• « Mais vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis, pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ;” (1Pi 2:9)

    “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions d’Élohim, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Élohim, ce qui est votre service intelligent.” (Ro 12:1)

    Shabbat du 30/4/16 - Extrait de « l’Autel aux douze pierres »




    Pour ne pas décaler les lectures cycliques de parashah, nous tenons compte de leur reprise au shabbat 7 mai. Ce shabbat 30 avril nous proposons un extrait du thème « l’autel aux 12 pierres » 




    Shabbat du 30 avril 2016
     
    (Shabbat hors lecture cyclique)


    Lectures :
    Parachah : Yéhoshoua /Josué 4
    Haftarah : Mélakhiym B /I Rois 18 :20-40
    Bérith Hadachah : Matthithyahou /Matthieu 3 et 10 :1-4  




    Extrait de « l’Autel aux douze
    pierres »


    Reconstruire l’autel aux douze pierres, une priorité pour l’entrée dans le Royaume



    Yéshoua finalise l’œuvre de Yéhoshoua (Josué) et d’Éliyahou
    (Élie) 


    Yéhoshoua a érigé son premier autel de douze pierres au fond du lit du Jourdain, (Josué 4 :9) face à la ville de Jéricho, pour y faire passer l’Arche d’Alliance et le peuple. L’emplacement est bien visible du haut du mont Nébo, Moshéh a pu l’identifier avant de fermer définitivement ses yeux sur cette vision.

    A proximité immédiate, se jette le Yaboq, petit cours d ‘eau connu pour avoir accueilli la lutte de Yaaqov (Jacob) avec l’Ange.

    C’est également sur les rives du Yaboq que grandit Éliyahou. C’est aussi à proximité immédiat de ce détroit où le Jourdain se jette dans la mer morte, qu’Éliyahou fut enlevé devant Éliysha (Élisée). C’est ce petit bout de territoire à l’histoire biblique très dense, que choisit Yohanan hamatbil (Jean le baptiste) pour immerger les repentants dans l’eau de purification en annonçant l’avènement du Royaume. C’est cette même parcelle d’Éréts-Israël que choisit le Seigneur pour s’isoler durant quarante jours sur les hauteurs du mont de la quarantaine (face à Jéricho), après avoir croisé au Jourdain, Yohanan (Jean) le prophète, celui de qui il est précisé : « il est Éliyahou qui est destiné à venir ».

    A l’endroit même (ou quasiment) où Yéhoshoua/Josué construisit l’autel de douze pierres qui fut immergé, caché par les eaux du Jourdain, fut révélé au monde Yéshoua, le Fils.

    Comment ne pas voir dans cette proximité géographique plus qu’une coïncidence, mais une volonté d’attirer l’attention et de signifier autre chose de plus profond ? Ainsi :

     si Yéhoshoua/Josué a inauguré à cet endroit l’entrée dans le royaume d’Israël, Yéshoua y a inauguré l’entrée dans le Royaume messianique

     Si Yéhoshoua a caché pour un temps l’autel aux douze pierres au fond du Jourdain, le Fils l’a révélé au monde comme seul « lieu » de culte authentique : ce « lieu authentique », c’est Lui.

    Souvenons-nous que l’autel de Yéhoshoua fut érigé à l’endroit où les sacrificateurs portaient l’Arche et la Torah du Élohim vivant. Définitivement, cet endroit était sanctifié.

    N’était-ce pas la véritable mission de Jean « l’immergeur » Yohanan hamatbil : celui qui révèle au monde où était immergé l’Autel de Élohim ?

    Jean leur répondit : "Moi, je baptise dans l'eau. Au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas, Et moi, je ne le connaissais pas ; mais c'est pour qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptisant dans l'eau."

    Le « corps physique » de l’Adon Yéshoua qui ressort des eaux du Jourdain accompagné d’une sentence divine sans ambiguïté « celui-ci est mon Fils en qui j’ai mis toute mon affection… », est donc cette image régénérée de l’autel immergé de Yéhoshoua.

    Cet autel de douze pierres était érigé à l’endroit même où s’arrêta l’Arche contenant la Torah. N’est-il pas alors remarquable de constater que la Torah vivante revient sur les lieux de ce même autel caché pour le régénérer ?

    Car, ne l’oublions pas, il faut bien qu’il y ait un autel pour qu’il y ait un sacrifice.

