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    Préambule et mise en garde:
    Le Vatican ayant réécrit toute l'histoire du "christianisme" (et pas seulement du "christianisme" d'ailleurs !), il faut faire très attention à ne pas confondre tous les "christianos" des différentes sectes de l'époque avec les vrais disciples de Yeshoua.
    Par exemple, les fameux "christianos d'Antioche" étaient des "christianos eucharistiques" dès la fin du 1er siècle sous l'influence perverse de "Ignace d'Antioche" (dit "saint" !) et il faudra attendre le "Jugement-katakrino" pour savoir ce que Elohim en pense au travers du Juge Yeshoua... mais "mourir pour des idées" n'est pas "mourir pour Son NOM".

     

    Voici ici un sujet qui met en lumière des citations historiques qui prouvent que les premiers "disciples" célébraient le Shabbat, les fêtes de YHWH, mangeaient Casher, etc... Il faut bien sûr tenir compte que bien souvent ceux qui écrivaient à leur sujet étaient leur détracteurs et pouvaient donc déformer ce qu'ils croyaient vraiment.

    Tout d'abord il nous faut faire une étude étymologique et historique.

    Les premières personnes que l'on a traité  de "Chrétiens" se nommaient en fait "NATZ A REENS" car ils étaient convertis à Yéshoua Le Natzaréen.

    Il ne faut sans doute pas confondre avec "Naz I réen"

    Le "Natz A réen" désigne une personne qui vient de Natzareth נצרת et ce nom est issu du mot Natser ou Netsar נצר qui signifie REJETON...  ainsi le nom de "Natz A réen" pour Yéshoua désigne plus que la ville où Il vécut mais désigne son statut prophétique annoncé

    Esaïe 11:1
    "Or, un rameau sortira de la souche de Yessé, 
    UN REJETON וְנֵצֶר (Netzar) poussera de ses racines
    ."


    Yéshoua n'était donc pas "Naz I réen" mais "Natz A réen".

    Selon certains, Yéshoua buvait du vin (oïnos), ce que les "Naz I réens" ne pouvaient pas faire durant leur voeu de "Naz I réat". (Voir toutefois ce genre d'étude, même s'il y a confusion entre "nazirénen" et "natzaréen":
     http://www.cai.org/fr/etudes-bibliques/les-chretiens-peuvent-ils-boire-%E2%80%99alcool)


    "Naz I réen" vient du mot différent נזיר Nazir, qui signifie "consacré" ou "séparé"

    Ces gens nommées "Natz A réens" (Netzarim) étaient connus pour suivre La Torah tout en croyant en Yéshoua.


    Les ennemis de l'Apôtre Shaul (Paul) disaient de lui :

    Actes 24:5
    Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la SECTE DES NAZAREENS"


    Le terme de "chrétiens" signifierait "suiveurs de christos" mais ce mot était le plus souvent employé par les païens pour dénigrer les "Nazaréens" et leur Foi Israélite

    Ceci étant rappelé, un autre fait doit être mentionné: c'est que contrairement à ce que l'on pourrait croire, après Constantin et son imposition du "Christianisme" adapté au culte romain ou même copié sur lui, la persécution n'était pas d'abord menée contre ceux qui disaient croire en "Jésus", mais contre les croyants en "Yéshoua" qui PRATIQUAIENT La Torah en gardant Ses Commandements.





    Quelle était la foi des Natzaréens dont l'étiquette était reconnue pour être celle de Shaul (Paul) ?


    - Au 4ème siècle Jérôme se réfère également aux Nazaréens comme ceux 

    "... qui acceptent le Messie de telle manière qu'ils ne cessent d'observer l'ancienne loi."



    - Citation de Jérôme

    "Ils (Nazaréens) croient que le Messie, le Fils de Dieu (Elohim), est né de la Vierge Marie."




    - Citation de Jérôme, Lettre 75 à Augustin concernant Yéshoua (Jésus) comme Fils de Elohim (Dieu).

