•  
    Quand je titrais mercredi « Un jour frappé du sceau de l’infamie », j’ignorais encore que cela allait bien au-delà de la grande fête sodomite du moment, car Lilith en rajouta une couche afin que sa joie soit parfaite. En effet, les démons ont dû fêter en grande pompe ce formidable jour de victoire pour eux, ce jour où le monde entra définitivement dans la nuit de Satan. Pour bien marquer ce jour mémorable et maudit à jamais, le serpent ancien signa de sa propre main, avec son propre nom, sur ce qui était déjà sa marque, le début de l’ère nouvelle du royaume de la nuit. Personne n’y prête attention, mais depuis leur introduction, par exemple en France, les billets en Euro ont changé. Un exemple ? La signature : celle de Mario Draghi apparaît désormais sur certains billets en euros. Les autres billets sont signés par l’un des deux anciens présidents de la BCE. Tous les billets sont valides, quelle que soit la signature, précise la BCE. Mais le changement qui va arriver en 2013 est tout autre, les billets vont épouser la tête de "Europa". La Banque centrale européenne va lancer progressivement à partir de mai 2013 une deuxième série de billets en euros, en débutant par la coupure de 5 euros, a annoncé hier son président Mario Draghi (ci-contre la signature). Une vidéo montrée à la fin de la conférence de presse a détailléles trois signes de sécurité perfectionnés (filigrane portrait, hologrammeportrait et nombre émeraude) devant rendre les billets plus sûrs, tandis que laface du billet de 5 euros ne sera dévoilée que le 10 janvier prochain. Cela a suscité un moment d'hilarité, quand le président a demandé « quel est le sens de montrer ce film ? », se tournant vers le vice-président à ses côtés, Vitor Constancio. Si le monde ne voit pas de sens à montrer une vidéo de ce type, c’est qu’il ignore que son vrai sens est caché et spirituel. Car derrière la signature de Mario Draghi, il faut lire selon le principe des valeurs antéchrists inversée, Maria Draghi au féminin, ou Marie le dragon (le serpent ancien) en clair.
     

     
     Dix ans après l'arrivée des premiers billets de banque en euros, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi le lancement progressif de nouvelles coupures à partir de 2013 qui les remplaceront peu à peu. Premier à ouvrir le bal, le nouveau billet de cinq euros de cette série baptisée "Europe", du nom de la figure de la mythologie grecque qui a donné son nom au continent, sera lancé au mois de mai. La mise en circulation des autres coupures (10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros) sera effectuée dans l'ordre croissant et sur plusieurs années. Dans un premier temps, les nouveaux billets coexisteront avec les coupures actuelles, lancées en janvier 2002. Celles-ci seront ensuite peu à peu retirées de la circulation "avant de cesser d'avoir cours légal, à une date qui sera annoncée longtemps à l'avance", a précisé la BCE dans un communiqué. Les billets de la première série conserveront leur valeur sans limite de temps: ils pourront à tout moment être échangés dans les banques centrales nationales de la zone euro.Sans dire au revoir au graphisme existant du thème "Epoques et styles architecturaux" de la première série, qui retrace les styles caractéristiques de différentes périodes de l'histoire de l'Europe, les nouveaux billets comporteront tous un portrait du personnage mythologique. Satan qui s’était donné un corps avec la bête de l’Apocalypse européenne et une voix avec Van Rompuy, se donne aussi un nouveau visage. "Les portraits sont depuis longtemps utilisés sur les billets de banque du monde entier et des études ont montré que les gens ont tendance à se rappeler des visages, c'est pourquoi nous avons choisi d'inclure un visage dans la seconde série de billets en euros", a expliqué le président de la BCE Mario Draghi dans une vidéo de présentation. Les traits retenus sont ceux d'une Europe représentée dans une œuvre exposée au Musée du Louvre à Paris, a précisé son vice-président Vitor Constancio lors de la conférence de presse mensuelle de l'institution à Francfort. 
     