    Fait étonnant : après cet épisode de l’immersion, que fait Yéshoua ? A l’instar de Yéhoshoua, il érige un autre autel de même nature que celui du Jourdain. Le Seigneur réunira en effet les douze premiers disciples en prenant soin de « renommer » le premier d’entre eux, Képhas, c'est-à-dire « pierre » ! Comment ce second autel de pierres vivantes pouvait-il être de même nature que celui qui venait d’être régénéré sur le site du Jourdain ?

    « Prenez, ceci est mon corps…en mémoire de moi chaque fois que..» : le principe même du culte proposé par le Fils, consiste à ériger des autels-mémorial pour participer à Sa nature et devenir comme Lui : Fils du Père.

    En se construisant un « corps » de douze pierres vivantes, - mémorial de Sa propre nature -, l’Adon Yéshoua suit l’exemple de Yéhoshoua qui bâtit à Guilgal un autel de douze pierres de même nature que l’autel immergé dans le Jourdain pour y faire résider l’Arche d’Alliance. Sur ces pierres d’autel, furent gravées les paroles de la Torah.

    Ces pierres brutes non taillées par le fer – c'est-à-dire par la main d’un autre homme -, provenaient du lit du Jourdain : elles étaient « propres et saines ». Les pierres vivantes non façonnées par d’autres philosophies d’hommes, devront de même veiller à s’immerger dans des eaux identiques mais comme cela ne sera pas suffisant, l’Adon a prévenu qu’il faudra encore « leur laver les pieds ».

    N’oublions pas la principale caractéristique de ces autels-mémorial : douze hommes, douze pierres… à chaque homme, sa pierre, à chaque pierre, un homme.

    Ces pierres – donc ces hommes – sont de même nature et les paroles de la Torah restent gravées sur les cœurs de chairs quand ils remplacent avantageusement les cœurs de pierres. (Selon Ezéchiel 11,19) 

    Le message de Yéhoshoua, d’Éliyahou et de Yéshoua est simple : il nous faut d’abord reconstruire l’autel aux douze pierres avant d’espérer entrapercevoir l’avènement du Royaume.

    L’autel de Yéhoshoua/Éphraïm – le cadet - ne pouvait être remplacé par l’autel de Réouven – l’aîné -. L’autel d’Éliyahou intégrait celui de Yéhoudah – pourtant absent et en guerre - et ne se substituait pas à celui de Lévy.

    L’autel vivant de Yéshoua rappelle l’exigence de cette unité sacerdotale nécessaire à la maison de Jacob et ne saurait accepter en son sein, des pierres animées par un esprit d’impatience (celui de Juda l’Iscariote, pierre défectueuse et remplacée)

    L’autel vivant de Yéshoua ne peut de même accepter des pierres taillées par le fer – Shaoul élevé aux pieds de Gamaliel – et exige de ces pierres qu’elles renoncent à elles-mêmes, au point de regarder comme de la boue le fer qui les a taillé.

    L’autel-mémorial que chaque croyant en Yéshoua doit ambitionner de rejoindre, n’est pas compatible avec l’action politique (Juda l’Iscariot), ni avec la tradition des Pères (Shaoul... qui est toutefois devenu "Paul").



    Le Kohen Gadol, le Grand Sacrificateur, aux douze pierres
    (Exode 28)


    Une autre figure sacerdotale est intimement liée aux douze pierres de l’autel : le grand sacrificateur.

    Par décret divin, Aharon et sa descendance doivent porter sur le cœur le pectoral du jugement lorsqu’ils s’approchent de l’Adonaï YHWH : douze pierres selon le nombre des tribus de la maison de Jacob.

    L’autel de Yéhoshoua renvoie donc sans ambiguïté au personnage central qu’est le Kohen Gadol (grand Sacrificateur) dans le sacerdoce de la première Alliance. 

    Dénaturer l’autel en le construisant de pierres étrangères (de nature spirituelle différente et non compatible) ou en omettant sciemment d’y greffer une pierre authentique, revient alors à « déconnecter » l’autel de l’officiant principal : cet équilibre harmonieux rompu, le risque est grand de donner naissance à un culte illégitime et non agréé.

    Tel fut sans aucun doute le message du sacrificateur Piynéhas, petit-fils d’Aharon, à ceux de Réouven lorsqu’ils érigèrent un autel concurrent à celui de Yéhoshoua. Considérant le pectoral du Kohen Gadol, ceux de Réouven, Gad et Ménashéh, admirent que leur autel ne pouvait en aucun cas devenir un lieu de culte, car déconnecté du principal acteur.

    Appliquons maintenant cette considération au principal officiant de l’Alliance renouvelée : l’Adon Yéshoua qui a endossé définitivement tous les habits du Kohen Gadol, ne peut être déconnecté de l’autel aux douze pierres vivantes qu’Il a lui-même érigé. 

    Construire un autre autel, revient à déconsidérer le Grand Sacrificateur en titre et à ne plus être au bénéfice de son intercession. En effet, seule la reconstruction de l’autel aux douze pierres, permit à Éliyahou de circonscrire efficacement le feu divin. Même dans la division et la séparation, les prophètes d’Élohim doivent veiller à ne pas prêcher d’autres autels que celui de la maison de Jacob réunie. Les autels partiellement reconstruits ou sciemment laissés en friche au bénéfice d’autres constructions religieuses, ne pourront pas arrêter la colère divine à l’heure du jour redoutable : en effet, notre Kohen Gadol ne pourra pas intervenir sur un autel qui ne serait pas de même nature que celui qu’Il porte devant le Père. Il nous faut donc veiller à ne pas convier notre Kohen Gadol devant un autel qui soit celui de Pierre ou celui de Paul, celui de Réouven ou celui de Yéhoudah, etc… Il nous faut veiller à nous inscrire dans l’œuvre de reconstruction de l’autel des douze pierres initialisée par le Seigneur, conforme en tous points à celui de Yéhoshoua, reconstruit par Éliyahou et révélé par Yéshoua. 

    Où se situe et comment reconstruire cet autel ? ? Il est déjà présent en chacun des croyants en Yéshoua qui gardent les commandements du Père, si ces derniers prennent garde de ne pas bâtir d’autels conformes à leurs propres aspirations et traditions, mais non conformes aux desseins divins : des autels semblables à celui que bâtit Qaïn. 



    Vivre juif et/ou chrétien : en finir avec la crise d’identité



    Suite à ces réflexions relatives à l’édification de l’autel aux douze pierres, le lecteur aura compris que la question ci-dessus devient sans objet : comment s’obstiner à ne vivre que selon une des composantes de l’autel et s’interdire de vivre selon la plénitude des douze pierres réunies ?

    Dans les communautés messianiques, d’obédiences pagano-chrétiennes ou juives, certains se demandent encore s’ils doivent vivre leur Foi en Yéshoua selon un rite judaïsant ou selon les traditions occidentales des églises « dites du dimanche ». Cette crise d’identité n’a pas droit de cité dans la Jérusalem d’en haut, la Ville aux douze fondements et aux douze portes : en effet, dans la vision du livre de la Révélation de Yéshoua (Apocalypse), les douze pierres brutes de l’autel de Yéhoshoua-Éliyahou sont devenues des perles et des points d’entrée à la Ville pour toutes les nations.

    Ces perles sont elles-mêmes enchâssées dans des murailles soutenues par les douze « pierres-apôtres », représentées par les douze pierres du pectoral du Kohen Gadol : il y a fusion complète du « génétique » et du « spirituel ». L’autel primordial de Yéhoshoua s’est transcendé en autel de pierres vivantes de Yéshoua. L’unité ne s’exprime dès lors que sous la bannière du Mashiah et sous aucun autre titre, car des deux IL en a fait UN.

    Dès lors, s’évertuer à vivre selon le rite de Yéhoudah, de Lévy ou du Réouven, ou s’obstiner à vivre selon le rite de « Pierre le romain malgré lui», relève du contre-sens prophétique et d’une impasse historique, c’est-à-dire une impasse en ce qui concerne la révélation de toute la Parole.

    La Ville du Roi comporte trois portes à chaque points cardinaux : autant de possibilités pour ceux du nord, de l’est, de l’ouest ou du sud, de rejoindre selon leurs propres sensibilités, le culte authentique de l’Adonaï YHWH.

    Demander « à ceux du sud » de rentrer par la porte de « ceux du nord » et vice et versa, génère un chassé croisé inutile où beaucoup se perdent en cours de route : cette image illustre la crise d’identité que peuvent vivre – et parfois mal vivre – des croyants des nations qui jouent au juif et des juifs qui s’efforcent d’oublier qu’ils sont juifs.

    De la même façon, expliquer à « ceux de l’est » que leur porte est murée et qu’il n’y a plus de point d’entrée pour eux de ce côté ci de la muraille, revient à les expulser de la ville et de l’autel.