    "Matthieu, également appelé Lévi, apôtre et ancien publicain, a composé un évangile de Jésus-Christ (Yéshoua ha Mashiah) dans un premier temps publié en Judée, en hébreu pour le bien de ceux de la circoncision qui croyaient, mais fut ensuite traduit en grec dont l'auteur est incertain. L'hébreu lui-même a été conservé jusqu'à nos jours à la bibliothèque de Césarée*, dont le Pamphlet est recueilli avec tant de diligence. J'ai également eu l'occasion d'avoir le volume qui m'a été décrit par les Nazaréens de Bérée*, une ville de la Syrie, qui l'utilisent. En cela, il est à noter que, partout où l'évangéliste, que ce soit sur son propre compte ou en la personne de notre Seigneur, le Sauveur cite le témoignage de l'Ancien Testament, il ne suit pas l'autorité des traducteurs de la Septante, mais l'hébreu.(...)"
    * On voudrait bien savoir pourquoi ces textes ont disparu depuis que le Vatican s'en est occupé !



    - Citation de Jérôme dans La vie des hommes Illustrius Ch.3

    "Ils (Nazaréens) n'ont pas d'idées différentes, mais confessent exactement comme la Loi le proclame et à la façon juive - à l'exception de leur croyance dans le Christ (Mashiah)... Car ils reconnaissent à la fois la résurrection des morts et la création divine de toutes choses, et déclarent que Dieu (Elohim) est UN, et que son Fils Est Jésus-Christ (Yéshoua ha Mashiah)."



    - Citation d'Épiphane de Salamine, dans Panarion 29.7.2

    "Adhérant à la circoncision et la loi de Moïse:
    Ils (Nazaréens) sont en désaccord avec les Juifs parce qu'ils en sont venus à la foi en Christ (Mashiah), mais comme ils sont encore entravées par la loi - la circoncision, le sabbat, et le reste - ils ne sont pas en accord avec les chrétiens." !!




    - Citation d'Épiphane de Salamine dans Panarion 29.7.4 

    "Ils (Nazaréens) utilisent non seulement le Nouveau Testament, mais l'Ancien Testament ainsi, comme le font les Juifs."
    ...sauf que "nouveau testament" et "ancien testament" sont des inventions d'hommes !
    http://jyhamon.eklablog.com/3-nouveau-testament-au-lieu-de-alliance-nouvelle-ou-renouvelee-a78524315





    - Citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.7.2

    "Ils ont l'Evangile selon saint Matthieu dans son intégralité en hébreu. Car il est clair qu'ils le conservent encore dans l'alphabet hébreu, comme il a été écrit à l'origine." !!!



    - Citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.9.4

    "Et il [Heggesippus le Nazaréen] cite quelques passages de l'Evangile selon les Hébreux et du syriaque [l'araméen], et quelques détails de la langue hébraïque, en montrant qu'il était un converti Hébreu, et il mentionne d'autres questions empruntée à la tradition orale des Juifs."





    L'évidence du Shabbat pour les églises anciennes.


    - Citation dans (Dr. Peter Heylyn History of the Sabbath, Londres 1636, Partie 2, para. 5, pp. 73-74)

    C'était généralement la pratique des Églises d'Orient; et quelques églises de l'Ouest... Car dans l'Église de Millaine [Milan]; ... il semble que le samedi a été hautement estimé ... Pas que les Églises de l'Est ou toute autre de celles qui ont observé ce jour n'aient été inclinés au Judaïsme; mais ils se sont réunis ensemble le jour du Sabbat pour adorer Iesus [Jésus] Christ (Yéshoua ha Mashiah), le Seigneur du Shabbat.




    - Citation dans (Apollinaris Sidonii Epistolæ, lib. 1,2; Migne, 57)

    "C'est un fait que c'était autrefois la tradition à l'Est d'observer le Sabbat comme le jour du Seigneur et de tenir des assemblées sacrées : tandis que, d'autre part, les gens de l'Ouest, en se disputant au sujet du jour du Seigneur, ont négligé la célébration du Sabbat."



    Les Églises observant le Sabbat en Perse ont subi quarante ans de persécution sous Shapur II, de 335 à 375 spécifiquement, parce qu'ils observaient le Sabbat.



    - Citation d'un païen contre les "Chrétiens" dans (O'Leary The Syriac Church and Fathers, pp. 83-84, citation de Truth Triumphant p. 170)

    "Ils méprisent notre dieu-soleil. zoroastre, le saint fondateur de nos croyances divines, n'a-t-il pas institué le dimanche il y a mille ans en honneur du soleil et remplacé le Sabbat de l'Ancien Testament? Pourtant, ces Chrétiens ont des services religieux le samedi."



    - Citation de l'historien Socrate dans (Socrates, Ecclesiastical History, Livre 5, Ch. 22, p. 289)

    "Car bien que presque toutes les Églises dans le monde entier célèbrent les mystères sacrés (...) à chaque Sabbat hebdomadaire, les Chrétiens d'Alexandrie et de Rome, à cause d'une certaine tradition ancienne, refusent cependant de le faire"



    Augustin de Hippo, un homme de stricte observance du dimanche, a certifié que le Sabbat a été observé dans la plus grande partie du monde dit "Chrétien" (Nicene and Post-Nicene Fathers (NPNF), la Première Série, Vol. 1, pp. 353-354) et a déploré le fait que dans deux Églises voisines en Afrique, une observait le Sabbat du septième jour, tandis que l'autre jeûnait ce jour-là (Peter Heylyn, op. cit., p. 416).



    - Citation dans (Antiquities of the Christian Church, Vol. II, Livre xx, Ch. 3, Section 1, 66. 1137,1136)

    "Les anciens Chrétiens étaient très prudents dans l'observance du samedi ou du septième jour... Il est clair que toutes les églises Orientales et la plus grande partie du monde, ont observé le Sabbat comme une fête... "



    Les Églises du Sabbat ont été établies en Perse et dans le bassin du Tigre-Euphrate. Ils ont observé le Sabbat et payé les dîmes à leurs Églises (Realencyclopæie fur Protestantishe und Kirche, art. Nestorianer; voir aussi Yule The Book of Ser Marco Polo, Vol. 2, p. 409). Les Chrétiens de St-Thomas en Inde n'ont jamais été en communion avec Rome.

    Ils observaient le Sabbat, comme ceux qui se sont dissociés de Rome après le Concile de Chalcedon, à savoir les Abyssiniens, les Jacobites, les Maronites, les Arméniens et les Kurdes, qui observaient les lois de l'alimentation et niaient la confession et le purgatoire (Schaff-Herzog The New Encyclopædia of Religious Knowledge, art. Nestorians and Nestorianer ci-dessus).



    Il y a peu de doute que les Sabbatati qui désignaient ceux qui observaient le sabbat, dont faisaient partie les Vaudois étaient importants en Bohême, même en 1500.

    - Citation dans (The Literature of the Sabbath Question de R. Cox, Vol. II, pp. 201-202; cité de nouveau dans Truth Triumphant, p. 264).

    "Erasmus témoigne que même aux environs de 1500, ces Bohémiens ont, non seulement, observé le septième jour scrupuleusement, mais ils ont aussi été appelés Sabbatariens"




    - La citation de R. Cox dans (Literature of the Sabbath Question du Dr. R. Cox, Vol. II, pp. 201-202)

    "Je constate d'un passage dans Erasmus qu'au début de la période de la Réformation quand il a écrit, il y avait des Sabbatariens en Bohême qui ont non seulement observé le septième jour, mais il a été dit qu'ils étaient ... scrupuleux dans le repos pendant ce jour-là" 



    Armitage et Cox (ibid) notent une existence des Bohémiens Sabbatati bien établie en 1310.

    - Citation dans (A History of the Baptists d'Armitage, p. 318; et aussi R. Cox, ibid.).

    "En 1310, deux cents ans avant les thèses de Luther, les frères Bohémiens constituaient le quart de la population de la Bohême et ils étaient en contact avec les Waldenses qui abondaient en Autriche, en Lombardie, en Bohême, dans le nord de l'Allemagne, en Thuringie, à Brabdenburg et en Moravie. Erasmus a fait remarquer comment les Waldenses de Bohême observaient strictement le Sabbat du septième jour"



    En Moravie, quelques observateurs du Sabbat ont été dirigés par le comte Zinzendorf en 1738 quand il a écrit d'observer le Sabbat.