     
      Les premiers billets étaient symboliquement des lieux de passage et renvoyaient ce message spirituel : « je suis Babylone, la porte des dieux » et les ponts renvoyaient au pontife, le pape de Rome. Vous pouvez retrouver tout cela de manière détaillée dans l’étude sur la monnaie européenne ici : http://www.lettrealepouse.fr/menora/word/wordpdf.html Vous y apprenez entre autre que l’or dans l’antiquité, était considéré comme le corps des dieux. Les billets qui remplace l’or, en reprennent aujourd’hui le principe, sans fard ni masque. Les dieux antiques et ce qu’ils représentent vont revenir par la grande porte Babylonienne, la porte d’Ishtar, la reine du ciel, pour inonder le monde de ses valeurs. La reine du ciel dont le symbole babylonien est le lion, doit rugir de plaisir en ce moment. Comme moi je rugis de colère, mais pas envers l’adversaire, car c’est déjà le cas depuis longtemps, mais contre l’Eglise du Christ qui somnole doucement dans la nuit de Satan. Je n’aurais pas de mots assez durs envers tous ces pasteurs et évangélistes modernes qui accompagnés souvent de leurs fausses prophétesses, annoncent des jours glorieux dans les noces de l’Agneau  après un enlèvement qu’ils ne verront pas. L’adversaire progresse parce que le christianisme diminue, c’est cela et rien d’autre. Car les voyants de l’Eglise sont devenus aveugle et de l’habit du Christ, ils sont dépouillés pour rester nu. Tout ceci alors que les billets en coton de l’euro s’habillent de gloire, soulignant d’autant plus la misère de l’Eglise de Laodicée, pauvre, misérable, aveugle et nue. Les assemblées modernes sont à l’image des écuries d’Augias, puisque on veut imposer des figures mythologiques. Ce n’est plus un coup de balai qui s’impose pour libérer les assemblées de leur torpeur, mais un fleuve de sainteté qui doit se déverser sur elles, pour les libérer du monceau d’immondices qui les entrave. C’est pour cela que les malheurs viennent sur le monde, de plus en plus durement et fréquemment, afin de libérer les captifs et leur rendre la liberté en Christ.
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  • Yvette Mailliet le Peven http://www.y-mailliet-le-penven.net/LES-NOMS-DE-DIEU.html

    [Je ne recommande pas ce site, mais il est intéressant de constater que lorsqu'une "scientifique catholique" prend ses sources "ailleurs", elle est obligée de contredire son (ses) Pape(s) ]

     

    Les noms de l'Eternel

     

    1. אלEl / אלהים Elohim.

     

    • אל - 'êl - El est l'équivalent archaïque (et parfois poétique) de אלהים - 'ĕlôhı̂ym - Elohim; comme notre mot "dieu/Dieu" c'est à la fois

    - un nom commun désignant toute divinité,

    - un nom propre désignant la personne unique et définie qu'est l'Eternel.

     

    • Le mot אלהים est un pluriel; mais plus qu'un pluriel "de majesté" (qui n'existe pas en hébreu), et plus encore qu'une survivance polythéiste (invraisemblable dans la mentalité juive sur un point aussi sensible), c'est très vraisemblablement la trace d'une représentation mentale sémitique commune, qui perçoit le divin comme le rassemblement en un seul être divin d'une pluralité de forces.

    En effet, il ne faut pas oublier que les Hébreux n’ont pas toujours été monothéistes. À une époque reculée, ils ne croyaient pas encore en l’existence d’un seul dieu mais pratiquaient la monolâtrie: ils croyaient en l’existence de plusieurs dieux, tout en ne vouant un culte qu’à un seul, le dieu d’Israël.

    Les Hébreux estimaient que leur dieu était tellement puissant, qu’il incarnait tout ce qu’il y avait de meilleur chez les autres dieux; leur dieu était donc le Dieu des dieux.