    Quant à « ceux de l’ouest », s’ils persistent à enseigner que la seule porte d’entrée à la Ville est celle dont ils ont la garde exclusive, ils risquent de s’apercevoir qu’ils gardent l’entrée d’une ville qui n’est pas celle du Roi.

    A tous ceux qui tiennent de tels discours dénués de sens prophétique, nous devons rappeler que seule la reconstruction de l’autel aux douze pierres, qui est l’unité parfaite en Yéshoua, nous permettra d’apercevoir l’avènement du Royaume.

    A ceux des "amis d’Israël" ("amis de l'Etat d'Israël" ?)* qui enseignent dans les églises du dimanche « cesser de judaïser et fuyez le soi-disant « retour sous la loi » de l’Israël de l’ancienne Alliance…», nous devons dire fermement : « vous expulsez de l’autel de la maison de Jacob, la pierre de ceux de Yéhoudah-Benyamin et de ceux de Lévy. Votre autel est inachevé et non authentique ».
    *Voir: http://jyhamon.eklablog.com/l-etat-d-israel-est-il-l-israel-de-elohim-2eme-partie-version-finale-a118606620

    A ceux qui enseignent dans les synagogues « quittez les églises et faites-vous circoncire », nous devons dire : « vous expulsez de l’autel de la maison de Yaaqov, la pierre de ceux d’Éphraïm et Ménashéh, les égyptiens-étrangers greffés sur les genoux du patriarche. Vous avez reconstruit en votre qualité d’aînés, l’autel de Réouven. »

    D’autres encore, enseigneront la suprématie du rite ashkénaze sur la tradition sépharade. Certains se souviendront des samaritains et des qaraïtes, alors que d’autres s’enorgueilliront de leur arbre généalogique pur et kasher. Toutes ces tendances et orientations cultuelles, ne sont pas propices à reconstruire l’autel aux douze pierres. Pire, en adoptant une telle attitude sectaire, nous « fermons la porte d’entrée naturelle » de ceux de la tribu d’en face, en leur interdisant ainsi d’approcher de la Ville du grand Roi. 

    Notre responsabilité est énorme, ce message doit souffler aujourd’hui très fort dans le Corps du Mashiah, lequel est riche de douze fondations et d’autant de portes d’entrée. Que chacun soit trouvé à sa place sur sa muraille et que tous veillent à garder leurs propres portes : telles sont les conditions de la sécurité de la Ville face aux assauts de l’adversaire.

    Dans cette perspective messianique, il n’y a plus ni juif, ni chrétien (ou grec, le mot chrétien n’existant pas à l’époque !). Tous sont disciples de Yéshoua et gardent les commandements d’Élohim. Si tant est qu’ils observent les commandements !

    Il subsistera par contre, des tendances et des sensibilités, qui caractérisent la richesse et l’authenticité de cet autel aux douze pierres vivantes. Autel qui ne peut admettre toutefois ce qui est étranger, profane, ajouté ou retranché à la Parole d’Élohim.

    Personne ne peut véritablement s’en approcher s’il n’est pas débarrassé de ses dogmes hérités des déviances humaines.

    Vivre juif ou chrétien: une question qui n’en est plus une et qui n’est plus une pierre d’achoppement pour ceux qui ont appréhendé leur véritable identité.

    Car tous sont appelés à communier au même autel : celui de la projection prophétique de Yéhoshoua, d’Éliyahou et plus encore certainement à celui, finalisé et parfait de Yéshoua.

    --------------------------------------

    Réfléchissons-y ! Chaque individu est une pierre précieuse, harmonieuse, qui trouve sa place prévue d’avance pour élaborer le Temple de Son Corps. Soyez bénis.


    Shabbat shalom vé shavoua tov. 





    Article connexe: http://jyhamon.eklablog.com/ephraim-et-juda-le-rassemblement-des-douze-tribus-a96603181





    JYH
    29/04/2016
    D'après "Blog Qéhila"
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




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  • Rediffusion 2016


    D’un pays à l’autre, les événements évoqués par ce jour diffèrent grandement. Pourtant ils sont liés. Bref retour sur les origines du 1er mai avec une petite  visite dans les salles du musée. 

    Le 1er Mai, une célébration déconnectée de ses origines païennes ?