    - Citation dans (Budingache Sammlung, Leipzig, 1742, Section 8, p. 224)

    "...j'ai utilisé le Sabbat pour le repos depuis plusieurs années déjà et notre dimanche pour la proclamation de l'évangile"



    À l'époque, Kohn a admis qu'il est peu probable que la plupart rejoignent les Juifs/ 
    - Citation dans (c. 1894)


    "Le plus grand groupe de personnes observant le Sabbat aujourd'hui en Transylvanie - et ils sont des milliers - sont situés dans les secteurs d'Oluj et Sibiu. L'évêque de Cluj - la deuxième plus grande ville de la Roumanie - observe le Sabbat.

    Ces gens étaient présents en Trans-Carpathia et en Roumanie jusqu'à ce siècle, quand ils ont été sous la domination communiste et ont émergé récemment comme deux groupes distincts observant le Sabbat, dont un observe tous les autres aspects, comme ils ont fait des siècles auparavant. Par conséquent, l'Église Européenne, qui pourrait peut-être être dénommée l'ère de Thyatire, vit toujours, comme le Mashiah leur a promis dans Apocalypse 2:25-26." 





    Le suivi des fêtes de La Torah 

    Aux pages 62-67 de l'œuvre de Kohn, (pp. 54ff. de la traduction) l'Ancien Recueil de chants du Sabbat (Old Sabbath Songbook) est discuté. Le livre de cantiques a été écrit en Hongrois et seulement huit cantiques montrent le nom de l'auteur dans un acrostiche. Il y avait Eossi, Enok Alvinczi, Janos Bokenyi, Thomas et Simon Pankotai Pechi.

    Le Vieux Livre de Cantiques Sabbatarien, celui-ci contient au total une centaine et deux hymnes de dévotion pour des occasions diverses, parmi lesquelles pas moins de 44 sont pour le Sabbat. En plus, il y a cinq cantiques pour la Nouvelle Lune, 11 pour la Fête de la Pâque [et Pains sans Levain], 6 pour la Fête des Semaines, 6 pour la Fête des Tabernacles, 3 pour la fête du Nouvel An, 1 pour la Fête (sic) des Expiations, 26 pour les différentes occasions de la vie quotidienne (Kohn, tr. p. 55).

    Il n'y a donc aucun doute que la Qéhila (Église) a observé les Shabbats et les Nouvelles Lunes et les Jours Saints, dans cet ordre d'importance. Le Jour des Trompettes n'est pas répertorié étant donné qu’il était couvert par les hymnes pour les Nouvelles Lunes qui ont eu la priorité. Ainsi, dans les premiers stades, ils n’ont pas observé Rosh Hashana. La Fête de la Nouvelle Lune répertoriée dans la séquence par Kohn est considérée comme s'appliquant au Nouvel An réel en Abib. Sa relocalisation à la position des Trompettes (aussi le Rosh Hashanah observé plus tard) est considérée comme une innovation tardive Judaïsante.



    - Citation de l'historien Catholique Bellesheim dans (History of the Catholic Church in Scotland, Vol. 1, p 86) le Sabbat en Écosse.

    "Nous semblons voir ici une allusion à la tradition observée dans la première Église monastique d'Irlande, d'observer le jour du repos le samedi ou le Sabbat."




    - Citation de James C. Moffatt dans (The Church in Scotland, p. 140)

    "Il semble avoir été usuel dans les églises celtiques des premiers temps, en Irlande aussi bien qu'en Écosse, d'observer samedi, le Sabbat juif, comme un jour de repos du travail. Ils ont obéi au quatrième commandement littéralement le septième jour de la semaine."



    - Citation de Flick dans (The Rise of the Mediæval Church, p. 237)

    "Les Celtes ont utilisé une Bible latine différente du Vulgate (R.C) et observé le samedi comme un jour de repos, avec des services religieux spéciaux le dimanche."



    En Écosse, jusqu'au dixième et onzième siècle

    - Citation dans (A History of Scotland from the Roman Occupation d'Andrew Lang, Vol. I, p. 96; voir aussi Celtic Scotland, Vol. 2, p. 350)


    "Ils ont travaillé le dimanche mais observé le samedi d'une manière Sabbatique... Ces choses, Margaret les a supprimées."



