste des patriarches n’est anodin, tout est expression prophétique en gestation. Percevons et persuadons-nous que d’apparents simples écrits descriptifs d’histoires d’hommes sont en réalité le programme détaillé des intentions, du dessein, de la volonté de notre divin Père, volonté révélée dans sa richesse à ceux qui en aiment et en espèrent la réalisation. 


     Shabbat Shalom véshavoua tov 



    JYH
    30/12/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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  • Rediffusion 2016-17




                                             Janus




    En l'an 46 avant JC* (qui n'est pas "Yeshoua"), l'empereur romain Jules César fut le premier à établir le "1er Janvier" comme "jour de nouvel an". "JANUS" (Janvier) était le Dieu romain des portes et portails (des "ouvertures") et avait deux faces, l'une regardant par devant et l'autre par derrière. César ressenti que le mois appelé d'après ce "dieu" ("Janvier") serait la "porte" appropriée pour l'année... romaine et païenne.

    * A noter que les dates religieuses ont été calculées par rapport à la naissance d'un "petit Jésus catholique" alors que les "années de grâce" n'ont commencé que lorsque Yéshoua l'a dit (le Jubilé d'Esaïe 61:2) environ 30 ans plus tard ! (Oui, nous sommes aux environs de l'an 1985 (ou 5985) et la fin du 6ème millénaire est proche) !

     

    Mais, Lorsque YHWH-Adonaï notre Elohim, ordonna à Israël d’observer la Pâque, il leur révéla aussi Son calendrier: « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année » (Ex. 12:2). Le calendrier de Elohim commence au printemps, entre les mois de mars et d’avril du calendrier de ce monde.

     


    Et quel est ce calendrier ?... en fonction de quoi ?

    Psaumes 104:19 "Il a fait la lune pour marquer les temps; Le soleil sait quand il doit se coucher."

    Le mot mois vient de la traduction du mot hébreu "chodesh" signifiant nouvelle lune (ou lunaison), ensuite Elohim compte les jours depuis cette nouvelle lune jusqu'à la nouvelle lune suivante ce qui constitue un mois (soit 29 ou 30 jours).


    Pour Elohim, où se situe le nouvel an ou le début de l'année ?

    Le premier mois de l'année est toujours celui des épis d'orge (omer).

    Exode 12:1-3 "L’Eternel (YHWH) dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Egypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison."

    Exode 9:31 "Le lin et l’orge avaient été frappés, parce que l’orge était en épis et que c’était la floraison du lin;"

    Exode 23:15 "Tu observeras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Egypte; et l’on ne se présentera point à vide devant ma face."

    Exode 34:18 "Tu observeras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans le mois des épis que tu es sorti d’Egypte.



    L'année est divisée en 12 ou 13 nouvelles lunes afin que le premier mois soit toujours dans le mois des épis."

    De plus la Pâque ne doit jamais tomber deux fois la même année, c'est pourquoi il y a des années ou l'on rajoute un treizième mois (ou 13ième lunaison). Le point de repère est l'équinoxe vernal.

    Yeshoua dit en Jean 11:9 "N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde;" et nous voyons que cela se passe tout prés de la pâque:

    Jean 11:55 "La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier."

    L'équinoxe est justement le moment précis ou le jour et la nuit sont égales à douze heures
    Le point de repère est l'équinoxe vernal.

     

    L'année est divisé en deux saisons:

    Psaumes 74:17 "Tu as fixé toutes les limites de la terre, Tu as établi l’été et l’hiver."

    Genèse 8:22 "Tant que la terre durera, semailles et moissons, chaleur et froidure, été et hiver, jour et nuit ne cesseront jamais."


    Le retour des jours ou l'équinoxe de printemps et d'automne déterminent les saisons.

     

     



    Ensuite les années sont regroupées par cycle de sept:

    Deutéronome 15:1-2 "Tous les sept ans, tu feras relâche. Et voici comment s’observera le relâche. Quand on aura publié le relâche en l’honneur de l’Eternel, tout créancier qui aura fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette."

    Exode 21:2 "Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années; mais la septième, il sortira libre, sans rien payer."

    Exode 23:10-11 "Pendant six années, tu ensemenceras la terre, et tu en recueilleras le produit. Mais la septième, tu lui donneras du relâche et tu la laisseras en repos; les pauvres de ton peuple en jouiront, et les bêtes des champs mangeront ce qui restera. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers."

    Lévitique 25:2-5 "Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre se reposera: ce sera un sabbat en l’honneur de l’Eternel. Pendant six années tu ensemenceras ton champ, pendant six années tu tailleras ta vigne; et tu en recueilleras le produit. Mais la septième année sera un sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Eternel: tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne.Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson, et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée: ce sera une année de repos pour la terre."

     

    Puis sept cycles de sept ans forment un "jubilé":

    Lévitique 25:8-10 "Tu compteras sept sabbats d’années, sept fois sept années, et les jours de ces sept sabbats d’années feront quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette; le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays. Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille."

    Le calendrier de Elohim sert non seulement à calculer le temps, il fixe les dates des fêtes mais il révèle aussi la raison et la chronologie de la création de l'humanité.

     

    La semaine biblique représente:

    Six mille ans de gouvernement humain (les six jours de travail)
    Mille ans de repos ou millénium (le sabbat ou royaume de Elohim... dont Yeshoua est venu annoncer "la bonnne nouvelle" !)

    Genèse 2:2 "Elohim acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite."

    2 Pierre 3:8 "Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour."


    La nouvelle lune est un jour spécial consacré à Elohim (début de chaque mois)

    2 Chroniques 8:13 "Il offrait ce qui était prescrit par Moïse pour chaque jour, pour les sabbats, pour les nouvelles lunes, et pour les fêtes, trois fois l’année, à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines, et à la fête des tabernacles."

    Colossiens 2:16 "Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats".

     

    Les fêtes se situent pendant la saison chaude de l'année et nous parlent de la récolte, elles symbolisent les différentes étapes du salut de l'homme par Elohim !

    Lévitique 23:2 "Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Les fêtes de l’Eternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes....

    Voir: http://www.actes2:42.com/LES_7_F%C3%8ATES_DE_L'ETERNEL.pdf
    Ou ici: http://enovavida.eklablog.com/les-7-fetes-de-l-eternel-a56792849

     

    Nota: Un cycle de sept jours constitue donc une semaine biblique:


    Genèse 2:2 "Elohim acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite."

    Exode 20:9-11 "Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel (YHWH), ton Elohim: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.

    Exode 16:26 "Pendant six jours vous en ramasserez; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point."

    Ezékiel 46:1 "Ainsi parle Adonaï-YHWH (le Seigneur, l’Eternel): La porte du parvis intérieur, du côté de l’orient, restera fermée les six jours ouvriers; mais elle sera ouverte le jour du sabbat, elle sera aussi ouverte le jour de la nouvelle lune."

     

     ... La porte ouverte pendant le "septième jour" (celui à propos duquel il n'est pas parlé de "soir et matin" en Genèse) symbolise ainsi le Millénium pendant lequel il n'y aura plus "ni jour ni nuit" pour les "élus" qui n'auront pas de plus à passer par les "parvis"...

     

    Article connexe: http://jyhamon.eklablog.com/reflexion-sur-les-calendriers-a118936658





    JYH
    29/12/2015
    Avec la contribution anonyme d'un mur Fb.

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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