    Le 1er Mai et ses origines

                                    Fête du muguet, fête du travail,
                               jour férié, fête du peuple, Les floralies,
     

                                      Beltaine, nuit de Walpurgis,
                  arbre de mai, reine et roi de mai, muguet et racines païennes,

                                  Flore déesse romaine du printemps,
                                         Belteine, jour saint
                                    du satanisme, fête de la lumière,
     

                                       1er mai 1890 et Congrès de
                                   l’Internationale socialiste à Paris,
                                  Emeutes à Chicago le 1er mai 1886,


    Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes qui lui accordaient des vertus porte-bonheur.

    Dans la Rome antique, le premier jour de mai coïncidait avec les floralies, des fêtes qui se célébraient en l’honneur de Flore, la déesse du printemps et des fleurs. C’était l’occasion de chants, de danses et de processions fleuries. Les prostituées romaines appréciaient particulièrement ces fêtes, car elles considéraient Flore comme leur déesse protectrice.

    Le 1er Mai et ses origines
    Flore  MR 1818 Antoine COYSEVOXMarbre Richelieu Entresol
    Cour Marly


    Le 1er Mai et ses origines


    Flore   RF 265 René FRÉMINMarbre Richelieu EntresolCour Marly

    Statue exécutée de 1706 à 1709 pour
    la cascade rustique du parc de Marly.
    La statue a figuré à la façade du
    château de Malmaison de 1801 à 1877.

    A Rome, le 1er mai, une fête en l'honneur de la déesse Flore

    Le 1er Mai et ses origines

    Flore   RF 1474 BORDON   Vers 1540
     Denon 1er
    salle de la Joconde  salle 6 
     Bordon est le spécialiste,
    très apprécié à l'époque,
    de ces portraits à prétexte allégorique dont l'érotisme
    est avoué.
    Flore est la déesse
    de la floraison printanière
    .
    Les courtisanes de Venise, réputées pour leur beauté,
    leur élégance et leur culture,

    aimaient se faire
    représenter
    sous ses traits.


    La fête de Belteine
    est le pendant de la nuit d’Halloween.

    La signification ancienne du 1er mai s’est perdue et les pratiques ont survécu
    sous la forme de simples fêtes populaires.




     Les folkloristes qui se penchent
    sur les origines plus lointaines
    de cette fête découvrent de nombreuses racines païennes.
    Le 1er mai commémore le renouveau du soleil. Six mois plus tard (1er novembre), le culte de la nuit s’est christianisé pour célébrer l’immortalité des âmes des trépassés; l’Église en a fait la Toussaint


    Le 1er Mai et ses origines


    Le triomphe de Flore      inv 7298 Nicolas POUSSIN     Vers 1627 Richelieu 2ème Nicolas Poussin salle 13

    À droite de Flore, dans un char tiré par deux amours, se tiennent Ajax en armure (l'oeillet)
    et Narcisse qui lui offrent des fleurs. À gauche, Vénus s'avance, accompagnée d'Amours ;
    derrière elle, marche Adonis, porteur d'une
    lance et offrant des anémones à Hyacinte


    Le 1er Mai et ses origines

    Le Printemps ou Zéphir et Florecouronnant de fleurs Cybèle   inv 3097
     Antoine-François CALLETDenon 1er Galerie d’Apollon salle 66

      A la demande de Louis XIV, Charles Le Brun composa à partir de 1663 un décor consacré
    à la course du soleil à travers le temps et l'espace. Apollon, dieu romain du soleil, donna à la galerie son nom. Du décor de Le Brun,
    inachevé, subsiste trois compositions.


    Dans les pays celtes, le 1er mai, fête de Beltaine, équivalent de Walpurgis

     

    Quand les Romains conquirent d’autres pays, ils apportèrent leurs coutumes. Toutefois, dans les pays celtes, ils découvrirent que, le premier jour de mai, une fête avait déjà lieu, Beltaine.

    La veille au soir, autrement dit au début de la journée celte, on éteignait tous les feux. Puis, quand le soleil se levait, les gens allumaient des feux sur les collines ou sous les arbres sacrés, afin d’accueillir l’été et le renouveau de la vie. On sortait les troupeaux et on implorait les dieux de les protéger. Les floralies et Beltaine ne tardèrent pas à se mêler pour ne former qu’une seule fête, celle du 1er Mai.

    Le 1er Mai et ses origines

    Chez les peuples germanophones
    et scandinaves, Walpurgis était
    l’équivalent de Beltaine.

    Les festivités commençaient durant
    la nuit de Walpurgis avec l’allumage
    de feux censés éloigner sorcières
    et esprits maléfiques.

    Fête de la nuit de Walpurgis en Suède.


    La nuit de Walpurgis, le sabbat des sorcières


    La nuit de Walpurgis, nommée en l'honneur de sainte Walburge (710-779) est une fête de printemps qui a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Célébrée dans toute l'Europe depuis des temps reculés, malgré les interdits et les excommunications des Églises chrétiennes, elle a été identifiée au sabbat des sorcières. Elle est surtout le symbole de la fin de l'hiver, parfois associée à la plantation de l' arbre de mai à l'embrasement de grands feux.

    Jours saints et Satanisme  Le jour le plus important du satanisme est l’anniversaire de naissance.
      Les deux autres jours les plus ‘ saints ' du calendrier sataniste
    sont la nuit de Walpurgis et Halloween.

    Dans l'ancienne Germanie, on croyait qu'à cette date les divinités du printemps (dieux et déesses de la fécondité) se répandaient dans la nature pour mettre fin à l'hiver. L'Église tenta de discréditer cette fête en transformant les divinités en « diables » et (surtout) en sorcières. De là procède le caractère « magique » et « sulfureux » de la  nuit de Walpurgis. Aujourd'hui, la fête a surtout survécu en Suède.


    Le 1er Mai et ses origines

    L’ombre de Samuel  apparaissant à Saül

    chez la pythonisse d’Endor inv 584
      Salvator ROSA1668 ?
     Denon 1er étage salle 13

     
      Le sujet biblique est tiré du
    Premier Livre de Samuel (28, 6-14) :

    inquiet sur l’issue du combat qu’il s’apprêtait
    à livrer aux Philistins, Saül, roi des Israélites, consulta une magicienne qui convoqua l’ombre
    de Samuel ; terrifié, il apprit de cette ombre
    que Dieu l’avait abandonné et que David
    lui succéderait.

    L’Église n’avait guère d’emprise sur ces festivités païennes. Au Moyen Âge, de nouvelles coutumes se sont ajoutées ; Hommes et femmes passaient la nuit dans la forêt à cueillir des fleurs et des rameaux en bourgeons afin d’accueillir mai au lever du soleil. On dressait au centre du village l’arbre de mai. Les gens choisissaient une reine et un roi de mai. De tels rites étaient destinés à assurer la fertilité des cultures, la fécondité du bétail et des êtres humains ; mais cette signification s’est perdue et les pratiques ont survécu sous la forme de simples fêtes populaires.

    La tradition de l’arbre de mai

    Le 1er Mai et ses origines

    Arbre de mai  Heures d'Anne de Bretagne  mois de mai (XVIe)   
    L’arbre de mai perd de sa popularité au XVIIIe siècle
    avant de connaître un regain d’enthousiasme sous une apparence plus morale.

    Beaucoup de coutumes traditionnellement associées
    au 1er Mai, comme la danse
    des enfants tournant autour
    de l’arbre de mai et agitant des rubans de couleurs vives,
    datent de cette époque récente.


    La tradition de l’arbre de mai est un rite de fécondité lié au retour de la frondaison. Jadis répandu dans toute l’Europe, ce rite prend son sens dans le cycle du mai traditionnel. L’Eglise dénoncera ses caractères prétendument aliénants, superstitieux, et même sataniques (rites sexuels de groupe, société troublée par la multiplicité des règles, absolutisation des esprits végétaux et animaux). C'est au cinquième Concile de Milan en 1579 que l'Église proscrivit cette tradition et ses rites apparentés, stipulant l'interdiction "le premier jour de mai, fête des apôtres saint Jacques et saint Philippe, de couper les arbres avec leurs branches. Ce folklore est comparable aux nombreuses coutumes célébrant l’arbre, notamment du sapin de Noël ou celle de l'arbre de la liberté établie à la Révolution française (wikipédia)

    Les folkloristes qui se penchent sur les origines plus lointaines de cette fête découvrent denombreuses racines païennes.

    Le 1er Mai a toujours été la fête du peuple. Les ouvriers chômaient, avec ou sans le consentement de leur employeur. Les rôles sociaux étaient inversés. Le roi et la reine du jour étaient choisis parmi le peuple et les classes dirigeantes faisaient souvent l’objet de moqueries. Des similitudes avec le passé, qui elles sont toujours bien actuelles...




    JYH
    1/05/2015
    http://www.louvrebible.org/index.php/louvrebible/default/article?id_article=233

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)





     

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