    Les Écossais ont observé le Sabbat jusqu'à l'époque de la reine Margaret, selon Turgot 



    - Citation dans (Life of Saint Margaret, p. 49)

    "C'était une autre de leur tradition de négliger la révérence due au jour du Seigneur, en se consacrant à toute sorte d'affaires temporelles, ce jour-là, comme ils faisaient les autres jours. Que cela était contraire à la loi, elle (la reine Margaret) leur a prouvé aussi bien par la raison que par l'autorité. 'Vénérons le jour du Seigneur,' a-t-elle dit, 'à cause de la résurrection de notre Seigneur, qui est arrivé ce jour-là et ne faisons plus des travaux serviles, ce jour-là; en nous rappelant qu'en ce jour, nous avons été rachetés de l'esclavage du diable. Le pape béni Grégoire affirme de même."



    Skene commente aussi sur la reine Margaret et ses activités contre l'observance du Sabbat en Écosse :

    - Citation dans (Celtic Scotland, Vol. 2, p. 349)

    "Son point suivant était qu'ils ne révéraient pas dûment le jour du Seigneur mais, dans ce dernier cas, ils semblaient avoir suivi une tradition dont nous trouvons des traces dans la première Église d'Irlande, selon laquelle ils considéraient le samedi comme étant le Sabbat pendant lequel ils se reposaient de tous leurs travaux."



    - Citation de Lewis dans (Celtic Scotland, Vol. 2, p. 349)

    "Il y a beaucoup de preuves que le Sabbat a prévalu au Pays de Galles universellement jusqu'en 1115 AD, quand le premier évêque romain a été assis à St-David. Les vieilles églises galloises observant le Sabbat n'ont pas alors toutes ensemble plié le genou à Rome, mais se sont enfuies dans leurs cachettes."



    L'observance du Sabbat a connu un renouveau pendant l'Ère Élisabéthaine.

    - Citation dans (Chambers Cyclopædia, article Sabbath, Vol. 8, 1837, p. 498; citation embrouillée)

    "Dans le règne d'Élisabeth, il est venu à l'esprit de plusieurs penseurs consciencieux et indépendants (comme précédemment avec certains protestants en Bohême) que le quatrième commandement exigait d'eux l'observance, pas du premier, mais du 'septième' jour de la semaine spécifié"




    La persécution contre ceux qui gardaient le Shabbat 

    L'Église Abyssinienne a continué à observé le Shabbat et, en Éthiopie, les Jésuites ont essayé de forcer les Abyssiniens à accepter le Catholicisme Romain. Le légat Abyssinien à la cour de Lisbonne a nié qu'ils observaient le Shabbat pour imiter les Juifs mais, plutôt, par obéissance au Mashiah et aux Apôtres (Geddes Church History of Ethiopia, pp. 87-88). Les Jésuites ont influencé le roi Zadenghel en lui proposant de se soumettre à la Papauté en 1604 et d'interdire l'adoration le jour du Shabbat sous des peines sévères (Geddes, ibid., p. 311 et aussi Decline and Fall of the Roman Empire de Gibbons , Ch. 47).



    - Citation dans (Mansi, 13, 851)

    "Nous commandons à tous les Chrétiens d'observer le jour du Seigneur* qui doit l'être non en l'honneur du Sabbat passé, mais à cause de cette nuit sainte du premier jour de la semaine appelé le jour du Seigneur. En parlant de ce Shabbat que les Juifs observent, le dernier jour de la semaine et que nos paysans observent..." 
    * Rappelons que le vrai "jour du Seigneur" n'a rien à voir avec un "dimanche" mais que c'est ce jour "grand et redoutable" (Actes 2:20) qui "viendra comme un voleur dans la nuit" (1 Th 5:2) et que "en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée." (2 Pierre 3:10) !!




    L'observance du Sabbat existait à Rome sous Grégoire I (590-604).
    Grégoire a écrit contre la pratique.

    - Citation dans (Ep. 1, Nicene and Post-Nicene Fathers (NPNF), Deuxième Série, Vol. XIII, p. 13)(Epistles, b. 13:1).

    "Grégoire, évêque par la grâce de Dieu (Elohim) à ses fils bien-aimés, les citoyens romains : Il est venu à mon attention que certains hommes d'esprit pervers ont disséminé parmi vous des choses dépravées et opposées à la foi Sainte, de sorte qu'ils interdisent de faire quoi que ce soit le jour du Shabbat. Comment devrais-je les appeler sauf les prédicateurs d'Antéchrist" 



    - Citations dans (Héfèle 5, 931,962).

    "Canon 3 - Les lords des zones différentes feront diligemment fouiller les villas, les maisons et les bois et détruiront les places où les hérétiques se cachent.

    Canon 14 - Les laïcs ne doivent pas être autorisés à posséder les livres de l'Ancien ou du Nouveau Testament "




    Le Sabbatarianisme avait pénétré en Russie avant la Réformation et il a été condamné à un Concile de Moscou en 1503.


    - Citation dans (H. Sternberg Geschichte der Juden [in Polen], Leipsig, 1873, pp. 117-122).

    "Les accusés [qui observent le Shabbat] ont été convoqués; ils ont ouvertement reconnu la nouvelle [sic] foi et ils l'ont défendu. Les plus éminents parmi eux, le secrétaire d'État, Kuritzyn, Ivan Maximow, Kassian, archimandrite du Monastère [Enterre ?] de Novgorod, ont été condamnés à mort et brûlés publiquement dans des cages à Moscou : le 19 décembre 1503 "



    - Citation de Sternberd dans (Geschicte der Juden in Polen de Sternberg, p. 124).

    "Mais la majorité s'est déplacée en Crimée et dans le Caucase où ils restent fidèles à leur doctrine malgré la persécution jusqu'à présent. Les gens les appellent Subotniki ou Sabbatariens" 



    - Citation dans (Refutation of Sabbath de Wolfgang Capito, 1599).

    "Les Sabbatariens enseignent que le Sabbat extérieur, c'est-à-dire samedi, doit toujours être observé. Ils disent que dimanche est l'invention du pape"




    Le Sabbatarianisme avait été persécuté en Norvège, depuis au moins le Concile de l'Église à Bergen, le 22 août 1435 et la conférence à Oslo en 1436. Les gens avaient commencé à sanctifier le Sabbat à différents endroits du royaume et l'archevêque l'a interdit en raison du fait que :

    - Citation dans (The History of the Norwegian Church under Catholicism de R. Keyser, Vol II, Oslo, 1858, p. 488).

    "Il est strictement interdit - il est déclaré - dans la Loi de l'Église, à quiconque d'observer ou d'adopter des jours saints, à l'extérieur de ceux que le pape, l'archevêque ou les évêques prescrivent"



    Au Concile Provincial Catholique de Bergen en 1435, il a été aussi dit :

    - Citation dans (Dip. Norveg., 7, 397)

    "Nous sommes informés que certaines personnes, dans différentes zones du royaume, ont adopté et ont observé le samedi.

    Il est interdit sévèrement - dans le saint canon de l'église - [pour] quiconque sans exception d'observer des jours sauf ceux que le saint pape, l'archevêque ou les évêques commandent. L'observance du samedi ne doit, en aucun cas, être permise au-delà de ce que le canon de l'église commande. Par conséquent, nous conseillons tous les amis de Dieu (Elohim !) partout dans toute la Norvège qui veulent être obéissants envers la sainte église d'abandonner ce mal de l'observance du samedi; pour ce qui est du repos, nous interdisons, sous peine d'une punition sévère de l'église, de sanctifier le samedi" 




    Après les croisades et malgré l'Inquisition, le sabbat était toujours suivit par certains.

    - Citation dans (History of the Christian Church, Vol. II, pp. 71-72, troisième édition, Londres, 1818).

    "Louis XII, roi de France (1498-1515), étant informé par les ennemis des Waldenses, qui peuplent une partie de la province de Provence, que plusieurs crimes atroces leur ont été attribués, a envoyé le maître des Demandes et un certain docteur de la Sorbonne, pour faire enquête sur cette question. À leur retour, ils ont rapporté qu'ils avaient visité toutes les paroisses, mais qu'ils ne pouvaient pas découvrir de traces de ces crimes dont ils ont été accusés. Au contraire, ils ont observé le jour du Sabbat et les ordonnances du baptême, conformément à l'église primitive et instruit leurs enfants dans les articles de la foi Chrétienne et les commandements de Dieu (Elohim). Le roi, ayant entendu le rapport de ses commissaires, a dit avec un serment qu'ils étaient de meilleurs hommes que lui ou son peuple"


    Il y a beaucoup d'autres sources et citations qui démontrent que les églises issus de la Foi Israélite dites "Chrétiennes" car croyant en Yéshoua nommés à l'origine Natzaréen, avaient compris la centralité du Shabbat et de l'observance des Commandements de Elohim dans le culte devant être rendu à l'Elohim Vivant et donc par Yéshoua. 

    Ils avaient en mémoire concernant le Shabbat ce que Elohim leur disait :

    Exode 31:13
    Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, UN SIGNE auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie.

    Exode 31:17
    Ce sera entre moi et les enfants d'Israël UN SIGNE qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s'est reposé.


    Beaucoup d'entre eux qui croyaient en Yéshoua sont allés jusqu'à la mort pour suivre le Shabbat et les Commandements de notre Elohim.

    Repentons-nous donc et sanctifions le Shabbat de notre Elohim et suivons Ses Commandements par La Foi en Yéshoua notre Adon et Sauveur.




    JYH
    31/07/2012
    D'après Google search, Wikipedia, et les "Ecritures".

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et les sources)

     

     

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    Les trois "temps" du "salut" !
    Chemin, vérité, vie...

     

     

    Quand il est dit: "Crois au Seigneur Yeshoua ("Jésus" pour les pagano-chrétiens) et tu seras sauvé TOI ET ta famille" (Actes 16 v 31), non seulement il s'agit du verbe "croire" au sens de "pistis"=Foi, donc "ce que Elohim ("Dieu" pour les pagano-chrétiens) dit" (Rom 10:17), mais il s'agit d'une "bénédiction personnelle" qui ne peut être changée en doctrine globale.
    (Ceci serait d'ailleurs contradictoire avec Mat 12:48-50 ou Mat 10:35,36 et les Ecritures ne peuvent se contredire)

    Il y a ainsi dans la B'rit Hadashah ("NT") 153 "bénédictions personnelles" (et seulement personnelles) qui correspondent aussi aux "cent cinquante-trois gros poissons" de Jean 21:11, c'est à dire à un symbole de "l'enlèvement" (ou plutôt de ceux qui "seront gardés au travers de l'épreuve") et du "petit nombre" ("petit troupeau") de ceux qui auront été "fidèles" (même si c'est bien sûr plus que "153", mais cela est en rapport avec le "154" qui est le chiffre de l'époux).
    ... Paul et Silas ont été inspirés par l'Esprit de Elohim ("Dieu" pour les pagano-chrétiens) qui seul pouvait savoir complètement ce qu'il adviendrait (dans le futur) de ce geôlier et de sa famille.
    (Voir à ce sujet: http://jyhamon.eklablog.com/20-tu-seras-sauve-toi-et-ta-famille-mais-non-a106680508

    Par ailleurs, il est effectivement écrit "seras sauvé" au futur, donc "sothesomai" en grec. (définitivement sauvé)
    Cela renvoie à Romains 10:9,10:

    "SI tu confesses de ta bouche le Seigneur Yeshoua ("Jésus" pour les pagano-chrétiens), et SI tu crois dans ton coeur que Elohim ("Dieu" pour les pagano-chrétiens) l’a ressuscité des morts, tu SERAS sauvé.
    Car c’est en CROYANT DU COEUR qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut".

    ... ainsi qu'à Romains 8:24:
    "Car c'est EN ESPERANCE que nous sommes sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut–on l'espérer encore?"

    ... et à Tite 3:7:
    "afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, EN ESPERANCE, héritiers de la vie éternelle."

    Tout cela confirme les 3 temps du mot "sauvé":
    Les "saints", ça peut être:

     

    - des "sauvés-esothen" (qui ont été sauvés=mis à part) au moment de leur "conversion-repentance" (si elle est réelle). C'est le passage par « LA PORTE » = Yeshoua... et cette porte est "étroite et peu la trouvent" (Mat 7:14) !

