• Merci à François Gensale pour ce nouveau coup porté aux fausses traductions romaines et pagano-chrétiennes.
    (C'est au Corps du Mashiah, la Qéhila, de "juger" au sujet des shabbats et non pas aux païens idolâtres... démonstration !... une nouvelle fois !)

    22 - "mais le Corps EST en Christ" au lieu de "mais le Corps du Mashiah"




    Voici l'écriture traditionnelle pagano-chrétienne de Colossiens 2:16,17 :

    « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats: c’est l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. »


    L'auxiliaire "être" dans le dernier verset a été ajouté par les traducteurs: il n’existe pas dans le texte grec !

     « …mais le corps est en Christ (Mashiah). » ?!

     

    Le texte grec dit « …mais le Corps du Christ (Mashiah). »
    Le mot « est » a été ajouté par les traducteurs. Pourquoi les traducteurs ont-ils ajouté ce verbe ? Ils l’ont ajouté car cette phrase en français n’aurait pas de sens (pour eux). Mais en ajoutant cet auxiliaire être à cet endroit, les traducteurs donnent à cette phrase le sens que les commandements de Dieu-Elohim seraient insignifiants, sans substance, sans force concrète par rapport au Messie qui lui, à l’opposé serait fort et concret.
    C’est-à-dire que les traducteurs mettent délibérément en opposition les commandements de Dieu-Elohim avec le Messie. C’est l’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps. Comme je vais vous le montrer, cette erreur de traduction donne à la phrase le sens opposé à son véritable sens.

     

    Ce n’est pas le seul verset où les traducteurs ajoutent des mots inexistants dans le texte grec pour donner un sens à la phrase en français. Exemple avec ce verset :

     

    « Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. » Gal. 6 :15

     

    Dans ce verset, les mots « ce qui est quelque chose » n’existent pas dans le texte grec, et ont été ajoutés par le traducteur. D’ailleurs, Darby traduit littéralement ce verset:

     

    « Car ni la circoncision, ni l’incirconcision ne sont rien, mais une nouvelle création. » (Darby)

     

    Segond a ajouté ces mots pour donner du sens à la phrase. Dans cette phrase, nous avons deux parties mises en opposition : d’un côté, il y a la circoncision et l’incirconcision, et de l’autre côté il y a une nouvelle création. Ces 2 parties sont mises en opposition et comparées entre elles.

     

    Si dans la première partie, la circoncision et l’incirconcision ne sont rien, alors dans la seconde partie, la nouvelle création est quelque chose. Donc, Segond a ajouté, dans la deuxième partie, les mots « ce qui est quelque chose» pour clarifier le sens (pagano-religieux) de cette phrase.

     

    Voici un autre verset pour comprendre :

     

    « La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu-Elohim est tout. » 1 Cor. 7 :19

     

    Même chose, Segond ajoute les mots « est tout » dans la deuxième partie de phrase, alors qu’ils sont inexistants dans le texte grec. Darby traduit une nouvelle fois littéralement :

     

    « La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu-Elohim. » (Darby)

     

    Dans la première partie, la circoncision et l’incirconcision ne sont rien, donc dans la deuxième partie, l’observation des commandements de Dieu-Elohim est tout. Et donc, Segond ajoute les mots « est tout » pour clarifier le sens du verset en français.

     

    Revenons maintenant à nos versets de Col. 2 :16-17 corrigés :

     

    « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats: c’est l’ombre des choses à venir, mais le Corps du Mashiah (Christ). »

     

    Ce passage se présente comme les 2 versets que je viens de donner en exemple. Il y a 2 parties mises en opposition et comparées entre elles. Mais ces deux parties ne sont pas les commandements de Dieu-Elohim et le Messie, comme les traducteurs veulent nous le faire croire, mais, plutôt, les païens idolâtres et les disciples. En effet, Paul met en opposition « que personne donc ne vous juge » avec « mais le Corps du Mashiah (Christ) ».
    Ces personnes, qu’il ne faut pas laisser nous juger, sont des païens idolâtres comme je l’ai déjà démontré. Donc, en opposition aux païens idolâtres, le
    « Corps du Mashiah (Christ) » signifierait « l’assemblée des disciples ». 
    Est-ce le cas ? Oui ! Pourquoi ? Car dans cette lettre aux Colossiens, Paul utilise l’expression le « corps » comme synonyme de l’assemblée des disciples plus de 4 fois !