     

    • אל El est connu et adoré en-dehors d'Israël.

     

    - Comme nom commun, il désigne la divinité dans pratiquement tout le monde sémitique (c'est d'ailleurs l'origine du nom propre arabe Allah - qui est certes le nom de Dieu chez les musulmans, mais également chez les chrétiens arabophones).

     

    - Comme nom propre, c'est celui d'un grand dieu qui semble avoir été dieu suprême dans le secteur occidental de ce monde sémitique, en particulier en Phénicie et en Canaan. Fut-il, dès les origines sémitiques, un dieu commun suprême voire unique, dont la religion, pure mais fragile, aurait été plus tard éclipsée par un polythéisme plus séduisant, et corrompu? Fut-il plutôt le dieu chef et guide des différents clans sémites, dieu unique pour chaque clan, mais hors d'état de faire prévaloir son unicité quand il se heurtait à d'autres groupes - puis dégradé en l'une des figures du panthéon païen? Cette seconde hypothèse semble la plus vraisemblable, mais cette histoire reste obscure.

     

    • Le fait certain, c'est que les patriarches nomment leur Dieu אל El - sous différentes épithètes:

    - אל עליון - 'êl ‛elyôn - El le Très Haut (Gn 14,22);

    - אל ראי - 'êl rŏ' ı̂y - El qui voit (Gn 16,13);

    - אל שׁדּי - 'êl shadday - El Tout-Puissant (Gn 17,1; 35,11; 48,3);

    - אל עולם - 'êl ‛ôlâm - El de l'Éternité (Gn 21,33);

    - אל בּית־אל - 'êl bêyth-'êl - El de Beth-El, "Beth-El" étant le nom donné à un lieu consacré par Jacob... et signifiant précisément "la demeure d'El"! (Gn 35,7).

    Ces faits montrent que le Dieu d'Israël est considéré par ce dernier comme "le Juge de toute la terre" (Gn 18,25) - d'autant qu'il est susceptible d'être reconnu et effectivement adoré comme le vrai Dieu en-dehors du peuple élu, comme le montre le cas de אל עליון- El le Très Haut, le dieu de Melchisédech, roi de Salem, présenté comme étant identique au Dieu d'Abraham.

    Toutefois, cette dernière reconnaissance est exceptionnelle.

    Dans la plupart des cas, les dieux des "nations" (= des non-Juifs) ne sont pas des dieux (Jr 2,11; 2R 9,18), et אל - El / אלהים - Elohim ne sera pratiquement reconnu comme le vrai Dieu qu'en se révélant à son peuple sous son nom devenu ensuite imprononçable, le tétragramme יהוה - YHWH.

    La personnalité unique de יהוה - YHWH donne au visage divin toujours plus ou moins pâle de אל - El, constamment défiguré par la proximité de divers paganismes, une consistance et une vie transcendantes qui s'imposent.

     

    Les noms de l'Eternel

     

    2. Le tétragramme יהוה YHWH,

    et אֲדֹנָי / אדןAdôn/Adonaï.

     

    2. 1. Pourquoi lier ces deux termes?

     

    • L'hébreu biblique est une langue consonantique, c'est à dire que seules les consonnes sont écrites.

     

    • Dans la תנכ TaNaKh (Bible hébraïque), certains mots ne peuvent être prononcés ou sont "impossibles" soit grammaticalement soit sémantiquement - souvent à la suite d'erreurs de transmission; on trouve donc pour ces mots deux leçons : le kétiv, qui est écrit, et le qéré, qui est lu - correction apportée par les massorètes.

     

    • Il en va également ainsi du tétragramme divin יהוה YHWH, révélé à Moïse, et que - depuis l'Exil - l’on ne doit pas prononcer (c'est donc un kétiv - mais cette fois théologique): "Si l’homme ne peut lire le tétragramme, c’est que le Mystère de l’identité de Dieu le dépasse".

    Son qéré est אֲדֹנָי (transcrit et lu: « Adonaï » – traduit: « Seigneur »). Donc, dès qu'en lisant la Bible en hébreu on rencontre le tétragramme יהוה, on doit lire "Adonaï".

    Dans certains manuscrits (celui du Livre d'Isaïe de Qumrân par exemple), le qéré (non vocalisé) אדני du nom divin apparaît au-dessus du kétiv. Ce système de notation, apparu donc assez tôt, correspond à la période précédant l’apparition de la vocalisation. Lorsque la vocalisation a été "installée", on a écrit אֲדֹנָי, avec les "voyelles" - en fait des signes diacritiques suggérant une vocalisation.

     

    • Mais certains, ignorant ce fait, ont superposé dans leur énonciation, consonnes du kétiv YHWH, et voyelles du qéré Adonaï, ce qui donne «YaHoWaïH - YaHoVaH» d'où les aberrations, à la fois linguistiques, historiques et religieuses telles que « Jéhovah » ou encore «Yahweh ».

     

    • D'autre part, de nombreux commentaires rabbiniques comparent le nom (השם « HaShèm = "Le Nom" » est d'ailleurs une autre façon pour les Juifs de désigner Dieu sans prononcer son nom - voir plus bas) tétragrammique de Dieu, יהוה, au verbe « היה exister » dans ses différents états (l’hébreu, comme toutes les langues sémitiques, ne connaît pas de temps, mais des « états » du verbe ).

    Dans ce cas, le tétragramme YHWH peut être considéré comme la contraction en ses quatre lettres

    - de l’accompli, notre « passé » : HYH (= Il était de tout temps),

    - de l’ « actuel » : HWH (= Il est aujourd'hui),

    - de l’inaccompli, notre « futur » : YHH (= Il sera de toute éternité),

    de ce verbe « היה être ».

    • C’est pourquoi l’on traduit souvent יהוה par « l’Eternel », ou encore « Celui qui est, qui était et qui vient »

     

    • Et, contrairement à ce qui se trouve dans de nombreuses traductions françaises, on devrait réserver la traduction « le Seigneur » à אדן ou אדון - Adôn (dont אֲדֹנָי - Adonaï est la forme emphatique - voir §4).

     

    2. 2. Théologie du tétragramme.

     

    • Dans la Bible, comme pour la grande majorité des peuples du Proche-Orient ancien (et surtout pour les peuples sémitiques), le nom révèle ou annonce ce qu'est ou ce que sera celui qui le porte (c'est pourquoi l'attribution d'un nom à un enfant à naître est si important, et les changements de nom si fréquents dans la Bible). Et, parce que le nom est si fortement lié à la personnalité de celui qui le porte, prononcer ou, plus encore, donner un nom est une prise de pouvoir, de possession de celui-ci. Dieu parachève sa Création en nommant les créatures (Gn 1,3-10), en désignant chacun des astres par son nom (Is 40,26); il concède à Adam un pouvoir sur les animaux, en le chargeant de les nommer (Gn 2,20).

     

    • En révélant son nom tétragrammique à Moïse, Dieu révèle ce qu'il est et ce qu'il fait: son nom mais aussi son action. Si son nom est mystérieux, son action est merveilleuse, inouïe.

    Alors que les manifestations de אל aux patriarches surviennent dans un pays familier, sous des formes simples et proches, יהוה se révèle à Moïse dans le cadre sauvage du désert et dans la détresse de l'exil, sous la figure redoutable du feu (Ex 3,1-15).

    Mais il est justement Celui qui, dans le comble du malheur et du péché, voit et entend la misère de son peuple (Ex 3,7), pardonne faute et transgression - car il est "יהוה יהוה אל רחום וחנון ארך אפים ורב־חסד ואמת - YHWH-Adonaï, YHWH-Adonaï, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en חסד ואמת bonté et fidélité" (Ex 34,6, et vv. suivants).

     

    2. 2. 1. Le nom tétragrammique et ses origines.

     

    • Pour la Bible elle-même, les origines du Nom divin supposent, au-delà de la présentation schématique de Ex 3, un processus complexe.

     

    • Pour une série de textes, יהוה menait son œuvre dès les origines de l'humanité, et se donnait à connaître, de façon de plus en plus précise, dans la lignée des patriarches. C'est le point de vue de l' "historien" yahviste (sur les différentes sources de la תּורה, voir à cette page): Gn 4,26; 9,26; 12,8; ... - point de vue que recoupe et complète l'histoire sacerdotale (Ex 6,3).

     

    • Un autre point de vue situe au temps de Moïse la forme définitive de la religion d'Israël, et la fait coïncider avec la révélation du nom de יהוה. Cette vue commande la tradition sacerdotale (Ex 6,2-8); elle repose sur le récit élohiste (Ex 3,13-15) et se trouve confirmée à sa manière par le récit yahviste (Ex 33,19).

     

    • Il est naturel que les historiens modernes aient cherché la préhistoire de ce nom, qui n'a pas dû s'imposer d'un seul coup, ni sans référence à une expérience antérieure.

     

    - De fait, la généalogie de Moïse donne à sa mère le nom théophoreיוכבד

    yôkebed - Yokébèd, où "Yo-" pourrait bien être l'équivalent de Yau, et représenter le nom divin, et "-kébèd" se rattacher à la racine "כּבד kbd ", qui évoque la gloire.

    - Or, à l'époque des patriarches, la même forme "Yau" désigne à Babylone, également dans les noms propres théophores, le dieu invoqué par le porteur de ce nom; et "yau", forme pronominale, signifie "le mien"; "le Mien" est donc le nom que le fidèle donne au dieu qui le prend en charge, dieu dont il veut respecter le mystère (il ne donne pas son nom), tout en affirmant avec force le lien qui les attache l'un à l'autre.

    - Ce rapport ambigu, fait à la fois de mystère et de grande proximité, entre un dieu et son fidèle n'est donc pas sans évoquer celui du Dieu d'Abraham avec son peuple.

    Et la continuité linguistique entre "Yau" et "Yahou" (parfois transcrit "Jéhu") est tout à fait logique. Or "Yahou" est, comme "Yah", une forme abrégée assez courante du tétragramme divin, en particulier (et à nouveau) dans les noms théophores (ainsi Jérémie = ירמיהוּyirmeyâhû = "Dieu bâtit")

     

    2. 2. 2. Signification théologique du tétragramme.

     

    • יהוה est le seul nom que Dieu S'est Lui-même donné. Il révèle ce qu'il est et ce qu'il fait.

    Ce n'est pas la seule façon qu'il ait de se révéler: même en-dehors d'Israël, l'homme peut atteindre le vrai Dieu, et celui-ci se reconnaît dans un un nom comme "אל עליון - 'êl ‛elyôn - El le Très Haut" (voir plus haut), qui se retrouve tel quel dans les religions voisines.

    Mais, avec le nom de יהוה, il fait bien davantage: il prononce le premier, à sa manière, le nom repris par son peuple dans la prière et dans le culte, et il en donne lui-même la signification (Ex 3,13-15; 34,6sqq); et il le fait dans un cadre et à un moment qui mettent en lumière à la fois la profondeur mystérieuse de ce nom et le salut qu'il apporte.

     

    • La scène de la révélation du Nom à Moïse comporte au moins une réinterprétation du vocable ancien, et sans doute une transformation matérielle.

    Elle établit un rapport entre le nom יהוה et la 1ère personne du verbe הוא

    - hâwâ' ou הוה - hâwâh = respirer -> היה - hâyâh = être (non la simple copule française, mais au sens fort: "exister"): אהיה - 'èyèh - je suis.

     

    • Au "Je suis" de Dieu, l'homme répond "Il est", ou "Il fait être". Il est en effet difficile de dire si יהוה représente un causatif - ce qui serait grammaticalement plus normal - ou une forme simple archaïque, ce qui correspondrait mieux au mouvement du texte.

    Il est sûr en tout cas que le nom divin n'est plus un pronom par lequel l'homme désigne son Dieu, ni un substantif qui le situe parmi les êtres, ni un adjectif qui le qualifie par un trait caractéristique: il est perçu comme un verbe - à la fois essence et écho sur les lèvres des hommes de la Parole par laquelle Dieu se définit.

     

    • Cette Parole est à la fois un refus et un don:

    - refus de se laisser enfermer dans les catégories de l'homme:

    "אהיה אשׁר אהיה - 'èyèh 'ăsher 'èyèh - Je suis qui Je suis" (Ex 3,14); assurément, ce nom comporte un mystère; il dit par lui-même quelque chose d'inaccessible: nul ne peut contraindre Dieu, nul ne peut le pénétrer;

    - don de sa présence:

    "אהיה עמך - 'èyèh 'immak - Je suis/serai avec toi" (Ex 3,12); ce nom dit donc aussi quelque chose de positif. Car le verbe היה a un sens dynamique: bien plus encore que le sens neutre d' "exister", il désigne un événement, une existence toujours présente et efficace, un "ad-esse" plutôt qu'un simple "esse". La présence divine est extraordinairement active et attentive, une puissance invulnérable et libératrice, une promesse inviolable.

     

    • Ce Dieu à la sainteté dévorante est en effet aussi un Dieu de fidélité et de salut: "חסדו ואמונתו – sa fidélité et sa constance" est une paire figée qui revient souvent dans la TaNaKh. Il se souvient d'Abraham et de ses descendants (Ex 3,6), il est attentif à la misère des Hébreux en Égypte (3,7), résolu à les délivrer (3,8) et à faire leur bonheur.

    Le nom de יהוה sous lequel il se manifeste répond à l'œuvre qu'il poursuit.

     

    3. יהוה צבאות Adonaï tsebâ'ôt ("Sabaoth").

     

    Au nom de יהוה est souvent associé le titre de צבאות tsebâ'ôt, généralement transcrit en français "Sabaoth".

     

    • Ce titre ne paraît pas primitif; il semble remonter au sanctuaire de Silo (cf. 1S 1,3) et s'être attaché particulièrement à l'arche (cf. 1S 4,4).

    Le sens premier du nom צבא - tsâbâ' ou צבאה - tsebâ'âh - dont צבאות serait le pluriel - est "une grande assemblée de personne en ordre de guerre".

    יהוה צבאות est donc vraisemblablement "YHWH-Adonaï des armées d'Israël".

     

    • Mais certains pensent (peut-être pour occulter ce que ce terme peut avoir de violent?) que le mot pourrait aussi désigner, figurativement, le monde des cieux et des astres. Ce monde était, pour les anciens, un monde de vivants, et pour les religions païennes un monde de dieux. Pour Israël, le Dieu unique dispose de toutes les puissances de l'univers; si l'on perçoit le sens causatif du verbe היה, c'est יהוה qui leur donne l'existence.

     

    • Cependant, il est également possible que צבאות soit un singulier, de désinence analogue à celle des mots akkadiens en -âtu qui désigne une fonction; dans ce cas, on reviendrait (par un autre cheminement) à un sens proche de la première interprétation: "YHWH-Adonaï - Le Guerrier".

     

    4.אֲדֹנָי / אדן Adôn/Adonaï

    et Kύριος Kurios.

     

    5. השם HaShèm = "Le Nom"

     

    6. Quand Dieu parle de lui.

     

    Voir aussi: http://jyhamon.eklablog.com/torah-class-suite-genese-1-a58363763


    JYH
    12/11/2012
    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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