    Cette "porte" est évidemment "le baptême EN Sa MORT" (Rom 6:3,4) et non pas n'importe quel "baptême coup de baguette magique en acceptant Iesou dans son coeur" !

     

    - des "sauvés-sozomenos" (actuellement en train d'être sauvés par la "sanctification"). C'est « LE CHEMIN »=Yeshoua... et ce chemin est "resserré", Mat 7:14 également !... car nous devons "marcher comme Il a Lui-même marché" (1 Jean 2:6) en "exécutant (faisant "mourir") la chair avec ses passions et ses désirs" (Gal 5:24).

    Il est parlé en Hébreux 12:14 de "la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur" !!

     

    - ou enfin des "saints-sothesomaï" (qui seront enfin complètement sauvés parce qu'ils feront parti de "l'épouse-vierges sages". C'est « LA VIE » =Yeshoua... toujours en Mat 7:14 !... mais "si tu veux entrer dans la Vie, observe les commandements" (Mat 19:17) !
    ... et "le péché est la transgression de la Torah (Loi-Instruction)". (1 Jean 3:4)

    Il faudrait même de plus faire une différence entre "être sauvé" et "régner avec le Mashiah (Christ)" puisque beaucoup seront "sauvés comme au travers du feu" (1 Cor 3:15) ou même seulement "l'esprit" (1 Cor 5:5) en n'oubliant pas qu'il est prévu "deux" résurrections dont celle pour le "Jugement du grand trône blanc", après le Millénium, pour ceux qui seront jugés "selon leurs oeuvres" (!) après l'ouverture des "autres livres" (Apoc 20:11,12) !

    Ce sera malheureusement le sort des "chrétiens" sans Loi qui n'auront pas choisi de "marcher comme IL (Yeshoua) a marché" (1 Jean 2:6) !

    Il conviendrait aussi d'ajouter que Yeshoua a fait une différence entre "l'épouse" et "les invités" lors des "noces de l'agneau"...

    Il est grave et totalement condamnable et irresponsable de prêcher un "autre évangile", c'est à dire de se contenter d'une Bible d'une page et demie (mal traduite qui plus est) alors que Yeshoua Lui-même a répondu à Satan qui voulait le tenter "Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de TOUTE PAROLE qui sort de la bouche de Elohim." (Mat 4:4)
    ... et "TOUTE", c'est "TOUTE"... donc TOUTE la Torah (Loi-Instruction).

    Et il est aussi écrit: "Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de TOUTE PAROLE VAINE qu’ils auront proférée." (Mat 12:36)

    Il ne s'agit pas ici d'aller au-delà de ce qui est "écrit" en entrant dans les interprétations théologiques ("étude de "Théos" !) de la "sotériologie" (doctrines du salut) mais d'imposer la Parole d'Elohim ("Dieu" pour les pagano-chrétiens ) contre les paroles d'hommes qui sont de faux bergers ou faux enseignants et prêchent un "évangile de Satan", celui de la "grâce sans Loi" (Jude 1:4), qui promet un (faux) "salut chez lui" (!) en se "déguisant en ange de lumière" (2 Cor 11:14) !

     

    Yeshoua dit: "il y a beaucoup de demeures dans la Maison de Mon Père" (Jean 14:2) mais Il ne dit pas qu'il y a des demeures pour tous et que "nous irons tous au paradis" !!... ni qu'il y aura des trônes pour tous !

    Quelle drame (et quelle lâcheté !) de viser seulement un strapontin et de n'avoir rien !

    Toutes les paraboles que Yeshoua a données à propos du "Royaume" conduisent au résumé que l'on retrouve en Phil 2:12... "travaillez à votre salut avec crainte et tremblement" !

     

    "Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la Torah (Loi) de ton Elohim, J’oublierai aussi tes enfants." (Osée 4:6) !!

     

    Voir aussi: http://jyhamon.eklablog.com/enlevement-et-salut-a65600487

    Et àpropos du "Dieu pagano-chrétien", voir: http://jyhamon.eklablog.com/le-mot-dieu-l-heritage-culturel-greco-latin-et-paien-a112445020





    JYH
    31/07/2012

    (Copie autorisée et même souhaitable, à condition d'en redonner le texte intégral et la source)

     

     

     

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