     

    « Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » (Col. 1 :18)

     

    « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances du Mashiah (Christ), je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église (la Qéhila). » (Col. 1 :24)

     

    « sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu-Elohim donne. » (Col. 2 :19)

     

    « Et que la paix du Mashiah (Christ), à laquelle vous avez été appelés pour former un seul Corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. »
    (Col. 3 :15)

     

    Donc, dans ce verset 17, Paul utilise encore une 5ème fois l’expression « le Corps du Mashiah (Christ) » comme synonyme pour « l’assemblée (Qéhila) des disciples », ou de « l’Église » comme diraient les chrétiens.

     

    Ainsi, les mots que les traducteurs auraient dû ajouter, pour clarifier le sens de la phrase en français, sont « mais le Corps du Mashiah (Christ) est le seul qui puisse nous juger ».

     

    Donc, le véritable sens de ce passage entier est :

     

    « Ne laissez pas ces païens idolâtres vous juger au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête de l’Éternel, d’une nouvelle lune, ou des Shabbats: car ces commandements sont importants, ils sont l’image du Royaume messianique futur, mais que seule l’assemblée (Qéhila) des disciples puisse vous juger sur ces choses. »

     

    Bien loin d’abolir le Shabbat, ces versets de Paul démontrent que les païens qui se convertissent doivent abandonner leurs pratiques païennes et s’attacher aux commandements de Dieu-Elohim !

     

    Mais qui a des oreilles pour entendre ?


    Voir également la stricte allusion au "manger et au boire" dans l'ensemble de Romains 14 et le strict jugement réservé au peuple de Elohim en Col 2:16 ici: http://jyhamon.eklablog.com/le-grand-bluff-des-chretiens-qui-sont-toujours-dans-le-repos-a48141171





    JYH
    6/04/2014
    D'après un extrait d'article de Fr Gensale paru sur:
    http://nikkos.over-blog.fr/2014/04/faut-il-observer-le-shabbat-ou-pas.html
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)




    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  •  

    "1er jour de la semaine" au lieu de "pendant un des shabbats" !




    En Actes 20 :7, il est écrit que les disciples étaient réunis le "1er jour de la semaine". Pourquoi ???

     

    En fait, il n’est pas écrit "premier jour de la semaine" dans le texte grec, mais « en mia sabbaton », littéralement « pendant un des shabbats ».

     

    Que signifie « pendant un des Shabbats » ?

     

    Nous avons dit ailleurs que la fête de Shavou’ot consistait à compter 50 jours, soit 7 Shabbat, entre la Pâque et la Pentecôte. La Pâque a lieu vers Actes 12 : 4,

     

    « Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. »

    et la Pentecôte a lieu après Actes 20 :16,

     

    « Paul avait résolu de passer devant Éphèse sans s’y arrêter, afin de ne pas perdre de temps en Asie; car il se hâtait pour se trouver, si cela lui était possible, à Jérusalem le jour de la Pentecôte. »

     

    Donc, en Actes 20 : 7, les disciples sont réunis lors d’un des 7 Shabbats qui séparent la Pâque de la Pentecôte ! Loin d’abandonner la Torah, et de remplacer le Shabbat par le dimanche, les disciples observent scrupuleusement le moindre détail de la Torah !

     

    Les versets 7 et 8 d’Actes 20, nous disent que la cérémonie du Shabbat s’est prolongée jusqu’à minuit ce soir-là et que le lieu où ils se trouvaient était rempli de lampes.

     

    Ceci correspond à la cérémonie de la havdalah qui est pratiquée pour séparer le Shabbat des jours profanes de la semaine, et pendant laquelle chaque participant allumait une lampe, au premier siècle.


    ... et une fois de plus, la simple étude logique (et honnête) permet de démonter les constructions "théologiques" (étude de Théos !) qui veulent supprimer le Shabbat pour un "premier jour" païen.
    Encore faut-il aimer le seul et véritable Elohim d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (donc Celui de Yeshoua), et non pas le "Théos-Deus-Zeus" de Rome !





    JYH
    2/04/2014
    D'après un extrait d'article de François Gensale repris sur:
    http://nikkos.over-blog.fr/2014/04/faut-il-observer-le-shabbat-ou-pas.html

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     



    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks